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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


"J'ai moi-même peur de la souffrance et de l'humiliation mais je me rassure, en pensant que, même Jésus, dans le Jardin des Oliviers, n'a pas éprouvé un sentiment différent. Les grâces viennent au moment où nous en avons besoin !"

635

Saint Jean-Paul II - Salvici Doloris (1984)

"Dans la souffrance se cache une force particulière qui rapproche
intérieurement l’homme du Christ, une grâce spéciale. Dans la souffrance
nous devenons des hommes totalement nouveaux".

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Saint Pio de Pietrelcina - (Padre Pio)
15 novembre 1917 
Lettre à Antonietta Vona



« Ne te décourage pas de tes chutes, mais ouvre-toi à une nouvelle confiance et à une humilité plus profonde. Le découragement et l'irritation après une chute dans le péché, c'est un artifice de l'ennemi, c'est baisser les armes devant lui et se déclarer vaincu. Tu ne feras jamais cela, car la grâce du Seigneur est toujours prête à te secourir. » 

584

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" .

2 mars 1930 (Dimanche) Ne vouloir que Dieu seul pour consolateur et pour ami, c’est gagner le Cœur de ce Père plein de miséricorde et attirer sur soi ses plus douces caresses.
Au reste, les consolations des hommes sont plus qu’impuissantes à soulager le cœur ; elles y creusent au contraire de lamentables vides ; elles en souillent les affections les plus saintes, elles ouvrent la porte à de nombreux défauts.

Les consolations célestes, au contraire, amènent avec elles l’humilité, la charité, l’obéissance, la mortification, la patience, l’oubli de soi, la paix. La pensée de Dieu console toujours, car quiconque est uni à Dieu par la grâce peut se passer de beaucoup de choses.

559

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 9 octobre 1931

"Les souffrances, les joies sont pour moi des occasions de m'abandonner sans réserve aucune au puissants attraits de la grâce, d'aimer également toutes les terribles exigences de l'Amour, sans jamais les sacrifier, sans jamais y mettre d'opposition et de résistance naturelle.  Par moi-même je ne puis... mais "je peux tout en Celui qui me fortifie"". 

554


Marthe Robin (1902-1981)
18 août 1930, 
extrait de son "Journal - Décembre 1929 - Novembre 1932",

« Quand j'ai dit mes péchés et que j'écoute attentivement les admirables leçons, les réconfortantes paroles et les religieux encouragements que Jésus me fait par son fidèle ministre, quand surtout il prononce d'une voix que je me sens très émue :
"dans un instant Jésus va se donner à vous, Jésus va être tout à vous et vous serez vous-même toute à Lui, Il est le grand ami qui va vous consoler, vous combler de ses grâces, vous montrer son Amour et sa tendresse infinie ; recueillez-vous, mon enfant, et faites du plus profond de votre cœur votre acte de contrition, pendant que je vais vous donner l'absolution... "
Tout mon être palpite d'émotion que je puis à peine contenir.
Dans son amour Il préfère, je crois, que je pleure seule avec Lui.
Je dis aussi tout bas à mon Dieu : pardonnez-moi mon Dieu, ô mon Père plein de miséricorde pour votre enfant ; pardonnez-moi, ô Jésus, je me repens de toute mon âme de vous avoir contristé, vous qui êtes la bonté même, vous qui n'êtes que tendresse envers moi, petit grain de sable.
Ah ! je vous promets, ô Bonté suprême, que je ne retomberai plus, que je ne vous offenserai plus... mais je vous supplie humblement d'aider ma faiblesse. »
Je voudrais pleurer abondamment, mais Jésus ne me laisse pas toujours le bienfait des larmes à ce moment-là.

Tableau réalisé par Bartolomé Esteban Murillo pour les Capucins de Séville. l'artiste baroque est né à Séville en 1617 et mort dans la cité andalouse en 1682.
Acte de contrition
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »


537

saint Ignace de Loyola

"Prenez dans vos mains, Seigneur, ma liberté entière;
Recevez ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté.
Tout ce que j'ai, Tout ce que je possède, C'est vous qui me l'avez donné. Je vous le rends et vous le livre sans réserve; Pour le soumettre entièrement à votre Volonté.
Donnez-moi seulement Votre Amour et votre Grâce
Et je serai suffisamment comblé.
Je ne demande rien au-delà.
Ainsi soit-il"

020


Ste Catherine de Sienne
Le Dialogue, chap. 146
O ma fille bien-aimée ! tu vois dans l'Evangile ce que fit Pierre, mon apôtre, lorsque ma Vérité lui ordonna de jeter les filets à la mer ; il répondit : " Maître, nous avons travaillé toute la nuit et nous n'avons rien pris ; mais sur votre parole je jetterai le filet. Il le fit, et il prit une si grande quantité de poissons, qu'il ne le pouvait tirer tout seul, et qu'il appela ses compagnons pour lui aider. " (St Luc, 5, 5-7).
Si tu médites ce passage, tu verras une figure sous la réalité, et cette figure te conviendra ; car tous les actes et les mystères accomplis par ma Vérité dans ce monde avec ou sans les disciples, étaient des figures pour instruire et sauver les âmes. Vous pouvez toujours y voir une règle et une doctrine en les étudiant à la lumière de la raison : les personnes ignorantes et grossières comme les intelligences supérieures pourront y puiser des exemples, et tous, pourvu qu'ils le veuillent, y trouveront leur salut et leur consolation.
Je t'ai dit que Pierre, sur l'ordre de Jésus-Christ, jeta les filets dans la mer : il fut donc obéissant. Il crut fermement qu'il prendrait du poisson, et il en prit en effet une grande quantité ; mais ce ne fut pas pendant la nuit. Quelle est cette nuit? C'est la nuit obscure du péché mortel, où l'âme est privée de la lumière de la grâce. Pendant cette nuit on ne prend rien de bon, parce que le désir jette le filet, non pas dans une mer vive, mais dans, une mer morte, où il trouve le péché qui n'est que néant et les plus grandes fatigues ne sont d'aucune utilité.

474

Adolphe Tanquerey*
Précis de Théologie Ascétique et Mystique, n° 168 (Dévotion à la Sainte Vierge : l'imitation)
L'imitation est en effet l'hommage le plus délicat qu'on puisse lui rendre ; c'est proclamer, non seulement en paroles mais en actes, qu'elle est un modèle parfait que nous sommes trop heureux d'imiter. Nous avons déjà dit (n°159) comment Marie, étant une copie vivante de son Fils, nous donne l'exemple de toutes les vertus. Nous rapprocher d'elle, c'est nous rapprocher de Jésus ; aussi nous ne pouvons mieux faire que d'étudier ses vertus, de les méditer souvent, de nous efforcer de les reproduire.
Pour y mieux réussir, nous ne pouvons mieux faire que d'accomplir toutes et chacune de nos actions par Marie, avec Marie et en Marie. Par Marie, c'est-à-dire en demandant par elle les grâces dont nous avons besoin pour l'imiter, en passant par elle pour aller à Jésus, ad Jesum per Mariam. (1)
Avec Marie, c'est-à-dire en la considérant comme modèle et collaboratrice, nous demandant souvent : Que ferait Marie si elle était à ma place, et en la priant humblement de nous aider à conformer nos actions à ses désirs.
En Marie, en dépendance de cette bonne Mère, entrant dans ses vues, dans ses intentions, et faisant nos actions, comme elle, pour glorifier Dieu : Magnificat anima mea Dominum. (2)

* Adolphe Tanquerey, (1854-1932) est un prêtre catholique français, professeur de droit canonique et de théologie dogmatique, auteur de travaux de spiritualité.
(1) vers Jésus par Marie
(2) Mon âme exalte le Seigneur
Photo : Sainte Vierge de l Annonciation (1741) par le peintre Italien Pompeo Batoni (1708-1787)- Louvre

470

Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix
Dans "Edith Stein. La puissance de la Croix", Nouvelle Cité, Montrouge 1999 (5ème éd.), p. 56
Je pense que dans tous les cas c'est un chemin très sûr que de faire tout son possible pour se vider de tout et servir de réceptacle à la grâce divine.

466

Ste Faustine Kowalska
Le petit journal, p. 142
Ô mon Jésus, comme il est facile de se sanctifier, il faut seulement un petit peu de bonne volonté. Et si Jésus découvre ce minimum de bonne volonté dans l'âme, il se hâte de se donner à elle. Et rien ne peut l'arrêter, ni les fautes, ni les chutes, absolument rien. Jésus est pressé d'aider cette âme et si l'âme est fidèle à cette grâce de Dieu, elle pourra, en peu de temps, parvenir à la plus haute sainteté qu'une créature puisse atteindre ici-bas. Dieu est très généreux et ne refuse sa grâce à personne. Il donne même plus que nous ne demandons. La voie la plus courte, c'est la fidélité aux inspirations de l'Esprit Saint.




453

Ad. Tanquerey
Précis de Théologie Ascétique et Mystique, n° 410-411 (Le désir de la perfection)
Le désir en général est un mouvement de l'âme vers le bien absent ; il diffère donc de la joie, qui est la satisfaction de posséder le bien présent. Il en est de deux sortes : le désir sensible, ou élan passionné vers le bien sensible absent ; le désir rationnel, qui est un acte de la volonté se portant avec ardeur vers un bien spirituel. Parfois ce désir réagit sur la sensibilité et se mêle ainsi de sentiment. Dans l'ordre surnaturel, nos bons désirs sont influencés par la grâce divine, ainsi que nous l'avons lit plus haut.
On peut dont définir le désir de la perfection : un acte de la volonté qui, sous l'influence de la grâce, aspire sans cesse au progrès spirituel. Cet acte est parfois accompagné d'émotions, de pieux sentiments qui intensifient le désir ; mais cet élément n'est pas nécessaire.

439

St Ambroise
Homélie sur l'évangile de St Luc, 7 (le fils prodigue)
Voici que le Père s’avance à ta rencontre ; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse ; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore une réprimande : il te rend ta dignité ; tu crains un châtiment : il te donne un baiser ; tu as peur d’un mot de reproche : il prépare un festin à ton intention.

428

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide), 13, 17-19
Mon fils, accomplis tes œuvres dans l'humilité,
et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser,
et tu trouveras grâce devant le Seigneur ;
car la puissance du Seigneur est grande,
et il est glorifié par les humbles.

418

Catéchisme abrégé
420. Qu’est-ce que la Loi nouvelle ou Loi évangélique ?
La Loi nouvelle ou Loi évangélique, proclamée et réalisée par le Christ, est la plénitude et l’accomplissement de la Loi divine, naturelle et révélée. Elle se résume dans le commandement de l’amour de Dieu et du prochain, et de l’amour des uns envers les autres comme le Christ nous a aimés. Elle est aussi une réalité intérieure à l’homme : la grâce du Saint-Esprit, qui rend possible un tel amour. Elle est « la loi de liberté » (Ga 1, 25), car elle incline à agir spontanément sous l’impulsion de la charité.
« La Loi nouvelle est d’abord la grâce même de l’Esprit Saint, qui est donnée aux croyants dans le Christ » (saint Thomas d’Aquin).

404

St Josémaria Escriva
Amis de Dieu, n° 140
Dorénavant, ayez hâte d’aimer. L’amour nous empêchera de nous plaindre, de protester. Il est vrai que nous essuyons souvent des contrariétés ; mais nous nous en plaignons ; et alors, outre que nous gaspillons la grâce de Dieu, nous lui ôtons la possibilité de nous adresser d’autres appels. Hilarem enim datorem diligit Deus (2 Co 9,7). Dieu aime celui qui donne avec joie, avec la spontanéité qui naît d’un cœur aimant, sans les simagrées de celui qui se donne à Dieu comme s’il lui faisait une faveur.

394

Ste Catherine de Sienne
Lettre XLV, au comte de Fondi
Personne ne peut ouvrir ou fermer la porte de la volonté, si le libre arbitre ne le veut pas. La lumière de l'intelligence lui est donnée pour connaître les amis et les ennemis qui veulent entrer et passer par la porte ; et à cette porte est placé le chien de la conscience, qui aboie quand il entend venir, s'il est levé et ne dort pas. Cette lumière fait voir et discerner le fruit à l'ouvrier ; il ôte la terre, pour que le fruit soit pur, et il le met dans sa mémoire comme dans un grenier, où s'entasse le souvenir des bienfaits de Dieu. Au milieu de la vigne est placé le vase de son cœur plein du précieux Sang, pour arroser les plantes afin qu'elles ne se dessèchent pas. C'est ainsi qu'est créée et disposée cette vigne, qui est aussi, nous l'avons dit, le temple où Dieu doit habiter par sa grâce.

393

Liturgie-antiennes
O sacrum convívium (Fête-Dieu, II Vêpres, ant. ad Magnificat)
O banquet sacré
où le Christ est notre aliment,
où est ravivé le souvenir de sa passion,
où la grâce emplit notre âme,
où nous est donné le gage de la vie à venir.
O sacrum convívium,
in quo Christus súmitur :
recólitur memória passiónis eius,
mens implétur grátia
et futúre glóriae nobis pignus datur.

391

Bible - Nouveau Testament
Actes des Apôtres 11, 21-26
Et la main du Seigneur était avec eux, et grand fut le nombre de ceux qui crurent et se convertirent au Seigneur. Or, la nouvelle en vint aux oreilles de la communauté qui était à Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabé jusqu'à Antioche.
Lorsqu'il fut arrivé et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer par la disposition du cœur (fidèles) au Seigneur. Car c'était un homme de bien et rempli de l'Esprit-Saint et de foi. Et une foule nombreuse se joignit au Seigneur.
Et il se rendit à Tarse chercher Saul, et l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Et il leur arriva d'être ensemble une année entière dans la communauté et d'instruire une foule nombreuse. Ce fut à Antioche d'abord que les disciples reçurent le nom de chrétiens.

344

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
97. Comment Marie collabore-t-elle au dessein divin du salut ?
Par la grâce de Dieu, Marie est restée préservée de tout péché personnel durant toute son existence. Elle est « pleine de grâce » (Lc 1, 28), la « Toute Sainte ». Quand l’ange lui annonça qu’elle mettrait au monde « le Fils du Très-Haut » (Lc 1, 32), elle donna librement son consentement dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5). Marie s’est livrée totalement à la Personne et à l’œuvre de son Fils Jésus, acceptant de toute son âme la volonté divine du salut.
Source : www.vatican.va

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)