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1620

     saint Jean-Paul II 
Commémoration des Fidèles Défunts (Angélus du dimanche 2 novembre 2003)
« Depuis toujours, l'Église a exhorté à prier pour les défunts. Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la Vie éternelle. « Tandis qu'est détruite la demeure de cet exil terrestre - lisons-nous dans la préface d'aujourd'hui - une demeure éternelle est préparée au Ciel ».
Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s'ils sont morts dans la grâce et dans l'amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d'une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l'Église catholique, n. 1030).
Notre prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité bienheureuse du Paradis.
Notre prière d'intention pour eux s'exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S'arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l'éternité bienheureuse du Paradis.
Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre. » 



1602

   Victor Hugo
« Je dis que le tombeau, qui sur la mort se ferme, ouvre le firmament Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme est le commencement. »

1601

   sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

"Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie. "

1519

   Lettre de Saint Jacques 
Nouveau Testament - chapitre 1, 13-18
 « 13 Que nul, s’il est éprouvé, ne dise : "C’est Dieu qui m’éprouve." Dieu en effet n’éprouve pas le mal, il n’éprouve non plus personne. 14 Mais chacun est éprouvé par sa propre convoitise qui l’attire et le leurre. 15 Puis la convoitise, ayant conçu, donne naissance au péché, et le péché, parvenu à son terme, enfante la mort. 16 Ne vous égarez pas, mes frères bien-aimés : 17 tout don excellent, toute donation parfaite vient d’en haut et descend du Père des lumières, chez qui n’existe aucun changement, ni l’ombre d’une variation. 18 Il a voulu nous enfanter par une parole de vérité, pour que nous soyons comme les prémices de ses créatures. »

1483

   Fénelon (1651-1715)
Entretien affectif pour le Samedi Saint)

"Ô Sauveur, je vous adore, je vous aime dans le tombeau, je m'y enferme avec vous. Je ne veux plus que le monde me voie, je ne veux plus me voir moi-même, je descends dans les ténèbres et jusque dans la poussière ; je ne suis plus du nombre des vivants ; je suis mort, et la Vie qui m'est préparée sera cachée avec Jésus Christ en Dieu."

1482

   Charles Gay (1818-1892)
( 90ᵉ Élévation)
"Un jour, dans votre histoire, ô Dieu, vous avez eu un tombeau sur la terre, et selon cette nature que vous nous aviez empruntée, justement pour y pouvoir et souffrir et mourir, ce tombeau vous a renfermé.
Ce corps n'était point du tout un cadavre ; car pour défait qu'il fût et déchiré par tant d'affreux supplices, ce corps ne subissait ni ne pouvait subir l'ombre d'une corruption. La mort avait bien eu licence de frapper Jésus d'un premier coup, et c'est de Jésus même qu'elle avait reçu cette permission, mais, parce que là finissait sa fonction, là aussi s'arrêtait son pouvoir. La victime une fois immolée, le tombeau où on la déposait devenait un vrai tabernacle.
Etait-ce donc un lieu de mort que ce tombeau de Jésus ?
Tout tombeau est un lieu de mort. Mais au fond, en réalité, pour la foi qui est la vraie Lumière, était-ce la vie ou la mort qu'abritait cette tombe ?
C'était la Vie, une vie silencieuse.
Si l'on veut, une vie cachée et comme semée, attendant son moment pour éclore et paraître au monde, mais c'était bien la Vie, et quelle Vie ! Une vie haute, pleine, royale, maîtresse absolue d'elle-même, et qui, éclipsée trois jours pour l'avoir librement voulu, allait tout à l'heure éclater au dehors et peu à peu tout envahir, plus forte que le temps, plus vaste que l'espace, plus profonde que l'enfer.
oui, ce qui est mort en vous, ô mon Dieu, est plus vivant que tout le reste qui vit au ciel et sur la terre. Le grain de froment va refleurir en épi ; ce n'est pas même seulement un épi qu'il devient, c'est une moisson immense devant remplir la terre, persister jusqu'au dernier jour et nourrir divinement toute notre pauvre humanité.
Toute la vie de l'Église jusqu'à la fin des temps, toute vie surnaturelle donnée aux créatures, jaillit de ce rocher creusé où votre sacré corps a reposé trois jours : votre sépulcre est le grand baptistère où tous les enfants d'Adam se plongent pour en renaître enfants de Dieu.

1473

   saint Jean-François de Reims (mort en 1660)
(Exercice de la Présence de Dieu)
"Ce doux Agneau, le plus persécuté et le plus maltraité d'entre tous les hommes, n'a jamais appelé aucune créature mortelle du nom d'ennemi ! Il appelle Judas son ami, au moment même qu'il trame contre Lui la plus perfide et exécrable trahison qui fût jamais. On la calomnie contre toute raison, on l'accuse faussement, on la méprise à tort, on lui crache au cisage par indignation, on le fouette par risée, on le couronne d'épines par moquerie, on le traite outrageusement, on le fait enfin mourir avec ignominie, et parmi tout cela Il n'a que des pensées d'amour pour ceux qui le traitent de la sorte, Il les excuse, Il ne parle que de pardon et de réconciliation pour eux auprès de son Père." 

1470                                           

saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"L'amour désirait que la mort entrât en Notre Seigneur, afin que par sa mort Il pût se répandre en tous les hommes ; la mort désirait d'y entrer, mais elle ne pouvait d'elle même. Elle attendit l'heure, heure bienheureuse pour nous, à laquelle l'amour lui fit l'entrée et lui livra Notre Seigneur pieds et mains cloués ; si bien que ce que la mort n'eût pu faire, l'amour, aussi fort qu'elle, l'entreprit et le fit. Il est mort d'amour, ce Sauveur de mon âme ; la mort n'y pouvait rien que par le moyen de l'amour : Il a été offert parce qu'Il l'a voulu." 

1469                                             

   saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"Notre Seigneur souffrit infiniment en son âme et en son corps ; ses douleurs ne reçoivent point de comparaison en ce monde. Voyez les afflictions de son coeur, voyez les passions de son corps, considérez, je vous supplie, et voyez qu'il n'y a point de douleurs égales aux siennes ; mais néanmoins toutes ces douleurs, toutes ces afflictions, tous ces coups de main, de roseau, d'épines, de fouet, de marteaux, de lance, ne pouvaient Le faire mourir ; la mort n'avait pas assez de force pour se rendre victorieuse sur une telle vie, elle n'y avait point accès." -

1386

 saint Vincent de Paul

( sur son lit de mort :)
« Si j’ai pu faire tout cela, rien que cela, c’est que vous m’en avez donné, Seigneur, l’idée, la force et les moyens. Ma mission est remplie.
Je viens à Vous. »

1260

 saint Augustin (354-430)

(Sermon 9)

"Ne méprise pas ces péchés parce qu'ils sont petits ; redoute-les parce qu'ils sont nombreux. Soyez attentifs, mes frères. Ces péchés sont petits, ils ne sont pas graves ? Tous les animaux n'ont pas la taille du lion, pour pouvoir égorger d'un coup de dent, mais n'arrive-t-il pas souvent aux plus faibles insectes de donner la mort quand ils sont en grand nombre ? 
Ainsi en est-il des péchés légers. Vous dites qu'ils sont légers ; songez qu'ils sont multipliés. Qu'y a-t-il de plus petit que les gouttes de pluie ? Néanmoins elles remplissent les fleuves et renversent les demeures. Ne méprisez donc pas les péchés légers" 

1249

saint François de Sales (1567-1622)  

(Sermon du Vendredi Saint 1622)

"Oh ! il ne faut pas penser que Notre Seigneur ait voulu mourir seulement pour nous racheter, car un seul de ses soupirs, à cause de la dignité et du mérite du soupirant, suffisait pour nous sauver et délivrer de la main de nos ennemis ; mais cet amour infini ne pouvait pas être content s'il ne mourait de l'Amour même. Le Fils de Dieu est conduit à la Croix ; et qui l'y a mis ? Certes, cela a été l'Amour." 

1248

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Il n'est pas selon l'homme de porter la croix, d'aimer la croix, de châtier son corps et de le réduire en servitude, de fuir les honneurs, de souffrir volontiers les outrages, de se mépriser soi-même et de souhaiter d'être méprisé, de supporter les afflictions et les pertes, et de ne désirer aucune prospérité dans ce monde. " 

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

1246

Michel de Montaigne (1533-1592) - 

(livre 1 de ses essais)

"Le but de notre vie, c'est la mort... et c'est l'objet nécessaire de notre visée ; Si elle nous effraie, comment est-il possible d'aller un pas en avant, sans fièvre ! 
Le remède du vulgaire, c'est de ne pas y penser... mais de quelle brutale stupidité peut lui venir un si grossier aveuglement ? 
Nous ne savons pas où la mort nous attend.
Attendons-là partout !
La préméditation de la mort est la préméditation de la liberté."

1221

saint Jean de la Croix (1542-1591)

-vive flamme-

"Il faut savoir que le mourir naturel des âmes qui parviennent à cet état, quoique la condition de leur mort soit semblable à celle des autres quant à la nature, en est bien différent par la cause et le mode. En effet, si les autres meurent d'une mort causée par l'infirmité ou l'avancement des jours, celles-ci, même si elles meurent en infirmité ou au terme de l'âge, rien ne leur arrache l'âme, sinon quelque élan et rencontre d'amour beaucoup plus relevé que les passés, plus puissant et plus vaillant, capable de fendre la toile de cette vie, et d'enveler le joyau de l'âme. 

1220 

Evangile selon saint Jean (Jn 5, 28-29)

"L'heure vient où tous ceux qui gisent dans leur tombeaux entendront sa Voix, et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la Vie ; ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui mène au jugement. 

1219

Livre de Daniel (Dn 12, 2) -

"Beaucoup de ceux qui dorment dans le sol poussiéreux se reveilleront, ceux-ci pour la Vie éternelle, ceux-là pour l'opprobe, pour l'horreur éternelle." (Dn 12, 2)

1218

Charles Gay (1815-1892) - 

Sermon du 3 août 1851

"En Jésus-Christ ressuscité, la nature humaine est déjà toute refaite, la mort est abattue, la vie a triomphé, l'âme a rejoint le corps, le corps a rejoint l'âme, et cela pour l'éternité. C'est assez : le principe est posé avec toutes ses conséquences. Le Chef vit ; les membres vivront. N'ont-ils pas commencé à vivre ?
Nous sommes déjà ressuscités en Jésus-Christ ;
nos âmes le sont, nos corps vont l'être.

Tressaille donc d'espoir et d'allégresse, ô ma chair, membre de Jésus-Christ, corps de Dieu ! Dieu t'aime comme soi-même. Tout en toi, jusqu'à tes cheveux, est sacré ; et , de ces cheveux de ta tête, il ne s'en perdra pas même un seul.
Rien ne périt pour Dieu ; rien ne se dérobe à son oeil infini ; rien ne sort de sa main ; et, nos restes fussent-ils dispersés au quatre coins du monde, les quatres coins du monde obéiront à Dieu quand viendra l'heure, et rendront fidèlement leurs débris. Nous nous retrouverons donc dans notre vérité, dans l'absolue identité de notre être spirituel et corporel, chacun demeurant absolument lui-même." 

1217

sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897) - 

Derniers entretiens

"Ce n'est pas "la mort" qui viendra me chercher, c'est le bon Dieu ! La mort, ce n'est pas un fantôme, un spectre horrible, comme on la représente sur les images. Il est dit dans le catéchisme que "la mort", c'est la séparation de l'âme et du corps", ce n'est que cela ! 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)