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462

Benoît XVI
Homélie 6 janvier 2007
Nous avons vu l'étoile en Orient et nous sommes venus pour adorer le Seigneur (cf. Mt 2, 2). Qu'est-ce qui a convaincu les Rois Mages que cet enfant était "le roi des Juifs" et le roi des peuples ? Ils ont certainement été persuadés par le signe de l'étoile, qu'ils avaient vu "se lever" et qui s'était arrêtée précisément sur le lieu où se trouvait l'Enfant (cf. Mt 2, 9). Mais même l'étoile n'aurait pas suffi, si les Rois Mages n'avaient pas été des personnes profondément ouvertes à la vérité. A la différence du roi Hérode, absorbé par son intérêt pour le pouvoir et la richesse, les Rois Mages étaient tendus vers l'objectif de leur recherche, et lorsqu'ils la trouvèrent, bien qu'ils fussent des hommes cultivés, ils se comportèrent comme les bergers de Bethléem : ils reconnurent le signe et adorèrent l'Enfant, en lui offrant les dons précieux et symboliques qu'ils avaient apportées avec eux.

414

Concile Vatican II
Inter mirifica, n° 8
Les opinions publiques exercent de nos jours une énorme influence sur la vie privée et publique des citoyens, à quelque milieu qu'ils appartiennent. Il est donc nécessaire que tous les membres de la société remplissement dans ce domaine aussi leurs devoirs de justice et de vérité. Ils emploieront les moyens de communication sociale pour concourir à la formation et à la diffusion de saines opinions publiques.

384

Joseph Ratzinger - Benoît XVI
Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, p. 48, §3 - 49, §2
La nature de la tentation comprend aussi un comportement moral : elle ne nous invite pas directement au mal, ce serait trop grossier. Elle prétend nous montrer ce qui est meilleur : abandonner enfin les illusions et employer efficacement nos forces pour améliorer le monde. Elle se présente aussi avec la prétention du vrai réalisme. Le réel est ce qui se constate : le pouvoir et le pain. En comparaison, les choses de Dieu apparaissent comme irréelles, comme un monde secondaire, dont on n'a pas vraiment besoin.
Or, c'est de Dieu qu'il s'agit : est-il, oui ou non, le réel, la réalité même ? Est-il le Bien, ou devons-nous inventer nous-mêmes ce qui est bien ? La question de Dieu est la question fondamentale, qui nous place à la croisée des chemins de l'existence humaine. Que doit faire ou ne pas faire le Sauveur du monde ? Telle est la question que soustendent les tentations de Jésus.

377

St Justin
Actes du martyre de Justin et de ses compagnons
Justin se fixa enfin à Rome et continua d'y enseigner. Il cherchait à se mettre en rapport avec les philosophes, dans le désir de leur faire connaître la vérité. Mais l'un d'eux, nommé Crescent, irrité de ce que Justin l'avait réduit au silence au cours d'une discussion, le dénonça comme chrétien. Justin, avec six autres, parmi lesquels une femme, comparut devant le préfet de Rome, Rusticus. Celui-ci, voyant Justin revêtu de sa robe de philosophe, lui demanda quelles doctrines il professait.
- J'ai cherché à acquérir toutes sortes de connaissances ; j'ai étudié dans toutes les écoles de philosophie, et je me suis enfin arrêté à la seule vraie doctrine, celle des chrétiens, de ces hommes méprisés par tous ceux qui sont dans l'aveuglement et l'erreur. (...)
Le préfet s'efforça alors de persuader Justin et ses compagnons de sacrifier aux idoles.
- Nul homme sain d'esprit n'abandonnera une certitude divine pour se vouer à l'erreur et à l'impiété.
- Sacrifiez, ou vous serez condamnés sans miséricorde.
- Je ne désire que souffrir pour le nom de Jésus, mon Sauveur, devant le tribunal duquel je paraîtrai avec confiance. Sachez que le monde entier doit comparaître devant Lui un jour.

376

St Augustin
Confessions, 10, 1, 1
Que je vous connaisse, intime connaisseur de l’homme ! que je vous connaisse comme vous me connaissez ! ( 1 Cor. 13, 12). Force de mon âme, pénétrez-la, transformez-la, pour qu’elle soit vôtre et par vous possédée sans tache et sans ride ! (Ephés. 5, 27). C’est là tout mon espoir, toute ma parole ! Ma joie est dans cet espoir lorsqu’elle n’est pas insensée. Quant au reste des choses de cette vie, moins elles valent de larmes, plus on leur en donne ; plus elles sont déplorables, moins on les pleure ! Mais, vous l’avez dit, vous aimez la vérité, Seigneur (Ps 50, 8) ; et celui qui l’accomplit vient à la lumière (Jean 3, 21) : qu’elle soit donc dans mon cœur qui se confesse à vous, qu’elle soit dans cet écrit qui me confesse à tous !

363

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 4
L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les cœurs des fidèles comme en un temple (cf. I Cor. 3, 16 ; 6, 19) ; en eux il prie et rend témoignage de leur adoption filiale (cf. Gal. 4, 6 ; Rom. 8, 15-16 et 26). Cette Eglise qu'il amène à la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13), qu'il réunit dans la communion et le ministère, il l'édifie encore et la dirige par des dons variés, tant hiérarchiques que charismatiques, et par ses œuvres il l'embellit (cf. Eph. 4, 11-12 ; I Cor. 12, 4 ; Gal. 5, 22). Il la rajeunit par la force de l'Evangile, il la rénove perpétuellement et la conduit enfin à l'union parfaite avec son Epoux. Car l'Esprit et l'Epouse disent au Seigneur Jésus "Viens !" (cf. Apoc. 22, 17). Ainsi l'Eglise universelle apparaît-elle comme "un peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint."

L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les coeurs des fidèles comme en un temple


357

Benoît XVI
Discours 13 mai 2007, Sanctuaire de l’Aparecida (Brésil)
La priorité de la foi en Jésus Christ et de la vie en lui (…) ne pourrait-elle pas être une fuite vers l'intimisme, vers l'individualisme religieux, un abandon de l'urgente réalité des grands problèmes économiques, sociaux et politiques de l'Amérique latine et du monde, et une fuite de la réalité vers un monde spirituel ? (...)
Seul celui qui reconnaît Dieu, connaît la réalité et peut y répondre adéquatement et humainement. La vérité de cette thèse devient évidente face à l'échec de tous les systèmes qui mettent Dieu entre parenthèses.

341

St Hilaire de Poitiers
Commentaire sur le psaume 127
Il faut apprendre la crainte de Dieu, puisqu'elle est enseignée. En effet, elle n'est pas dans la terreur, elle est dans la logique de l'enseignement. Elle ne vient pas du tremblement de la nature, mais de l'observance du précepte ; elle doit commencer par l'activité d'une vie innocente et par la connaissance de la vérité. Pour nous, la crainte de Dieu est tout entière dans l'amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle.

316

Bible - Ancien Testament
Psaume 134, 15-18
Les idoles des nations sont de l'argent et de l'or,
ouvrage de la main des hommes.
Elles ont une bouche et ne parlent pas ;
elles ont des yeux et ne voient pas.
Elles ont des oreilles et n'entendent pas ;
Il n'y a pas même un souffle dans leur bouche.
Qu'ils leur ressemblent ceux qui les font,
quiconque se confie en elles !

315

Tertullien
Apologétique, 1, 2
La vérité ne demande pas grâce pour elle, parce qu'aussi bien elle ne s'étonne pas de sa condition. Elle sait qu'elle vit dans ce monde en étrangère ; que, parmi des étrangers, elle trouve facilement des ennemis, que d'ailleurs c'est dans les cieux qu'elle a sa famille, sa demeure, son espérance, son crédit et sa gloire. En attendant, elle n'a qu'un désir, c'est de ne pas être condamnée sans être connue.

281

St Augustin
Lettre 118, 22
Je ne voudrais pas que, pour aller à la vérité, vous cherchiez d'autres voies que les voies ouvertes par Celui qui, étant Dieu, a vu la faiblesse de nos pas. La première de ces voies c'est l'humilité ; la seconde, l'humilité ; la troisième, l'humilité ; toutes les fois que vous m'interrogerez, je vous répondrai la même chose. Ce n'est pas qu'il n'y ait d'autres préceptes ; mais si l'humilité ne précède, n'accompagne et ne suit tout ce que nous faisons de bien ; si elle n'est pas comme un but vers lequel se portent nos regards, si elle n'est pas près de nous pour que nous nous attachions à elle, et au-dessus de nous pour nous réprimer dans la satisfaction de quelque bonne action, l'orgueil nous arrache tout de la main. Les autres vices naissent des péchés ; l'orgueil est redoutable dans le bien même : ce qu'on a fait de louable est perdu par le désir de la louange. De même donc qu'un illustre orateur, à qui on demandait quel était le premier précepte à observer dans l'éloquence, répondit que c'était la prononciation ; interrogé sur le second précepte, il répondit encore : la prononciation ; et comme on lui demandait quel était le troisième, il dit qu'il n'y en avait pas d'autre que la prononciation ; ainsi chaque fois que vous m'interrogerez sur les préceptes de la religion chrétienne, je voudrais répondre qu'il n'y en a pas d'autre que l'humilité.

276

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 29,3
Lors donc que vous voyez quelque ennemi de la vérité, faites tous vos efforts pour le guérir ; ménagez-le, tâchez de l’attirer au bien, exhortez-le à la vertu, montrez-lui l’exemple d’une vie pure, parlez-lui d’une manière édifiante ; témoignez-lui dans tous ses besoins une charité parfaite. Tentez toutes sortes de voies pour le ramener à la santé. Enfin imitez en cela les plus habiles médecins du corps : ils ont divers remèdes pour guérir leurs malades. S'ils pausent une plaie, lorsque ce qu’ils y ont mis d’abord ne réussit pas, ils y appliquent un nouveau remède, et passent ainsi de l’un à l’autre. Ils sont même quelquefois contraints de lier les malades, d’employer le fer et le feu, et de guérir la douleur par la douleur, et une plaie par d’autres plaies.

270

St Augustin
Commentaire du Sermon sur la Montagne, II, XX

Mais comme quelques-uns, bien que désireux d'obéir aux commandements de Dieu, pourraient être trompés par ce mot de simplicité, et s'imaginer que c'est chose coupable de cacher quelquefois la vérité, comme il l'est de mentir quelquefois, en sorte que, en révélant à ceux à qui ils s'adressent des choses que ceux-ci ne peuvent supporter, ils leur deviendraient plus nuisibles que s'ils ensevelissaient ces mêmes choses dans un éternel silence : pour obvier, dis-je, à cet inconvénient, le Seigneur a eu grand soin d'ajouter : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent. » Le Seigneur lui-même, quoiqu'il n'ait jamais menti, nous fait cependant voir qu'il a caché certaines vérités, quand il dit : « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les porter à présent. » Et l'Apôtre Paul : « Je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels. Comme à de petits enfants en Jésus-Christ, je vous ai abreuvés de lait, mais je ne vous ai point donné à manger, parce que vous ne le pouviez pas encore ; et à présent même vous ne le pouvez point, parce que vous êtes encore charnels. »

266

Tertullien
Apologétique, 39, 1-2, 7-9
Le moment est venu d'exposer moi-même les occupations de la « faction chrétienne » : ainsi, après avoir réfuté le mal, je montrerai le bien. Nous formons une « corporation » par la communauté de la religion, par l'unité de la discipline, par le lien d'une même espérance. Nous tenons des réunions et des assemblées pour assiéger Dieu par nos prières, en bataillon serré, si je puis ainsi dire. Cette violence plaît à Dieu. Nous prions aussi pour les empereurs, pour leurs ministres et pour les autorités, pour l'état présent du siècle, pour la paix du monde, pour l'ajournement de la fin.
Mais c'est surtout cette pratique de la charité qui, aux yeux de quelques-uns, nous imprime une marque spéciale. « Voyez, dit-on, comme ils s'aiment les uns les autres », car eux se détestent les uns les autres ; « voyez, dit-on, comme ils sont prêts à mourir les uns pour les autres », car eux sont plutôt prêts à se tuer les uns les autres. Quant au nom de « frères » par lequel nous sommes désignés, il ne les fait déraisonner, je crois, que parce que, chez eux, tous les noms de parenté ne sont donnés que par une affection simulée. Or, nous sommes même vos frères, par le droit de la nature, notre mère commune ; il est vrai que vous n'êtes guère des hommes, étant de mauvais frères. Mais avec combien plus de raison appelle-t-on frères et considère-t-on comme frères ceux qui reconnaissent comme Père un même Dieu, qui se sont abreuvés au même esprit de sainteté, qui, sortis du même sein de l'ignorance, ont vu luire, émerveillés, la même lumière de la vérité !

251

Bible - Nouveau Testament
1 Corinthiens 13, 1-8
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit.
Quand j'aurais le don de prophétie, que je connaîtrais tous les mystères, et que je posséderais toute science ; quand j'aurais même toute la foi, jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, tout cela ne me sert de rien.
La charité est patiente, elle est bonne ; la charité n'est pas envieuse, la
charité n'est point inconsidérée, elle ne s'enfle point d'orgueil ;
elle ne fait rien d'inconvenant, elle ne cherche point son intérêt, elle ne
s'irrite point, elle ne tient pas compte du mal ;
elle ne prend pas plaisir à l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
La charité ne passera jamais. S'agit-il des prophéties, elles prendront fin ;
des langues, elles cesseront ; de la science, elle aura son terme.

246

St Ignace d'Antioche
Lettre aux Éphésiens, XV
Il est préférable de rester silencieux et d'être que parler et de n'être pas. Il est bon d'enseigner, si l'on fait ce que l'on dit. Il n'y a donc qu'un seul maître (cf. Mt 23, 8), celui qui a dit et tout a été fait (Ps 32, 9 ; 148, 5), et les choses qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui possède en vérité la parole de Jésus peut entendre même son silence, afin d'être parfait, afin d'agir par sa parole et de se faire connaître par son silence. Rien n'est caché au Seigneur, mais nos secrets mêmes sont près de lui. Faisons donc tout en pensant qu'il habite en nous, au point que nous sommes ses temples (cf. 1 Co 3, 16 ; 6, 19), et qu'il est en nous, lui, notre Dieu (cf. Ap 21, 3) ; il l'est en effet, et il apparaîtra devant notre face si nous avons pour lui une juste charité.

237

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide) 24, 18-22
Je suis la mère du bel amour,
de la crainte de Dieu et de la connaissance
et aussi de la sainte espérance.
J'ai reçu toute grâce
pour montrer le chemin et la vérité.
En moi est toute espérance de vie et de force.
Venez à moi, vous qui me désirez,
rassasiez-vous de mes fruits.
Mon souvenir est plus doux que le miel,
mon héritage, plus doux que le miel de la ruche.
Mon souvenir demeure pour la suite des âges.
Ceux qui me mangent auront encore faim,
ceux qui me boivent auront encore soif.
Celui qui m'obéit ne sera pas déçu.
Ceux qui travaillent avec moi ne seront pas pécheurs.

228

St Cyprien de Carthage
Les avantages de la patience, 13
Écoutez encore la parole du Maître : « Celui qui supportera jusqu’à la fin sera sauvé. Si vous persévérez dans ma parole, dit-il encore, vous serez véritablement mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous délivrera » (Joan., VIII.).
Il faut persévérer, mes frères bien-aimés, il faut supporter toutes les épreuves, pour arriver à cette vérité et à cette liberté que nous poursuivons de tous nos vœux. Si nous sommes chrétiens, c’est l’œuvre de la foi et de l’espérance ; mais ces vertus ne peuvent porter leurs fruits sans la patience. En effet, ce n’est pas la gloire d’ici-bas que nous poursuivons, c’est la gloire future. Écoutez l’apôtre : « Nous avons été sauvés par l’espérance ; or l’espérance qui se voit n’est plus l’espérance ; on ne peut espérer ce que l’on voit. Si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons par la patience » (Rom., VIII). La patience est donc nécessaire pour couronner l’œuvre de notre perfection et pour atteindre, avec l’aide de Dieu, l’objet de notre espérance et de notre foi.

219

St Bernard
Cinquième sermon pour l'Avent, 1
Nous savons qu'il y a une triple venue du Seigneur. La troisième se situe entre les deux autres. Celles-ci, en effet, sont visibles, la troisième ne l'est pas. Dans sa première venue, Jésus-Christ se montra sur la terre et conversa avec les hommes, alors que " ceux-ci le virent et ne laissèrent pas de le haïr (Joan., XV, 24. " Mais dans la dernière, " tout homme verra le Sauveur envoyé de Dieu (Luc, III, 6) " et ceux qui l'ont crucifié, pourront le contempler (Joan., XIX, 37). " La venue intermédiaire, elle, est cachée : les élus seuls voient le Sauveur au dedans d'eux et leurs âmes sont sauvées. Ainsi dans le premier avènement, Jésus-Christ vient dans notre chair et dans notre faiblesse ; dans celui qui tient le milieu, il vient en esprit et en vérité, et dans le dernier il apparaît dans sa gloire et dans sa majesté... Le second avènement est donc comme la voie qui conduit du premier au troisième. Dans le premier, Jésus-Christ est notre rédemption ; dans le dernier, il sera notre vie, et dans celui du milieu, pour que nous puissions dormir entre ses deux héritages, se trouvent notre repos et notre consolation.

214

Bible - Ancien Testament
Sagesse 13, 1-9
Insensés par nature tous les hommes qui ont ignoré Dieu, et qui n'ont pas su, par les biens visibles, voir Celui qui est, ni, par la considération de ses œuvres, reconnaître l'Ouvrier.
Mais ils ont regardé le feu, le vent, l'air mobile, le cercle des étoiles, l'eau impétueuse, les flambeaux du ciel, comme des dieux gouvernant l'univers.
Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces créatures pour des dieux, qu'ils sachent combien le Maître l'emporte sur elles ; car c'est l'Auteur même de la beauté qui les a faites.
Et s'ils en admiraient la puissance et les effets, qu'ils en concluent combien est plus puissant celui qui les a faites.
Car la grandeur et la beauté des créatures font connaître par analogie Celui qui en est le créateur.
Ceux-ci pourtant encourent un moindre reproche ; car ils s'égarent peut-être en cherchant Dieu et en voulant le trouver.
Occupés de ses œuvres, ils en font l'objet de leurs recherches, et s'en rapportent à l'apparence, tant ce qu'ils voient est beau !
D'autre part, ils ne sont pas non plus excusables ; car, s'ils ont acquis assez de science pour arriver à connaître le monde, comment n'en ont-ils pas connu plus facilement le Maître ?


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)