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saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


LA VISITATION

Marie porte Jésus : elle est la Vierge priante et la première missionnaire. L'Immaculée veut étendre à l'humanité toute entière les fruits de la Rédemption accomplie par son Fils. Son seul désir est d'élever le niveau de notre vie spirituelle jusqu'aux sommets de la sainteté. Par conséquent, il est essentiel de devenir la propriété de l'Immaculée. Seulement alors, quand nous serons parfaitement obéissants à l'Immaculée, nous deviendrons un instrument exemplaire dans ses mains apostoliques.

629

Du père Christian Venard, aumônier militaire :

"A la suite des saints, je suis persuadé que le Seigneur épure nos cœurs. Il nous prépare pour les missions auxquelles il veut nous envoyer. Nous sommes ses sarments, il nous taille, cela fait mal, mais si nous acceptons nos souffrances, les âmes s’ouvrent autour de nous."


628

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face. 
(Ms A 81) .

"Je vois que la souffrance seule peut enfanter les âmes. Plus que jamais, ces sublimes paroles de Jésus me dévoilent leur profondeur : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé étant tombé en terre ne vient à mourir, il demeure seul ; mais s’il meurt, il rapporte beaucoup de fruit" (Jn. XII, 24). 
Si vous avez semé dans les larmes, quelle abondante moisson n’avez-vous pas récoltée ! Vous verrez le fruit de vos travaux et vous reviendrez remplie de joie, portant des gerbes en vos mains. » Thérèse de Lisieux 

608


de saint Augustin 
homélie pour la fête de Saint Laurent (10 août)

"L’Eglise, a établi ces anniversaires des glorieux martyrs, afin d’amener par la foi à les imiter, ceux qui ne les ont point vus souffrir, de les stimuler par ces solennités (…).
A chaque solennité d’un martyr, préparons notre coeur à le fêter, de manière à n’être jamais sans l’imiter.
C’était un homme, et nous sommes des hommes.
Celui qui l’a créé nous a créés aussi ;
Dès lors, mes frères bien-aimés, puisque jamais nous ne sommes sans persécution, comme nous l’avons dit, et que le diable, ou nous tend des embûches, ou nous fait violence, nous devons être toujours prêts, ayant le cœur fixé en Dieu, et autant qu’il nous est possible, au milieu de ces embarras, de ces tribulations, de ces épreuves, demander la force au Seigneur, puisque de nous-mêmes nous sommes si faibles, nous ne pouvons rien (…)"
"Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Saint Laurent a compris cela, mes frères, il l’a compris et il l’a fait ; et ce qu’il avait consommé à cette table, c’est cela qu’il a voulu apprêter.
Il a aimé le Christ par sa vie, il l’a aimé par sa mort."


607

du père Marie-Humbert Vicaire, o,p. (1906-1993)
à propos de saint Dominique

Dominique, l’homme aux semelles de vent…
Le saint, durant toute sa vie, a survolé son siècle par une vie consacrée à propager la Parole de son Maître, à se donner pour aider au Salut de ses frères, à courir le vieux continent pour y répandre la bonne odeur du Christ par une vie droite, belle et bonne. Dominique était un homme joyeux malgré les pénitences très dures qu’il s’imposait sans toutefois jamais les imposer aux autres. Cette joie se manifestait en tout temps ; et notamment lorsqu’il pleuvait par le chant de l’Ave Maris Stella, et du Veni Creator Spiritus.
Un jour, deux brigands ayant conçu le dessein de l’assassiner alors qu’il cheminait entre Prouilhe et Fanjeaux, se cachaient derrière quelque buisson, attendant pour réaliser leur méfait. Lui chantait comme à son habitude ; la beauté du chant et la joie qui se manifestait ainsi firent renoncer les deux hommes qui se convertirent aussitôt. Demeure aujourd’hui encore le souvenir de cet épisode marqué par la croix dite du Sicaire. Dominique était animé par l’amour de Dieu et du prochain, poussé par l’Esprit-Saint qui faisait de sa vie un vivant témoignage de la joie qui, déjà en ce monde, anime les bienheureux.
citation provenant du livre : "saint Dominique, la vie apostolique", Éditions du Cerf, Paris 1965.du Père Marie-Humbert Vicaire, o.p. (1906-1993)
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592

Sainte Teresa de Calcutta
Extrait de « Viens, sois ma Lumière »
Les écrits intimes de « La Sainte de Calcutta »
Textes édités et commentés par Brian KolodieJchuk, M.C

« Ma deuxième résolution est de devenir apôtre de la Joie - pour consoler le Sacré-Coeur de Jésus par la joie. » 

Mère Teresa 

S'engager à devenir « apôtre de la Joie » quand, sur le plan personnel, elle se sentait peut-être au bord du désespoir était bel et bien héroïque. Elle en fut capable parce que sa joie s'enracinait dans la certitude de la bonté ultime des plans d'amour de Dieu pour elle. Et même si sa foi dans cette vérité ne procurait aucune consolation à son âme, elle se risquait à affronter les défis de la vie avec le sourire. Son unique point d'appui était sa confiance aveugle en Dieu....Pour cela, elle comptait sur le soutien de Marie. »

.

589

Marthe Robin (1902-1981)
extrait de son journal.

"Le Sacré-Coeur de Jésus en Croix est la demeure inviolable que j'ai choisie sur la terre"








587

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"
22 mars 1930 

“Rien dans ma vie ne ressemble à un jour lumineux. Quel étrange et douloureux changement !
Il me semble que je n’y vois plus ; mon esprit, qui s’occupait si volontiers de Dieu, ne peut se fixer nulle part ; mon cœur, d’ordinaire si brûlant d’amour, ne sent plus rien, le dégoût remplace l’ardeur qu’il avait pour le bien, la peur remplace l’allégresse, cette divine allégresse qui transporte et rend tout léger. Tout ce que je dis, tout ce que je fais, tout ce que je donne me semble perdu.

Nul, s’il n’a passé par cette épreuve, ne peut comprendre l’angoisse d’un cœur qui se trouve plongé dans les ténèbres et les doutes spirituels sans pouvoir s’en dégager, ou s’il le peut, n’est pas compris de son directeur, soit qu’il manque d’expérience, soit que Dieu ne lui accorde pas les lumières nécessaires pour connaître le triste état de cette âme, soit aussi qu’Il veuille la laisser dans le complet abandon.

L’amour obtient tout, la patience aussi...
et j’ai tout, puisque je possède Dieu...
puisque j’appartiens à Dieu !

Dieu sera avec moi toujours, quelle que soit la nuit qui m’enveloppe et, avec Dieu, j’aurai toujours et la force pour ne pas faiblir et la grâce pour profiter de cette rude épreuve. Pourtant, je l’avoue, je ne pense ni à me plaindre, ni à me décourager, tant il est vrai souvent qu’on est malheureux par comparaison.

Je compte en tout sur le secours de Dieu et j’attends en paix le temps de sa miséricorde, car il me semble qu’il ne m’affligerait pas d’une aussi terrible épreuve si elle ne devait servir à rien, si elle ne devait pas être utile à quelque chose.

Mon unique consolation au milieu de tant de peines, c’est la grâce que Dieu me fait de ne pas moins l’aimer qu’à l’ordinaire ; c’est la pensée que, loin de lui demander de me délivrer d’un si grand tourment, je suis disposée à souffrir autant jusqu’à la fin de ma vie, si tel est son bon plaisir. Je suis sa très humble servante, je m’abandonne donc à Lui de bon cœur et je le prie seulement de m’assister, afin que je ne l’offense point.”



583

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"

1er mars 1930 (samedi)

Mon Dieu, vous le savez, je ne suis rien, je ne vaux rien, je ne puis rien ; mais je sais qu’en vous et par vous, Seigneur Jésus, tout se transforme en or pur, tout devient fruit et vie, trésor infini.

443

Bible - Nouveau Testament
Philippiens 2, 12-16
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours été obéissants, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Agissez en tout sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez sans reproche, simples, enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu de ce peuple pervers et corrompu, dans le sein duquel vous brillez comme des flambeaux dans le monde, étant en possession de la parole de vie ; et ainsi je pourrai me glorifier, au jour du Christ, de n'avoir pas couru en vain, ni travaillé en vain.

414

Concile Vatican II
Inter mirifica, n° 8
Les opinions publiques exercent de nos jours une énorme influence sur la vie privée et publique des citoyens, à quelque milieu qu'ils appartiennent. Il est donc nécessaire que tous les membres de la société remplissement dans ce domaine aussi leurs devoirs de justice et de vérité. Ils emploieront les moyens de communication sociale pour concourir à la formation et à la diffusion de saines opinions publiques.

412

St Augustin
Sermon 46, 14 (le pasteur unique)

Il y 'a même des brebis qui s'opiniâtrent parce qu'on cherche à les rappeler de leur égarement ; elles prétendent que leur égarement même et leur perte nous les rendent étrangères.
― Pourquoi nous désirez-vous ? pourquoi nous cherchez-vous ? disent-elles. Comme si leur égarement et leur perte n'étaient pas pour nous un motif de les rappeler et de les chercher ! ― Si je suis égaré, si je suis perdu, dit-on, pourquoi me désires-tu ? pourquoi me cherches-tu ? ― Je veux te rappeler précisément parce que tu es égaré, et te retrouver parce que tu es perdu. ― Mais je veux rester ainsi dans mon égarement et ma ruine. ― Tu veux rester ainsi dans ton égarement et ta ruine ! Et moi je ne veux pas : n'ai-je pas raison davantage ? Je dis même plus, je ne craindrai pas de me rendre importun.
J'entends en effet l'Apôtre me crier : Prêche la parole, insiste à temps et à contre-temps (2 Tim 4, 2). Près de qui à temps et près de qui à contre-temps ? A temps près de ceux qui veulent, à contre-temps près de ceux qui refusent.Je me rendrai donc importun et je ne crains pas de te dire : Tu veux t'égarer, tu veux périr, et moi je ne veux pas ; il ne le veut pas non plus, Celui dont l'autorité m'épouvante. Et si j'y consentais, vois ce qu'il me dirait, vois quel reproche il m'adresserait : Vous n'avez pas rappelé celles qui étaient égarées, ni recherché celles qui étaient perdues.

392

Bse Mère Teresa de Calcutta
La joie du don
Il n'est pas possible de s'engager dans l'apostolat direct si l'on n'est pas une âme de prière. Soyons conscients d'être un avec le Christ, comme il était conscient d'être un avec son Père ; notre activité n'est véritablement apostolique que dans la mesure où nous la laissons travailler en nous et à travers nous avec sa puissance, son désir et son amour. Nous devons parvenir à la sainteté, non pas pour nous sentir en état de sainteté, mais pour que le Christ puisse pleinement vivre en nous.

391

Bible - Nouveau Testament
Actes des Apôtres 11, 21-26
Et la main du Seigneur était avec eux, et grand fut le nombre de ceux qui crurent et se convertirent au Seigneur. Or, la nouvelle en vint aux oreilles de la communauté qui était à Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabé jusqu'à Antioche.
Lorsqu'il fut arrivé et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer par la disposition du cœur (fidèles) au Seigneur. Car c'était un homme de bien et rempli de l'Esprit-Saint et de foi. Et une foule nombreuse se joignit au Seigneur.
Et il se rendit à Tarse chercher Saul, et l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Et il leur arriva d'être ensemble une année entière dans la communauté et d'instruire une foule nombreuse. Ce fut à Antioche d'abord que les disciples reçurent le nom de chrétiens.

372

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, II, 3
La parole pénètre plus facilement dans le cœur de celui qui écoute lorsqu'elle est encouragée par las actions de celui qui la dit, car tout en invitant de la voix, il aide à l'accomplir par son exemple.

365

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 12
En outre, le même Esprit-Saint non seulement sanctifie le Peuple de Dieu, le conduit et l'orne de vertus au moyen des sacrements et des ministères mais, "en distribuant à chacun ses dons comme il lui plaît" (I Cor. 12, 11), il dispense également, parmi les fidèles de tout ordre, des grâces spéciales qui les habilitent à assumer des activités et des services divers, utiles au renouvellement et à l'expansion de l'Eglise, suivant ces paroles : "A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (I Cor. 12, 7). Ces charismes, qu'ils soient extraordinaires ou plus simples et plus répandus, sont ordonnés et adaptés d'abord aux besoins de l'Eglise : ils doivent donc être accueillis avec gratitude et joie spirituelle. Cependant, il ne faut pas demander imprudemment les dons extraordinaires, pas plus qu'il ne faut en attendre présomptueusement les fruits des travaux apostoliques.

352

Saint Jean-Paul II
Homélie, 24 mai 2001, n° 5 (Messe de clôture du Consistoire)
Oui, chers frères et sœurs ! Nous ne serons pas seuls à parcourir le chemin qui nous attend. (...) Nous ne serons pas seuls, en particulier parce que la Très Sainte Trinité sera avec nous. Les engagements que j'ai confiés comme consigne à toute l'Église dans Novo millennio ineunte, les problèmes sur lesquels le Consistoire a réfléchi, ne seront pas affrontés uniquement avec des forces humaines, mais avec la puissance qui vient d'"en-haut" . Telle est la certitude qui trouve sans cesse sa confirmation dans la contemplation du Christ monté au ciel. (...)
C'est donc avec une confiance renouvelée que "nous prenons le large" en son nom !

351

Benoît XVI
Audience générale, 18 octobre 2006, §6
Pour conclure, nous voulons également rappeler celui qui après la Pâque fut élu à la place du traître. Dans l'Eglise de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort : "Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias" (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi "associé aux onze Apôtres" (Ac 1, 26). Nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout. A la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison. Nous pouvons en tirer une dernière leçon : même si dans l'Eglise ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur.

339

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 15, 7
Si les autres deviennent insipides vous pouvez leur rendre la saveur ; mais si cela vous arrivait à vous-mêmes, votre perte entraînerait aussi les autres. C'est ainsi que plus vous occupez des charges élevées, plus vous avez besoin de ferveur et de zèle.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)