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Marthe Robin 


Connaissez-vous les seize 💎 (diamants) pour atteindre la plus haute perfection selon Marthe Robin ?

➡️ amour de Dieu | amour du prochain | chasteté | pauvreté | pureté | obéissance | patience | humilité | renoncement | douceur | assistance aux offices | fidélité à l’oraison | mortification intérieure | confiance | silence | paix.



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Marthe Robin 

 (« Journal », 13 décembre 1930)

« Ô Vierge pleine de bonté, douce compagne de ceux qui pleurent, qu’avec vous je sois un peu la consolatrice des affligés.
Une parole de bonté est une caresse à l’âme. Je suis bien pauvre, mais le trésor de ma Mère est un trésor incomparable. Je lui tends la main comme une petite mendiante au riche compatissant, et la supplie, au nom de Jésus, de me donner quelque chose. »


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de sainte Claire d’Assise (1194-1253)
Extrait de la 3ème lettre de sainte Claire d’Assise à Agnès de Prague (22 à 26)

« ce Créateur, que les cieux immenses et toutes les autres créatures ne peuvent contenir, l'âme fidèle à elle seule devient son séjour et sa demeure ; il suffit pour cela de posséder ce que refusent les impies : la charité.
Celui qui est la Vérité même en témoigne : "Celui qui m'aime, mon Père l'aimera ; moi aussi je l'aimerai, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure ". (Jn 14, 23)
De même donc que la glorieuse Vierge des vierges l'a porté matériellement,
de même toi tu pourras toujours le porter spirituellement dans ton corps chaste et virginal si tu suis ses traces, et particulièrement son humilité et sa pauvreté ;
tu pourras contenir en toi Celui qui te contient, toi et tout l'univers ; tu Le posséderas de façon bien plus réelle et plus concrète que tu ne pourrais posséder les biens périssables de ce monde. »



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    Marthe Robin
  (Journal - 29 décembre 1930
«Venez ô Jésus ! Si mon cœur est aussi pauvre que la crèche, il ne sera pas froid comme elle. Venez, aimable Jésus, je vous aimerai ; venez, ô Jésus, ouvrez-moi les bras. »




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Ste Teresa de Calcutta
Dans "Biographie" (vatican.va)
Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.
Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres.
Source : www.vatican.va

464

St Basile de Césarée
Homélie VI sur St Luc, XII, 18
Le pain qui demeure inutile chez vous, c’est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c’est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l’argent que vous tenez enfoui, c’est l’argent du pauvre : vous commettez autant d’injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.

449

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 78, 3
Il faut par ce mot de « talent » entendre tout ce par quoi chacun peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant de son autorité, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils, soit en lui rendant tous les autres services qu’il est capable de lui rendre.
Et que personne ne dise en lui-même : Que puis-je faire n’ayant reçu qu’un seul talent ? Un seul talent peut vous suffire pour témoigner votre fidélité envers votre maître, et pour vous rendre agréable aux yeux de Dieu. Vous n’êtes pas plus pauvre que cette veuve de l’Evangile qui n’avait que deux petites pièces de monnaie. Vous n’êtes pas plus grossier que ne l’était saint Pierre ou que saint Jean, qui étaient des hommes sans lettres et qui sont devenus néanmoins les princes du ciel, par cette charité catholique et universelle qu’ils ont eue pour toute la terre.

429

5 septembre : 10ème anniversaire du départ au ciel de Mère Teresa
saint Jean-Paul II
Homélie 19 octobre 2003, n° 5-6 (lors de la béatification de Mère Teresa de Calcutta)
Le Fils de l'homme est venu pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude (cf. Mc 10, 45). Mère Teresa a partagé la passion du Crucifié, de manière particulière au cours de longues années d'obscurité intérieure. Ce fut une épreuve parfois lancinante, accueillie comme un don et un privilègesinguliers.
Lors des heures les plus sombres, elle s'accrochait avec plus de ténacité à la prière devant le Saint-Sacrement. Ce dur travail spirituel l'a conduite à s'identifier toujours plus avec ceux qu'elle servait chaque jour, faisant l'expérience de leur peine et parfois même du rejet. Elle aimait répéter que la plus grande pauvreté est celle d'être indésirables, de n'avoir personne qui prenne soin de soi.
Seigneur, donne-nous ta grâce, en Toi nous espérons ! Combien de fois, comme le Psalmiste, Mère Teresa a elle aussi répété à son Seigneur, dans les moments de désespoir intérieur : En Toi, en Toi j'espère, mon Dieu !
Rendons louange à cette petite femme qui aimait Dieu, humble messagère de l'Évangile et inlassable bienfaitrice de l'humanité. Nous honorons en elle l'une des personnalités les plus importantes de notre époque. Accueillons-en le message et suivons-en l'exemple.

385

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 76, 4
L'or que tu penses prêter, donne-le moi, car je te paierai plus d'intérêt et avec plus de sécurité. Le corps que tu penses enrôler dans la milice d'un autre, enrôle-le dans la mienne, car ma solde et ma rétribution dépassent celles de tout le monde... Son amour est grand. Si tu désires lui prêter, il est disposé à recevoir. Si tu veux semer, il vend la semence ; si tu veux construire, il te dit : édifie sur mes terrains. Pourquoi cours-tu derrière les choses des hommes, qui sont de pauvres mendiants et ne peuvent rien ? Cours après Dieu qui, pour de petites choses, t'en donne de grandes.

383

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 47, 4
L'âme du pauvre, du volontairement pauvre, resplendit comme l'or, brille comme une perle, fleurit comme une rose. Voulez-vous contempler la beauté de cette âme ? Voulez-vous connaître la richesse de la pauvreté ? (...) Le pauvre n'a aucun trésor, mais il a le ciel. (...) Il se moque de la royauté de l'or et de toutes les autres choses de ce genre, comme si c'étaient des jouets de petits enfants. (...) Quel besoin en a celui qui possède le Christ ?

378

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 38, 3-4
Aucun de ceux qui sont tombés amoureux de la pauvreté, ne voudrait devenir riche. (...) Ces pauvres évangéliques dont je parle... sont toujours dans la joie, toujours dans la paix, et ils se réjouissent plus de leur pauvreté que les rois de leur diadème.

317

Ste Thérèse d'Avila
Vie, chap. 6
Quel empire est comparable à celui d'une âme qui, de ce faîte sublime où Dieu l'élève, voit au-dessous d'elle toutes les choses du monde, sans être captivée par aucune ? Qu'elle est confuse de ses attaches d'autrefois ! Comme elle s'étonne de son aveuglement ! Quelle compassion elle porte à ceux qu'elle voit dans les mêmes ténèbres, surtout si ce sont des personnes d'oraison, et envers qui Dieu se montre déjà prodigue de ses faveurs ! Elle voudrait élever sa voix pour leur faire connaître combien ils s'égarent ; quelquefois même elle ne peut s'en défendre, et alors mille persécutions pleuvent sur sa tête. On l'accuse de peu d'humilité ; elle prétend, dit-on, instruire ceux de qui elle devrait apprendre. Si c'est une femme, on lui fait encore plus vite son procès. Et on a raison de la condamner, parce qu'on ignore le transport qui la presse. Souvent, incapable d'y résister, elle ne peut s'empêcher de détromper ceux qu'elle aime. Elle voudrait les voir libres de la prison de cette vie, où elle a été enchaînée elle-même ; car, elle le voit clairement, c'est bien d'une prison qu'elle a été tirée.
Elle gémit d'avoir été jadis sensible au point d'honneur, et de l'illusion qui lui faisait regarder comme honneur ce que le monde appelle de ce nom. Elle n'y voit plus qu'un immense mensonge, dont nous sommes tous victimes. Elle comprend que l'honneur digne de ce nom n'est point mensonger, mais très véritable, qu'il estime ce qui mérite de l'être qu'il considère comme un néant ce qui est un néant, car tout ce qui prend fin et n'est pas agréable à Dieu est néant, et moins encore que le néant. Elle se rit d'elle-même en songeant qu'il y a eu un temps dans sa vie où elle a fait quelque cas de l'argent, et où elle en a eu quelque désir. A la vérité, je n'ai jamais eu à me confesser d'un tel désir ; c'était une assez grande faute pour moi d'avoir accordé quelque estime aux richesses. Si l'on pouvait avec elles acheter le bonheur dont je jouis, je les priserais extrêmement ; mais je vois au contraire que pour obtenir ce bonheur, il faut renoncer à tout.

312

Bible - Nouveau Testament
Hébreux 10, 34-36
Oui, vous avez pris part aux souffrances des prisonniers, vous avez accepté avec joie la spoliation de vos biens, vous sachant en possession d'une richesse meilleure et qui ne périt pas. N'abandonez donc pas votre ferme assurance, à laquelle une grande récompense est attachée. Vous avez besoin de persévérance pour accomplir la volonté de Dieu et entrer en possession de la promesse.

286

Bx Charles de Foucauld
Lettre à Henri de Castries (14 août 1901)
L'Evangile me montra que le premier commandement est d'aimer Dieu de tout son cœur et qu'il fallait tout enfermer dans l'amour ; chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation... je devais donc imiter la vie cachée de l'humble et pauvre ouvrier de Nazareth...

272

St Augustin
Sermon 85, 6
J'ai parlé aux riches ; maintenant, pauvres, écoutez. Vous, donnez ; et vous, gardez-vous de ravir. Vous, donnez de vos biens ; et vous, mettez un frein à vos passions. Ecoutez donc, pauvres, le même Apôtre : « C'est un grand gain. » Le gain est un profit. « C'est un grand gain, dit-il, que la piété avec ce qui suffit. » Le monde vous est commun avec les riches ; vous n'avez pas la même maison, mais vous avez le même ciel, une même lumière. Cherchez ce qui suffit, cherchez-le, rien davantage. Car le reste est une charge et non un soulagement ; un fardeau, non pas un honneur.
« C'est un grand gain que la piété avec ce qui suffit. » La piété avant tout. La piété est le culte de Dieu. « La piété avec ce qui suffit ; car nous « n'avons rien apporté dans ce monde. » Y as-tu apporté quelque chose ? Et vous, riches, qu'y avez-vous apporté ? Vous y avez tout trouvé, et comme les pauvres, vous êtes nés dans la nudité. Vous étiez, comme eux, bien faibles de corps, et comme les leurs vos vagissements témoignaient de vos souffrances. « Car nous n'avons rien apporté dans ce monde. »

217

St Grégoire de Nazianze
Homélie 45, pour la Pâque
Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité. Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.
Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur ! J'ai reçu l'image et je ne l'ai pas gardé. Le Verbe a participé à ma chair afin de sauver l'image et de rendre la chair immortelle ! Il s'unit à nous par une deuxième union, beaucoup plus étonnante que la première.

190

St Ephrem (diacre)
Diatessaron, IV, 20
Ils vinrent à lui pêcheurs de poissons et ils devinrent pêcheurs d’hommes (Lc 5, 10), comme il est dit : Voici que maintenant j’envoie des preneurs d’hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés (Jér. 16, 16). S’il avait envoyé des sages, on aurait dit qu’ils avaient persuadé le peuple et l’avaient trompé et ainsi saisi, S’il avait envoyé des riches, on aurait dit qu’ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu’ils l’avaient corrompu avec de l’argent, et ainsi dominé. S’il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu’ils les avaient séduits par la force, ou contraints par la violence.
Mais les apôtres n’avaient rien de tout cela. Le Seigneur le montra à tous par l’exemple de Simon. Il était pusillanime, car il fut pris de frayeur à la voix d’une servante ; il était pauvre, car il ne put même pas payer sa part de tribut, un demi-statère : Je n’ai pas d’or, dit-il, et je n’ai pas d’argent (Act. 3, 6 ; cfr. Matth. 17, 24-37). Et il était sans culture puisque, lorsqu’il renia le Seigneur, il ne sut pas s’en tirer par la ruse.
Ils partirent donc, ces pêcheurs de poissons, et ils remportèrent la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l’étaient, ils attiraient, sans violence, les forts à leur doctrine ; pauvres, il enseignaient les riches ; ignorants, il faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses.

165

St Vincent de Paul
Entretien avec les Filles de la Charité
Il ne faut pas de retardement en ce qui est du service des pauvres. Si, à l'heure de votre oraison, le matin, vous devez allez porter une médecine, oh ! allez-y en repos; offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l'oraison qui se fait à la maison, ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude. Si, quand vous serez de retour, votre commodité vous permet de faire quelque peu d'oraison ou de lecture spirituelle, à la bonne heure ! Mais il ne vous faut point inquiéter, ni croire avoir manqué, quand vous la perdrez ; car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime. Et s'il y a sujet légitime, mes chères filles, c'est le service du prochain.
Ce n'est point quitter Dieu que quitter Dieu pour Dieu, c'est-à-dire une œuvre de Dieu pour en faire une autre, ou de plus grande obligation, ou de plus grand mérite. Vous quittez l'oraison ou la lecture, ou vous perdez le silence pour assister un pauvre, oh ! sachez, mes filles, que faire tout cela, c'est le servir. Car, voyez-vous, la charité est par-dessus toutes les règles, et il faut que toutes se rapportent à celle-là. C'est une grande dame. Il faut faire ce qu'elle commande. Allons donc, et nous employons avec un nouvel amour à servir les pauvres, et même cherchons les plus pauvres et les plus abandonnés; reconnaissons devant Dieu que ce sont nos seigneurs et nos maîtres. et que nous sommes indignes de leur rendre nos petits services.

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père Raniero Cantalamessa
Méditation 14-XII-01, n. 4
La forme la plus nécessaire et la plus significative de jeûne pour nous aujourd´hui s´appelle sobriété. Se priver volontairement de petits ou de grands conforts, de ce qui est accessoire ou inutile, est communion à la passion du Christ, est solidarité avec la pauvreté d´un grand nombre.
C´est aussi une façon de s´opposer à la mentalité consumériste. Dans un monde qui a fait de la commodité superflue et inutile une des fins de sa propre activité, renoncer au superflu, savoir se passer de quelque chose, éviter de recourir à la solution la plus commode, de choisir la chose la plus facile, l´objet de plus grand luxe, vivre en somme dans la sobriété est plus efficace que de s´imposer des pénitences artificielles. C´est par dessus tout une justice envers les générations qui nous suivront et ne doivent pas être contraintes à vivre des cendres de ce que nous avons consommé et gaspillé. Il a une valeur écologique, de respect de la Création.

047

Bx Charles de Foucauld
Lettres (à Louis Massignon)
L'amour de Dieu, l'amour du prochain... Là est toute la religion... Comment y arriver ? pas en un jour puisque c'est la perfection même : c'est le but auquel nous devons tendre toujours, dont nous devons nous rapprocher sans cesse et que nous n'atteindrons qu'au ciel. (1er novembre 1915)
Il n'y a pas, je crois, de parole de l'Évangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci : "Tout ce que vous faites à un de ces petits, c'est à moi que vous le faites". Si on songe que ces paroles sont celles de la Vérité incréée, celles de la bouche qui a dit "ceci est mon corps... ceci est mon sang", avec quelle force on est porté à chercher et à aimer Jésus dans "ces petits", ces pécheurs, ces Pauvres. (1er août 1916)
Source : www.vatican.va

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)