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843

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
The Mystery of the Cross…, (le Mystère de la Croix) p. 50.

Padre Pio fut interrogé à propos de la réception de la communion. Il répondit : « C’est une compassion interne et externe. Une étreinte. »
  • Question : « Quand Jésus arrive, ne visite-t-il que l’âme ? »
  • Padre Pio : « L’être entier. »
  • Question : « Que fait Jésus lors de la Communion ? »
  • Padre Pio : « Il trouve la joie dans Ses créatures. »
  • Question : « Est-ce que la Communion est une incorporation ? »
  • Padre Pio : « C’est une fusion. Comme deux bougies qui fondent toutes les deux et ne peuvent plus être distinguées. » 


842

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
(Lettre au Père Agostino, 12 mars 1913)

Un autre texte de Padre Pio rapporte des paroles de Jésus qui lui est apparu dans un vision mentale : 
« Ils me laissent seul de jour comme de nuit dans les églises. Ils ne se soucient plus du sacrement de l’autel ; on ne parle plus de ce sacrement d’amour ; et même ceux qui en parlent, hélas, avec quelle indifférence, avec quelle froideur ils le font ! 
Mon Cœur est oublié. Personne n’a plus souci de mon Amour. Je suis toujours dans la tristesse. Pour beaucoup, ma maison est devenue un théâtre ; il en est ainsi de mes ministres eux-mêmes, que j’ai toujours regardé avec prédilection, que j’ai aimés comme la pupille de l’œil. Eux, ils devraient réconforter mon cœur plein d’amertume, ils devraient m’aider à sauver des âmes. Or, qui le croirait, je reçois de leur part beaucoup d’ingratitude. 
Je vois, mon fils, beaucoup de ceux-là qui… (ici, il se tut, la gorge serrée, et il pleura en silence) me trahissent avec des airs hypocrites par des communions sacrilèges, foulant aux pieds les lumières et les forces que je ne cesse de leur donner. »  


 

841

Saint Jean-Marie Viannay (saint curé d'Ars)
Remarque du Curé d'Ars, répondant à quelqu'un qui s'étonnait de l'heure qu'il passait en prière devant le Saint-Sacrement avant de célébrer : 
« Je vais toucher le Bon Dieu et je vais lui commander, et vous ne voulez pas que je me prépare ! » 

Voilà qui nous interroge sur notre propre faim du Corps du Christ, sur notre soif de son Sang, sur ces autres réalités que nous désirons plus que le Seigneur ! 

840

saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)

 Il décrivait à son Père spirituel, Padre Benedetto, le 29 mars 1911 : « Mon cœur se sent comme attiré par une force supérieure avant de s’unir à lui le matin dans le sacrement de l’Eucharistie. J’en ai une telle faim et une telle soif, avant de le recevoir, que peu s’en faut que je ne meure d’inanition. Et c’est justement parce que je ne peux pas ne pas m’unir à Lui que je suis obligé d’aller me nourrir de sa chair, parfois même malgré ma fièvre. » 

 Padre Pio est alors à Pietrelcina, dans sa famille, depuis une année, pour des raisons de santé, et il a été ordonné prêtre quelques mois auparavant le 10 août 1910. Il connaît à cette époque une nuit mystique, état spirituel dans lequel il ne sent souvent plus rien de Dieu. Le dernière phrase de la citation prend alors toute sa force : sa faim de l'Eucharistie est d'autant plus forte que Jésus lui semble absent ; il désire le Corps du Christ ; il le veut ainsi, car il en a fait l'expérience, et surtout parce que la Foi de l'Église l'affirme : Jésus est réellement présent dans le Sacrement de l'autel. Il y a donc toujours un lieu et un temps où le trouver : la messe.
 

839

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

PEINTRE DU CIEL

Si nous voulons parvenir à la gloire du Ciel, il faut que nous devenions peintres ; plus nous peindrons fidèlement en nous l’humilité de Jésus-Christ, son obéissance, sa charité et ses autres vertus, plus nous assurerons notre salut, et plus notre gloire sera grande dans le Ciel.

838

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

LE PORTRAIT DE JÉSUS

Jésus-Christ est la forme des prédestinés, les saints dans le ciel ne sont que les portraits de Jésus-Christ ressuscité et glorieux, de même que sur la terre, ils ont été les portraits de Jésus-Christ souffrant, humilié et agissant.

837

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

TOUT POUR JÉSUS

Par notre baptême, nous sommes devenus les membres de Jésus-Christ ; par suite de notre union, nos besoins sont, en quelque sorte, les besoins mêmes de Jésus-Christ : nous ne pouvons rien demander qui ait rapport au salut ou à la perfection de notre âme, que nous le demandions aussi pour Jésus-Christ lui-même ; car l’honneur, la gloire des membres est l’honneur, la gloire du corps.

836

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

PRIÈRE À ST JEAN-GABRIEL PRIÈRE DE ST JEAN-GABRIEL

Saint Jean-Gabriel Perboyre
Apôtre de la Chine
Témoin de la foi,
Martyr de l’Amour,
Communique – nous :
Ton enthousiasme pour la Mission
Ta passion du Royaume,
Ton goût du risque,
Ta joie de servir ;
Obtiens – nous :
La fidélité à notre baptême,
La constance dans la foi,
Le sens de la prière,
L’amour de l’Évangile et de l’Église ;
Infuse en nos cœurs :
Le sel de la Sagesse,
La ferveur des Apôtres,
La force de l’Esprit
Et… la folie de la Croix.
Amen !

835

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

LE DÉSIR

Dans le Crucifix, l’Évangile et l’Eucharistie, nous trouvons tout ce que nous pouvons désirer. Il n’y a pas d’autre voie, d’autre vérité, d’autre vie.

834

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

FAIRE BIEN SIMPLEMENT
Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup de choses, ni des choses bien extraordinaires, pour nous rendre agréables à Dieu ; il suffit que nous fassions bien ce que nous faisons.


833

saint Jean-Gabriel Peyboyre (1902-1940)
prêtre et martyr

AIMER JÉSUS

Jésus-Christ est le grand Maître de la science ; c’est lui seul qui donne la vraie lumière. Toute science qui ne vient pas de lui et ne conduit pas à lui est vaine, inutile et dangereuse. Il n’y qu’une seule chose importante, c’est de connaître et d’aimer Jésus-Christ.

Nous ne pouvons parvenir au salut que par la conformité avec Jésus-Christ. Après notre mort, on ne nous demandera pas si nous avons été savants, si nous avons occupé des emplois distingués, si nous avons fait parler avantageusement de nous dans le monde ; mais on nous demandera si nous nous sommes occupés à étudier Jésus-Christ et à l’imiter.


832

saint Jean-Gabriel Peyboyre
prêtre et martyr
(1902-1940)

O mon divin Sauveur,
par ta toute puissance
et ton infinie miséricorde,
que je sois changé et tout transformé en toi.
Que mes mains soient tes mains,
que mes yeux soient tes yeux,
que ma langue soit ta langue,
que tous mes sens et mon corps
ne servent qu’à te glorifier ;
mais surtout
transforme mon âme et toutes ses puissances ;
que ma mémoire, mon intelligence, mon cœur
soient ta mémoire, ton intelligence et ton cœur ;
que mes actions, mes sentiments
soient semblables à tes actions, à tes sentiments,
et de même que ton Père disait de toi :
je t’ai engendré aujourd’hui
tu puisses le dire de moi
et ajouter aussi comme ton Père céleste :
Voici mon Fils bien-aimé,
en lui, j’ai mis tout mon amour.
Amen !

802

Poème de Sainte Faustine, Petit Journal

"Ô Marie, Vierge Immaculée,
Pur cristal pour mon cœur,
Tu es ma force, ô ancre puissante,
Tu es le bouclier et la défense du cœur faible.

Ô Marie, Tu es pure et inégalable,
Vierge et Mère en même temps,
Tu es belle comme le soleil, Tu es sans tache,
Rien ne peut être comparé à l'image de Ton âme.

Ta beauté a tant charmé le regard du Trois fois Saint,
Qu'Il descendit du Ciel, quittant le Trône éternel,
Et Il revêtit le corps et le sang venant de Ton Cœur,
En se cachant pendant neuf mois dans le cœur
d'une Vierge.

Ô Mère, Vierge, personne ne concevra
que Dieu infini devint homme,
C'est seulement à cause de Son amour et de Son
insondable miséricorde,
Par Toi, Mère, il nous est donné de vivre éternellement
avec Lui.

Ô Marie, Mère Vierge et Porte du ciel
Par Toi le salut nous est venu,
Par Tes mains jaillit chaque grâce pour nous,
Seule une fidèle imitation de Toi me sanctifiera.
Ô Marie, Vierge, le plus beau des Lis,
Ton Cœur était pour Jésus le premier tabernacle
sur terre,
C'est parce que Ton humilité était la plus profonde
Que Tu es élevée au-dessus des chœurs angéliques
et des saints.

Ô Marie, ma douce Mère,
Je Te donne mon âme, mon corps et mon pauvre cœur,
Sois la gardienne de ma vie,
Et particulièrement à l'heure de la mort, dans le
dernier combat."


801

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face 

Prière à la Sainte Face

Ô Jésus, qui dans votre cruelle Passion êtes devenu “ l’opprobre des hommes et l’homme des douleurs ”,  je vénère votre divin visage, sur lequel brillaient la beauté et la douceur de la divinité, maintenant devenu pour moi comme le visage d’un lépreux ! Mais sous ces traits défigurés je reconnais votre amour infini et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes. Les larmes qui coulèrent si abondamment de vos yeux m’apparaissent comme des perles précieuses que j’aime à recueillir afin d’acheter avec leur valeur infinie les âmes des pauvres pécheurs.

Ô Jésus, dont le visage est la seule beauté qui ravit mon cœur, j’accepte de ne pas voir ici-bas la douceur de votre regard, de ne pas sentir l’inexprimable baiser de votre bouche, mais je vous supplie d’imprimer en moi votre divine ressemblance, de m’embraser de votre amour, afin qu’il me consume rapidement et que j’arrive bientôt à voir votre glorieux Visage dans le Ciel. Ainsi soit-il.

(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-Face ;  il a été accordé à cette prière à la Sainte Face 300 jours d’indulgence en faveur des âmes du Purgatoire par le Souverain Pontife, saint Pie X, en 1906)

800

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(Mère Agnès recopiera l'ensemble des ces paroles, dans ce qui deviendra " les Derniers entretiens")Ce texte permet de suivre Thérèse dans sa dernière étape : sa grande souffrance, sa spontanéité, sa gaieté, son humour inséparable d'un solide bon sens et d'une très grande profondeur, sa grande liberté et son abandon total, dans la confiance et l'amour, culminant dans cette ultime parole : "Mon Dieu... je vous aime !"
Extraits :
7 avril : Je lui demandais de quelle manière je mourrais, lui laissant voir mes appréhensions. Elle me répondit avec un sourire plein de tendresse :«Le bon Dieu vous pompera comme une petite goutte de rosée...»
18 avril : Elle venait de me confier quelques humiliations bien pénibles qui lui avaient été données par des soeurs.«Le bon Dieu me donne ainsi tous les moyens de rester bien petite; mais c’est cela qu’il faut; je suis toujours contente; je m’arrange, même au milieu de la tempête, de façon à me conserver bien en paix au dedans. Si l’on me raconte des combats contre les soeurs, je tâche de ne pas m’animer à mon tour contre celle-ci ou celle-là. Il faut, par exemple, que, tout en écoutant, je puisse regarder par la fenêtre et jouir intérieurement de la vue du Ciel, des arbres... Comprenez-vous ? Tout à l’heure, pendant ma lutte à propos de Sr X. je regardais avec plaisir les belles pies s’ébattre dans le pré, et j’étais aussi en paix qu’à l’oraison... J’ai bien combattu avec... je suis bien fatiguée ! mais je ne crains pas la guerre. C’est la volonté du bon Dieu que je lutte jusqu’à la mort. Oh ! ma petite Mère, priez pour moi !""... Moi quand je prie pour vous, je ne dis pas de Pater ni d’Ave, je dis simplement avec un élan du coeur : «O mon Dieu, comblez ma petite Mère de toutes sortes de biens, aimez-la davantage, si vous le pouvez."

762

Saint Bernard de Clairvaux ; La considération (1149-1152)

"Celui-là n'a aucune perfection, qui croit les avoir toutes. "

831



Romains 5, 19"De même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi. "


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)