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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Manuscrits autobiographiques
Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : "J'ai soif !" Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes.

288

Bx Charles de Foucauld
Lettre à Joseph Hours (3 mai 1912)
Il est certain qu'à côté des prêtres, il faut des Priscille et des Aquila, (couple ami et collaborateurs de Paul à Corinthe, voir Ac 18, 18-19 ; Rm 16, 3) voyant ceux que le prêtre ne voit pas, pénétrant où il ne peut pénétrer, allant à ceux qui le fuient, évangélisant par un contact bienfaisant, une bonté débordante sur tous...
La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.

Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu.

521

pape François 
le 24 juillet 2018 

"La prière n'est jamais vaine: elle fait toujours germer quelque chose de nouveau qui tôt ou tard produit des fruits."




520

de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (2 janvier 1873 - 30 septembre 1897)


« Je vous ai fait sourire, mon cher petit Frère, en chantant «mes Armes» , eh bien ! je vais vous faire sourire encore en vous disant que j’ai, dans mon enfance, rêvé de combattre sur les champs de bataille. Lorsque je commençais à apprendre l’histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d’Arc me ravissait ; je sentais en mon cœur le désir et le courage de l’imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de voix du Ciel m’invitant au combat, j’entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l’époux des vierges qui m’appelait à d’autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses et dans la solitude du Carmel j’ai compris que ma mission n’était pas de faire couronner un roi mortel mais de faire aimer le Roi du Ciel, de Lui soumettre le royaume des cœurs. »
(LT 224)

236

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 38
Les Rois Mages ont une étoile ; nous, nous avons Marie, Stella maris, stella Orientis. Nous lui disons aujourd’hui : Sainte Marie, Étoile de la mer, Étoile du matin, aide tes enfants. Notre zèle pour les âmes ne doit pas connaître de frontières, car personne n’est exclu de l’amour du Christ. Les Rois Mages ont été les précurseurs des gentils ; mais, la Rédemption consommée, il n’y a plus désormais ni juif, ni grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme ; il n’existe de discrimination d’aucun type, car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus (Ga 3, 28 ).
Nous autres chrétiens, nous ne pouvons être exclusifs, ni séparer ou classer les âmes ; beaucoup viendront d’Orient et d’Occident (Mt 8, 11). Dans le Cœur du Christ, il y a de la place pour tous. Ses bras — nous en avons un exemple admirable dans la crèche — sont ceux d’un Enfant, mais ce sont les mêmes qui, étendus sur la croix, attireront tous les hommes (Cf. Jn 12, 32).

220

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Jean, 19, 1
André étant demeuré avec Jésus, et ayant appris beaucoup de lui, n'a pas gardé ce trésor pour lui ; mais il se hâta de courir auprès de son frère, voulant le faire participer à ses richesses (...). Considérez ce qu'André dit à son frère : "Nous avons trouvé le Messie, c'est-à-dire le Christ". Par là, vous le voyez, il révèle ce qu'il venait d'apprendre en si peu de temps : il fait paraître la vertu et la sagesse du maître qui leur avait donné cette connaissance et les avait persuadés, ainsi que le zèle et la diligence de ceux qui au commencement se sont attachés à connaître Jésus-Christ. En effet, ce que dit et ce que fait André, marque une âme qui désire de tout son cœur l'avènement du Messie, qui espère qu'il viendra du ciel, qui tressaille de joie quand elle apprend qu'il est venu, et se hâte d'annoncer aux autres une si grande nouvelle. C'est montrer une amitié vraiment fraternelle, une affection profonde et un naturel plein de sincérité, que de communiquer ainsi les richesses spirituelles.

190

St Ephrem (diacre)
Diatessaron, IV, 20
Ils vinrent à lui pêcheurs de poissons et ils devinrent pêcheurs d’hommes (Lc 5, 10), comme il est dit : Voici que maintenant j’envoie des preneurs d’hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés (Jér. 16, 16). S’il avait envoyé des sages, on aurait dit qu’ils avaient persuadé le peuple et l’avaient trompé et ainsi saisi, S’il avait envoyé des riches, on aurait dit qu’ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu’ils l’avaient corrompu avec de l’argent, et ainsi dominé. S’il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu’ils les avaient séduits par la force, ou contraints par la violence.
Mais les apôtres n’avaient rien de tout cela. Le Seigneur le montra à tous par l’exemple de Simon. Il était pusillanime, car il fut pris de frayeur à la voix d’une servante ; il était pauvre, car il ne put même pas payer sa part de tribut, un demi-statère : Je n’ai pas d’or, dit-il, et je n’ai pas d’argent (Act. 3, 6 ; cfr. Matth. 17, 24-37). Et il était sans culture puisque, lorsqu’il renia le Seigneur, il ne sut pas s’en tirer par la ruse.
Ils partirent donc, ces pêcheurs de poissons, et ils remportèrent la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l’étaient, ils attiraient, sans violence, les forts à leur doctrine ; pauvres, il enseignaient les riches ; ignorants, il faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses.

157

Concile Vatican II
Lumen gentium, n. 11, §1 et 3
Les fidèles, incorporés à l'Église par le baptême, sont rendus aptes, grâce à leur caractère, à célébrer le culte de la religion chrétienne. Et après avoir été régénérés pour devenir enfants de Dieu, ils sont tenus à professer publiquement la foi qu'ils ont reçue de Dieu par l'Eglise, à laquelle le sacrement de confirmation les unit plus étroitement grâce à l'Esprit-Saint qui les enrichit d'une force particulière. Ainsi se trouvent-ils plus strictement obligés de répandre la foi et de la défendre par la parole et les œuvres, comme de véritables témoins du Christ. (...)
Munis de tant de moyens de salut si admirables, les fidèles, quels que soient leur état et leur condition, sont appelés par le Seigneur, chacun en suivant sa voie personnelle, à la perfection de cette sainteté dont le Père jouit en plénitude.

151

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 44, 3
Jésus-Christ dit à dessein cette parabole à ses disciples, pour les fortifier par avance et pour les avertir que si dans la suite des temps ils voyaient beaucoup de ceux à qui ils auraient prêché l’Evangile, se perdre, ils ne devaient pas pour cela se décourager, puisque la même chose était arrivée à Jésus-Christ, qui, sachant le peu de succès que devait avoir la divine semence, n’avait pas néanmoins laissé de semer.
Mais comment peut-on concevoir, me dites-vous, qu’on sème sur des épines, sur des pierres et dans des chemins ? Je vous réponds que cela serait ridicule à l’égard d’une semence matérielle qu’on jette sur la terre ; mais à l’égard de nos âmes et de la parole de Dieu, c’est une chose qui ne peut être que très louable. On blâmerait très justement un laboureur s’il perdait ainsi sa semence, parce que les pierres ne peuvent devenir de la terre et que les chemins ne peuvent cesser d’être des chemins, ni les épines d’être des épines. Mais il n’en est pas ainsi de nos âmes Les pierres les plus dures peuvent se changer en une terre très fertile. Les chemins les plus battus peuvent n’être plus foulés aux pieds, ni exposés à tous les passants, mais devenir un champ bien préparé et bien cultivé. Les épines peuvent disparaître pour faire place à la semence, afin que le grain croisse et pousse en haut, sans qu’il trouvé rien qui l’empêche de monter.
Si ces changements étaient impossibles, le semeur divin et adorable n’aurait jamais rien semé dans le monde. Et s’ils ne sont pas arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui. Si les hommes, au lieu de correspondre à son ouvrage, l’ont au contraire détruit en eux-mêmes, il n’est pas responsable de leur perfidie, après qu’il a témoigné tant de bonté et tant d’affection envers les hommes.

150

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 44, 3
Une autre partie de la semence tomba dans une bonne terre, et elle fructifia; quelques grains rendant cent pour un, d’autres soixante, et d’autres trente. Que celui-là l’entende qui a des oreilles pour entendre.
Il n’y a que cette quatrième partie de toute la semence qui se sauve, et encore même avec beaucoup d’inégalité et de différence. Jésus-Christ voulait dire par là qu’il offrait indifféremment à tous les instructions de sa parole. Car comme un laboureur ne choisit point en semant, et ne fait aucun discernement d’une terre d’avec une autre, mais répand sa semence également partout, Jésus-Christ de même, en prêchant, ne faisait point de distinction entre le riche et le pauvre, entre le savant et l’ignorant, entre l’âme ardente et celle qui était lâche et paresseuse. Il semait de même sur tous les cœurs, et il faisait de son côté tout ce qu’il devait faire, quoiqu’il n’ignorât pas quel devait être le succès de son travail.

139

St Augustin
Traité sur l'évangile de saint Jean, 10, 9
"Alors les disciples se souvinrent qu’il était écrit : Le zèle de votre maison m’a dévoré". C’est, en effet, par le zèle de la maison de Dieu que le Seigneur chassa du temple ces vendeurs. Mes frères, que chaque chrétien, puisqu’il est membre du Christ, soit dévoré du zèle de la maison de Dieu. Qui est-ce qui est dévoré du zèle de la maison de Dieu ? Celui qui, voyant ici-bas quelque dérèglement, s’efforce de le corriger, désire l’amendement des pécheurs et ne prend aucun repos, tant qu’ils ne sont pas convertis ; et s’il ne peut parvenir à les rendre meilleurs, il les supporte en gémissant. Car le bon grain n’est pas jeté hors de l’aire, il y endure le voisinage de la paille, et plus tard, quand on l’a séparé d’avec elle, il entre dans le grenier. Pour toi, si tu es un bon grain, ne désire pas, avant le moment d’être enfermé au grenier, être jeté hors de l’aire ; car les oiseaux te mangeraient, et l’on n’aurait pas le temps de te mettre au grenier.

123

St Jean Chrysostome
Homélies sur les épîtres à Timothée, 10, 3
Le Christ nous a laissés en ce monde pour que nous soyons comme des lampes ; pour que nous devenions les maîtres des autres hommes ; pour que nous agissions comme un levain ; pour que nous vivions comme des anges parmi les hommes, comme des adultes parmi les enfants, comme des êtres spirituels au milieu de personnes purement rationnelles ; pour que nous soyons une semence ; pour que nous portions du fruit. Si notre vie avait un tel éclat, nous n’aurions pas besoin d’ouvrir la bouche. Les mots seraient de trop, si nous pouvions montrer nos œuvres. Il n’y aurait pas un seul païen, si nous étions vraiment chrétiens.

116

St Vincent de Paul
Conférence 207
" Il ne me suffit pas d’aimer Dieu, si mon prochain ne l’aime pas de même. Je dois aimer mon prochain, fait à l’image de Dieu et objet de son amour, et tout faire, pour qu’à leur tour, les hommes aiment leur Créateur...
C’est cela mon devoir.
Et bien, s’il est vrai que nous sommes appelés à porter au loin et à proximité l’amour de Dieu, que nous devons en enflammer les nations, si notre vocation est d’aller répandre ce Feu divin dans le monde entier, s’il en est ainsi, dis-je, s’il en est vraiment ainsi, mes frères, combien me faut-il moi-même brûler de ce Feu divin !
Comment donner la charité aux autres, si nous ne l’avons pas entre nous ?
Observons si nous l’avons, non pas en général, mais si chacun l’a en soi, s’il l’a à la mesure nécessaire ; parce que si elle n’est brûlante en nous, si nous ne nous aimons pas les uns les autres comme Jésus-Christ nous a aimés et si nous n’accomplissons pas d’actes semblables aux siens, comment pourrions-nous espérer diffuser un tel amour sur toute la terre ? Il n’est pas possible de donner ce que l’on n’a pas."

107

saint Jean-Paul II
Encyclique Redemptoris missio (7-XII-1990), n. 86
Si l'on regarde superficiellement notre monde, on est frappé par bien des faits négatifs qui peuvent porter au pessimisme. Mais c'est là un sentiment injustifié : nous avons foi en Dieu, Père et Seigneur, en sa bonté et en sa miséricorde. Alors que nous sommes proches du troisième millénaire de la Rédemption, Dieu est en train de préparer pour le christianisme un grand printemps que l'on voit déjà poindre. (...)
L'espérance chrétienne nous soutient pour nous engager à fond dans la nouvelle évangélisation et dans la mission universelle, et nous pousse à prier comme Jésus nous l'a enseigné : "Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel" (...)
Nous devons entretenir en nous la passion apostolique de transmettre à d'autres la lumière et la joie de la foi, et nous devons former à cet idéal tout le Peuple de Dieu. Nous ne pouvons pas avoir l'esprit tranquille en pensant aux millions de nos frères et sœurs, rachetés eux aussi par le sang du Christ, qui vivent dans l'ignorance de l'amour de Dieu.

506

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Moi, je ne peux rien faire toute seule sans Jésus.  
Je ne vaux rien, 
je suis comme un zéro… 
Si on met le chiffre 1 devant, 
alors il vaut quelque chose ! 

Mon 1, c’est Jésus. »

505

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus


« Jésus ne regarde pas si nous faisons de grandes actions ou même si elles sont difficiles.  

Ce qu’il regarde, c’est l’amour avec lequel nous les faisons. »

081

père Raniero Cantalamessa
Homélie, 21 avril 2000 (Vendredi Saint, Basilique St Pierre)
Ce que l’on doit abandonner n’est pas l’annonce de la croix, mais plutôt certaines façons erronées du passé de le faire. Nous présenter au monde comme des crucifiés, non comme des croisés. (...)
Parfois, il n’est pas nécessaire de parler, mais seulement d’être présent, de souffrir et d’aimer, en se montrant plein de respect pour ceux qui ne réussissent pas encore à croire. La forme la plus essentielle d’évangélisation est de permettre de circuler à l’amour que le Christ est venu implanter dans le monde. Dans les faits plus que dans les paroles.

077

père Raniero Cantalamessa
Homélie, 21 avril 2000 (Vendredi Saint, Basilique St Pierre)
"J’ai toujours cherché Dieu et je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai toujours cherché, car je crois que la foi peut donner une force extraordinaire. Mais je ne me sens pas responsable ou coupable du fait que cette force m’ait manquée. Et si je trouvais Dieu, je lui demanderais : Pourquoi ne m’as-tu pas donné la foi ?" (Indro Montanelli, entretien, Il Gazzettino 22-I-00, p. 11).
Je voudrais répondre à cette personne et à celles, nombreuses, qui sont dans cette même situation : peut-être Dieu ne t’a-t-il pas donné la foi pour que tu l’aides à purifier la foi de celui qui devait te l’annoncer et lui faire sentir la responsabilité et l’urgence de le faire. Cependant, tu connais la réponse qu’ont entendue des hommes comme Augustin et Pascal, qui avaient posé la même question à Dieu : "Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé". "Si je ne t’avais pas déjà trouvé !". Désirer sans croire peut constituer une foi plus pure que croire sans désirer, en tenant tout pour sûr.

015

Concile Vatican II
Gaudium et spes, n. 31, §3
...pour que tous le citoyens soient poussés à participer à la vie des différents groupes qui constituent le corps social, il faut qu’ils trouvent en ceux-ci [les pouvoirs publics] des valeurs qui les attirent et qui les disposent à se mettre au service de leurs semblables. On peut légitimement penser que l’avenir est entre les mains de ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d’espérer.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)