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1916

      Benoît XVI
     (Homélie de Benoît XVI pour le Mercredi des Cendres 13 février 2013)

La dimension communautaire est un élément essentiel de la foi et de la vie chrétienne. Le Christ est venu « afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (cf. Jn 11,52). Le « nous » de l’Eglise est la communauté dans laquelle Jésus nous rassemble (cf. Jn 12,32) : la foi est nécessairement ecclésiale. Et il est important de se rappeler cela et de le vivre en ce temps de carême : que chacun de nous soit conscient qu’il n’affronte pas seul ce chemin pénitentiel, mais avec de nombreux frères et sœurs, dans l’Eglise.

1910

      Theodore Botrel
     ("L'Echo" - contes du lit-clos - Gallet éditeur)

« Un jour où j’étais triste,
Rôdant en solitaire face à la montagne
J’ai crié, le cœur très las :
« La vie est triste ici-bas !
… L’écho m’a répondu : ah ! Ah ! Ah !

« Écho la vie est méchante ! »
Et, d’une voix si touchante
L’écho m’a répondu : Chante ! chante ! Chante !
« Écho, ma souffrance sans cesse s’accroît
Lourde, très lourde est ma croix ! »

L’écho m’a répondu : Crois ! Crois ! Crois !
« La révolte en moi va germer ! :
« Dois-je rire ? Pleurer ? blasphémer ? »
Et l’écho m’a dit : Aimer ! Aimer ! Aimer ! 

Comme je l’entendis ce jour-là,
Je me mis à chanter, à croire, à aimer,
Et depuis je suis heureux sur terre.

1803

     Thomas a Kempis (1379-1471)
    « Imitation de Jésus Christ »
"Quand tu posséderas le Christ, tu seras riche et cela te suffira, il subviendra lui-même à tes besoins et s'occupera fidèlement de toi pour tout, de telle sorte que tu n'aies pas besoin de compter sur les hommes. En effet, les hommes changent vite et font rapidement défaut, tandis que le Christ demeure pour l'éternité et se tient solidement à tes côtés jusqu'au bout." 

1802

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
    « Manuel des âmes intérieures »
"Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi;" (Ap 3, 20) Dieu se tient sans cesse à la porte de notre coeur ; il y frappe par les lumières, les bonnes inspirations, les remords, afin de nous porter à la recherche du bien, et à la fuite du mal. Si nous étions attentifs, si nous rentrions souvent dans notre coeur, nous remarquerions qu'il y frappe à tout instant, et que, si nous ne l'entendons pas, c'est que nous nous mettons hors d'état de l'entendre. 

1801

     Paul Claudel (1868-1955) 
    « Ma conversion »
"A dix-huit ans, j'avais complètement oublié la religion et j'étais à son égard d'une ignorance sauvage. J'étais debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur, à droite du côté de la sacristie. Et 'est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie en un instant, mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d'une telle force d'adhésion, d'un tel soulèvement de tout mon être, d'une conviction si puissante, d'une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d'une vie agitée, n'ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. J'avais eu tout à coup le sentiment déchirant de l'innocence, de l'éternelle enfance de Dieu, une révélation ineffable. "C'était vrai ! Dieu existe, Il est là. C'est quelqu'un, c'est un Être aussi personnel que moi ! Il m'aime, Il m'appelle;" 

1774

     pape François 
(Lumen Fidei n°58 - Femmes pèlerines)
"En Marie, fille de Sion, s'accomplit la longue histoire de la foi de l'Ancien Testament, à travers le récit de la vie de nombreuses femmes fidèles, à commencer par Sarah. Des femmes qui, à côté des patriarches, étaient le lieu où la promesse de Dieu s'accomplissaient, et où la vie nouvelle s'épanouissait. A la plénitude des temps, la parole de Dieu s'est adressée à Marie, qui l'a accueillie, avec tout son être, dans son coeur, pour qu'elle prenne chair en elle et naisse comme la lumière pour les hommes. Saint Justin martyr, dans son Dialogue avec Tryphon, emploie cette belle expression par laquelle il dit que Marie, en acceptant le message de l'Ange, a conçu "foi et joie". En effet, en la mère de Jésus, la foi s'est montrée riche en fruits, et quand notre vie spirituelle porte ses fruits, nous sommes emplis de joie. C'est le signe le plus clair de la grandeur de la foi. Dans sa vie, Marie a accomplit le pèlerinage de la foi en suivant son Fils. Ainsi, en Marie, l'engagement sur le chemin de foi de l'Ancien Testament s'accomplit en suivant Jésus et en se laissant transformer par Lui, en entrant dans le regard même du Fils de Dieu incarné."

1772

     pape François 
(Homélie du 24 décembre 2013)
"Marcher. Ce verbe fais penser au cours de l'histoire, à ce long chemin qu'est l'histoire du salut, et qui commence avec Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à quitter son pays pour aller vers la terre qu'il lui avait indiquée. Dès lors, notre identité de croyant est celle de pèlerins qui marchent vers la Terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il reste fidèle à son pacte et à ses promesses. Parce qu'Il est fidèle, "et la lumière brille à travers Lui, la nuit ne l'a pas saisi." (Jn 1, 5) En revanche, le peuple alterne les moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d'infidélité, d’obéissance et de rébellion ; des moments où il est pèlerin et des moments où il est errant. De même, dans notre histoire personnelle, nous alternons les moments lumineux et les obscurs, de lumière et d'ombre. Quand nous aimons Dieu et ses frères, nous marchons dans la lumière ; mais quand notre coeur se ferme, quand nous nous laissons dominer par l'orgueil, le mensonge et la recherche de l'intérêt personnel, les ténèbres descendent nous envahir. "Celui qui déteste son frère et dans le noir, écrit l'apôtre Jean, il marche dans le noir sans savoir où il va, les yeux aveuglés de noir" (1 Jn 2, 11). Un peuple en marche, mais un peuple pèlerin qui ne veut pas être un peuple errant. "



1741

     Saint Cyprien de Carthage (200-258)
(sur l'Oraison dominicale)
"Le Seigneur nous ordonne d'aimer nos ennemis et de prier même pour nos persécuteurs. Dociles à cet ordre, nous demandons pour ces hommes encore terrestres, parce qu'ils ne sont pas illuminés par la grâce, que la volonté de Dieu s'accomplisse en eux : cette volonté que le Christ a si bien exécutée, en conservant l'homme et en le rétablissant dans tous ses droits. De même que la volonté de Dieu a triomphé dans le ciel, c'est-à-dire en nous, pour nous transformer par la foi en hommes célestes, nous demandons que cette même volonté triomphe sur la terre, c'est à dire dans les âmes infidèles, afin que ces âmes, terrestres par leur première naissance, deviennent célestes par leur régénération." 

1701

     pape François 
( Homélie 25 juillet 2013)
"Le bon plat de la vie"

" Quand tu prépares un bon plat, si tu vois qu'il manque de sel, alors tu"mets" du sel. S'il manque d'huile, tu "mets" de l'huile... "mettre", c'est à dire déposer, verser. Il en va de même dans votre vie ; si vous voulez l'emplir de sens et de plénitude, comme vous le désirez et le méritez, je dis à tous et à chacun d'entre vous :

  • "Mets la foi", et ta vie aura une saveur nouvelle. Tu auras une boussole pour t'indiquer la direction. 
  • "Mets l'espérance", et chaque jour de ta vie sera illuminé. Ton horizon cessera d'être sombre et deviendra lumineux. 
  • "Mets l'amour", et ton existence sera commune maison construite sur le roc. Tu avanceras dans la joie, car tu rencontreras de nombreux amis pour t'accompagner. 
Mets la foi,
Mets l'espérance,
Mets l'amour !
  • " Mets le Christ" dans ta vie, et tu trouveras un ami en qui tu pourras toujours avoir confiance. 
  • "Mets le Christ", et tu verras croître les ailes de l'espérance pour parcourir le chemin de l'avenir dans la joie. 
  • "Mets le Christ", et ta vie sera emplie de son amour. Ce sera une vie féconde. Car nous désirons tous avoir une vie féconde, une vie qui transmette la vie aux autres !
  • "Mets le Christ" dans ta vie. En ces jours, Il t'attend : écoute-Le avec attention et sa présence enthousiasmera ton coeur. 
  • "Mets le Christ" : Il t'accueille dans le Sacrement du Pardon, et sa Miséricorde soigne toutes les blessures du péché. N'aie pas peur de demander pardon à Dieu, car dans son grand amour il ne se lasse jamais de pardonner, comme un père aimant. Dieu est pure miséricorde ! 
  • "Mets le Christ" : Il t'attend dans l'Eucharistie, Sacrement de sa Présence, de son Sacrifice d'amour ; Il t'attend aussi dans l'humanité de tant de jeunes qui t'enrichiront de leur amitié, qui t'encourageront de leur témoignage de foi, qui t'enseignement le langage de l'amour, de la bonté et du service. 
Toi aussi tu peux être un témoin joyeux de son amour, un témoin courageux de son Évangile, afin d'apporter un peu de lumière dans notre monde. Laisse-toi trouver par Jésus, laisse-toi aimer par Jésus. Il est un ami qui ne déçoit pas. "

1650

     Pape François 

(Extrait) Message du pape François sur les armes nucléaires prononcé ce matin Dimanche 24 novembre 2019, à l'"Atomic Bomb Hypocenter Park", mémorial du bombardement atomique du 9 août 1945, à Nagasaki (Japon)
"Nous ne pourrons jamais nous lasser d'œuvrer et de soutenir avec une insistance persistante les principaux instruments juridiques et internationaux de désarmement, de non-prolifération des armes nucléaires, y compris le Traité d'interdiction sur les armes nucléaires. En Juillet dernier, les évêques du Japon ont lancé un appel pour l'abolition des armes nucléaires, et tous les mois d'août, l'Eglise japonaise organise une rencontre de prière de dix jours pour la paix.Que la prière, la recherche infatigable de la promotion d'accords, l'insistance sur le dialogue, soient les armes en lesquelles nous mettons notre confiance et aussi la source d'inspiration des efforts pour construire un monde de justice et de solidarité qui apporte de réelles garanties pour la paix.Convaincu qu'un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire, je demande aux leaders politiques, de ne pas oublier que ces armes ne nous défendent pas contre la menace de la sécurité nationale et internationale de notre temps."Il est important de considérer l'impact catastrophique de leur usage du point du vue humanitaire et environnemental en renonçant à un climat de crainte, de méfiance et d'hostilité créé par des doctrines nucléaires. L'état actuel de notre planète exige une réflexion sérieuse dont la manière dont toutes ces ressources pourraient être utilisées, en référence à la complexe et difficile application de l'agenda 2030 pour le développement durable, et atteindre ainsi des objectifs comme le développement humain intégral. C'est ce que suggérait déjà le saint pape Paul VI en 1964, lorsqu'il proposait d'aider les plus déshérités, à travers "un fond mondial alimenté par une partie des dépenses militaires".Pour toutes ces raisons, il devient crucial de créer des instruments qui assurent la confiance et le développement mutuel, et de compter sur des leaders qui soient à la hauteur des circonstances. C'est par ailleurs une tâche qui nous interpelle et qui nous concerne tous. Personne ne peut être indifférent face à la souffrance de millions d'hommes et de femmes qui continuent aujourd'hui d'interpeler notre conscience. Personne ne peut rester sourd face au cri du frère blessé qui appelle. Personne ne peut fermer les yeux face aux ruines d'une culture incapable de dialogue. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d'une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Une fraternité qui sache reconnaître et garantir les différences dans la recherche d'un destin commun.
Je sais que certaines personnes ici présentes ne sont pas catholiques, mais je suis sûr que nous pouvons faire nôtre cette prière pour la paix attribuée à saint François d'Assise 
«Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie."


Vidéo avec message intégral : https://www.youtube.com/watch?v=a3qhj1qM8sE



1617

     André Louf (1929-2010) ; moine trappiste ; ermite
(au gré de Sa grâce)

Oser demeurer dans sa faiblesse et se réconcilier avec son péché
Nous connaissons bien notre faiblesse, mais nous ne savons pas comment la gérer. Elle blesse inconsciemment l'image idéale de nous-mêmes que nous portons toujours avec nous. Nous pensons spontanément que la sainteté est à chercher dans la direction opposée au péché, et nous comptons sur Dieu pour que son Amour nous délivre de la faiblesse et du mal, et nous permette ainsi d'atteindre la sainteté. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu agit sur nous. La sainteté ne se trouve pas à l'opposé de la tentation, mais au coeur même de la tentation. Elle ne nous attend pas au-delà de notre faiblesse, mais à l'intérieur même de celle-ci.
Échapper à la faiblesse serait échapper à la puissance de Dieu qui n'est à l'oeuvre que dans celle-ci. Il nous faut donc apprendre à demeurer dans notre faiblessse, mais armés d'une foi profonde ; accepter d'être exposés à notre faiblesse en même temps que livrés à la miséricorde de Dieu. C'est uniquement dans notre faiblesse que nous sommes vulnérables à l'amour de Dieu et à sa puissance. Demeurer dans la tentation et la faiblesse, voilà l'unique voie pour entrer en contact avec la grâce et pour devenir miracle de la miséricorde de Dieu.
Portrait d'André Louf en 1970/1975

1609

   sainte Catherine de Sienne 
(Dialogue, Hurtaud, 1913, II - page 327-328)
" Ô Trinité éternelle ! (...)Vous êtes une mer sans fond où plus je me plonge, plus je Vous trouve, et plus je Vous trouve, plus je Vous cherche encore. De Vous, jamais on peut dire : c'est assez ! L'âme qui se rassasie dans vos profondeurs Vous désire sans cesse, parce que toujours elle est affamée de Vous, Trinité éternelle ; Lumière au dessus de toute lumière ; c'est cette lumière qui communique à l'oeil de l'intelligence une clarté surnaturelle, si abondante et si parfaite que la lumière de la foi en est éclairée, cette foi, par laquelle je vois que mon âme à la Vie, et dans cette clarté Vous reçoit, Vous, la Lumière.
Par la lumière de la foi, je possède la sagesse dans la sagesse du Verbe votre Fils. Par la lumière de la foi, je suis forte, constante et persévérante. Par la lumière de la foi, j'espère et je ne me laisse pas défaillir en route. Cette lumière m'indique le chemin et, sans cette lumière, je marcherais dans les ténèbres.
C'est pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m'éclairer de la lumière de la très sainte foi. Cette lumière est vraiment un océan, car elle plonge l'âme en Vous, l'Océan de paix, ô Trinité éternelle ! L'eau de cette mer n'est pas trouble ; l'âme n'y a pas peur, car elle y connaît la Vérité. Elle est transparente et laisse voir les choses qu'elle recèle en ses profondeurs. Aussi là où abonde la resplendissante lumière de la foi, l'âme a pour ainsi dire, l'évidence de ce qu'elle croît."


1603

   Saint Jean-Paul II
(Novo Millenio Ineunte # 43)

« Une spiritualité de la communion consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés.
Une spiritualité de la communion, cela veut dire la capacité d'être attentif, dans l'unité profonde du Corps mystique, à son frère dans la foi, le considérant donc comme « l'un des nôtres », pour savoir partager ses joies et ses souffrances, pour deviner ses désirs et répondre à ses besoins, pour lui offrir une amitié vraie et profonde.
Une spiritualité de la communion est aussi la capacité de voir surtout ce qu'il y a de positif dans l'autre, pour l'accueillir et le valoriser comme un don de Dieu: un « don pour moi », et pas seulement pour le frère qui l'a directement reçu.
Une spiritualité de la communion, c'est enfin savoir « donner une place » à son frère, en portant « les fardeaux les uns des autres »(Ga 6,2) et en repoussant les tentations égoïstes qui continuellement nous tendent des pièges et qui provoquent compétition, carriérisme, défiance, jalousies.
Ne nous faisons pas d'illusions: sans ce cheminement spirituel, les moyens extérieurs de la communion serviraient à bien peu de chose. Ils deviendraient des façades sans âme, des masques de communion plus que ses expressions et ses chemins de croissance. »




1589

     saint Augustin 

"Si tu veux savoir ce que nous croyons, 

viens voir ce que nous chantons " 

1566

   Dom Helder Câmara (1909-1999)
    (Regards sur la vie, Éd. Médiaspaul, 2010, page 17)
« Apprends qu’il ne suffit pas de se taire pour atteindre le silence. Tant que les soucis t’agitent, tu n’as pas pénétré dans le domaine du grand Silence. Un Psaume nous invite : « Confie tes soucis au Seigneur ». Il est clair que seulement ceux qui ont fait tout leur possible, avec une pointe d’impossible, ont le droit de confier leurs soucis à l’abîme de miséricorde qu’est le Coeur du Christ.
Mais aussi, quand on a fait tout ce qu’on a pu, c’est merveilleux de fermer les yeux et de sauter dans le noir. Quand les mots s’effacent, quand les soucis s’endorment, quand nous nous mettons vraiment dans les mains du Seigneur, le grand silence nous plonge dans la paix, dans la confiance, dans la joie. Et la voix de Dieu se fait entendre ! »



1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1560

   Saint Augustin 
(Saint Augustin. - sermones post Maurinos reperti, éd. G. Morin, IX, p 620 )
Présent aux yeux du coeur.

"S'il était resté avec son corps parmi nous, nous aurions préféré les yeux de la chair aux yeux du coeur. Mais Lui, sachant quels yeux sont les meilleurs, s'est soustrait à nos yeux de chair, pour susciter la foi dans nos yeux du coeur.
C'est plus en effet, de croire dans le Christ, que d'avoir toujours son corps devant soi...
Quand nous croyons, Il est Présent aux yeux de notre esprit...
Que personne ne s'attriste qu'Il soit monté au ciel et qu'Il nous ait comme abandonnés !
Il est avec nous si nous croyons ; son habitation à l'intérieur de toi, est plus réelle que s'Il était en dehors de toi, devant tes yeux : si tu crois, Il est en toi.
Si tu recevais le Christ dans ta chambre, Il serait avec toi ; voici que tu Le reçois dans ton coeur et Il ne serait pas avec toi ? "

1559

   Père Ambroise-Marie Carré (1908-2004)

"Nous sommes uniques, des chefs-d'oeuvre uniques qui sortent des mains de Dieu. Qu'allons-nous faire de cette existence irremplaçable ? Avons-nous peur d'une si grande responsabilité ? En effet, ce que suis, personne d'autre ne l'est, ne l'a été et ne le sera en dehors de moi. Qu'est-ce que les saints ont fait de cette dignité ? Pour ne pas l'abîmer et pour ne pas en être écrasés non plus ? Ils l'ont remise avec foi entre les mains de Dieu disant : "Seigneur, éternel est ton Amour, n'arrête pas l'oeuvre de tes mains."


père Ambroise-Marie Carré. (1908-2004), prêtre dominicain français, prédicateur et écrivain spirituel de renom. Il était membre de l'Académie française. Il gardait toujours de façon visible un petit carton en face de lui sur lequel était écrit : "Souviens-toi d'aimer".

1502

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"Croire à la paix n’implique donc pas seulement des convictions religieuses traduites en valeurs sociales, mais aussi un engagement rationnel accru, pour transformer le monde selon l’impératif du respect inconditionnel de la dignité de la personne humaine, malheureusement mise à mal par une colonisation idéologique hostile au caractère sacré de la vie humaine. Dans ce contexte difficile, croire à la paix c’est aussi compter sur l’efficience de la prière pour la paix, puisque l’Esprit de Dieu dirige l’histoire humaine vers son accomplissement transcendant avec le concours imparfait mais volontaire des libertés humaines. Celles-ci s’ouvrent par la prière à une influence plus grande de la Grâce qui peut infléchir les événements dans le sens de la paix."

1501

   Cardinal Marc Ouellet
    (5 juin 2019 - 75ème anniversaire de la libération)


"Les chrétiens sont alors appelés par leur foi et leur charité, poussées jusqu’à l’extrême de l’acceptation du martyre si nécessaire, à laisser transparaître l’Esprit qui les habite et les inspire, un Esprit capable d’intégrer toutes les différences et de surmonter tous les conflits, un Esprit préférant la supériorité du temps à la domination de l’espace (Cf. SS. PAPE FRANÇOIS, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, 24 novembre 2013, n°222-225.) , un Esprit de respect et de patience qui non seulement laisse place à l’autre dans son altérité, mais la valorise et la confirme comme divinement enveloppée par le Créateur. "

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)