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1603

   Saint Jean-Paul II
(Novo Millenio Ineunte # 43)

« Une spiritualité de la communion consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés.
Une spiritualité de la communion, cela veut dire la capacité d'être attentif, dans l'unité profonde du Corps mystique, à son frère dans la foi, le considérant donc comme « l'un des nôtres », pour savoir partager ses joies et ses souffrances, pour deviner ses désirs et répondre à ses besoins, pour lui offrir une amitié vraie et profonde.
Une spiritualité de la communion est aussi la capacité de voir surtout ce qu'il y a de positif dans l'autre, pour l'accueillir et le valoriser comme un don de Dieu: un « don pour moi », et pas seulement pour le frère qui l'a directement reçu.
Une spiritualité de la communion, c'est enfin savoir « donner une place » à son frère, en portant « les fardeaux les uns des autres »(Ga 6,2) et en repoussant les tentations égoïstes qui continuellement nous tendent des pièges et qui provoquent compétition, carriérisme, défiance, jalousies.
Ne nous faisons pas d'illusions: sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la communion serviraient à bien peu de chose. Ils deviendraient des façades sans âme, des masques de communion plus que ses expressions et ses chemins de croissance. »




1583

      Saint Jean-Marie Vianney 

Dans l'âme unie à DIEU c'est toujours le printemps

1581

      pape François
(Message du pape François pour le XL Meeting pour l’amitié entre les peuples - 22 août 2019) 

LE SECRET DE LA VIE : fixer notre regard sur le visage de Jésus qui fait toutes choses nouvelles (cf Ap 21,1)
"Combien de personnes oubliées ont un besoin urgent de voir le visage du Seigneur pour pouvoir se retrouver elles-mêmes ! L’homme d’aujourd’hui vit souvent dans l’insécurité, marchant comme à tâtons, étranger à lui-même ; on dirait qu’il n’a plus de consistance, tant il est vrai qu’il se laisse facilement saisir par la peur.
Mais alors, quelle espérance peut-il y avoir dans ce monde ? Comment l’homme peut-il se retrouver lui-même et reprendre espoir ? Il ne peut le faire qu’à travers un raisonnement ou une stratégie.
Voilà alors le secret de la vie, celui qui nous fait sortir de l’anonymat : fixer notre regard sur le visage de Jésus et nous familiariser avec Lui. Regarder Jésus purifie la vue et nous prépare à tout regarder avec un regard neuf.
En rencontrant Jésus, en regardant le Fils de l’homme, les pauvres et les simples se retrouvent eux-mêmes, se sentent profondément aimés d’un amour sans mesure. "Voilà alors le secret de la vie, celui qui nous fait sortir de l’anonymat : fixer notre regard sur le visage de Jésus et nous familiariser avec Lui. Regarder Jésus purifie la vue et nous prépare à tout regarder avec un regard neuf.
En rencontrant Jésus, en regardant le Fils de l’homme, les pauvres et les simples se retrouvent eux-mêmes, se sentent profondément aimés d’un amour sans mesure. "

Pour lire l'intégralité du message : https://fr.zenit.org/articles/le-secret-de-la-vie-fixer-notre-regard-sur-le-visage-de-jesus/  
Icône installée dans le sanctuaire Sainte Marie Mère de Dieu
du Foyer de Charité de Chateauneuf de Galaure - Drôme/France.

1580

      Saint Jean Chrysostome 
(Homélie 8 in 1 Co, 4) 
"Bâtissons donc sur le Christ, qu'Il soit notre fondement, comme la vigne l'est pour le sarment, et que rien ne s'intercale entre nous et Lui : si venait la moindre séparation, nous péririons à l'instant. Car le sarment vit de son rattachement et la construction tient par l'appui qu'elle trouve : si celui-ci venait à se dérober, elle s'effondrerait, n'ayant pas de soutien. Et ne nous attachons pas seulement au Christ, accolons-nous à Lui ; le moindre intervalle nous ferait mourir. Car Il est écrit (Ps 72,27) : "Ceux qui s'éloignent de Toi périront". Accolons-nous donc à Lui et accolons nous par les œuvres. Car dit-Il, "C'est celui qui observe mes commandements qui demeure en moi" (Jn 14, 21). Et en vérité, Il fait notre union avec Lui de beaucoup de manières. Vois : Il est la Tête, nous, le Corps, peut-il y avoir un espace vide entre la tête et le corps ?
Il est le Fondement, nous l'édifice ; Lui, la Vigne, nous, les sarments ; Lui, l'Époux, nous, l'épouse ; Lui, le Berger, nous, les brebis ; Lui la Voie, nous, les voyageurs ; nous le temple, Lui l'Habitant ; Lui, l'Aîné, nous, les frères ; Lui l'Héritier, nous, les cohéritiers ; Lui la Vie, nous, les vivants ; Lui la Résurrection, nous, les ressuscités ; Lui la Lumière, nous, les illuminés.
Tout cela parle d'union, tout cela indique qu'il ne peut demeurer d'intervalle, fût-ce le plus petit.

Qui se sépare, même très peu, verra la brèche grandir et sera écarté. Est-ce que notre corps, quand un glaive y fait une déchirure même exiguë, ne périt pas ? Est-ce qu'un édifice, par des fissures mêmes étroites, ne va pas à sa ruine ? Est-ce qu'une branche, coupée de la racine, même délicatement, ne dessèche pas ? Ce, peu de chose, vous le voyez, n'est pas peu, c'est presque tout. "

1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1560

   Saint Augustin 
(Saint Augustin. - sermones post Maurinos reperti, éd. G. Morin, IX, p 620 )
Présent aux yeux du coeur.

"S'il était resté avec son corps parmi nous, nous aurions préféré les yeux de la chair aux yeux du coeur. Mais Lui, sachant quels yeux sont les meilleurs, s'est soustrait à nos yeux de chair, pour susciter la foi dans nos yeux du coeur.
C'est plus en effet, de croire dans le Christ, que d'avoir toujours son corps devant soi...
Quand nous croyons, Il est Présent aux yeux de notre esprit...
Que personne ne s'attriste qu'Il soit monté au ciel et qu'Il nous ait comme abandonnés !
Il est avec nous si nous croyons ; son habitation à l'intérieur de toi, est plus réelle que s'Il était en dehors de toi, devant tes yeux : si tu crois, Il est en toi.
Si tu recevais le Christ dans ta chambre, Il serait avec toi ; voici que tu Le reçois dans ton coeur et Il ne serait pas avec toi ? "

1557

   Pape François 
(13 mai 2017 - pour le centenaire des apparitions à Fatima)

"Le Seigneur nous précède toujours : quand nous passons par quelque croix, il y est déjà passé. Dans sa Passion, il a pris sur lui toutes nos souffrances. Jésus sait ce que signifie la souffrance, il nous comprend, il nous console, et il nous donne la force. (...)Voilà le mystère de l’Eglise : l’Eglise demande au Seigneur de consoler les affligés et il vous console, même de manière cachée ; il vous console dans l’intimité du cœur et il vous console par sa force.
(...) Chers malades, vivez votre existence comme un don et dites à la Vierge, comme les pastoureaux, que vous voulez vous offrir à Dieu de tout votre cœur. Ne vous considérez pas seulement comme des bénéficiaires de la solidarité caritative, mais sentez-vous pleinement participants de la vie et de la mission de l’Eglise. 
Votre présence silencieuse mais plus éloquente que beaucoup de paroles, votre prière, l’offrande quotidienne de vos souffrances unies à celles de Jésus crucifié pour le salut du monde, l’acceptation patiente et même joyeuse de votre condition sont une ressource spirituelle, un patrimoine pour chaque communauté chrétienne. N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise."

1556

   Pape François 
Tweet du 25 juillet 2019
"Jésus cherche des témoins qui lui disent chaque jour : "Seigneur, Tu es ma vie".
Le pape citait une phrase de son homélie prononcée le 29 juin dernier, le jour de la fête des saints apôtres Pierre et Paul. Ces apôtres, a-t-il rappelé, « sont devant nous comme témoins » : « Ils ne se sont jamais fatigués d’annoncer, de vivre en mission, en chemin … ils ont témoigné jusqu’à la fin, en donnant leur vie comme martyrs. »

Le pape a invité les fidèles à faire un examen de conscience : « Devant ces témoins, a-t-il dit, demandons-nous : “Est-ce que je renouvelle tous les jours la rencontre avec Jésus ?”. Peut-être sommes-nous des curieux de Jésus, nous nous intéressons aux choses de l’Église ou aux nouvelles religieuses. Nous ouvrons des sites et des journaux et nous parlons des choses sacrées….Ça n’a pas d’importance pour Jésus. Il ne veut pas des "reporters de l’Esprit", encore moins des "chrétiens de couverture". »
« Demandons la grâce, a poursuivi le pape François, de ne pas être des chrétiens tièdes, qui vivent de demi-mesures, qui laissent refroidir l’amour. Retrouvons dans le rapport quotidien avec Jésus et dans la force de son pardon nos racines.
Jésus, comme à Pierre, te demande aussi :
“Qui suis-je pour toi ?”; “m’aimes-tu ?”.
Laissons ces paroles entrer en nous et allumer le désir de ne pas nous contenter du minimum, mais de viser plus haut, pour être nous aussi des témoins vivants de Jésus. »

pape François - Audience Générale du 12 mai 2019

1555

 Pierre Van der Meer (1880-1970) 
(rencontres)

« Le mystique a soif d'unité et d'union: union de toutes ses facultés dans la paix, union de tout son être à Dieu. » 

1553

     Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
prêtre, curé d'Ars
Sermons (Éds Ste Jeanne d'Arc 1982, t. 1, p. 265)

« Voici que le semeur est sorti pour semer »
Si maintenant vous me demandez ce que veut dire Jésus Christ par ce semeur qui sortit de grand matin pour aller répandre sa semence dans son champ, mes frères, le semeur, c'est bon Dieu lui-même, qui a commencé à travailler à notre salut dès le commencement du monde, et cela en nous envoyant ses prophètes avant la venue du Messie pour nous apprendre ce qu'il fallait pour être sauvés ; il ne s'est pas contenté d'envoyer ses serviteurs, il est venu lui-même, il nous a tracé le chemin que nous devions prendre, il est venu nous annoncer la parole sainte.

Savez-vous ce que c'est qu'une personne qui n'est pas nourrie de cette parole sainte ou en abuse ? Elle est semblable à un malade sans médecin, à un voyageur égaré et sans guide, à un pauvre sans ressource ; disons mieux, mes frères, qu'il est tout à fait impossible d'aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette parole divine. Qu'est ce qui peut nous porter à nous attacher à lui, sinon parce que nous le connaissons ? Et qui nous le fait connaître avec toutes ses perfections, ses beautés et son amour pour nous, sinon la parole de Dieu, qui nous apprend tout ce qu'il a fait pour nous et les biens qu'il nous prépare dans l'autre vie, si nous cherchons à lui plaire ?

1545

     Benoît XVI
(le 2 novembre 2007)

"Au début du christianisme, les membres de l'Église étaient également appelés les "saints"... Le chrétien est déjà saint, car le Baptême l'unit à Jésus et à son Mystère Pascal, mais il doit dans le même temps le devenir, en se conformant à Lui toujours plus profondément. On pense parfois que la sainteté est une condition privilégiée réservée à quelques élus. En réalité, devenir saint est la tâche de chaque chrétien, et nous pourrions même dire de chaque homme ! ...
Dieu invite chacun à faire partie de son peuple saint. Le "Chemin" est le Christ, le Fils, le Saint de Dieu : personne ne parvient au Père sans passer par Lui". 

1539

     pape François - 
Exhortation apostolique Gaudete et exsultate (N° 29)


"Au fond, la sainteté, c'est vivre les Mystères de sa vie en union avec Lui. Elle consiste à s'associer à la mort et à la résurrection du Seigneur d'une manière unique et personnelle, à mourir et à ressusciter constamment avec Lui. "

1507

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(MsA 35r)
« Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme ! Ce fut un baiser d’amour, je me sentais aimée, et je disais aussi : " Je vous aime, je me donne à vous pour toujours." Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices, depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris… Ce jour-là ce n’était plus un regard, mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, Il était le maître, le Roi. Thérèse ne lui avait-elle pas demandé de lui ôter sa liberté, car sa liberté lui faisait peur, elle se sentait si faible, si fragile que pour jamais elle voulait s’unir à la Force Divine !… »

1506

   Sainte Teresa de Calcutta
" Il faut avant tout consacrer du temps au silence, et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n'est qu'agitation.
Voilà pourquoi j'ai décidé d'ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l'Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c'est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l'ami du silence et nous devons l'écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu'il dit à travers nous.
Ce que le sang est au corps, la prière l'est à l'âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié, nous pouvons voir Dieu, lui parler et découvrir son amour en la personne de chacun de nos frères humains.
Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous lui offrez librement ce qu'Il attend de vous. »

1503

   Sainte Teresa de Calcutta
    (Testament spirituel de mère Térésa)


Mes enfants très chers, Sœurs, Frères et Pères,
Cette lettre étant très personnelle, j’ai voulu l’écrire de ma propre main, mais il y a tant de choses à dire… Mais même si elle n’est pas de ma main, elle sort de mon cœur ! Jésus veut que je vous dise encore – surtout en cette Semaine Sainte – combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus –Seul à seul– : vous et Jésus seulement. Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu (avec les yeux de l’âme) avec quel amour Il vous regarde ? Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non pas à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ? Avez-vous entendu ses mots d’amour ?
Demandez la grâce : Il a l’ardent désir de vous la donner. Tant que vous n’écouterez pas Jésus dans le silence de votre cœur, vous ne pourrez pas l’entendre dire « J’ai soif » dans le cœur des pauvres. N’abandonnez jamais ce contact intime et quotidien avec Jésus comme personne réelle vivante, et non pas comme pure idée.

1487

   Saint Jean Chrysostome 
(In primam epistolam ad Corinthios hom. 24).
« Que parlé-je encore de communion ? Nous sommes ce corps même. Qu'est-ce en effet le pain ? Le corps du Christ. Que deviennent les communiants ? Le corps du Christ ; pas plusieurs corps, un seul corps. De même que le pain est fait de beaucoup de grains, si unis que l'on ne les voit plus, alors qu'ils continuent à exister sans que leur distinction apparaisse aux sens, tant ils adhèrent les uns aux autres ; ainsi sommes-nous rattachés au Christ et entre nous. Pourquoi ne témoignons-nous pas la même charité et ne devenons-nous pas, nous aussi, un ? »

1475

   François Libermann (1802-1852)
  (Lettre de 1839)
" Si vous ne pouvez pas assister au Saint Sacrifice de la Messe, sachez, mon très cher, que Jésus se sacrifie du matin au soir en votre âme et ne votre corps ; non seulement vous assistez à ce Sacrifice, mais vous y êtes à la fois actif et passif ; vous êtes l'autel et la victime même, faisant une seule et même chose avec Jésus crucifié. Si vous ne pouvez pas faire la Sainte Communion, ce n'est pas le moment de communier à Jésus glorifié, mais à Jésus crucifié ; entrez dans ses vues, et pénétrez-vous, imbibez-vous de Lui, par cette sainte communion qu'Il vous donne à sa Croix."

1466

    Anonyme du XVIème siècle. (la perle évangélique)
« Ainsi es-tu spirituellement crucifiée, mourant tous les jours pour moi ; tu es ensevelie en moi, et tu m’ensevelis en toi, au sépulcre de ton cœur ; tu m’embaumes par la propre mortification de toi-même, et m’enveloppes dans la suaire ou le linceul de ta conscience, que j’ai purifiée et nettoyée par la mort et passion. Le résultat en sera qu’en toi et par toi je ressusciterai, et que de ta mortification je tirerai la vie pour toi ; et de ta patience, la joie et le contentement, ce qui sera en toi une continuelle célébration de Pâques. 

1408

   Père Ranièro Cantalamessa

"dans le magazine Famille Chrétienne 1989, page 26"

"La fécondité de l'Eglise dépend de son amour pour le Christ. Le service le plus précieux que chacun de nous peut rendre à l'Eglise est donc celui d'aimer Dieu et de croïtre dans l'intimité avec Lui" -  

1401

   Bx Columba Marmion (1958-1923)

  (L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion -Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 13, rev.)

La source de la paix intérieure

"Je désire beaucoup que vous puissiez acquérir le calme et la paix. Le meilleur moyen d'acquérir ce calme est une résignation absolue à la sainte Volonté de Dieu : c'est là la région de la paix... Tâchez de ne rien désirer, de n'attacher votre cœur à rien sans l'avoir auparavant présenté à Dieu et placé dans le Sacré Cœur de Jésus, afin de le vouloir en Lui et avec Lui.

Une des principales raisons pour lesquelles nous perdons la paix de l'âme est que nous désirons quelque chose, que nous attachons notre cœur à quelque objet, sans savoir si Dieu le veut ou non ; et alors, quand un obstacle s'oppose à nos désirs, nous nous troublons, nous sortons de la conformité à la sainte Volonté, et nous perdons la paix."




Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)