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pape François
"Carême pour tous - Hors série n°21 Ma Prière - 2019-année C"

Ainsi l'homme qui jeûne à cause de ses péchés, puis y retourne et recommence : qui écoutera sa prière ? A quoi lui aura servi sa pénitence ? (Si 34, 31)

"Apprendre à regarder dans la même direction que le Seigneur, à être là où le Seigneur désire que nous soyons, à convertir notre coeur en sa Présence. Pour cela la prière et la pénitence nous aideront. J'invite tout le saint peuple fidèle de Dieu à l'exercice pénitentiel de la prière et du jeûne, (...) pour réveiller notre conscience, notre solidarité et notre engagement en faveur d'une culture (...) du "jamais plus" à tout type et forme d'abus."

1147

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
« Je crois tout simplement que c’est Jésus Lui-même caché au fond de mon pauvre cœur, qui me fait la grâce d’agir en moi, et me fait penser tout ce qu’Il veut que je fasse au moment présent. »

1144

    Saint Jean de la Croix
      (Vive Flamme 3, 28)
Si l’âme cherche son Dieu, son Bien- Aimé la cherche avec infiniment plus d’ardeur. C’est Dieu qui, dans cette recherche, est le principal agent. C’est Lui qui doit la guider… La grande préoccupation (de l’âme) doit être de ne pas entraver l’action de l’Esprit Saint… » 

1069

sainte Térésa de Calcutta 
"Ce qui est le plus important, ce n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit. Jésus est toujours là, à nous attendre. Nous pouvons entendre sa voix dans le silence. "

1049

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 7-10)

« La sainteté de l’Eglise militante »
« J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. 
C’est cela, souvent, la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la Présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’.4 (…) Ce que je voudrais rappeler par la présente Exhortation, c’est surtout l’appel à la sainteté que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous, cet appel qu’il t’adresse à toi aussi : « Vous êtes devenus saints car je suis saint » (Lv 11, 44 ; cf. 1 P 1, 16). » 

1048

Fabrice HADJAJ, 

Texte écrit en hommage à Jérôme Lejeune

"Qu’est-ce qu’un bienheureux ? Il ne faudrait pas en avoir une vision niaise, de facilité, de contentement, d’agrément – une vision béate et sans béance. Celui qui a vécu dans l’ignorance du souffrir, celui qui a méconnu l’horreur de son époque et réussi à s’épanouir, comme on dit, dans un confort sans morsure ni effraction, pareil à une courge bien arrosée dans son parterre, celui-là peut bien se sentir heureux, il n’est pas bien-heureux. 

Je dois le rappeler au seuil de cette réflexion : le bienheureux est très éloigné de cette aisance. Il n’a pas été épargné ni ménagé, au contraire, il a été saisi par les malheurs du temps et les a illuminés de l’intérieur – d’une présence éternelle. Il n’a pas été préservé par le drame : tout droit, il est allé tout droit sur la croix parmi les malfaiteurs, blessé, souillé – le cœur pur, cependant. 
C’est un tragique et c’est un simple."

1029

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)
(dernière retraite 37)

« Dieu, nous a élus en Lui avant la création pour que nous soyons immaculés et saints en sa présence, dans l'amour... Nous avons été prédestinés à être la louange de sa gloire... Mais comment répondre à la dignité de cette vocation ? Voici le secret : "Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi"... Il faut être transformé en Jésus-Christ. Il importe donc que j'étudie ce divin Modèle, afin de m'identifier si bien avec Lui que je puisse sans cesse l'exprimer aux yeux du Père. »

1015

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - chapitre 1 -  page 10-11
"Le silence de Dieu est la réalité la plus difficile à supporter au début de la vie de prière, et cependant c'est la seule forme de présence que nous puissions accueillir, car nous ne sommes pas encore prêts à affronter le feu du buisson ardent. Il faut donc apprendre à s’asseoir, à ne rien faire devant Dieu, sinon à attendre et à se réjouir d’être présent à l’éternel Présent. On voit que ce n’est pas brillant puisque la prière consiste à attendre, mais si l’on arrive à faire cela, on pourra faire autre chose à l’intérieur de ce Silence et de cette immobilité. 
 Que se passe-t-il au cœur de ce silence? 
Rien d’autre qu’une descente de plus en plus vertigineuse dans les profondeurs de notre cœur, où habite ce Mystère de Silence qu’est Dieu. C'est pourquoi il faut se taire, regarder, écouter avec un amour plein de désir."

1014

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - chapitre 1 -  page 10
« Montre-nous ton visage de tendresse ». 
 L’homme éveillé doit apprendre maintenant à devenir un veilleur, c’est-à-dire un être qui attend patiemment, en silence, que le visage d’amour de Dieu veuille bien se révéler aux yeux de son cœur. Prier devient alors une longue attente muette et silencieuse, habitée par un intense désir de voir la Face du Père. Les disciplines d’éveil sont donc liées à l’ascèse de la maîtrise du temps. L’aspirant à la prière intérieure est impatient de voir le visage de Dieu, et sa prière risque de devenir un mouvement où il change continuellement ses termes de référence. Il doit donc apprendre à maîtriser le temps et à se placer dans la présence de Dieu, sans chercher à lui échapper ni à donner à cette présence un contenu discursif de pensée ou d'émotion. 

986


 Pape François, Lumen fidei n° 57
« La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde. Pour combien d’hommes et de femmes de foi, les personnes qui souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux pour saint François d’Assise, ou pour la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, ses pauvres. Ils ont compris le Mystère qui est en eux. En s’approchant d’eux, ils n’ont certes pas effacé toutes leurs souffrances, ni n’ont pu leur expliquer tout le mal. La foi n’est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres, mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le chemin. À l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne, d’une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière. Dans le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant supporté la souffrance, « est le chef de notre foi et la porte à la perfection » (He 12, 2). »

599

(Texte du Père Sertillanges, o.p.)

"Par la mort, la famille ne se détruit pas,
elle se transforme, une part d'elle va dans l'invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu'elle crée une infinie distance, alors qu'elle supprime toute distance,
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue,
que de barrières elle brise,
que de murs elle fait crouler,
que de brouillard elle dissipe,
si nous le voulons bien.
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d'attaches célestes.

Le ciel n'est plus alors uniquement peuplé d'anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux.
Il devient familier, c'est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire
et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent."

575

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"

5 février 1930 (mercredi) -


Venez, Seigneur Jésus !
Venez, ô mon Maître, ô mon Roi chéri !
Venez réjouir mon coeur !...
Venez consoler mon âme de votre adorable présence !...
venez l'orner de toutes vos vertus !...
Venez l'enrichir de vos dons !...
Venez la fortifier...
Venez l'encourager contre l'ennemi du bien, l'ennemi du salut, et mettre en elle le germe de la vie immortelle.
Venez, ô le bien-aimé de mon coeur !
Venez, ô Jésus, ma vie et mon âme...
Venez !... Ô Vous qui êtes l'Amour, la Lumière et le Salut !


Soyez en moi l’amour qui demeure, la lumière qui éclaire, le Sauveur qui bénit.
Ô douce, ô belle, ô puissante Marie !
ô ma Reine, aidez-moi en ce moment si grave, et dans les luttes si dangereuses de la vie, mettez-moi – puisque vous êtes ma Mère – dans les dispositions où me veut Jésus. Venez en moi pour m’aider à aimer. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi pauvre pécheresse, maintenant et à l’heure de ma mort.

472

Ste Thérèse d’Avila
Le Chemin de la perfection, 69, 1
Et suivez ce conseil qui ne vient pas de moi mais de votre Maître : efforcez-vous de cheminer dans l’amour et la crainte. Je vous affirme que l’amour vous fera presser le pas, et que la crainte vous fera regarder où vous devez poser les pieds pour ne pas tomber. Avec ces deux choses, il est sûr que vous ne vous tromperez pas.

451

St Césaire d'Arles
Sermon 114, 6
Dieu ne te regarde pas en train de lutter dans le combat comme le peuple regarde un aurige... Quand Dieu regarde ses combattants, il aide ceux qui l'invoquent.

380

St Augustin
De Trinitate, VIII, 8, 12
Que personne ne dise : Je ne sais quoi aimer. Qu’il aime son frère et il aimera l’amour même. En effet, il connaît mieux l’amour qui le fait aimer, que le frère qu’il aime. Il peut donc connaître Dieu mieux qu’il ne connaît son frère ; beaucoup mieux, parce que Dieu est plus présent ; beaucoup mieux, parce qu’il est plus intime ; beaucoup mieux, parce qu’il est plus certain. Embrasse le Dieu amour, et tu embrasseras Dieu par l’amour. C’est cet amour qui unit tous les bons anges et tous les serviteurs de Dieu par le lien de la sainteté, nous unit à eux et entre nous, et nous rattache tous à lui. Donc plus nous sommes exempts de la bouffissure de l’orgueil, plus nous sommes remplis d’amour et de quoi, sinon de Dieu, est rempli celui qui est rempli d’amour ? ― Mais, diras-tu, je vois la charité, je la découvre autant que possible des yeux de l’esprit, et je crois à l’Ecriture qui me dit: « Dieu est charité, et qui demeure dans la charité demeure en Dieu (Jean IV, 16 ) » ; mais si je vois la charité, je ne vois pas en elle la Trinité. ― Eh bien ! tu vois la Trinité, si tu vois la charité. Je ferai mes efforts pour t’en convaincre ; seulement qu’elle daigne elle-même nous assister, afin que la charité nous mène à quelque bon résultat.

246

St Ignace d'Antioche
Lettre aux Éphésiens, XV
Il est préférable de rester silencieux et d'être que parler et de n'être pas. Il est bon d'enseigner, si l'on fait ce que l'on dit. Il n'y a donc qu'un seul maître (cf. Mt 23, 8), celui qui a dit et tout a été fait (Ps 32, 9 ; 148, 5), et les choses qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui possède en vérité la parole de Jésus peut entendre même son silence, afin d'être parfait, afin d'agir par sa parole et de se faire connaître par son silence. Rien n'est caché au Seigneur, mais nos secrets mêmes sont près de lui. Faisons donc tout en pensant qu'il habite en nous, au point que nous sommes ses temples (cf. 1 Co 3, 16 ; 6, 19), et qu'il est en nous, lui, notre Dieu (cf. Ap 21, 3) ; il l'est en effet, et il apparaîtra devant notre face si nous avons pour lui une juste charité.

222

saint Jean-Paul II
Angelus, Dimanche 7 décembre 2003

La Liturgie de l'Avent fait tout entière écho au Précurseur, en nous invitant à aller au devant du Christ qui vient pour nous sauver. Nous nous préparons à évoquer de nouveau sa naissance qui eut lieu à Bethléem, il y a deux mille ans environ ; nous renouvelons notre foi dans son avènement glorieux à la fin des temps. Nous nous disposons dans le même temps à discerner sa présence au milieu de nous : Il nous rend en effet également visite dans les personnes et dans les événements quotidiens.
Notre modèle et notre guide sur cet itinéraire spirituel typique de l'Avent est Marie, Celle qui est bienheureuse bien plus pour avoir cru dans le Christ que pour l'avoir engendré physiquement (cf. saint Augustin, Serm., 25, 7: PL 46, 937). En Elle, qui a été préservée immaculée de tout péché et comblée de grâce, Dieu a trouvé la bonne terre, ou il a déposé la semence de la nouvelle humanité.

218

St Grégoire de Nazianze
Discours 27, 4
Il faut rappeler à son esprit la pensée de Dieu plus souvent que l'on ne respire ; il faut, si l'on peut dire, ne faire que cela.
Oui, je suis de ceux qui approuvent la recommandation qui nous est faite de nous exercer à penser à Dieu jour et nuit (Ps 1, 2), de le célébrer « le soir, le matin et à midi » (Ps 54, 18), de « bénir le Seigneur en tout temps » (Ps 33, 2), ou encore, s'il faut reprendre la parole de Moïse, de travailler à nous purifier par ce souvenir « en nous couchant, en nous levant, en voyageant » (Dt 6, 7), dans toutes nos actions.

171

St Bernard
Sermon sur le Psaume 90, n. 12, 6
"Il a commandé à ses anges de vous garder en toutes vos voies." Combien cette parole doit-elle vous porter au respect, vous donner de dévotion, vous inspirer de confiance, vous porter au respect pour la présence de votre bon ange : donner de la dévotion à cause de sa bienveillance pour vous ; et vous inspirer de la confiance, puisqu'il prend soin de vous garder. Faites une attention particulière à toutes vos actions, puisque les anges, comme il leur a été commandé, vous sont présents dans toutes vos voies.
En quelque lieu que vous alliez, en quelque recoin que vous soyez, ayez toujours un grand respect pour votre bon ange. N'ayez pas la hardiesse de faire en sa présence ce que vous ne voudriez pas faire, si je vous voyais. Doutez-vous que cet esprit que vous ne voyez pas soit présent à ce que vous faites ? Combien auriez-vous de retenue si vous l'entendiez, si vous le touchiez, si vous le sentiez autour de vous ? Or, remarquez que ce n'est pas seulement par les yeux qu'on est assuré de la présence des choses.

122

St Clément d’Alexandrie
Stromata, 7, 7
Si la seule présence d’une personne d’un rang élevé et digne d’estime suffit pour que ceux qui sont avec elle améliorent leur conduite, comment se fait-il que la présence de Dieu, qui est constante, répandue partout, connue de nos facultés et aimée avec reconnaissance, ne nous rende pas toujours meilleurs dans toutes nos paroles, dans toutes nos actions et dans tous nos sentiments ?

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)