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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

L'AGONIE A GETHSEMANI
"Alors ne pas oublier de dire avec Jésus dans le Jardin des Oliviers : 'Que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse'. Et si, comme cela s'est produit dans le Jardin des Oliviers, Dieu ne juge pas opportun de mettre à exécution notre demande mais nous envoie un calice à boire jusqu'à la dernière goutte, alors n'oublions pas que Jésus non seulement a souffert, mais aussi qu'Il est Ressuscité dans la Gloire. Rappelons-nous en outre que nous allons vers la résurrection aussi à travers la souffrance."

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 mars 1930 (jeudi) -



Partout, en tout et toujours, je vous bénis, ô mon Dieu !...
Trinité Sainte, recevez cette offrande que je vous renouvelle un nombre infini
de fois tous les jours. Je vous la présente en mémoire de la Passion, de la résurrection et de l’ascension de Notre-Seigneur, ensuite en l’honneur de la bienheureuse Marie toujours Vierge,
des bienheureux martyrs et de tous les autres saints. Puisse cette oblation servir en l’honneur et pour la gloire de son saint Nom, pour mon utilité et celle de la sainte Eglise.

Je suis de plus en plus unie à la Passion du Christ, tout mon être est scellé à la douleur mais c’est à flots que Jésus répand ses bénédictions sur moi.

L’amour de Dieu me dévore ! II me semble que je suis de plus en plus enchaînée à Dieu par l’amour. Ma vie est une croix, mais une croix d’amour... une croix de délices, puisque souffrir avec Jésus n’est déjà plus souffrir. J’ai tant souffert tous ces jours que j’ai vraiment cru que Dieu allait enfin me rappeler à Lui, et que l’heure tant désirée était bien près de se réaliser. 
Cependant je demeure, vivant de mon Dieu et me consumant pour Lui ! 
Je me sens étrangère en ce monde, et si loin de Jésus, si loin du ciel à cause de la vie qui m’est laissée, qui m’en ferme la porte.

Je suis crucifiée entre le ciel et la terre, mais c’est pour mon bien.
Souffrir toujours autant...
souffrir encore longtemps n’est rien, si je puis ainsi arracher des âmes, même une seule âme, à l’enfer. Tout m’est et me sera doux, pourvu que Dieu règne et soit aimé.

Ô bon Jésus, ne permettez pas qu’on voie, qu’on ait connaissance de ce que je souffre,  et plus encore ma chère maman. 
Ô mon tendre Ami, laissez-moi me taire et me perdre en vous seul dans le silence et l’amour.
Soyez ma force et ma confiance, ô Jésus, je suis à vous !...


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Catéchisme abrégé
101. En quel sens toute la vie du Christ est-elle Mystère ?
Toute la vie du Christ est un événement de révélation. Ce qui est visible dans la vie terrestre du Christ conduit à son Mystère invisible, surtout au Mystère de sa filiation divine : « Qui me voit, voit le Père » (Jn 14,9). D’autre part, bien que le salut soit pleinement accompli par la croix et la résurrection, la vie entière du Christ est Mystère de salut, car tout ce que Jésus a fait, a dit et a souffert avait pour but de sauver l’homme déchu et de le rétablir dans sa vocation de fils de Dieu.

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Bible - Nouveau Testament
Romains 6, 8-11
Mais si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons avec lui, sachant que le Christ ressuscité des morts ne meurt
plus ; la mort n'a plus sur lui d'empire. Car sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, et sa vie est une vie pour Dieu. Ainsi vous-mêmes regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.

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Benoît XVI
Encyclique Deus caritas est (25-XII-2005), n° 19
Mourant sur la croix, Jésus - comme le souligne l'Évangéliste - remit l'esprit (Jn 19, 30), prélude du don de l'Esprit Saint qu'il ferait après la résurrection (cf. Jn 20, 22). Se réaliserait ainsi la promesse des fleuves d'eau vive qui, grâce à l'effusion de l'Esprit, jailliraient du cœur des croyants (cf. Jn 7, 38-39). En effet, l'Esprit est la puissance intérieure qui met leur cœur au diapason du cœur du Christ, et qui les pousse à aimer leurs frères comme Lui les a aimés quand il s'est penché pour laver les pieds de ses disciples (cf. Jn 13, 1-13) et surtout quand il a donné sa vie pour tous (cf. Jn 13, 1; 15, 13).

356

St Augustin
Sermon 261, pour le jour de l'Ascension, n° 1
Il n'y a pour ressusciter que ce qui meurt ; le Seigneur est donc ressuscité pour nous inspirer confiance, pour nous empêcher de désespérer à la mort et de nous croire alors au terme de toute notre vie. Nous étions inquiets sur le sort même de l'âme, et le Sauveur, en ressuscitant, nous a rassurés sur le sort de la chair elle-même. Ainsi il est monté. Qui est
monté ? Celui qui est descendu. Il est descendu pour te guérir ; il est monté pour t'élever. Tu tombes si tu t'élèves toi-même ; tu restes élevé si c'est lui qui t'élève : d'où il suit qu'élevé près du Seigneur, le cœur est dans un asile, et qu'élevé autrement, il est en proie à l'orgueil. Disons donc au Seigneur quand il ressuscite : « Vous êtes, Seigneur, mon espérance » ; et quand il monte au ciel : « Vous avez établi bien haut notre refuge » (Ps. XC, 9). Et comment serions-nous orgueilleux en tenant notre cœur élevé jusqu'à lui, puisqu'il s'est fait humble en notre faveur pour nous empêcher de demeurer orgueilleux ?

354

St Augustin
Sermon 261, pour le jour de l'Ascension, n° 1
La résurrection du Seigneur est notre espérance ; son ascension, notre gloire. Nous célébrons aujourd'hui la solennité de l'Ascension; si donc nous célébrons cette fête du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, montons avec lui et tenons en haut notre cœur. Or, en montant, gardons-nous de nous élever et de présumer de nos mérites comme s'ils nous étaient propres. Notre cœur doit être en haut, mais attaché au Seigneur, sans quoi il y serait livré à l'orgueil, au lieu qu'en demeurant sous l'aile de Dieu il est dans un sûr asile ; car en le voyant monter nous disons au Seigneur : Vous êtes pour nous un asile (Ps 89, 1).

330

Bible - Nouveau Testament
Colossiens 3, 1-4
Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu ; affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles de la terre : car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire.

327

Benoît XVI
Homélie 7 avril 2007 (Veillée Pascale), § 4-5
Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici. Je prends les ailes de l’aurore et me pose au-delà des mers : même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit. J’avais dit : ‘Les ténèbres m’écrasent !’ Mais la nuit devient lumière autour de moi. Même les ténèbres pour toi ne sont pas ténèbres, et la nuit comme le jour est lumière ! (Ps 138 [139], 8-12).
Cette parole du psaume, lue comme l’échange du Ressuscité avec nous, est en même temps une explication de ce qui advient dans le Baptême. Le Baptême, en effet, est plus qu’un bain, plus qu’une purification. Il est plus que l’entrée dans une communauté. Il est une nouvelle naissance. Un nouveau commencement de la vie. Le passage de la Lettre aux Romains, que nous venons d’entendre, dit avec des paroles mystérieuses que, dans le Baptême, nous avons été unis dans une mort semblable à celle du Christ. Dans le Baptême nous nous donnons au Christ – Il nous assume en lui, afin que nous ne vivions plus pour nous-mêmes, mais grâce à lui, avec lui et en lui ; afin que nous vivions avec lui et ainsi pour les autres. Dans le Baptême, nous renonçons à nous-mêmes, nous déposons notre vie entre ses mains, disant avec saint Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi ». Si nous nous donnons de cette manière, acceptant une sorte de mort de notre moi, alors cela signifie aussi que la frontière entre la mort et la vie est devenue perméable. En deçà comme au-delà de la mort, nous sommes avec le Christ, et c’est pourquoi, à partir de ce moment-là, la mort n’est plus une vraie limite. (...)
Chers Frères qui allez être baptisés, voilà la nouveauté du Baptême : notre vie appartient au Christ, elle n’est plus à nous. Et c’est pourquoi nous ne sommes plus seuls même dans la mort, mais nous sommes avec lui qui est toujours vivant. Dans le Baptême, unis au Christ, nous avons déjà accompli le voyage cosmique jusqu’aux profondeurs de la mort. Accompagnés par lui, et même accueillis par lui dans son amour, nous sommes libérés de la peur. Il nous enveloppe et il nous porte, où que nous allions, lui qui est la Vie même.

323

Benoît XVI
Audience générale, 12 avril 2006, §5
Chers frères et sœurs, pour une célébration fructueuse de Pâques, l'Eglise demande aux fidèles de s'approcher au cours de ces journées du sacrement de la Pénitence, qui est comme une espèce de mort et de résurrection pour chacun de nous. (...) se préparer à Pâques avec une bonne confession reste une pratique qu'il faut pleinement valoriser parce qu'elle nous offre la possibilité de recommencer à nouveau notre vie et de connaître véritablement un nouveau début dans la joie du Ressuscité et dans la communion du pardon qu'il nous a donné. Conscients d'être des pécheurs, mais confiants dans la miséricorde divine, laissons-nous réconcilier par le Christ pour goûter plus intensément la joie qu'Il nous communique avec sa résurrection.

331

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
131. Quels sont le sens et la portée de la Résurrection pour le salut ?
La Résurrection est le point culminant de l’Incarnation. Elle confirme la divinité du Christ, ainsi que tout ce qu’il a fait et enseigné. Elle réalise toutes les promesses divines en notre faveur. De plus, le Ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, est le principe de notre justification et de notre résurrection. Dès à présent, elle nous procure la grâce de l’adoption filiale qui est une participation réelle à la vie du Fils unique, lequel, à la fin des temps, ressuscitera notre corps.
Source : www.vatican.va

283

St Augustin
Homélie sur le Psaume 60, 2-3
Entends ma plainte, Seigneur, écoute ma prière. Des extrémités de la terre, je crie vers toi, parce que mon cœur est angoissé.
Dans son voyage ici-bas, notre vie ne peut pas échapper à l'épreuve de la tentation, car notre progrès se réalise par notre épreuve ; personne ne se connaît soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut être couronné sans avoir vaincu, ne peut vaincre sans avoir combattu, et ne peut combattre s'il n'a pas rencontré l'ennemi et les tentations.
Il est donc angoissé, celui qui crie des extrémités de la terre, mais il n'est pas abandonné. Car le Christ a voulu nous préfigurer, nous qui sommes son corps, dans lequel il est mort, est ressuscité et monté au ciel ; c'est ainsi que la tête a pénétré la première là où les membres sont certains de pouvoir la suivre.
Il nous a donc transfigurés en lui, quand il a voulu être tenté par Satan. On lisait tout à l'heure dans l'évangile que le Seigneur Jésus Christ, au désert, était tenté par le diable. Parfaitement ! Le Christ était tenté par le diable ! Dans le Christ, c'est toi qui étais tenté, parce que le Christ tenait de toi sa chair, pour te donner le salut ; tenait de toi la mort, pour te donner la vie ; tenait de toi les outrages, pour te donner les honneurs ; donc il tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire.
Si c'est en lui que nous sommes tentés, c'est en lui que nous dominons le diable. Tu remarques que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu'il a vaincu ? Reconnais que c'est toi qui es tenté en lui ; et alors reconnais que c'est toi qui es vainqueur en lui. Il pouvait écarter de lui le diable ; mais, s'il n'avait pas été tenté, il ne t'aurait pas enseigné, à toi qui dois être soumis à la tentation, comment on remporte la victoire.

511

BIBLE-NOUVEAU TESTAMENT
2ème lettre de Saint Paul à Timothée (2 Tm 2, 8.11-13)
)


 Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : Il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, Il restera fidèle, car Il ne peut se rejeter lui-même.


087

Benoît XVI
Homélie, 15 avril 2006, §2 (Veillée Pascale)
À Pâques, nous nous réjouissons parce que le Christ n’est pas resté dans le tombeau, son corps n’a pas connu la corruption ; il appartient au monde des vivants, non à celui des morts ; nous nous réjouissons par ce qu’Il est – ainsi que nous le proclamons dans le rite du cierge pascal – l’Alpha et en même temps l’Oméga ; il existe donc non seulement hier, mais aujourd’hui et pour l’éternité (cf. He 13, 8). Cependant, la résurrection est, en quelque sorte, située tellement au-delà de notre horizon, de même qu’au-delà de toutes nos expériences, que, lorsque nous faisons retour en nous-mêmes, nous en sommes à poursuivre la discussion des disciples : en quoi consiste précisément le "fait de ressusciter" ? Qu’est ce que cela signifie pour nous ? Pour le monde et pour l’histoire dans leur ensemble ? Un théologien allemand a dit une fois, de manière ironique, que le miracle d’un cadavre réanimé – si toutefois cela s’était réellement produit, ce à quoi d’ailleurs il ne croyait pas –, serait en fin de compte sans importance puisque, précisément, nous ne serions pas concernés. En effet, si une fois quelqu’un avait été réanimé, et rien d’autre, en quoi cela devrait-il nous concerner ? Mais, précisément, la résurrection du Christ est bien plus, il s’agit d’une réalité différente. Elle est – si nous pouvons pour une fois utiliser le langage de la théorie de l’évolution – la plus grande "mutation", le saut absolument le plus décisif dans une dimension totalement nouvelle qui soit jamais advenue dans la longue histoire de la vie et de ses développements : un saut d’un ordre complètement nouveau, qui nous concerne et qui concerne toute l’histoire.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)