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1165

saint François de Sales (1567-1622)
Lettre de 1610

“Beaucoup font profession de vouloir être vertueux “à la philosophique”, qui néanmoins ne le sont ni ne le pourront être d’aucune façon, et ils ne produiront autre chose que certains fantômes de vertu. Mais nous, qui savons bien que nous ne saurions avoir un seul brin de vertu que par la grâce de Notre Seigneur, nous devons employer la piété et la sainte dévotion pour vivre vertueusement ; autrement, nous n’aurons des vertus qu’en imagination et en ombre. "

1147

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
« Je crois tout simplement que c’est Jésus Lui-même caché au fond de mon pauvre cœur, qui me fait la grâce d’agir en moi, et me fait penser tout ce qu’Il veut que je fasse au moment présent. »

1142

De saint Pio de Pietrelcina 
(TN in Recueil IV,p. 878).

La grâce divine nous a donné de voir l’aube d’une nouvelle année et Dieu seul sait si nous en verrons la fin. Cette année doit être l’occasion pour réparer les péchés de notre vie passée et pour prendre de bonnes résolutions pour l’avenir. Et nous veillerons à ce que nos résolutions soient suivies par de bonnes oeuvres

1093

pape François 
Conseils aux confesseurs du monde entier (extraits)
aleteia.org 22/03/2015

Confession : La repentance est terre sacrée

N’oublions jamais, autant comme pénitent que comme confesseur, qu’il n’existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner ! Aucun ! Seul ce qui est soustrait à la Divine Miséricorde ne peut être pardonné, de même que quiconque se soustrait au soleil ne peut être ni illuminé ni réchauffé.
(...)
Tous devraient sortir du confessionnal avec le bonheur dans le cœur et le visage rayonnant d’espérance, même si parfois – nous le savons – il est mouillé par les larmes de la conversion et de la joie qui en dérive. Le sacrement (…) doit être une rencontre libératrice et riche d’humanité, à travers laquelle on puisse éduquer à la miséricorde, ce qui n’exclut pas, et même comporte, le juste engagement de réparer, autant que possible, le mal commis.
(...)
La miséricorde signifie se charger du frère ou de la sœur et les aider à marcher (…) et qui peut faire cela ? Le confesseur qui prie, le confesseur qui pleure, le confesseur qui se sait plus pécheur que le pénitent. Et s’il n’a pas fait cette chose laide que confesse le pénitent, c’est simplement par la grâce de Dieu. Miséricordieux, c’est être proche et accompagner le processus de conversion.
(...)
Combien de fois il nous arrive d’écouter des confessions qui nous édifient ! Des frères et des sœurs qui vivent une authentique communion personnelle et ecclésiale avec le Seigneur et un amour sincère pour les frères. Des âmes simples, des âmes pauvres en esprit, qui s’abandonnent totalement au Seigneur, qui font confiance à l’Église et donc, aussi au confesseur. Il nous est aussi souvent donné d’assister à de vrais miracles de conversion. Des personnes qui depuis des mois, voire des années, sont sous la domination du péché et qui, comme l’enfant prodigue, font un retour sur eux-mêmes et décident de se relever et de retourner à la maison du Père pour implorer le pardon.
(...)
L’Église est appelée à « initier ses membres – prêtres, personnes consacrées et laïcs – à cet "art de l’accompagnement", pour que tous apprennent toujours à ôter leurs sandales devant la terre sacrée de l’autre » (Evangelii Gaudium, 169). Même le plus grand pécheur qui vient devant Dieu pour demander pardon est « terre sacrée », et moi-même, qui dois lui pardonner au nom de Dieu, je peux faire des choses plus laides que celles qu’il a faites. Tout fidèle repentant qui s’approche du confessionnal est « terre sacrée », terre sacrée à cultiver avec dévouement, soin et attention pastorale.
Confions-nous à l’intercession de Marie, Mère de Miséricorde et refuge des pécheurs. Elle sait comment nous aider, nous les pécheurs. (...) Qu’elle nous enseigne cet art !

1075

Cardinal Godfried Danneels 
Donne-nous la grâce du ''oui''
Père, ton Fils a dit ''oui'' : toujours.
Par sa croix et sa Résurrection, 
une fois pour toutes.
Il a planté sur notre terre
le ''oui'' qu'éternellement
Il profère devant Ta Face.
Ainsi, nous pouvons dire ''oui'',
nous aussi, après Lui, en Lui,
dans la force de son Coeur obéissant.
Son ''oui'' nous a devancé
comme celui de sa Mère,
notre Mère à tous : Marie.
Tout ce que le coeur humain
contient d'humilité, de disponibilité,
d'écoute et d'obéissance,
est déjà contenu dans son ''Fiat''
et trouve là sa consistance.
Mets dans notre coeur et sur nos lèvres
ce ''oui'' de Marie,
même et surtout aux heures
où nous nous demandons
dans l'angoisse ou la perplexité :
''Seigneur,
comment tout cela pourra-t-il se faire ?''
Père, accorde-nous la grâce
de croire qu'auprès de Toi
tout est possible
et donne-nous la joie de dire :
''Qu'il nous soit fait selon ta Parole''.

1047

St Jean XXIII, Carnets 

" S'il est vrai qu'au moindre acte de vertu correspond une augmentation de grâces, il doit être vrai, à l'inverse, que le fait de négliger, si peu que ce soit, ces mêmes actes, au moment où le Seigneur m'incite à les accomplir, peut me faire manquer bien des grâces sans lesquelles je ne peux rien faire, absolument rien. 
Je dois donc veiller avec soin aux plus petites occasions, et faire tout ce que je fais avec une délicatesse extrême. 
La sainteté des saints ne se fonde pas sur des faits retentissants, mais sur des petits rien qui aux yeux du monde paraissent insignifiants. 
Les trente premières années de la vie de Jésus Christ m'offrent à cet égard un enseignement plein d'exemples lumineux. Les dispositions de mon caractère, les expériences, les circonstances, m'orientent vers un travail tranquille, pacifique, à l'écart des champs de bataille, plutôt vers le combat, la polémique, la lutte. Eh bien, je ne veux pas devenir un saint en manquant un type discret de sainteté pour faire de moi une mauvaise copie des autres, qui ont un autre caractère que le mien. Mais cette disposition pacifique ne doit pas être une concession à l'amour-propre, à la facilité, à une certaine mollesse dans la pensée, dans les principes, dans le comportement. Le sourire qu'on a habituellement sur les lèvres doit cacher une lutte intérieure, parfois redoutable, contre l'égoïsme; ainsi Dieu et mon prochain auront toujours la meilleure part de moi-même."

1046

saint Léon le Grand

Semaine Sainte 

« Adorons, prosternés de corps et d'âme, la grâce de Dieu répandue sur toutes les nations ; prions le Père miséricordieux et le Rédempteur riche en bienfaits (cf. Ep II,4), de faire qu'avec leur secours nous puissions, jour après jour, échapper à tous les dangers de cette vie. Le rusé tentateur est, en effet, partout présent, et ne permet que rien demeure exempt de ses pièges. Il faut lui résister fidèlement et persévéramment, avec l'aide de la miséricorde divine qui nous est offerte au milieu de nos adversités : ainsi, bien qu'il ne cesse jamais ses attaques, il ne trouvera personne qu'il puisse vraincre. 
Faisons tous notre profit, bien-aimés, des jeûnes pieusement célébrés et que la bienfaisante abstinence, utile, comme nous l'avons éprouvé, et pour l'âme, et pour le corps, ne soit viciée par aucun excès. Nous célébrons, en effet, avec plus d'application en ces jours tout ce qui concerne la sobriété et l'abstinence, afin qu'une courte pratique les fasse passer en une longue habitude ; que l'on se consacre aux oeuvres de miséricorde, ou que l'on s'applique à la modération dans la nourriture, qu'il n'y ait pas de temps perdu pour les fidèles ; car, tandis que les jours s'ajoutent aux jours et que le temps s'écoule, nous devons accumuler les gains de nos bonnes oeuvres, et non pas perdre nos mérites. Puisse la miséricorde de Dieu seconder nos pieux efforts et nos religieux désirs en nous faisant obtenir ce qu'il nous fait convoiter. »

Saint Léon le GrandSermon XVII sur la Passion, in Sermons tome III, SC 74, Editions du Cerf, Paris, 1961.

1036

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Vie nouvelle (lettre 324) 

La miséricorde est accordée à tous comme une grâce venant de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. La Croix du Christ est donc le jugement de Dieu sur chacun de nous et sur le monde, puisqu'elle nous donne la certitude de l'amour et de la vie nouvelle.

« Si votre nature est un sujet de combat, un champ de bataille, oh, ne vous découragez pas, ne vous attristez pas. Je dirais volontiers : aimez votre misère, car c'est sur elle que Dieu exerce sa miséricorde ! Aux heures de défaillance, allez vous réfugier sous la prière de votre Maître ; oui, sur sa Croix Il vous voyait, Il priait pour vous, et cette prière est éternellement vivante et présente devant son Père. C’est elle qui vous sauvera de vos misères. Plus vous sentez votre faiblesse, plus votre confiance doit grandir, car c'est à Lui seul que vous vous appuyez… Allez chercher la force près de Celui qui a tant souffert parce qu' "Il nous a trop aimés…" »

1031

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906)
« Toi qui es mère et qui sais quelles profondeurs d'amour le bon Dieu a mises en ton cœur pour tes enfants, tu peux saisir la grandeur de ce mystère : enfants de Dieu, est-ce que cela ne te fait pas tressaillir ? "Dieu nous a élus en Lui, avant la création. Il nous a prédestinés à l'adoption des enfants pour faire éclater la gloire de sa grâce", c'est-à-dire qu'en sa toute-puissance Il semble ne pouvoir rien faire de plus grand. »

Lettre 239

999

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE
Le plan d'amour de Dieu.
Le Père éternel, avec son inexprimable bonté, tournait son regard vers Catherine et lui disait :
"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa Vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, Il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la Vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
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944

Lettre aux Ephésiens 2, 4-9
Dieu est riche en miséricorde ;
à cause du grand Amour dont Il nous a aimés,
nous qui étions des morts par suite de nos fautes,
Il nous a donné la Vie avec le Christ :
c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec Lui, Il nous a ressuscités
et Il nous a fait siéger aux cieux,
dans le Christ Jésus.
Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs,
la richesse surabondante de sa grâce,
par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés,
et par le moyen de la foi.
Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil.

936

père Georges Finet (1898 -1990), père spirituel de Marthe Robin.
extrait de conférence - revue des Foyers de Charité "l'Alouette" N°308-309 - octobre 2018
"On n'est pas chrétien pour garder l'état de grâce, mais pour grandir dans l'état de grâce.
Une vie n'est pas faite pour être gardée, mais pour être projetée en avant, pour croître dans la Vie divine."
 Pour s'abonner à la revue des Foyers de Charité, cliquez sur ce lien : "L'Alouette", https://www.lesfoyersdecharite.com/publications/

895

de saint Vincent de Paul

«Dieu est une fontaine, dans laquelle chacun puise de l'eau suivant ses besoins. Qui a besoin de six seaux en puise six, qui de trois, trois; et l'oiseau qui n'a besoin que d'une becquetée n'y fait que becqueter ; un pèlerin y puise avec le creux de la main»

882


de saint Vincent de Paul
«Il faut la grâce pour commencer : il en faut encore plus pour persévérer jusqu’à la fin»

827

saint Jean Eudes (1601-1680)
"Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme, Roi des hommes et des anges, n'étant pas seulement notre Dieu, notre Sauveur et notre souverain Seigneur, mais notre chef, et nous ses membres et son corps, comme dit saint Paul (Ep 5, 30), et par conséquent étant unis avec Lui de l'union la plus intime qui puisse être, telle qu'est celle des membres avec leur chef; unis avec Lui spirituellement par la foi et par la grâce qu'Il nous a donnée au saint Baptême; unis avec Lui corporellement par l'union de son très saint corps avec le nôtre en la sainte Eucharistie; il suit de là nécessairement que, comme les membres sont animés de l'esprit de leur chef et vivants de sa vie, nous devons être animés de l'esprit de Jésus, vivre de sa vie, marcher dans ses voies, être revêtus de ses sentiments et inclinations, faire toutes nos actions dans les dispositions et intentions dans lesquelles Il faisait les siennes, en un mot continuer et accomplir la vie, la religion et la dévotion qu'Il a exercée sur la terre.
Cette proposition est fondée sur les Paroles sacrées de Celui qui est la Vérité même: Je suis la Vie et je suis venu afin que vous ayez la Vie. Je Vis et vous Vivez. En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous (Jn 14, 6; 10, 10; 14, 19-20). C'est-à-dire que, comme je suis en mon Père, Vivant de la Vie de mon Père, qu'Il me communique, vous êtes aussi en moi Vivant de ma Vie, et je suis en vous, vous communiquant cette même Vie, et ainsi je Vis en vous, et vous Vivrez avec moi et en moi."
(SAINT JEAN EUDES, ROYAUME DE JÉSUS, 2e p., 2; O. C. I, 161-166)

740

Marthe Robin

(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Seigneur Jésus, venez aussi reposer en moi, venez y reposer et y opérer des œuvres de résurrection et de vie spirituelle, des œuvres de grâce et de vie divine ! Je veux vous garder en moi, oui, bien vivant, toujours, mais dans la paix et le silence de l’oraison, dans l’amour et la vie toute cachée en vous, dans la louange de la Trinité. »


735

Marthe Robin 
Extrait de son "journal" - 4 mars 1930 (mardi)

« Il y a une sainteté commune à laquelle tous les chrétiens par vocation doivent aspirer et embrasser, dans la mesure des grâces qui leur sont faites, parce que tous y sont appelés. La désirer n’est pas de l’orgueil, parce que c’est Dieu qui nous l’impose. La poursuivre n’est pas présomption, puisque pour atteindre ces sommets de l’esprit, nous comptons uniquement sur le secours du ciel, et non sur nous-mêmes ; nous devons cependant et à tout prix la rechercher sans faiblesse, la poursuivre sans langueur, sans tiédeur, sans ralentissement, parce que la perfection demeure en soi une héroïque vertu... Elle est un sommet. »


686


Marthe Robin 

(« Journal », 2 juillet 1930)

« Jésus nous dit et nous redit sans cesse que toute grâce nous sera accordée si nous avons une foi sincère ! »

Site Officiel dédié à Marthe Robin : www.martherobin.com

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)