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1369

 Ste Thérèse d'Avila

         ''Certaines âmes étouffent les dons d'oraison que le Seigneur commençait à leur accorder, parce qu'au lieu de s'unir à Lui dans le silence et l'amour, elles se font une obligation de réciter un grand nombre de prières vocales.''

1330

  Saint Augustin

(Commentaire sur le Psaume 85)

"Jésus, Dieu avec Dieu, homme avec les hommes.

Dieu ne pouvait pas faire de plus grand don aux hommes que d'établir le Verbe, par qui Il a tout créé, comme leur tête, et de les relier à Lui comme des membres, pour qu'Il soit Fils de Dieu et fils d'homme, un seul Dieu avec le Père, un seul homme avec les hommes.
C'est au point que lorsque nous parlons à Dieu dans la prière, nous ne séparons pas son Fils de Lui ; lorsque le corps du Fils est en prière, il ne se sépare pas de sa tête. Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est seul le Sauveur de son corps, Lui qui prie pour nous, et qui prie en nous, et qui est prié par nous.

Il prie pour nous comme notre prêtre ; Il prie en nous comme notre tête ; Il est prié par nous comme notre Dieu.

Reconnaissons donc notre voix en lui, et sa voix en nous."


1314

  Saint François de Sales (1567-1622)

 (Vrais entretiens spirituels)

"Il se commet en confession quatre grands manquements :
  • le premier, c'est d'y aller pour se décharger et soulager, plutôt que pour plaire à Dieu et s'unir à Lui.
  • Le deuxième manquement, c'est que par leurs beaux discours, d'une grosse faute ou d'un gros péché, ils le diront en telle sorte qu'il semblera bien petit ; et faisant ainsi, ils ne donnent pas connaissance au confesseur de l'état de leur âme.
  • Le troisième manquement, c'est qu'ils y vont avec tant de finesse et de couverture, qu'au lieu de s'accuser ils s'excusent : cela est très pernicieux.
  • Le quatrième manquement, c'est qu'il y en a qui se satisfont à exagérer leurs fautes, et d'une petite faute ils en font une très grande.
L'un et l'autre de ces manquements est très grand. Je voudrais que l'on dise simplement et franchement les choses comme elles sont."

1313

  Saint François de Sales (1567-1622)

 (Vrais entretiens spirituels)

"Il faut aller à la confession purement pour nous unir à Dieu, avec une vraie détestation de nos péchés et une volonté ferme et entière de se corriger, moyennant sa grâce." 

1307

  Isaac de l'Étoile (1100-1178)

(Sermon XII)

"Il y a deux choses qui appartiennent à Dieu seul : l'honneur de recevoir la confession des péchés, et le pouvoir de remettre les péchés. Il nous revient, et de lui faire cette confession, et d'attendre de lui cette rémission. A Dieu seul revient, en effet, de remettre les péchés ; c'est donc à Lui qu'il faut les confesser."

Donc, pas besoin d'aller trouver un prêtre ?

"Mais le Tout-Puissant et Trés-Haut ayant pris une épouse faible et humble, Il a fait de sa servante une reine : l'Église. Et de même que tout ce qui est au Père est au Fils, et que ce qui est au Fils est au Père de par leur unité de nature, de même l'Époux a donné à l'épouse tout ce qui est à Lui, et Il a assumé tout ce qui était à elle, faisant l'unité entre elle, Lui et son Père.
Dès lors, l'Église ne peut rien pardonner sans le Christ, mais le Christ ne veut rien pardonner sans l'Église. L'Église ne peut rien pardonner sinon à celui qui fait pénitence, c'est à dire à celui que le Christ a d'abord touché, mais le Christ ne veut rien remettre à celui qui dédaigne l'Église : "Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas !"
Ne sépare donc pas la tête du Corps, ce qui empêcherait le Christ d'exister tout entier ; car jamais le Christ n'est entier sans l'Église, ni l'Église sans le Christ.
Le Christ entier et complet, c'est la Tête et le Corps ; c'est cet homme-là seulement qui remet les péchés. "

1272

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Les textes que nous lirons d’elle sont pris dans ses œuvres traduites par Marcelle Auclair, aux éditions DDB. Dans V4,7 nous lisons :
« Au départ, cet oncle dont j’ai dit qu’il habitait sur notre route, me donna un livre…Ce livre vise à enseigner l’oraison de recueillement… Comme le Seigneur m’avait déjà accordé le don des larmes et que j’aimais la lecture, je me mis à rechercher les moments de solitude , à me confesser fréquemment, et à m’engager dans cette voie, avec ce livre pour maître. 
Car je n’ai pas trouvé de maître, je précise de maître qui me comprenne, bien que j’en aie cherché pendant vingt ans à partir de ce moment ; cela me fit grand tord et je revins souvent en arrière ; je fus même en danger de me perdre entièrement alors qu’un maître aurait pu m’aider à éviter les occasions que j’eus d’offenser Dieu… 
Le Seigneur commença à tant me choyer dans cette voie qu’il me fit la grâce de m’accorder l’oraison de quiétude, et je parvins même quelquefois à l’union, sans savoir en quoi consistaient l’une et l’autre, sans connaître leur grand prix… Il est vrai que cette oraison d’union durait fort peu, à peine, me semble-t-il le temps d’un Ave Maria ; mais ses effets en moi étaient si grands bien que je n’eusse pas vingt ans à cette époque, je croyais tenir le monde sous mes pieds… Je tâchais autant que possible de vivre en gardant en moi la présence de Jésus-Christ, notre Bien et Seigneur, et c’était là mon mode d’oraison. »

1271

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Ne crois pas ma fille, que l’union consiste à être tout près de moi, car ceux qui m’offensent le sont aussi, même contre leur gré. 
Elle ne consiste pas non plus dans les régals et les délices de l’oraison, même si je les accorde à un très haut degré ; ce n’est souvent qu’un moyen de gagner les âmes, même si elles ne sont pas en état de grâce. » Faveur 1572 p. 551 
Il faut de la patience et de l’humilité sur ce chemin. Il se peut bien que dans les débuts l’on ait une relation très forte avec le Seigneur, presque immédiate et l’on a l’impression que lui et nous c’est tout un. Le temps passant, ces expériences deviennent moins fortes, moins sensibles et l’on croit que Dieu s’éloigne de nous ou que l’on s’éloigne de lui, sans qu’il y ait de faute apparente de notre part. Parfois cela peut aller jusqu’au désespoir. 
En fait nous nous heurtons à un faux problème car c'est à ce niveau de la relation que le Seigneur nous attend, mais il veut nous emmener plus loin et nous aider à passer du sensible à l’esprit, car il est Esprit.

1237

Jean François de Reims (†1660) 

(la vraie perfection)

   "Si la tentation vous presse de prés, courrez promptement à cette Bonté Paternelle, si présente en vous, par une conversion amoureuse, comme ferait un enfant qui s'irait jeter entre les bras de son père à la vue de quelque chose qui l'épouvanterait."

1236

 Charles Gay (1815-1892) 

(124ème Élévation)

"Ce qui importe ici, c'est moins de lutter contre satan, que d'adhérer de toutes ses forces à Celui qu'il attaque en nous et qui sait toujours comme le vaincre. C'est demeurer invariablement en Jésus, c'est de vivre et d'être continuellement en Jésus qui ous fait communier à sa force et triompher de "l'adversaire" : de sorte que le grand secret pour combattre le Mal, c'est d'être fidèlement, amoureusement et pleinement unie au bien." 

1221

saint Jean de la Croix (1542-1591)

-vive flamme-

"Il faut savoir que le mourir naturel des âmes qui parviennent à cet état, quoique la condition de leur mort soit semblable à celle des autres quant à la nature, en est bien différent par la cause et le mode. En effet, si les autres meurent d'une mort causée par l'infirmité ou l'avancement des jours, celles-ci, même si elles meurent en infirmité ou au terme de l'âge, rien ne leur arrache l'âme, sinon quelque élan et rencontre d'amour beaucoup plus relevé que les passés, plus puissant et plus vaillant, capable de fendre la toile de cette vie, et d'enveler le joyau de l'âme. 

1212

Esprit Valentin Fléchier (1632-1710)

(Sermon du 19 mars 1682)

Saint Joseph, homme de la prière et du recueillement :
"saint Joseph, plus heureux que les autres hommes, s'unissait à Dieu par la Vierge ; en aimant son épouse, il aimait la Mère de son Dieu. Il ne voyait rien en elle qui ne lui inspirât la piété. Ses paroles l'élevaient à Dieu, ses regards sanctifiaient son coeur, sa modestie réglait toutes ses actions, et sa beauté, par un miracle perpétuel, ne faisait naître que des pensées chastes dans son esprit : la beauté de la Vierge, qui n'avait jamais eu de commerce avec le péché, étant heureusemement mêlée avec la grâce, imprimait le respect, inspirait la pudeur, répandait je ne sais quelle influence de sainteté, excitait de chastes désirs, et purifiant les yeux de ceux qui la regardaient, ramenait à Dieu les pensées qu'on aurait pu arrêter sur elle." 

1209  

Bx Columba Marmion (1858-1923)

(Le Christ, Vie de l'âme)


Quand nous sommes fidèles à consacrer chaque jour un temps plus ou moins long, suivant nos aptitudes et nos devoirs d'état, à nous entretenir avec notre Père céleste, à recueillir ces inspirations et à écouter ces "rappels" de l'Esprit, alors les paroles du Christ, les "Verba Verbi (les paroles de Celui qui est Parole) comme les nomme saint Augustin, vont se multipliant, inondant l'âme de Lumière divine, et ouvrant en elle, pour qu'elle puisse toujours s'y abreuver, des sources de Vie. Ainsi se réalise la promesse du Christ Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; celui qui croit en moi, de son sein couleront des sources d'Eau Vive". Et, ajoute saint Jean, "Il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui." (Jn 7, 37-38)
"L'âme, en retour, traduit constamment ses sentiments en actes de foi, de repentir, de confiance, d'amour, de complaisance, d'abandon à la volonté du Père céleste ; elle se meut comme dans une atmosphère qui l'entretient de plus en plus dans l'union avec Dieu ; l'oraison devient comme sa respiration, sa vie ; l'âme est remplie de l'esprit d'oraison. L'oraison devient alors un état, et l'âme peut trouver son Dieu quand elle veut, même au milieu de toutes ses occupations.
Les moments que, dans la journée, l'âme consacre exclusivement à l'exercice formel de l'oraison ne sont que l'intensification de cet état, dans lequel elle reste habituellement, mais doucement, unie à Dieu, pour lui parler intérieurement et écouter elle-même la Voix d'en haut.
Cet état est plus que la simple Présence de Dieu ; c'est un entretien intérieur, plein d'amour dans lequel l'âme parle à Dieu, parfois des lèvres, le plus souvent du coeur, et lui reste intimement unie, en dépit de la variété des travaux et des occupations de la journée; Il y a bien des âmes simples et droites, qui, fidèles à l'attrait du Saint-Esprit, arrivent à cet état si désirables." 

1180

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : O.C. II, p.172-177

VIENS, ESPRIT DE JÉSUS « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co 3, 16)

Esprit de Jésus, don du Père, tu es l’esprit de notre esprit le cœur de notre cœur. 
Tu es toujours avec nous et au-dedans de nous. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles ! 
Esprit de Jésus, don du Père, 
tu formes Jésus en nous depuis notre Baptême, 
tu fais de nous les membres de son corps, l’Eglise. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles !
Esprit de Jésus, don du Père, Donne-nous ton souffle, 
conduis-nous, que toutes nos pensées, nos paroles et nos actes prennent leur source en toi. 
Aide-nous à combattre le mal qui nous détourne de toi 
et à choisir la vie nouvelle en Jésus. 
Fais grandir en nous le bonheur d’être enfants de Dieu, frères et sœurs de Jésus-Christ. 
Sois béni éternellement pour tant de merveilles ! 
Esprit de Jésus, je me donne tout à toi, 
Possède-moi et entraîne-moi à la suite de Jésus. 

1179

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : OC I, p.421-423

APPRENDS-MOI À TE RECEVOIR 
O Jésus, vrai Dieu et vrai homme, 
je t’adore au moment de ton entrée dans notre monde. 
Dès le premier instant de ta vie, 
tu réponds au regard d’amour de ton Père 
par un regard plein d’amour et de louange, 
et tu m’invites à faire de même. 
Avec toi, je veux le louer pour son amour. 
Dès cet instant, tu aimes Marie, tu la combles de grâce, de lumière et de sainteté. 
Elle te répond avec toute la force de son amour de maman. 
Marie, s’il te plaît, 
fais-moi communier au même amour que tu portes à ton Fils. 
Ô Jésus, tu m’aimes depuis toujours : 
Tu as vécu pour moi, tu vis en moi, 
et ton grand désir est de prendre toute la place dans ma vie. 
Merci pour ton projet d’amour. 
Pardonne mes résistances à t’accueillir, 
donne-moi grâce et force pour te laisser vivre en moi. 

1177

Saint Jean Eudes 
O.C. VIII , p.52-59

Jésus Sauveur, ton nom est Miséricorde. 
Ta compassion pour nous est plus grande que tout. 
Tu es venu pour nous sauver. Ton Père est le Père des miséricordes, 
et tu es au milieu de nous le visage de la miséricorde. 
Tu nous portes dans ton cœur, 
tu nous cherches jusqu’à ce que tu nous aies trouvés. 
Tu nous tends une main douce et sûre quand nous tournons le dos au bonheur que tu nous offres. 
Ta miséricorde est sans limite. 
Tu remets tous les péchés même les plus grands. 
C’est Toi qui nous aimes le premier, tu nous invites, 
Tu cours vers nous, 
Tu es le Bon Pasteur qui part à notre recherche pour nous ouvrir un passage vers le Père. 
Dans la joie de la résurrection, 
donne-nous un cœur nouveau qui se détourne du péché et s’ouvre pour accueillir ta miséricorde. 
Fais-nous vivre en paix avec toi et demeurer en toi, 
sans plus te faire obstacle. 

à partir d’un texte de saint Jean Eudes : O.C. VIII , p.52-59

1176

Saint Jean Eudes 
O.C. II, p.182-184

DE LA MORT À LA VIE « Devant moi tu as ouvert un passage » (Ps 30) 
Jésus, à notre baptême, tu nous plonges dans ta mort qui est une mort au péché 
et tu nous fais entrer dans une vie nouvelle, ta vie de ressuscité. 
Tu nous appelles chaque jour à être des ressuscités, 
incorporés en Toi pour vivre en communion avec Dieu et avec nos frères. 
Jésus, éloigne-moi de ce qui me sépare de Toi, de tout ce qui est contraire à Ton Amour. 
Détruis en moi le mal qui éteint la vie reçue à mon baptême. 
Que j’accepte de mourir à tout ce qui n’est pas Toi ! 
Apprends-moi à mettre en pratique, chaque jour, mon désir de T’adorer, de T’aimer, de Te louer, et d’aimer tous mes frères. 
Viens vivre en moi Ta Vie de Ressuscité !

1173

Saint Jean Eudes 
QUE TON CŒUR BRÛLE EN MON CŒUR
à partir du texte : OC VIII, p. 350-352
« Comme une paille au feu devient du feu, comme l’or dans la fournaise est purifié… »
Ton cœur, Ô Jésus, mon Sauveur, est comme un feu.
Il me purifie,
m’illumine,
me sanctifie.
Il me transforme et me divinise.
Ton amour me fait participer à la vie de Dieu, à sa miséricorde, sa patience, sa bonté et sa charité.
Que ton cœur brûle en mon cœur !
Même si nous faisions le rêve de recueillir tout l’amour, toutes les affections, toutes les tendresses du monde entier et de tous les temps, ce ne serait qu’une étincelle de l’amour dont tu nous aimes.
Ton amour se répand dans tout l’univers, il n’exclut personne. A tous tu donnes l’être et la vie.
Embrase-moi de cet amour extraordinaire que tu as pour tous les hommes, tant pour les bons et tes amis que pour les méchants et tes ennemis. Même si je ne suis qu’une petite paille, humblement, je me donne à Toi, et je te donne tous mes frères et sœurs, et tous les habitants de la terre.
Viens fondre sur nos cœurs et change-les pour qu’ils brûlent d’amour comme TOI."

1169

sainte Thérèse d'Avila (1515-1582) : 

"L'oraison n'est pas autre chose qu'un commerce d'amitié, un entretien fréquent et intime avec Celui dont nous savons qu'Il nous aime"

1143

De saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 486).

"Avec l’aide de Dieu, fais en  sorte que cette année soit plus féconde en bonnes oeuvres que l’an dernier; car au fur et à mesure que les années passent, que l’éternité se fait proche, il faut redoubler de courage, élever notre esprit vers Dieu, et le servir mieux, spécialement en tout ce à quoi notre vocation chrétienne nous oblige "

1086

professeur Jérôme Lejeune
(D'après Anne Bernet "Jérôme Lejeune" Presses de la Renaissance, 2004)

Au cours d'un pélerinage en Terre Sainte, Jérôme Lejeune fait une expérience mystique dans une chapelle, celle de la certitude de l'union de Dieu avec l'homme :

"Un fils retrouvant son Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Coeur très Sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus. Comment dirais-je, de la tendresse, de la douceur, de l'affection, de l'amour timide et pourtant décidé, un besoin de faire savoir combien j'étais touché jusqu'au coeur de tant de gentillesse et de tendresse de sa part, qu'Il voulût bien être là, qu'Il eût accepté que je l'y reconnusse, qu'il m'eût accueilli si simplement et fraternellement. Comment dire ? Du tendre amour le plus évident."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)