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1328

  Anonyme

L'amour du prochain, être tolérant, supporter les imperfections des autres comme on supporte les siennes, ça demande de s’oublier... de se tourner complètement vers l’autre pour le regarder, le voir vraiment, pour l’entendre, pour l’observer sans idée préconçue et sans arriver à aucune conclusion.

Cela demande de s’exposer à ce qui est inconnu, ce qui est autre, avec une ouverture de cœur et d’esprit qui permet d’accueillir, d’accepter, et même, d’aimer.

Vivre cet esprit de tolérance, c’est s’effacer pour mieux découvrir ce qui nous entoure déjà ; c’est se libérer de la prison du « moi » pour se rendre compte que dans l’accueil sincère de l’autre, il existe non seulement un
« tu » mais aussi un « nous », qui, en faisant tomber toute barrière, ouvre la porte à la fraternité qui dissout la solitude et nous remplit de joie...

1293

  Pape François 

(28 juillet 2013, discours aux volontaires des JMJ, Rio de Janeiro)

"Je vous demande d’être révolutionnaires. Ayez le courage d’aller à contre-courant. Et ayez aussi le courage d’être heureux", 

1280

  Pape François 

(4 mai 2013, Prière du chapelet - basilique sainte Marie Majeure.)

"La joie est un don du Seigneur. Ne soyez pas de ces chrétiens mélancoliques qui ont davantage le visage de piments au vinaigre que ces personnes qui sont joyeuses et ont une belle vie"

1251

Thomas a Kempis (1379-1471)  

(Imitation de Jésus Christ)

"Jésus trouve beaucoup d'amateurs pour son Royaume céleste, mais peu pour porter sa Croix. Il trouve beaucoup de compagnons pour sa table, mais peu pour son abstinence. Tous veulent partager sa joie ; mais peu veulent supporter quelque chose pour Lui. Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du Pain, mais peu jusqu'à boire le Calice de sa Passion. Beaucoup admirent ses miracles ; mais peu vont jusqu'à l'ignominie de sa Croix.
Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus, et non pour en être consolé d'une manière ou d'une autre, l'aiment et le bénissent dans les tribulations et l'angoisse du coeur comme dans les consolations les plus douces. Et quand Il ne voudrait jamais leur en donner, toujours cependant ils Le loueraient, toujours ils lui rendraient grâce." 

1232

  saint Benoît

(Règle de st Benoît chapitre 49)

" chacun offrira spontanément à Dieu, dans la joie de l’Esprit Saint, quelques pratiques surérogatoires ; et il attendra la sainte Pâque avec l’allégresse du désir spirituel" 

1218

Charles Gay (1815-1892) - 

Sermon du 3 août 1851

"En Jésus-Christ ressuscité, la nature humaine est déjà toute refaite, la mort est abattue, la vie a triomphé, l'âme a rejoint le corps, le corps a rejoint l'âme, et cela pour l'éternité. C'est assez : le principe est posé avec toutes ses conséquences. Le Chef vit ; les membres vivront. N'ont-ils pas commencé à vivre ?
Nous sommes déjà ressuscités en Jésus-Christ ;
nos âmes le sont, nos corps vont l'être.

Tressaille donc d'espoir et d'allégresse, ô ma chair, membre de Jésus-Christ, corps de Dieu ! Dieu t'aime comme soi-même. Tout en toi, jusqu'à tes cheveux, est sacré ; et , de ces cheveux de ta tête, il ne s'en perdra pas même un seul.
Rien ne périt pour Dieu ; rien ne se dérobe à son oeil infini ; rien ne sort de sa main ; et, nos restes fussent-ils dispersés au quatre coins du monde, les quatres coins du monde obéiront à Dieu quand viendra l'heure, et rendront fidèlement leurs débris. Nous nous retrouverons donc dans notre vérité, dans l'absolue identité de notre être spirituel et corporel, chacun demeurant absolument lui-même." 

1177

Saint Jean Eudes 
O.C. VIII , p.52-59

Jésus Sauveur, ton nom est Miséricorde. 
Ta compassion pour nous est plus grande que tout. 
Tu es venu pour nous sauver. Ton Père est le Père des miséricordes, 
et tu es au milieu de nous le visage de la miséricorde. 
Tu nous portes dans ton cœur, 
tu nous cherches jusqu’à ce que tu nous aies trouvés. 
Tu nous tends une main douce et sûre quand nous tournons le dos au bonheur que tu nous offres. 
Ta miséricorde est sans limite. 
Tu remets tous les péchés même les plus grands. 
C’est Toi qui nous aimes le premier, tu nous invites, 
Tu cours vers nous, 
Tu es le Bon Pasteur qui part à notre recherche pour nous ouvrir un passage vers le Père. 
Dans la joie de la résurrection, 
donne-nous un cœur nouveau qui se détourne du péché et s’ouvre pour accueillir ta miséricorde. 
Fais-nous vivre en paix avec toi et demeurer en toi, 
sans plus te faire obstacle. 

à partir d’un texte de saint Jean Eudes : O.C. VIII , p.52-59

1129

     Marthe Robin
(Journal - 11 octobre 1931)
"Un bonheur n'est (...) jamais sans épines, si beau que s'ouvre le chemin : "Combien est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la Vie, et combien peu la trouvent..."

Mais le "OUI" dit au devoir, ce qui veut dire à Dieu, devient toujours et très vite, quand on y persévère, un "OUI" limpide et joyeux, un "OUI" lumineux et plein d'idéal."

1100

Marie-Joëlle Guillaume, journaliste et écrivain
extrait de la réflexion "Jeunes contre Vieux"
famillechretienne.fr no. 1938

(...) La transmission d'une génération à l'autre, c'est le savoir, c'est aussi la beauté, la joie de vivre, l'honneur de mettre ses talents au service de ce qui vous dépasse. La jeunesse a soif. Si on lui donne des pierres, elle renvoie des cailloux. Pour tout éducateur, il y a urgence à transmettre, en se donnant sans compter, les moyens et l'amour d'une vie à hauteur d'homme.

1096

ste thérèse de l'Enfant-Jésus

mère, ce doux Enfant veut que tu sois l'exemple
de l'âme qui Le cherche en la nuit de la Foi...
puisque le Roi des Cieux a voulu que Sa Mère
fût soumise à la nuit, à l'angoisse du cœur,
alors, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
oui !... Souffrir en Aimant, c'est le plus pur bonheur!
tout ce qu'Il m'a donné, Jésus peut le reprendre,
dis-lui de ne jamais Se gêner avec moi ;
Il peut bien Se cacher, je consens à L'attendre

1091

Frère Adrien Candiard, dominicain, couvent du Caire
Extraits des méditations du 09, 11 & 13/02/2015
Signe dans la Bible

Déconcertante logique du Royaume, qui vient nourrir tant de paraboles de Jésus : ce qui est partagé vit et grandit, quand ce qu’on garde pour soi est perdu. Une logique si loin de notre expérience quotidienne, où ce que nous donnons, nous ne l’avons plus. Cela est vrai, du moins, pour les choses matérielles la logique comptable de l’argent. Mais notre erreur, c’est de croire que tout fonctionne comme cela. N’expérimentons-nous pas qu’il en va autrement pour les choses essentielles ? Que la joie, l’amitié, l’amour, la confiance, la foi en Dieu aussi, grandissent quand ils sont partagés et qu’ils ne diminuent, précisément, que lorsqu’on les garde pour soi ?

Il ne s’agit pas, bien sûr, de chercher dans la prière une excuse à la paresse ou à l’indifférence aux besoins des autres ; mais pour les servir utilement, il est bon de n’être pas dépassé par les événements. (...) Sans cela, nous nous exposons à la mésaventure qu’évoque Isaïe : (...) brasser du vent sans résultat, sans voir que c’est Dieu qui donnera Vie à tout ce que nous faisons, si nous nous mettons à son diapason, sur sa longueur d’ondes. Quand nous prétendons devoir sauver le monde par notre seule énergie, souvenons-nous que nous ne le sauverons pas, pour une très bonne raison : il a déjà été sauvé, Jésus l’a déjà sauvé.

Réjouissez-vous aussi, vous qui n’avez pas connu Jésus quand il parcourait les routes de Galilée, parce que vous le connaissez aussi, parce qu’il se tient là, Vivant, à la porte de votre cœur. Réjouissez-vous, d’une joie qui n’est pas un simple lieu commun de sacristie, d’une joie qui ne supprimera pas comme par magie les épreuves et les chagrins, mais qui les traversera, comme le Christ a traversé la mort. Réjouissez-vous, parce que vous n’êtes plus seuls. Réjouissez-vous, parce que vous êtes Aimés.


1076

Jean Lafrance  (1931-1991) 
En prière avec Marie, Mère de Jésus (ch. IV, 6), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.

« Le jour où nous verrons Dieu face à face, nous serons vraiment humbles. En attendant, plus on s'approche de Dieu dans la prière, plus on est en contact avec lui, plus il grandit en nous, et plus nous diminuons. C'est pourquoi Jésus est le modèle parfait de l'humilité, en tant qu'homme ; en effet, il voyait sans cesse la Face du Père, car il était toujours avec lui. On comprend que le Christ ait dit : "Je suis doux et humble de coeur" (Mt 11,29). L'humilité de la Vierge, dit le Père Molinié, est encore peu de chose à côté de l'anéantissement du Christ devant Dieu". C'est pourquoi les saints affirment que la véritable humilité est celle de Jésus en nous. Lorsqu'un homme a vu l'humilité du Christ, dit Silouane de l'Athos, il éprouve une joie indescriptible, il oublie la terre et tend toujours plus ardemment vers Dieu : "Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : Apprenez de moi la douceur et l'humilité, il mettrait de côté toute autre science pour acquérir cette connaissance céleste" (saint Silouane de l'Athos (1866 - 1938) Spiritualité orientale, Bellefontaine, n.5) .»

1075

Cardinal Godfried Danneels 
Donne-nous la grâce du ''oui''
Père, ton Fils a dit ''oui'' : toujours.
Par sa croix et sa Résurrection, 
une fois pour toutes.
Il a planté sur notre terre
le ''oui'' qu'éternellement
Il profère devant Ta Face.
Ainsi, nous pouvons dire ''oui'',
nous aussi, après Lui, en Lui,
dans la force de son Coeur obéissant.
Son ''oui'' nous a devancé
comme celui de sa Mère,
notre Mère à tous : Marie.
Tout ce que le coeur humain
contient d'humilité, de disponibilité,
d'écoute et d'obéissance,
est déjà contenu dans son ''Fiat''
et trouve là sa consistance.
Mets dans notre coeur et sur nos lèvres
ce ''oui'' de Marie,
même et surtout aux heures
où nous nous demandons
dans l'angoisse ou la perplexité :
''Seigneur,
comment tout cela pourra-t-il se faire ?''
Père, accorde-nous la grâce
de croire qu'auprès de Toi
tout est possible
et donne-nous la joie de dire :
''Qu'il nous soit fait selon ta Parole''.

1065

sainte Térésa de Calcutta 

 Soyez bons et miséricordieux. Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et plus joyeux. Soyez la vivante expression de la bonté de Dieu. Bonté sur votre visage, bonté dans vos yeux, bonté dans votre sourire, bonté dans votre accueil plein de chaleur.


1038

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Sous le regard de Marie (lettre 232)


Que notre pensée se tourne vers la Mère de la Miséricorde. Que la douceur de son regard nous accompagne, afin que tous puissent redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu.
« Avec la Vierge vous pouvez chanter votre Magnificat et tressaillir en Dieu votre Sauveur, car le Tout-Puissant fait en vous de grandes choses, et sa miséricorde est éternelle...  »

1024

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Dieu tout proche (lettre 175)

« Ne craignez rien, soyez toute dans la paix du bon Dieu, Il vous aime, Il veille sur vous comme la mère sur son petit enfant. Pensez que vous êtes en Lui, qu’il se fait votre demeure, qu'à toute heure du jour et de la nuit, dans toutes joies ou épreuves vous pouvez le trouver là, tout près, tout au-dedans. C'est le secret du bonheur, c'est le secret des saints, ils savaient si bien qu'ils étaient le "temple de Dieu", aussi ils allaient à tout sous son rayonnement.  »

1015

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - chapitre 1 -  page 10-11
"Le silence de Dieu est la réalité la plus difficile à supporter au début de la vie de prière, et cependant c'est la seule forme de présence que nous puissions accueillir, car nous ne sommes pas encore prêts à affronter le feu du buisson ardent. Il faut donc apprendre à s’asseoir, à ne rien faire devant Dieu, sinon à attendre et à se réjouir d’être présent à l’éternel Présent. On voit que ce n’est pas brillant puisque la prière consiste à attendre, mais si l’on arrive à faire cela, on pourra faire autre chose à l’intérieur de ce Silence et de cette immobilité. 
 Que se passe-t-il au cœur de ce silence? 
Rien d’autre qu’une descente de plus en plus vertigineuse dans les profondeurs de notre cœur, où habite ce Mystère de Silence qu’est Dieu. C'est pourquoi il faut se taire, regarder, écouter avec un amour plein de désir."

1000

Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

« Le christianisme nous annonce la joie, oui ; cette joie ne croît cependant que sur le chemin de l’amour et ce chemin de l’amour a un lien avec la Croix, avec la communion avec le Christ crucifié. Elle est représentée par le grain de blé tombé en terre. Lorsque nous commençons à comprendre et à accepter cela, chaque jour, parce que chaque jour nous impose quelque insatisfaction, quelque poids qui crée aussi de la douleur, lorsque nous acceptons cette école de la sequela du Christ, comme les Apôtres ont dû apprendre à cette école, alors nous devenons également capables d’aider les personnes qui souffrent.
Il est vrai que cela est toujours un peu difficile si une personne qui est plus ou moins en bonne santé ou dans de bonnes conditions doit en réconforter une autre frappée par un grand mal : que ce soit la maladie ou la perte de l’amour. Face à ces maux que nous connaissons tous, tout apparaît presque inévitablement uniquement rhétorique ou pathétique. Mais, dirais-je, si ces personnes sentent que nous sommes « com-patients », que nous voulons porter avec eux la Croix en communion avec le Christ, surtout en priant avec eux, en les assistant également avec un silence plein de sympathie, d’amour, en les aidant autant que nous pouvons, nous pouvons devenir crédibles.
Nous devons accepter, que peut-être dans un premier moment, nos paroles apparaissent comme de simples paroles. Mais si nous vivons réellement dans cet esprit de la vraie sequela de Jésus, nous trouvons également la manière d’être proches à travers notre sympathie. Sympathie, étymologiquement, signifie « com-passion » pour l’homme, en l’aidant, en priant, en créant ainsi la confiance que la bonté du Seigneur existe même dans la vallée la plus obscure. Nous pouvons ainsi ouvrir le cœur à l’Evangile du Christ lui-même, qui est le vrai consolateur ; ouvrir le cœur à l’Esprit Saint qui est appelé l’autre Consolateur, l’autre Paraclet, qui assiste, qui est présent.
Nous pouvons ouvrir le cœur non à nos paroles, mais au grand enseignement du Christ, à son être avec nous et aider ainsi à ce que la souffrance et la douleur deviennent réellement une grâce de maturité, de communion avec le Christ Crucifié et Ressuscité. » 

997 - Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

997


Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

« Certes, le christianisme nous donne de la joie, parce que l’amour donne de la joie. Mais l’amour est toujours également un processus où l’on se perd soi-même et donc également un processus où l’on sort de soi-même ; en ce sens, c’est également un processus douloureux. Et c’est uniquement de cette manière qu’il nous fait mûrir et arriver à la joie véritable. Ceux qui affirment ou qui promettent une vie qui serait seulement joyeuse et confortable, mentent, parce cela n’est pas la vérité de l’homme ; la conséquence est que l’on doit ensuite se réfugier dans des paradis artificiels. Et ainsi on ne parvient pas à la joie mais bien plutôt à l’autodestruction.
« Le christianisme nous annonce la joie, oui ; cette joie ne croît cependant que sur le chemin de l’amour et ce chemin de l’amour a un lien avec la Croix, avec la communion avec le Christ crucifié. Elle est représentée par le grain de blé tombé en terre. Lorsque nous commençons à comprendre et à accepter cela, chaque jour, parce que chaque jour nous impose quelque insatisfaction, quelque poids qui crée aussi de la douleur, lorsque nous acceptons cette école de la sequela du Christ, comme les Apôtres ont dû apprendre à cette école, alors nous devenons également capables d’aider les personnes qui souffrent. »

980

Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres
« Ceux qui affirment ou qui promettent une vie qui serait seulement joyeuse et confortable, mentent, parce cela n’est pas la vérité de l’homme ; la conséquence est que l’on doit ensuite se réfugier dans des paradis artificiels. Et ainsi on ne parvient pas à la joie mais bien plutôt à l’autodestruction. » 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)