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Benoît XVI aux jeunes pour la 24e JMJ, 5 avril 2009

La Croix, une lumière sur la souffrance, sur le sens de la souffrance

« Lorsque nous touchons la Croix, mieux, lorsque nous la portons, nous touchons le Mystère de Dieu, le mystère de Jésus Christ. Le mystère que Dieu a tant aimé le monde - ‘nous’ - qu’il a donné son Fils unique pour nous (cf. Jean 3, 16). Nous touchons le Mystère merveilleux de l’Amour de Dieu, l’unique vérité vraiment rédemptrice. Mais nous touchons aussi la loi fondamentale, la norme constitutive de notre vie, c’est-à-dire le fait que sans le « oui » à la croix, sans marcher en communion avec le Christ jour après jour, la vie ne peut pas être réussie ». 

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de mgr Pierre d'Ornellas*
« En vérité, toute limite qui affecte chaque être humain, n’est pas un obstacle ni un échec mais l’occasion d’un surcroît d’humanité et d’amour. »
« Reconnaître les limites de l’être humain ne signifie pas résignation et aveu d’impuissance. C’est au contraire hisser la raison à son plus haut niveau pour qu’elle discerne dans ces limites un surcroît de sens et de bonheur. 
Il est patent que la foi chrétienne offre un superbe horizon de sens pour la vie de l’être humain.
Le christianisme, loin d’être une religion de la résignation plaintive, est un chemin de liberté vraie et heureuse où l’homme trouve plénitude. »
Extrait de la conférence du Dimanche 12 février 2017, à l’occasion de la 25e Journée mondiale du malade à Lourdes, dans le cadre du colloque international « Le Magnificat, cantique de l’Espérance ».
* Monseigneur Pierre d’Ornellas né le 9 mai 1953 à Paris, est un évêque catholique français,
Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo,
Membre du Comité Études et projets
et responsable du Groupe de travail "Bioéthique"

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 Benoît XVI - Spe salvi n° 39 (30 novembre 2007)

Où trouver la force, la capacité de souffrir ?

« Cette capacité de souffrir dépend du genre et de la mesure de l’espérance que nous portons en nous et sur laquelle nous construisons. »
« Certainement, dans nos multiples souffrances et épreuves nous avons toujours besoin aussi de nos petites ou de nos grandes espérances – d’une visite bienveillante, de la guérison des blessures internes et externes, de la solution positive d’une crise, et ainsi de suite. Dans les petites épreuves, ces formes d’espérance peuvent aussi être suffisantes. Mais dans les épreuves vraiment lourdes, où je dois faire mienne la décision définitive de placer la Vérité avant le bien-être, la carrière, la possession, la certitude de la véritable, de la grande espérance, dont nous avons parlé, devient nécessaire. Pour cela nous avons aussi besoin de témoins, de martyrs, qui se sont totalement donnés, pour qu’ils puissent nous le montrer – jour après jour. »

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Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 63 et 74)

 Il vaut mieux toujours être doux »
« Il peut y avoir de nombreuses théories sur ce qu’est la sainteté, d’abondantes explications et distinctions. Cette réflexion pourrait être utile, mais rien n’est plus éclairant que de revenir aux paroles de Jésus et de recueillir sa manière de transmettre la vérité. Jésus a expliqué avec grande simplicité ce que veut dire être saint, et il l’a fait quand il nous a enseigné les béatitudes (cf. Mt 5, 3-12 ; Lc 6, 20-23). Elles sont comme la carte   d’identité du chrétien. Donc, si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, “comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en oeuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes. La douceur est une autre expression de la pauvreté intérieure de celui qui place sa confiance seulement en Dieu. En effet, dans la Bible on utilise habituellement le même mot anawin pour désigner les pauvres et les doux. Quelqu’un pourrait objecter : “Si je suis trop doux, on pensera que je suis stupide, que je suis idiot ou faible”. C’est peut-être le cas, mais laissons les autres penser cela. Il vaut mieux toujours être doux, et nos plus grands désirs s’accompliront : les doux « possèderont la terre », autrement dit, ils verront accomplies, dans leurs vies, les promesses de Dieu. En effet, les doux, indépendamment des circonstances, espèrent dans le Seigneur, et les humbles possèderont la terre et jouiront d’une grande paix (cf. Ps 37, 9.11). En même temps, le Seigneur leur fait confiance : « Celui sur qui je porte les yeux, c’est le pauvre et l’humilié, celui qui tremble à ma parole » (Is 66, 2). 
Réagir avec une humble douceur, c’est cela la sainteté ! » 

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Marthe Robin - (1902-1981)
5 avril 1930 - de son Journal

" Vous qui passez comme une ombre ici-bas, venez à Dieu car Il demeure. (...)
Vous que le temps lasse, venez à Lui, Il est l'éternité.
Vous dont le coeur soupire après les délices de l'union éternelle, venez à Lui, il est le Bien suprême, Il est la Vérité, Il est l'éternel Amour;"

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Benoît XVI, 30 nov 2007, Spe salvi n° 38-39

Accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice


« La vérité est-elle pour moi si importante pour payer la souffrance ? » (Spe salvi n° 39)
Quelle est la valeur première qui détermine mes choix : le bien-être, la non-souffrance, la tranquillité ou le bien, la vérité et la justice ?
« La capacité d’accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l’humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l’emporte ; alors règnent la violence et le mensonge. La vérité et la justice doivent être au-dessus de mon confort et de mon intégrité physique, autrement ma vie elle-même devient mensonge. » 

997 - Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

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Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

« Certes, le christianisme nous donne de la joie, parce que l’amour donne de la joie. Mais l’amour est toujours également un processus où l’on se perd soi-même et donc également un processus où l’on sort de soi-même ; en ce sens, c’est également un processus douloureux. Et c’est uniquement de cette manière qu’il nous fait mûrir et arriver à la joie véritable. Ceux qui affirment ou qui promettent une vie qui serait seulement joyeuse et confortable, mentent, parce cela n’est pas la vérité de l’homme ; la conséquence est que l’on doit ensuite se réfugier dans des paradis artificiels. Et ainsi on ne parvient pas à la joie mais bien plutôt à l’autodestruction.
« Le christianisme nous annonce la joie, oui ; cette joie ne croît cependant que sur le chemin de l’amour et ce chemin de l’amour a un lien avec la Croix, avec la communion avec le Christ crucifié. Elle est représentée par le grain de blé tombé en terre. Lorsque nous commençons à comprendre et à accepter cela, chaque jour, parce que chaque jour nous impose quelque insatisfaction, quelque poids qui crée aussi de la douleur, lorsque nous acceptons cette école de la sequela du Christ, comme les Apôtres ont dû apprendre à cette école, alors nous devenons également capables d’aider les personnes qui souffrent. »

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Benoît XVI, Spe Salvi n°37 (Sauvés dans l'Espérance) 

« Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Justement là où les hommes, dans une tentative d’éviter toute souffrance, cherchent à se soustraire à tout ce qui pourrait signifier souffrance, là où ils veulent s’épargner la peine et la douleur de la vérité, de l’amour, du bien, ils s’enfoncent dans une existence vide, dans laquelle peut-être n’existe pratiquement plus de souffrance, mais où il y a d’autant plus l’obscure sensation du manque de sens et de la solitude. » (Spe Salvi n° 37)

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pape François
Dialogue avec les séminaristes de Lombardie - 13 octobre 2018
C’est une croix, le doute, mais c’est une croix qui rapproche de Jésus et met en crise. Et comme tu l’as dit – c’est écrit là – « quelles actions concrètes pouvons-nous mettre en pratique chaque jour pour que notre vie quotidienne nourrisse ce chemin de confiance ? ».

L’action concrète c’est dialoguer avec la personne qui t’accompagne, dialoguer avec le supérieur, dialoguer avec ses camarades. Mais un dialogue ouvert, un dialogue sincère, des choses concrètes. Et surtout dialoguer avec le Seigneur : « Seigneur, que veux-tu me dire avec ceci, avec ce que tu me fais ressentir, avec cette désolation, avec ce doute ?…. » Prenez le doute comme une invitation à chercher la Vérité, à chercher la Rencontre avec Jésus-Christ : c’est le vrai doute. Entendu ?

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de saint Vincent de Paul

«L'espérance naît de la foi et lui est proportionnelle. Qui connaît Dieu et croit en lui, ne peut espérer qu'en lui, ne s'appuyer que sur lui. Ce qu'est à la foi la vue de la vérité divine, dégagée de toute considération humaine, la vue de la seule bonté de Dieu l'est à l'espérance, qui, dédaignant les hommes et les ressources terrestres, ne peut plus se confier, se reposer qu'en la Providence divine»

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de saint Vincent de Paul

«Comme plus on porte ses yeux pour regarder le soleil, et moins on le voit, de même plus on s'efforce de raisonner sur les vérités de notre religion, et moins on les connaît par la foi. C'est assez que l'Église nous les propose : nous ne saurions manquer de la croire, et de nous y soumettre»

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saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

LE DÉSIR

Dans le Crucifix, l’Évangile et l’Eucharistie, nous trouvons tout ce que nous pouvons désirer. Il n’y a pas d’autre voie, d’autre vérité, d’autre vie.

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Marthe Robin 

(« Journal », 25 janvier 1931)


« N’ayons pas une foi vague qui repose sur les divers événements des jours ou sur l’humeur du moment. Ce qui vient de nous est folie, ce qui vient de Dieu est vérité. »

site officiel : www.martherobin.com

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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


" Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s'agit d'accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables.
Pour progresser dans l'amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié"


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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

LA NATIVITE

"Marie adore le Fils de Dieu : elle est la Vierge Mère. Elle a toujours été et sera toujours pour nous tous, la Mère la plus affectueuse : durant notre vie, au moment de notre mort et pour toute l'éternité. Rappelons-nous souvent cette vérité, surtout dans les épreuves extérieures mais aussi dans les difficultés intérieures qui sont les plus dures. Ne mets pas uniquement ta confiance en toi-même mais entièrement dans l'Immaculée, Médiatrice de toutes les grâces, alors tu vaincras toujours et sûrement."

653

de sainte Claire d’Assise (1194-1253)
Extrait de la 3ème lettre de sainte Claire d’Assise à Agnès de Prague (22 à 26)

« ce Créateur, que les cieux immenses et toutes les autres créatures ne peuvent contenir, l'âme fidèle à elle seule devient son séjour et sa demeure ; il suffit pour cela de posséder ce que refusent les impies : la charité.
Celui qui est la Vérité même en témoigne : "Celui qui m'aime, mon Père l'aimera ; moi aussi je l'aimerai, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure ". (Jn 14, 23)
De même donc que la glorieuse Vierge des vierges l'a porté matériellement,
de même toi tu pourras toujours le porter spirituellement dans ton corps chaste et virginal si tu suis ses traces, et particulièrement son humilité et sa pauvreté ;
tu pourras contenir en toi Celui qui te contient, toi et tout l'univers ; tu Le posséderas de façon bien plus réelle et plus concrète que tu ne pourrais posséder les biens périssables de ce monde. »



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Benoît XVI  - L'amour, don qui nous fait vivre

Homélie, 8 décembre 2005, § 6 (Solennité de l’Immaculée Conception)
(Chapelle papale pour le 40 anniversaire de la clôture du Concile Vatican II)
Quelle est la situation qui nous est présentée dans cette page ? (du Livre de la Genèse). L’homme n’a pas confiance en Dieu. Tenté par les paroles du serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque chose à sa vie, que Dieu est un concurrent qui limite notre liberté et que nous ne serons pleinement des êtres humains que lorsque nous l’aurons mis de côté ; en somme, que ce n’est que de cette façon que nous pouvons réaliser en plénitude notre liberté. L’homme vit avec le soupçon que l’amour de Dieu crée une dépendance et qu’il lui est nécessaire de se débarrasser de cette dépendance pour être pleinement lui-même. L’homme ne veut pas recevoir de Dieu son existence et la plénitude de sa vie. Il veut puiser lui-même à l’arbre de la connaissance le pouvoir de façonner le monde, de se transformer en un dieu en s’élevant à Son niveau, et de vaincre avec ses propres forces la mort et les ténèbres. Il ne veut pas compter sur l’amour qui ne lui semble pas fiable ; il compte uniquement sur la connaissance, dans la mesure où celle-ci confère le pouvoir. Plutôt que sur l’amour, il mise sur le pouvoir, avec lequel il veut prendre en main de manière autonome sa propre vie. Et en agissant ainsi, il se fie au mensonge plutôt qu’à la vérité et cela fait sombrer sa vie dans le vide, dans la mort. L’amour n’est pas une dépendance, mais un don qui nous fait vivre. La liberté d’un être humain est la liberté d’un être limité et elle est donc elle-même limitée. Nous ne pouvons la posséder que comme liberté partagée, dans la communion des libertés : ce n’est que si nous vivons d’une juste manière, l’un avec l’autre et l’un pour l’autre, que la liberté peut se développer. Nous vivons d’une juste manière, si nous vivons selon la vérité de notre être, c’est-à-dire selon la volonté de Dieu. Car la volonté de Dieu ne constitue pas pour l’homme une loi imposée de l’extérieur qui le force, mais la mesure intrinsèque de sa nature, une mesure qui est inscrite en lui et fait de lui l’image de Dieu, et donc une créature libre. Si nous vivons contre l’amour et contre la vérité – contre Dieu -, alors nous nous détruisons réciproquement et nous détruisons le monde. Alors nous ne trouvons pas la vie, mais nous faisons le jeu de la mort. Tout cela est raconté à travers des images immortelles dans l’histoire de la chute originelle et de l’homme chassé du Paradis terrestre.

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Sainte Teresa de Calcutta
Extrait de « Viens, sois ma Lumière »
Les écrits intimes de « La Sainte de Calcutta »
Textes édités et commentés par Brian KolodieJchuk, M.C

« Ma deuxième résolution est de devenir apôtre de la Joie - pour consoler le Sacré-Coeur de Jésus par la joie. » 

Mère Teresa 

S'engager à devenir « apôtre de la Joie » quand, sur le plan personnel, elle se sentait peut-être au bord du désespoir était bel et bien héroïque. Elle en fut capable parce que sa joie s'enracinait dans la certitude de la bonté ultime des plans d'amour de Dieu pour elle. Et même si sa foi dans cette vérité ne procurait aucune consolation à son âme, elle se risquait à affronter les défis de la vie avec le sourire. Son unique point d'appui était sa confiance aveugle en Dieu....Pour cela, elle comptait sur le soutien de Marie. »

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Ste Catherine de Sienne
Le Dialogue, chap. 146
O ma fille bien-aimée ! tu vois dans l'Evangile ce que fit Pierre, mon apôtre, lorsque ma Vérité lui ordonna de jeter les filets à la mer ; il répondit : " Maître, nous avons travaillé toute la nuit et nous n'avons rien pris ; mais sur votre parole je jetterai le filet. Il le fit, et il prit une si grande quantité de poissons, qu'il ne le pouvait tirer tout seul, et qu'il appela ses compagnons pour lui aider. " (St Luc, 5, 5-7).
Si tu médites ce passage, tu verras une figure sous la réalité, et cette figure te conviendra ; car tous les actes et les mystères accomplis par ma Vérité dans ce monde avec ou sans les disciples, étaient des figures pour instruire et sauver les âmes. Vous pouvez toujours y voir une règle et une doctrine en les étudiant à la lumière de la raison : les personnes ignorantes et grossières comme les intelligences supérieures pourront y puiser des exemples, et tous, pourvu qu'ils le veuillent, y trouveront leur salut et leur consolation.
Je t'ai dit que Pierre, sur l'ordre de Jésus-Christ, jeta les filets dans la mer : il fut donc obéissant. Il crut fermement qu'il prendrait du poisson, et il en prit en effet une grande quantité ; mais ce ne fut pas pendant la nuit. Quelle est cette nuit? C'est la nuit obscure du péché mortel, où l'âme est privée de la lumière de la grâce. Pendant cette nuit on ne prend rien de bon, parce que le désir jette le filet, non pas dans une mer vive, mais dans, une mer morte, où il trouve le péché qui n'est que néant et les plus grandes fatigues ne sont d'aucune utilité.

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Benoît XVI
Discours, 8 mars 2008, à l'occasion de l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la culture
La formule Etsi Deus non daretur (comme si Dieu n'existait pas) est devenue comme un slogan de vie qui assied une certaine arrogance de la raison, qui est pourtant l'œuvre aimée de Dieu. Cette forme de raison, qui se considère suffisante à elle-même, se ferme à la contemplation et à la recherche d'une Vérité qui la dépasse.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)