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2165

    Saint François de Sales 
 (Lettre à la Baronne de Chantal, 1610)
« Pour moi, je pense que nous nous tenons en la présence de Dieu même en dormant, car nous nous endormons à sa vue, à son gré et par sa volonté, et Il nous met là sur le lit comme des statues dans une niche ; et quand nous nous éveillons, nous trouvons qu’Il est auprès de nous, Il n’a pas bougé, ni nous aussi : nous nous sommes donc tenus en sa Présence, mais les yeux fermés et clos. » 

2164

    Saint François de Sales 
 (IVD 5, XIV)
« … Le soleil éclairant un endroit de la terre ne l’éclaire pas moins que s’il n’éclairait point ailleurs et qu’il éclairât cela seul. De même Notre Seigneur pense à chacun de nous comme s’il ne pensait point à tout le reste… »

2163

    Saint François de Sales 
 (IVD 5, XIV)
« Vous avez un grand désir de la perfection chrétienne : c’est le désir le plus généreux que vous puissiez avoir, nourrissez-le et faites-le croître tous les jours. »

2162

    Saint François de Sales 
     (TAD III, 2)
« … La Suavité de Dieu nous rend toutes choses utiles, elle prend tout à son avantage, elle fait valoir à notre profit toutes nos besognes, pour basses et débiles qu’elles soient. » 

2161

    Saint François de Sales 
     (Lettre à la baronne de Chantal, 1610, n°838)
«Si une statue que l’on aurait mise dans une niche au milieu d’une salle avait du discours et qu’on lui demandât : …quel profit te revient-il d’être ainsi ?– Ce n’est pas pour mon service que j’y suis, c’est pour servir et obéir à la volonté de mon maître.
– Mais tu ne le vois pas !
-Non, dira-t-elle, mais il me voit et prend plaisir que je sois où il m’a mise. »

2160

    Saint François de Sales 
     (Lettre à Mme Bourgeois, abbesse du Puits-d'Orbe, 1605)
« Ayons une intention bien pure de vouloir en toutes choses l’honneur de Dieu et sa gloire, faisons le peu que nous pourrons pour cette fin-là… et laissons à Dieu tout le soin du reste. » 

2159

    Saint François de Sales 
     (Lettre à Mme Angélique Arnauld, 1619)
« Animez continuellement votre courage d’humilité, et votre humilité, c’est-à-dire votre misère et le désir d’être humble, animez-les de confiance en Dieu, en sorte que votre courage soit humble et votre humilité courageuse.

2158

    Saint François de Sales 
     (TAD VI, 6)
« … manger, c’est méditer, car en méditant on mâche, tournant çà et là la viande spirituelle entre les dents de la considération, pour émietter, froisser et digérer, ce qui se fait avec quelque peine… »

2149

    Saint François de Sales (1567-1622)
      (Introduction à la vie dévote -  Méditation prière)
"La méditation répand des bons mouvements en la volonté, comme sont l'amour de Dieu et du prochain, le désir du paradis, le zèle du salut des âmes, l'imitation de la vie de Notre Seigneur, la compassion, l'admiration, la réjouissance, la crainte de la disgrâce de Dieu, du jugement dernier et de l'enfer, la haine du péché, la confiance en la bonté et miséricorde de Dieu, la confusion pour notre mauvaise vie passée ; et en ces affections, notre esprit se doit épancher et étendre le plus qu'il lui sera possible.
Il ne faut pas pourtant s'arrêter tant à ces affections générales que vous ne les convertissiez pas en des résolutions spéciales et particulières pour votre correction et votre conversion. Par exemple, la première parole que Notre Seigneur dit sur la croix ("Père pardonne-leur...") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. Mais je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de cette sorte : "Or, donc, je ne me vexerai plus de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle offense qui m'est faite par celui-ci ou celle-là ; au contraire, je dirai et ferai ceci ou cela pour le gagner et adoucir, etc"
Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là ou par les seules affections vous le feriez tard et malaisément. "

2148

    Saint François de Sales (1567-1622)
      (Introduction à la vie dévote - Chapelet - Méditation)
"Commençons par proposer à notre imagination le Mystère que l'on veut méditer, comme s'il se passait réellement et de fait en notre présence. Par exemple, si vous voulez méditer Notre Seigneur en croix, vous vous imaginerez d'être au mont du Calvaire, et que vous voyez tout ce qui se fit et se dit au jour de la Passion ; ou, si vous voulez, vous vous imaginerez qu'au lieu même où vous êtes se fait le crucifiement de Notre Seigneur en la façon que les évangélistes la décrivent. 
Après l'action de l'imagination, s'ensuite l'action de l'entendement que nous appelons méditation, qui n'est autre chose qu'une ou plusieurs réflexions faites afin d'émouvoir nos affections en Dieu et aux choses divines. "Émouvoir nos affections" : nous dirions aujourd'hui "prendre des décisions". En effet, la méditation n'est pas tant pour comprendre que pour aimer ce Dieu qui frappait à notre porte :
Ce qui fait que la méditation est différente de l'étude et des autres pensées et réflexions, lesquelles ne se font pas pour acquérir la vertu ou l'amour de Dieu, mais par exemple pour devenir savant, pour en écrire ou discuter.
Que si votre esprit trouve assez de goût, de lumière et de fruit sur l'une des réflexions, vous vous y arrêterez sans aller plus loin, faisant comme les abeilles qui ne quittent point la fleur tandis qu'elles y trouvent du miel à recueillir. mais si vous ne réussissez pas selon votre souhait en l'une des réflexions, après avoir un peu marchandé et essayé, vous passerez à un autre ; mais allez tout bellement et simplement en cette besogne, sans vous y empresser."  





2121

  Saint François de Sales (1567-1622)
( Sermon du 23 février 1614)
"Beaucoup voudraient suivre Notre Seigneur en la montagne du Thabor, mais fort peu en celle du Calvaire. L'une est néanmoins plus profitable que l'autre : il y a plus de profit à accomplir la volonté de Dieu ou bien à l'aimer en quelque événement qui nous contrarie, qu'à écouter parler Notre Seigneur dans les consolations que l'on reçoit parfois en la prière." 
Saint François de Sales

2116

  Saint François de Sales
"Les Sacrements sont des canaux par lesquels Dieu descend en nous"

2108

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Lettre du 29 septembre 1620)
"Il ne faut pas être injuste, ni exiger de nous que ce qui est en nous. Quand nous sommes incommodés de corps et de santé, il ne nous faut exiger de notre esprit que les actes de soumissions et d'acceptation de l'épreuve ; et quant aux actions extérieures, il les faut ordonner et faire au mieux que nous pouvons, et nous contenter de les faire encore que ce soit à contrecœur, péniblement et pesamment."  

2102

    Saint François de Sales
     (Vrais entretiens spirituels)
"Nous nous devons embarquer sur la mer de la divine Providence, sans biscuits, sans rames, sans avirons, sans voiles, et enfin sans nulle sorte de provisions ; et ainsi laisser tout le soin de nous-mêmes et du succès de nos affaires à Notre Seigneur, sans retours ni répliques, ni crainte quelconque de ce qui nous pourrait arriver. " 

2047

      Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 4 mars 1609)
"Écoutons ce rossignol qu'est le Christ, et qui nous chante : "Faites-vous des trésors dans les cieux !" Écoutons cette tourterelle de notre terre qui est l'Eglise, et qui nous dit : "Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière !" Voilà les premières notes de tout le Carême, voilà les deux bornes du chemin pénitentiel : on part des cendres et on va au ciel, on part de la misère et l'on acquiert des trésors."

2046

      Saint François de Sales (1567-1622)
     (Sermon du 4 mars 1609)
"Les grenouilles des marais coassaient de plaisir par cette pluie et ces temps de ténèbres, mais le rossignol céleste et la tourterelle se congratulent de ce temps sec et clair du jeûne et de la pénitence, et ils nous réjouissent de leur chant, mêlé des voix si douces de la conversion et de l'espérance."
Carême : "Le voici maintenant le moment favorable,
le voici maintenant le jour du salut." (2 Co 6, 2)

1875

     saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 21 mars 1621)
"Grâce à Dieu, il y a partout des chrétiens : en France, en Europe, en Asie, en Afrique, enfin dans tous les pays du monde : mais le malheur est qu'il y en a si peu qui fassent profession de vrais chrétiens, que c'est grande pitié ! Ils pensent faire beaucoup quand ils se gardent de gros péchés, comme de voler, de tuer, et choses semblables ; et l'on dit : c'est un homme de bien. Néanmoins, ils ne se soucient point des conseils que Notre-Seigneur donne, lesquels sont : "Qui veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, prenne sa croix et me suive", et tant d'autres beaux enseignements qui nous peuvent faire arriver à la perfection." 

1874

     saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Certes, celui qui voudrait observer les commandements de Dieu, ne voulant rien faire autre, c'est chose assurée qu'il ne serait pas damné, mais il montrerait bien que ce n'est pas pour Dieu ni pour son amour qu'il obéit en les observant, mais pour lui-même, afin de n'être pas damné. C'est comme celui qui se vanterait de quoi il n'est pas un bandit ; eh bien, si vous n'êtes pas un bandit, vous ne serez pas pendu, voilà votre récompense ! 

1873

     saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Les commandements de Dieu et de la sainte Église ne sont pas si rigoureux comme l'on pense ; ils ne gênent pas tant les esprits comme l'on croit : la loi de Dieu est une loi toute d'amour et toute douce. Mais ne serait-ce pas, je vous prie, témoigner une grande lâcheté de courage et avoir bien peu d'amour pour Dieu, que de ne vouloir faire que ce qui nous est commandé et rien davantage ?" 

1869

     Saint François de Sales (1567-1620)
(Lettre à madame de Veyssilieu)
"Ne prévenez point les accidents de cette vie par appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu'à mesure qu'ils arriveront, Dieu, à qui vous êtes , vous en délivrera. Il vous a gardée jusqu'à présent ; tenez-vous seulement bien à la main de sa Providence, et Il vous assistera en toutes occasions, et où vous ne pourrez pas marcher, Il vous portera. Que devez-vous craindre, ma très chère Fille, étant à Dieu qui nous a si fortement assurés qu'à ceux qui l'aiment tout revient à bonheur ? Ne pensez point à ce qui arrivera demain, car le même Père éternel qui a soin aujourd'hui de vous, en aura soin, et demain, et toujours : ou Il ne vous donnera point de mal, ou s'il vous en donne, Il vous donnera un courage invincible pour le supporter."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)