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861

Saint Polycarpe aux Philippiens - appel à la persévérance

"Soyez persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru pour rien, mais dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû, auprès du Seigneur dont ils ont partagé la passion.
Ils n'ont pas aimé le monde présent, mais Celui qui est mort pour nous et que Dieu a ressuscité à cause de nous."


860

Job 3, 1-2 ; 17


"Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
Il prit la parole et dit :
(...) Là, au séjour des morts, prend fin l'agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués."



859

Evangile selon saint Matthieu 18, 4-5
"Celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m'accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la Face de mon Père qui est aux Cieux."

Photo : Christ bénissant les enfants par le peintre Nicolaes Maes


858

Psaume 87 (88), 2-3 
Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta Présence,
que ma prière parvienne jusqu'à Toi,
ouvre l'oreille à ma plainte.


857

ANGELUS 
du 30 SEPTEMBRE 2018
A l’occasion de l’angélus de ce Dimanche 30 septembre, depuis la place Saint-Pierre, le pape a souligné la volonté de Jésus qui « veut éduquer ses disciples à la liberté intérieure », mais que cela s’adresse à nous aussi, aujourd’hui :
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour !
L’évangile de ce dimanche (cf. Mc 9, 38-43.45.47-48) nous présente l’un de moments particulier si instructif de la vie de Jésus avec ses disciples. Ceux-ci avaient vu qu’un homme, qui ne faisait pas partie du groupe des disciples de Jésus, chassait les démons au nom de Jésus et c’est pourquoi ils voulaient le lui interdire. Jean, avec l’enthousiasme zélé typique des jeunes gens, référa la chose au Maître en cherchant son appui ; mais Jésus, au contraire, lui répond: » « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi; celui qui n’est pas contre nous est pour nous » (versets 39-40).
Jean et les autres disciples manifestèrent alors une attitude de fermeture devant un événement qui n’entrait pas dans leurs schémas, et dans ce cas précis l’action, même bonne, d’une personne « extérieure » au cercle des disciples. Au contraire, Jésus apparaît très libre, pleinement ouvert à la liberté de l’Esprit de Dieu, qui, dans son action, n’est limité par aucune frontière, ni aucune barrière. Jésus veut éduquer ses disciples, et même nous aussi, aujourd’hui, à cette liberté intérieure.
Cela nous fait du bien de réfléchir sur cet épisode et de faire un peu un examen de conscience. L’attitude des disciples de Jésus est très humaine, très commune, et nous pouvons la rencontrer dans les communautés chrétiennes à toutes époques, probablement chez nous aussi. De bonne foi, avec zèle, on voudrait protéger l’authenticité d’une certaine expérience, spécialement charismatique, en protégeant le fondateur ou le leader des faux imitateurs.
Mais en même temps, il y a comme une crainte de la « concurrence » – et cela, ce n’est pas bien : la crainte de la concurrence – , que quelqu’un puisse soustraire de nouveaux fidèles, et alors qu’on arrive pas à apprécier le bien que les autres font : cela, ce n’est pas bien parce qu’ »il n’est pas des nôtres ». C’est une forme d’auto-référencialité, et là, il y a même la racine du prosélytisme. Et l’Eglise – le pape Benoît le disait – ne grandit pas par prosélytisme, elle grandit par attraction, c’est-à-dire qu’elle grandit par le témoignage donné aux autres par la force de l’Esprit Saint.
La grande liberté de Dieu en se donnant à nous, constitue un défi et une exhortation à modifier nos attitudes et nos rapports avec les autres. 
C’est l’invitation que nous adresse aujourd’hui Jésus. Il nous appelle à ne pas penser selon les catégories «ami / ennemi», «nous / eux», «qui est dedans / qui est dehors»… mais à aller au-delà ! , à ouvrir notre cœur pour pouvoir reconnaître sa présence et l’action de Dieu même dans des milieux insolites et imprévisibles et chez des personnes qui ne font pas partie de notre cercle.
Il s’agit d’être davantage ATTENTIF à l’authenticité du bien, du beau et du vrai qui est accompli et pas au nom ou à la provenance de QUI l’accomplit. Et, comme le suggère le reste de l’évangile d’aujourd’hui, au lieu de juger les autres, nous devons nous examiner nous-mêmes et «couper» sans compromis tout ce qui peut scandaliser les personnes les plus faibles dans la foi.
Que la Vierge Marie, modèle d’accueil docile des surprises de Dieu, nous aide à reconnaître les signes de la présence du Seigneur au milieu de nous, en le découvrant où qu’il se manifeste, même dans les situations les plus impensables et les plus inattendues.
Qu’elle nous enseigne à aimer notre communauté sans jalousies et sans fermetures, toujours ouverts au vaste horizon de l’action de l’Esprit-Saint.
A vous tous, je souhaite un bon Dimanche, et n'oubliez pas de prier pour moi.

856

3 octobre - Saint Denys l’Aréopagite
Disciple de saint Paul
Évêque d'Athènes (Ier s.)
Martyrologe Romain : commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens.
Denys l’aréopagite fut converti à la foi de J.-C. par l’apôtre saint Paul. On l’appelle aréopagite du quartier de la ville où il habitait. L'aréopage était le quartier de Mars, parce qu'il y avait un temple dédié à ce Dieu. Les Athéniens donnaient aux différentes parties de la ville le nom du dieu qui était honoré; ainsi celle-ci était appelée Aréopage parce que Ares est un des noms de Mars : ainsi le quartier où Pan était adoré se nommait Panopage, et ainsi des autres.. Or, l’Aréopage était le quartier le plus remarquable, puisque c'était celui de la noblesse et des écoles des arts libéraux. C'était donc là que demeurait Denys très grand philosophe, qui, à raison de sa science et de la connaissance parfaite qu'il avait des noms divins, était surnommé Théosophe, ami de Dieu.

855

saint Pio de Pietrelcina
(padre Pio)


854

le pape François et les roses blanches de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
« Quand j’ai un problème, je demande à sainte Thérèse, non pas de le résoudre, mais de le prendre en main et de m’aider à l’accepter ; et comme signe, je reçois presque toujours une rose blanche »
On sait que le pape François a un lien spirituel fort avec sainte Thérèse de Lisieux. Il a une image de la « petite Thérèse » sur son bureau et emporte un livre de sainte Thérèse en voyage...
Le 8 septembre 2013, fête de la Nativité de la Vierge, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican, le Pape s’est vu offrir, par un jardinier, une rose blanche fraîchement cueillie. Une attention délicate, mais pas de quoi, à première vue, en faire en scoop...
Sauf que... pour le Pape François, les roses blanches ont une signification particulière, comme il l’a expliqué le jour suivant à Monseigneur Edoardo Menichelli, Archevêque d’Ancône – Osimo: « ces fleurs sont pour moi un signe, un message de Thérèse de Lisieux » (cf. Vatican Insider, 27.09.2013).
Le livre interview « le jésuite » nous en apprend davantage : aux deux auteurs (Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti) , qui s’étaient arrêtés devant un vase plein de roses blanches, posé sur sa bibliothèque, à côté d’une photo de Thérèse de Lisieux, le Cardinal Bergoglio avait expliqué : « Quand j’ai un problème, je demande à sainte Thérèse, non pas de le résoudre, mais de le prendre en main et de m’aider à l’accepter ; et comme signe, je reçois presque toujours une rose blanche ». 
Il raconta qu’une fois, ayant à prendre une décision importante à propos d’une question difficile, il remit tout entre les mains de Thérèse. Et quelques temps après, sur le seuil de la sacristie, une femme inconnue lui remit… trois roses blanches.
Les saints ont souvent leur fleur : pour Saint Joseph, c’est le nard (qui figure d’ailleurs sur le blason de François, qui a aussi une grande dévotion pour le patron de l’Eglise universelle), celle de Maria Goretti, petite martyre de la pureté, est le lys (elle apparut en songe à son assassin, dans sa prison, cette fleur à la main). Thérèse de l’Enfant Jésus, dont la nourrice s’appelait Rose Taillé (cela ne s’invente pas !) est associée à la Reine des fleurs.
A l’origine de cette association : les paroles de la sainte elle-même à une carmélite. A cette dernière qui lui déclara : “Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ».

853

-2 octobre - Les Saints Anges Gardiens
Mémoire obligatoire inscrite au calendrier depuis 1608, elle prolonge la fête des saints Archanges et souligne l'admirable Providence divine.

C'est une Vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes.
Les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer (cf : 1 Pierre 5, 8), il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché, ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges.

« Ah ! mes frères, si nous avions la pensée, lorsque nous venons à l’église, que nos anges marchent devant nous, avec quel respect n’y viendrions-nous pas !... Avec quelle modestie nous assisterions à la Sainte Messe en pensant que nous sommes à côté d’un ange gardien prosterné devant le Dieu de toute grandeur ! » (St Curé d'Ars)

C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle.
Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver ! Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre Sa Majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur !

Comme saint Jérôme a raison de s'écrier :

« Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? ».

« Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers ».

« Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. »

Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur. La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.

Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ?
Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour. Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché. Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges.
Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles.

Ce sont nos devoirs que Saint Bernard résume en trois mots : « Quel respect, quel amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges ! Respect pour leur présence, amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations.

Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange :
« Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi ».

Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ;
et une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ;
et enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796).

Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité

852

de saint Pio de Pietrelcina
Padre Pio et les anges
Padre Pio conseillait souvent aux gens qui souhaitaient le contacter pour lui envoyer un message ou une demande, de lui envoyer leur ange gardien. Le frère Dominic, qui s’occupait des messages en provenance de l’Amérique pour Padre Pio, lui demanda : « Padre... une femme souhaite savoir si son ange gardien viendra vraiment si elle vous l’envoie ? » Padre Pio répondit : « Dis-lui que son ange n’est pas comme elle. Son ange est très obéissant, et quand elle l’envoie, il vient ! » [101]
Padre Pio était très proche de son ange gardien, qui lui apprit à traduire des lettres en français et en grec. L’ange tenait éveillé Padre Pio la nuit afin qu’ils puissent tous deux chanter les louanges de Dieu. L’ange de Padre Pio adoucissait également la douleur qu’il endurait à cause des morsures des démons. [102]
Padre Pio avait de nombreux noms pour son ange gardien, dont : petit ange, ami, frère, compagnon, conducteur, secrétaire, messager céleste, compagnon de mon enfance, et d’autres. [103]
Padre Pio, Lettre ; 20 avril 1915 : « Répétez souvent cette magnifique prière : “Ange de Dieu, mon gardien à qui la bonté du Père Céleste m’a confié, protégez et guidez-moi maintenant et à jamais.” » [104]
Un avocat nommé Attilio de Sanctis fut extrêmement surpris d’avoir réussi à conduire sa voiture sur plus de 43 kilomètres sans accident alors qu’il était endormi. À l’occasion d’une visite à Padre Pio, il lui demanda ce qui était arrivé la nuit où il avait conduit plusieurs kilomètres endormi. Padre Pio dit à De Sanctis : « Vous vous êtes assoupi et votre ange gardien a conduit la voiture. » [105]
Padre Pio dit à propos des anges : « Les anges nous envient pour une chose seulement : ils ne peuvent pas souffrir pour Dieu. » [106]
Padre Pio écrivit la chose suivante à son directeur spirituel le 5 novembre 1912 : « Tu ne peux pas imaginer à quel point ces vauriens [les démons] me frappent. Parfois je crois que je suis sur le point de mourir. Samedi, j’eus l’impression qu’ils avaient l’intention d’en finir avec moi et je ne savais pas vers quel saint me tourner. Je m’adressai à mon ange et après m’avoir fait attendre un moment, le voici qui arrive flottant près de moi, chantant des hymnes à la Majesté divine avec sa voix angélique... Je le réprimandai avec amertume de m’avoir laissé attendre si longtemps alors que je l’avais effectivement appelé à mon aide. Pour le punir, je décidai de ne pas le regarder en face ; je voulais m’en aller, me débarrasser de sa présence. Mais lui, pauvre créature, me rattrapa au bord des larmes et me retint jusqu’à ce que je levasse les yeux vers lui et que je le découvrisse tout contrarié. Puis, il me dit : “Je suis toujours auprès de toi, mon jeune homme bien-aimé...” » [107]
Par Frère Michael Dimond, O.S.B.
Source : www.vaticancatholique.com,
[101] prophète du peuple, p. 214.
[102] Padre Pio de Pietrelcina, p. 52.
[103] Le démon dans la vie de Padre Pio, p. 114.
[104] Lettres Vol. II, (centre national Padre Pio), p. 421.
[105] chemins de Padre Pio, p. 148.
[106] Envoie moi ton Ange gardien p. 65.
[107] Lettres Vol. I, (centre national Padre Pio), p. 351.

851

de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897 à l'âge de 24 ans)


L’image contient peut-être : 1 personne, textePour être davantage missionnaire, Thérèse se sent appelée au Carmel à la suite de Sainte Thérèse d’Avila, sa « Mère », par le don de sa vie et la prière qui franchit toutes les frontières. comme la Madre espagnole :



«elle voudrait donner mille vies pour sauver une seule âme ».
En entrant au Carmel, elle déclare :
« Je suis venue pour sauver les âmes et surtout afin de prier pour les prêtres. »
« Aimer Jésus et le faire aimer » devient de plus en plus le but de toute sa vie.
Les « désirs infinis » qui la font souffrir à l’oraison la poussent à vouloir : « parcourir la terre » (…) annoncer l’Evangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées…  «Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années mais je voudrais l’avoir été depuis la création du monde et l’être jusqu’à la consommation des siècles… » (Ms B, 3 r°)
Ce désir va s’intensifier jusque sur son lit d’agonie dans l’espérance d’être encore plus missionnaire après sa mort :
« Je compte bien ne pas rester inactive au Ciel, mon désir est de travailler encore pour l’Eglise et pour les âmes. Je le demande au bon Dieu et je suis certaine qu’Il m’exaucera. » (LT 254).
« Je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes » (JEV, 85)
« Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre jusqu’à la fin du monde. » (JEV, 85).

850

saint Nicolas de Flüe 

"DIEU SAIT FAIRE QUE PARFOIS L'ORAISON AIT UN TEL GOÛT QU'ON Y AILLE COMME À LA DANSE, ET D'AUTRES FOIS QU'ELLE SOIT TELLE QU'ON Y AILLE COMME AU COMBAT."

849

saint Nicolas de Flüe 

"Si tout l’argent et l’or, et les roches les plus nobles amassées dans un tiroir étaient inondés de la lumière du jour, ils n’auraient l’éclat incomparable d’une âme couronnée de lys, que Dieu imprègne quand Il se contemple en elle."


848

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, p. 27.

Padre Pio à propos de l'Eucharistie qu'il s'apprête à célébrer : 
« Je me rends au pressoir de l’Église, au Saint Autel, où le Sang tiré de cette délicieuse et inhabituelle Grappe est distillé en un Vin sacré dont seules quelques personnes fortunées peuvent s’enivrer. » 

847

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, p. 16.

Padre Pio : « Chaque sainte Messe, écoutée avec dévotion, produit dans nos âmes des effets merveilleux, des grâces spirituelles et matérielles abondantes que nous-mêmes nous ignorons. Il est plus facile à la terre d’exister sans le soleil que sans le saint Sacrifice de la Messe. » 

846

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Life of Padre Pio, p. 148.

Padre Pio fut interrogé sur ce que la Messe représentait pour lui. Il répondit : « C’est une participation sacrée à la Passion de Jésus. Tout ce que le Seigneur endura pendant Sa Passion, je le souffre, dans les proportions de ce qu’un être humain peut supporter. Et ce n’est dû à aucun mérite de ma part, mais entièrement à Sa bonté. » 

845

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
Padre Pio of Pietrelcina, p. 101.

À propos de la valeur de la Messe, Padre Pio déclara : 

« Si seulement les hommes pouvaient apprécier la valeur de la sainte Messe il faudrait des agents de circulation aux portes de toutes les églises chaque jour pour maîtriser la foule. »

844

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Life of Padre Pio, (vie de padre Pio) p. 181.

Padre Pio : « Mon cœur est comme aspiré par un pouvoir plus grand avant d’être uni avec Lui dans le Saint Sacrement. J’ai une telle faim et soif avant de Le recevoir qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que je meurs d’attendre… Et plutôt que d’être rassasié après avoir reçu le Sacrement, cette faim et cette soif augmentent encore plus. Au moment même où je suis en possession du plus haut des biens, alors oui, la plénitude de douceur est si intense que je suis sur le point de dire à Jésus : Assez ! Je n’en peux plus ! J’oublie même que je fais partie du monde. L’esprit et le cœur n’ont besoin de rien de plus… Parfois je me demande s’il y a vraiment des âmes qui ne ressentent pas leur poitrine brûler du feu divin, surtout au moment où elles se trouvent devant Lui dans le Saint Sacrement. Ça me paraît impossible, surtout si la personne est un prêtre ou un religieux. » 



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)