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1495

   GAUDIUM ET SPES 78 §3
Concile Vatican II
« La paix terrestre qui naît de l’amour du prochain est elle- même image et effet de la paix du Christ qui vient de Dieu le Père. Car le Fils incarné en personne, prince de la paix, a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa croix, rétablissant l’unité de tous en un seul peuple et un seul corps. Il a tué la haine dans sa propre chair et, après le triomphe de sa Résurrection, il a répandu l’Esprit de charité dans le cœur des hommes » .

1485

   Saint Bernard (1090-1153) 
(Sermon 33 sur le Cantique des cantiques)
"Toute la vie de Jésus-Christ sur la terre était donc une aurore, jusqu'à ce que, se couchant et se levant de nouveau, Il ait fait s'évanouir l'aurore par la lumière plus vive de sa Présence qui produisit l'effet du soleil ; le matin une fois arrivée, la nuit s'est trouvée engloutie dans sa Victoire.
Il apporta avec sa Résurrection, une lumière plus belle et plus transparente que la lumière habituelle, car nous ne le connaissons plus maintenant selon la chair, quoique nous l'ayons connu ainsi d'abord. En effet, Il a dispersé les infirmités de la chair comme un simple nuage, et Il s'est revêtu d'une robe de gloire : c'est alors que ce soleil s'est élevé, et que, répandant insensiblement ses rayons sur la terre, Il a commencé peu à peu à paraître plus lumineux et à faire sentir plus vivement sa chaleur. "

1222

saint Jean Eudes (1601-1680)

-vie et Royaume de Jésus-

"Comme Jésus-Christ a voulu passer par tous les états de la vie humaine et mortelle, afin d'y honorer son Père éternel, et de les bénir et sanctifier pour nous, il s'agit maintenant de l'adorer dans l'état de mort dans lequel il a été l'espace de trois jours, et de lui consacrer l'état de mort dans lequel nous devons être depuis le dernier moment de notre vie jusqu'au jour de la résurrection. (...) ô mon Sauveur, que tous les brins de poudre en laquelle ma chair et mes os seront réduits, soient comme autant de langues et de voix qui louent et glorifient continuellement le Mystère adorable de votre sépulture, et qu'ainsi je puisse chanter : "Tous mes os diront : Seigneur, qui est semblable à vous ?".

1220 

Evangile selon saint Jean (Jn 5, 28-29)

"L'heure vient où tous ceux qui gisent dans leur tombeaux entendront sa Voix, et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la Vie ; ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement. 

1218

Charles Gay (1815-1892) - 

Sermon du 3 août 1851

"En Jésus-Christ ressuscité, la nature humaine est déjà toute refaite, la mort est abattue, la vie a triomphé, l'âme a rejoint le corps, le corps a rejoint l'âme, et cela pour l'éternité. C'est assez : le principe est posé avec toutes ses conséquences. Le Chef vit ; les membres vivront. N'ont-ils pas commencé à vivre ?
Nous sommes déjà ressuscités en Jésus-Christ ;
nos âmes le sont, nos corps vont l'être.

Tressaille donc d'espoir et d'allégresse, ô ma chair, membre de Jésus-Christ, corps de Dieu ! Dieu t'aime comme soi-même. Tout en toi, jusqu'à tes cheveux, est sacré ; et , de ces cheveux de ta tête, il ne s'en perdra pas même un seul.
Rien ne périt pour Dieu ; rien ne se dérobe à son oeil infini ; rien ne sort de sa main ; et, nos restes fussent-ils dispersés au quatre coins du monde, les quatres coins du monde obéiront à Dieu quand viendra l'heure, et rendront fidèlement leurs débris. Nous nous retrouverons donc dans notre vérité, dans l'absolue identité de notre être spirituel et corporel, chacun demeurant absolument lui-même." 

1210    

saint Paul aux Corinthiens, 1, 15, 44)

"Semé dans la corruption, le corps ressuscite incorruptible ; semé dans la petitesse, il ressuscite glorieux ; semé dans la faiblessse, il ressuscite dans la force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. Car s'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel." 

1185

saint Augustin (354-430) 

sermon pour la semaine de Pâques

"Où est maintenant la mort ? Cherche dans le Christ, elle n'y est pas ; elle y a été, mais elle est morte en Lui. Ô vie suprême, vous êtes la mort de la mort. Courage mes frères, en nous aussi la mort mourra ; ce qui s'est fait d'abord dans la tête se fera aussi dans les membres de son corps : en nous aussi la mort mourra. "Alors s'accomplira cette parole de l'Écriture : La mort a succombé dans sa victoire" (1Co 15, 53-55). La mort succombera pour ne plus se montrer... pour ne plus se montrer ? qu'est-ce à dire ? Pour n'exister plus ni dans l'âme ni dans le corps."

1184

saint Hilaire de Poitiers (315-367)

traité des mystères


"Ceux en effet qui sont dans le Christ ressusciteront selon le Christ en qui dés maintenant est consommée la résurrection de toute la chair, parce que Lui-même naît en notre chair avec la puissance de Dieu en laquelle son Père l'a engendré avant les siècles.

1075

Cardinal Godfried Danneels 
Donne-nous la grâce du ''oui''
Père, ton Fils a dit ''oui'' : toujours.
Par sa croix et sa Résurrection, 
une fois pour toutes.
Il a planté sur notre terre
le ''oui'' qu'éternellement
Il profère devant Ta Face.
Ainsi, nous pouvons dire ''oui'',
nous aussi, après Lui, en Lui,
dans la force de son Coeur obéissant.
Son ''oui'' nous a devancé
comme celui de sa Mère,
notre Mère à tous : Marie.
Tout ce que le coeur humain
contient d'humilité, de disponibilité,
d'écoute et d'obéissance,
est déjà contenu dans son ''Fiat''
et trouve là sa consistance.
Mets dans notre coeur et sur nos lèvres
ce ''oui'' de Marie,
même et surtout aux heures
où nous nous demandons
dans l'angoisse ou la perplexité :
''Seigneur,
comment tout cela pourra-t-il se faire ?''
Père, accorde-nous la grâce
de croire qu'auprès de Toi
tout est possible
et donne-nous la joie de dire :
''Qu'il nous soit fait selon ta Parole''.

1037


sainte Elisabeth de la Trinité
(1880-1906) 

Réconciliation (laisse-toi aimer 2)

 Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue :
« Ecoutez ce que le Maître vous dit : Laisse-toi aimer plus que ceux-ci ! C'est-à-dire sans craindre qu'aucun obstacle n'y soit obstacle, car je suis libre d'épancher mon amour en qui il me plaît ! "Laisse-toi aimer plus que ceux-ci", c'est ta vocation, c'est en y étant fidèle que tu me rendras heureux, car tu magnifieras la puissance de mon amour. Cet amour saura refaire ce que tu aurais défait… »

1036

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Vie nouvelle (lettre 324) 

La miséricorde est accordée à tous comme une grâce venant de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. La Croix du Christ est donc le jugement de Dieu sur chacun de nous et sur le monde, puisqu'elle nous donne la certitude de l'amour et de la vie nouvelle.

« Si votre nature est un sujet de combat, un champ de bataille, oh, ne vous découragez pas, ne vous attristez pas. Je dirais volontiers : aimez votre misère, car c'est sur elle que Dieu exerce sa miséricorde ! Aux heures de défaillance, allez vous réfugier sous la prière de votre Maître ; oui, sur sa Croix Il vous voyait, Il priait pour vous, et cette prière est éternellement vivante et présente devant son Père. C’est elle qui vous sauvera de vos misères. Plus vous sentez votre faiblesse, plus votre confiance doit grandir, car c'est à Lui seul que vous vous appuyez… Allez chercher la force près de Celui qui a tant souffert parce qu' "Il nous a trop aimés…" »

994

Saint Jean-Paul II, Salficici Doloris n°22
La Résurrection du Christ a révélé « la gloire du siècle à venir » et en même temps elle a confirmé « l’exaltation de la Croix » : cette gloire qui est comprise dans la souffrance même du Christ, telle qu’elle s’est bien souvent reflétée et qu’elle se reflète encore dans la souffrance de l’homme comme expression de sa grandeur spirituelle. Il faut rendre témoignage de cette gloire non seulement aux martyrs de la foi mais aussi aux nombreux autres hommes qui parfois, sans avoir la foi au Christ, souffrent et donnent leur vie pour la vérité ou pour une juste cause. Dans leurs souffrances à tous est confirmée d’une manière particulière la haute dignité de l’homme. » 

983

Benoît XVI, Journée Mondiale de la Jeunesse, 5 avril 2009

« Saint Jean a accueilli dans l’écho qu’il donne des paroles du Seigneur pour le « Dimanche des Rameaux », une forme modifiée de la prière de Jésus dans le jardin des oliviers. Il y a avant tout l’affirmation : « Mon âme est bouleversée » (Jn 12, 27). L’effroi de Jésus apparaît ici, souligné fortement par les autres évangélistes – son effroi devant le pouvoir de la mort, devant tout l’abîme du mal qu’Il voit et dans lequel il doit descendre.
Le Seigneur souffre nos angoisses avec nous, il nous accompagne à travers l’ultime angoisse jusqu’à la lumière. Puis viennent en saint Jean, les deux demandes de Jésus. La première, exprimée seulement au conditionnel : « Que puis-je dire ? Dirai-je ? : Père, délivre-moi de cette heure ? » (Jn 12, 27). En tant qu’être humain, Jésus aussi se sent poussé à demander que lui soit épargnée la terreur de la Passion. Nous aussi pouvons prier ainsi. Nous aussi, nous pouvons nous plaindre au Seigneur comme Job le fît, lui présenter toutes les demandes qui, face à l’injustice du monde et au trouble de notre propre moi, surgissent en nous.
Devant Lui, nous ne devons pas nous réfugier dans des phrases pieuses, dans un monde factice. Prier signifie toujours aussi lutter avec Dieu, et comme Jacob nous pouvons lui dire : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis » (Gn 32, 27). Mais vient ensuite la seconde demande de Jésus : « Glorifie ton nom ! » (Jn 12, 28). Dans les synoptiques, cette demande résonne ainsi : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42). En définitive, la gloire de Dieu, sa seigneurie, sa volonté sont toujours plus importantes et plus vraies que mes pensées et que ma volonté. C’est là l’essentiel dans notre prière et dans notre vie : apprendre cet ordre juste de la réalité, l’accepter profondément ; faire confiance à Dieu et croire qu’Il fait la chose juste ; que sa volonté est la vérité et l’amour ; que ma vie devient bonne si j’apprends à adhérer à cet ordre. Vie, mort et résurrection de Jésus sont pour nous la garantie que nous pouvons véritablement nous fier à Dieu. Et c’est de cette façon que se réalise son Royaume. » 

944

Lettre aux Ephésiens 2, 4-9
Dieu est riche en miséricorde ;
à cause du grand Amour dont Il nous a aimés,
nous qui étions des morts par suite de nos fautes,
Il nous a donné la Vie avec le Christ :
c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec Lui, Il nous a ressuscités
et Il nous a fait siéger aux cieux,
dans le Christ Jésus.
Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs,
la richesse surabondante de sa grâce,
par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés,
et par le moyen de la foi.
Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil.

741

Marthe Robin
(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Après la douloureuse agonie, la cruelle passion et la mort d’amour, Jésus repose sans âme et sans vie dans un sombre tombeau de pierre, mais pour s’éveiller bientôt vivant et glorieux, en parcourant toute la terre avant sa divine Ascension. Tout peut sembler perdu, et tout va être transfiguré par une résurrection glorieuse. »


740

Marthe Robin

(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Seigneur Jésus, venez aussi reposer en moi, venez y reposer et y opérer des œuvres de résurrection et de vie spirituelle, des œuvres de grâce et de vie divine ! Je veux vous garder en moi, oui, bien vivant, toujours, mais dans la paix et le silence de l’oraison, dans l’amour et la vie toute cachée en vous, dans la louange de la Trinité. »


739

Marthe Robin
 (« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité, 2016)

« Il était à peu près une heure dans la nuit lorsque la Sainte Vierge, poussée par l’amour et le désir irrésistible de se rendre au rendez-vous fixé par son Fils, annonça à ses compagnes qu’elle ne les accompagnerait pas au tombeau, leur disant de ne pas s’inquiéter à son sujet. (…)
Elle alla ainsi jusqu’au Calvaire et s’arrêta tout à coup à l’endroit indiqué par son Fils, endroit qu’elle baisa avec respect (…).
C’est à ce moment, comme elle se relevait, que Jésus lui apparut dans son corps ressuscité, escorté de deux anges. Les anges s’inclinèrent profondément devant la Mère du Seigneur. Jésus adressa à sa Mère quelques paroles, pour lui dire quand elle le reverrait, et où elle le reverrait. Puis, s’approchant tout près d’elle, il lui montra ses divines mains transpercées, dont les deux plaies brillaient comme des soleils et, comme elle se prosternait pour lui baiser les pieds, il la prit par les deux mains et, la relevant doucement, il la baisa longuement au front, puis il disparut.
Marie resta encore longuement à la même place, absorbée dans sa contemplation et son bonheur, comme si elle n’avait plus osé bouger. »
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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)