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1863

     Saint François de Sales (1567-1622)
     (Traité de l'amour de Dieu)
"L'amour est la vie de notre coeur ; et comme le contrepoids donne le mouvement à toutes les pièces mobiles d'une horloge, aussi l'amour donne à l'âme tous les mouvements qu'elle a. Toutes nos affections suivent notre amour, et c'est en fonction de lui que nous désirons, que nous nous délectons, que nous espérons et désespérons, que nous craignons, que nous nous encourageons, que nous haïssons, nous fuyons, nous nous attristons, nous entrons en colère, nous triomphons." 

1840

     Saint François de Sales (1572-1622)
(Lettre d'avril 1605)
"Laissez enrager l'ennemi à la porte ; qu'il heurte, qu'il frappe, qu'il crie, qu'il hurle et fasse du pire qu'il pourra : nous sommes assurés qu'il ne saurait entrer en notre âme que par la porte de notre consentement. Tenons-là bien fermée, et de tout le reste ne nous soucions point, car il n'y a rien à craindre." 

1829

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
"C'est résister au réveil, que de ne point se lever et se rendormir, puisqu'on ne nous réveille que pour nous faire lever. Nous ne pouvons pas empêcher que l'inspiration de Dieu ne nous pousse, et par conséquent ne nous ébranle ; mais si, à mesure qu'elle nous pousse, nous la repoussons pour ne point nous laisser aller à son mouvement, alors nous résistons" 

1828

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car Il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu, lequel ne nous a pas seulement aimés avant que nous existions, mais encore afin que nous existions de façon sainte." 

1827

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Malgré la vigueur toute-puissante de la main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté : elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation." 

1820

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Lettre du 16 janvier 1603)
"Ayant une générale et universelle résolution de servir Dieu de la meilleure façon que vous le pourrez, ne vous amusant pas à examiner et éplucher subtilement quelle est la meilleure façon. Vous savez que Dieu veut qu'on le serve en l'aimant par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes : cela suffit, il faut le faire à la bonne foi, sans finesse ni subtilité, comme on le peut en ce monde, où la perfection ne réside pas ; à l'humaine selon le temps, en attendant un jour de le faire à l'angélique et selon l'éternité. L'empressement, l'agitation du dessein n'y sert à rien : le désir en est bon, mais qu'il soit sans agitation."

1819

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Il faut que nous ayons deux égales résolutions : l'une de voir croître des mauvaises herbes en notre jardin, et l'autre, d'avoir le courage de les voir arracher et les arracher nous-mêmes ; car notre amour propre ne mourra point pendant que nous vivrons, lequel est celui qui fait ces impertinentes productions." 

1818

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Vrais entretiens spirituels)
"Vous me demandez comment vous pourrez faire pour bien affermir vos résolutions et faire qu'elle réussissent effectivement. Il n'y a point de meilleur moyen pour cela que de les mettre en pratique ! Mais vous dites que vous demeurez toujours si faible, qu'encore que vous fassiez souvent des fortes résolutions de ne pas tomber en l'imperfection dont vous désirez de vous corriger, l'occasion se présentant, vous ne laissez pas de donner du nez en terre." 

1747

     Saint François de Sales (1567-1622)
        (Introduction à la vie dévolte)
"Le péché n'est honteux que quand nous le faisons, mais étant converti en confession et pénitence, il est honorable et salutaire. La contrition et confession sont si belles et de si bonne odeur, qu'elles effacent la laideur et dissipent la puanteur du péché. Simon le lépreux disait que Marie-Madeleine était pécheresse ; mais Notre Seigneur dit que non, et ne parle plus que des parfums qu'elle répandit et de la grandeur de sa charité. Si nous sommes bien humbles, notre péché nous déplaira infiniment parce que Dieu en est offensé, mais l'accusation de notre péché nous sera douce et agréable, parce que Dieu en est honoré : ce nous est une sorte d'allègement de bien dire au médecin le mal qui nous tourmente." 

1738

    Saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 1er mars 1617)
"Les Écritures ne suffisent-elles pas ? Oui, elles suffisent ; c'est nous qui ne suffisons pas à puiser la doctrine catholique dans les seules Écritures prises isolément. La Tradition est donc nécessaire ; et l'idée de vouloir puiser la doctrine au souffle de l'Esprit Saint est tout à fait insensée ; on attribuerait aux Écritures autant de significations qu'il y a de têtes. il faut donc étudier ce dépôt, suivre les enseignements de la foi transmise une fois pour toutes aux saints (Jude 3-4), écouter l'Église qui en est la dépositaire. Elle n'invente pas la doctrine, elle la conserve fidèlement." (Saint François de Sales (1567-1622) - Sermon du 1er mars 1617)

1726

     saint François de Sales (1567-1622)
( Vrais entretiens spirituels)
" Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons, car une soeur qui sera en sa cellule, ne faisant qu'un petit ouvrage, méritera plus qu'une autre qui aura bien de la peine, si elle le fait avec moins d'amour. C'est l'amour qui donne la perfection et le prix à nos œuvres."

1721

     Saint François de Sales (1567-1622)
        (Introduction à la vie dévote)
"Quand commença-t'il à vous aimer ? Il commença quand Il commença à être Dieu. Et quand commença-t'il à être Dieu ? Jamais, car Il l'a toujours été sans commencement et sans fin, et aussi Il vous a toujours aimé dès l'éternité, c'est pourquoi il vous préparait les grâces et faveurs qu'Il vous a faites. " 

1692

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Entretiens sur les Sacrements)
"Les Sacrements sont des canaux par lesquels, par manière de dire, Dieu descend en nous, comme par l'oraison nous nous jetons en Dieu"

1691

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Entretiens sur la confiance)
" Il faut que notre foi soit fondée sur l'infinie bonté de Dieu et sur les mérites de la Mort et Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, avec cette condition de notre part, que nous ayons et connaissions en nous une entière et ferme résolution d'être tout à Dieu, et de nous tout abandonner, sans aucune réserve, à la Providence." 

1676

     Saint François de Sales (1567-1622)
       (Sermon du 2 février 1620)
" Beaucoup se trompent grandement, croyant qu'il faille faire tant de choses, tant de méthodes pour bien faire l'oraison, comme si l'Esprit de Dieu était si délicat qu'Il dépendit de la méthode ou de la contenance de ceux qui font l'oraison. Il n'y a qu'une seule chose nécessaire pour bien faire l'oraison, qui est d'avoir Notre Seigneur entre nos bras ; cela étant, elle est toujours bien faite, de quelque façon que nous nous y prenions.

1670

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Sermon du 2 février 1620)


" Il faut que nous nous accoutumions à rechercher l'accomplissement de notre perfection selon les voies ordinaires, en tranquillité de coeur, faisant tout ce que nous pouvons pour acquérir les vertus par la fidélité que nous aurons à les pratiquer, un chacun selon notre condition et vocation ; et demeurons en attente pour ce qui regarde de parvenir tôt ou tard au but de notre prétention, laissant cela à la divine Providence." 

1533

    Saint François de Sales 
(à madame de Chantal - 1er novembre 1604)
 « Tenez votre cœur au large, et toujours remis à la Providence divine, soit pour les grandes choses ou pour les petites, et procurez de plus en plus dans votre cœur l’esprit de douceur et de tranquillité. »

1479

   Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'amour de Dieu)
Notre Seigneur, élevé en la croix entre la terre et le ciel, n'était tenu de la main de son Père que par l'extrême pointe de l'esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête ; mais touché aini par la douce main du Père éternel, Il recevait une souveraine félicité, tout le reste de lui-même demeurant englouti dans la tristesse et la douleur qui lui font s'écrier : "mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ?"

1471

   saint François de Sales (1567-1622)
 (Introduction à la vie dévote)
"Voyez-vous, ma Philothée, il est certain que le coeur de notre cher Jésus voyait le vôtre dès l'arbre de la Croix, et l'aimait, et par cet amour lui obtenait tous les biens que vous aurez jamais. Ah, mon Dieu ! est-il possible que j'aie été aimée et si doucement aimée de mon Sauveur, qu'Il allât penser à moi en particulier, comme s'Il n'eût point eu d'autre âme au monde en qui Il eût pensé. 
"Il m'a aimé, dit saint Paul, et s'est donné pour moi" (Ga 2, 20), comme s'il disait : pour moi seul, tout autant comme s'il n'eût rien fait pour le reste." 

1470                                           

saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"L'amour désirait que la mort entrât en Notre Seigneur, afin que par sa mort Il pût se répandre en tous les hommes ; la mort désirait d'y entrer, mais elle ne pouvait d'elle même. Elle attendit l'heure, heure bienheureuse pour nous, à laquelle l'amour lui fit l'entrée et lui livra Notre Seigneur pieds et mains cloués ; si bien que ce que la mort n'eût pu faire, l'amour, aussi fort qu'elle, l'entreprit et le fit. Il est mort d'amour, ce Sauveur de mon âme ; la mort n'y pouvait rien que par le moyen de l'amour : Il a été offert parce qu'Il l'a voulu." 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)