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1071

saint Jean Damascène - prêtre et Docteur de l'Eglise
(676-749)
"Dieu, qui est bon et supérieur à toute bonté, ne se contenta pas de la contemplation de lui-même, mais Il voulut qu'il y ait des êtres destinataires de ses bienfaits, qui puissent participer de sa bonté : c'est pourquoi Il créa du néant toutes les choses, visibles et invisibles, y compris l'homme, réalité visible et invisible. Et Il le créa en pensant et en le réalisant comme un être capable de pensée (ennoema ergon) enrichi par la parole (logo[i] symple-roumenon)  et orienté vers l'esprit (pneumati teleioumenon)" 
(II, 2, PG, col. 865A).

"Il faut se laisser remplir d'étonnement (thaumazein) par toutes les œuvres de la providence (tes pronoias erga), les louer toutes et les accepter toutes, en surmontant la tentation de trouver en celles-ci des aspects qui, a beaucoup de personnes, semblent injustes ou iniques (adika), et en admettant en revanche que le projet de Dieu (pronoia) va au-delà des capacités cognitives et de compréhension (agnoston kai akatalepton) de l'homme, alors qu'au contraire Lui seul connaît nos pensées, nos actions et même notre avenir"
(II, 29, PG, col. 964C).

1036

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Vie nouvelle (lettre 324) 

La miséricorde est accordée à tous comme une grâce venant de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. La Croix du Christ est donc le jugement de Dieu sur chacun de nous et sur le monde, puisqu'elle nous donne la certitude de l'amour et de la vie nouvelle.

« Si votre nature est un sujet de combat, un champ de bataille, oh, ne vous découragez pas, ne vous attristez pas. Je dirais volontiers : aimez votre misère, car c'est sur elle que Dieu exerce sa miséricorde ! Aux heures de défaillance, allez vous réfugier sous la prière de votre Maître ; oui, sur sa Croix Il vous voyait, Il priait pour vous, et cette prière est éternellement vivante et présente devant son Père. C’est elle qui vous sauvera de vos misères. Plus vous sentez votre faiblesse, plus votre confiance doit grandir, car c'est à Lui seul que vous vous appuyez… Allez chercher la force près de Celui qui a tant souffert parce qu' "Il nous a trop aimés…" »

998 - Pape François, catéchèse du 12 avril 2017

998

Pape François, 
Audience Générale du 12 avril 2017
« Quand nous choisissons l’espérance de Jésus, nous découvrons petit à petit que la manière gagnante de vivre est celle de la graine, celle de l’amour humble. Il n’y a pas d’autre voie pour vaincre le mal et donner l’espérance au monde. Mais vous pouvez me dire : « Non, c’est une logique perdante ! » C’est ce qu’il semble, que ce soit une logique perdante, parce que qui aime perd le pouvoir. Avez-vous pensé à cela ? Qui aime perd le pouvoir, qui donne se dépossède de quelque chose et aimer est un don. En réalité, la logique de la graine qui meurt, de l’amour humble, est la voie de Dieu et elle seule donne du fruit. (…) Certes, cet amour vrai passe à travers la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligatoire, mais elle n’est pas le but, elle est un passage : le but est la gloire, comme nous le montre Pâques. Et là, une autre très belle image vient à notre aide, celle que Jésus a laissée à ses disciples pendant la dernière Cène. Il dit : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde » (Jn 16,21). Voilà : donner sa vie, ne pas la posséder. Et c’est ce que font les mamans : elles donnent une autre vie, elles souffrent, mais ensuite elles sont joyeuses, heureuses parce qu’une autre vie est venue au monde. Cela donne de la joie ; l’amour donne la vie au monde et il donne même du sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Je le répète : l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Et chacun de nous peut se demander : « Est-ce que j’aime ? Ai-je appris à aimer ? Est-ce que j’apprends tous les jours à aimer plus ? », parce que l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. »

983

Benoît XVI, Journée Mondiale de la Jeunesse, 5 avril 2009

« Saint Jean a accueilli dans l’écho qu’il donne des paroles du Seigneur pour le « Dimanche des Rameaux », une forme modifiée de la prière de Jésus dans le jardin des oliviers. Il y a avant tout l’affirmation : « Mon âme est bouleversée » (Jn 12, 27). L’effroi de Jésus apparaît ici, souligné fortement par les autres évangélistes – son effroi devant le pouvoir de la mort, devant tout l’abîme du mal qu’Il voit et dans lequel il doit descendre.
Le Seigneur souffre nos angoisses avec nous, il nous accompagne à travers l’ultime angoisse jusqu’à la lumière. Puis viennent en saint Jean, les deux demandes de Jésus. La première, exprimée seulement au conditionnel : « Que puis-je dire ? Dirai-je ? : Père, délivre-moi de cette heure ? » (Jn 12, 27). En tant qu’être humain, Jésus aussi se sent poussé à demander que lui soit épargnée la terreur de la Passion. Nous aussi pouvons prier ainsi. Nous aussi, nous pouvons nous plaindre au Seigneur comme Job le fît, lui présenter toutes les demandes qui, face à l’injustice du monde et au trouble de notre propre moi, surgissent en nous.
Devant Lui, nous ne devons pas nous réfugier dans des phrases pieuses, dans un monde factice. Prier signifie toujours aussi lutter avec Dieu, et comme Jacob nous pouvons lui dire : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis » (Gn 32, 27). Mais vient ensuite la seconde demande de Jésus : « Glorifie ton nom ! » (Jn 12, 28). Dans les synoptiques, cette demande résonne ainsi : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42). En définitive, la gloire de Dieu, sa seigneurie, sa volonté sont toujours plus importantes et plus vraies que mes pensées et que ma volonté. C’est là l’essentiel dans notre prière et dans notre vie : apprendre cet ordre juste de la réalité, l’accepter profondément ; faire confiance à Dieu et croire qu’Il fait la chose juste ; que sa volonté est la vérité et l’amour ; que ma vie devient bonne si j’apprends à adhérer à cet ordre. Vie, mort et résurrection de Jésus sont pour nous la garantie que nous pouvons véritablement nous fier à Dieu. Et c’est de cette façon que se réalise son Royaume. » 

981

Benoît XVI, 
Spe Salvi 37 et 38 - 
dialogue avec les prêtres - 17 février 2007
la souffrance est le lieu d’une croissance humaine et spirituelle.

« Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini. » (n° 37 spe Salvi)

Benoît XVI retient trois domaines où il est capital de ne pas fuir la souffrance sous peine de rester immatures à un niveau humain et spirituel. La souffrance est un lieu d’exercice et d’apprentissage de l’espérance. Benoît XVI énonce une vérité que nous pourrions encadrer et sur laquelle nous pourrions longuement méditer : « La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. » (n° 38 Spe Salvi)
« En reconnaissant ce devoir de travailler contre les souffrances causées par nous-mêmes, nous devons aussi reconnaître et comprendre que la souffrance est une part essentielle de notre maturité humaine. Je pense à la parabole du Seigneur sur le grain de blé tombé en terre, qui ne peut que de cette manière, en mourant, porter du fruit, et le fait de tomber en terre et de mourir ne représente pas simplement un moment, mais il s’agit véritablement du processus d’une vie. » (Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres)

955

pape François
Extrait du message pour la journée missionnaire mondiale : dimanche 21 octobre 2018
"Grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser. J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. Beaucoup d’hommes et de femmes, beaucoup de jeunes se sont généreusement donnés eux-mêmes, parfois jusqu’au martyre, par amour de l’Evangile, au service de leurs frères. 
De la croix de Jésus, découvrons la logique divine de l’offrande de nous-mêmes (cf. 1 Co 1, 17-25) comme annonce de l’Evangile pour la vie du monde (cf. Jn 3, 16). 
Etre enflammés de l’amour du Christ consume celui qui brûle et fait grandir, illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14). 

954

pape François
Extrait du message du pape François pour la journée mondiale des Missions,  (dimanche 21 octobre 2018)
Chaque homme et chaque femme est une mission, et c’est la raison pour laquelle on vit sur la terre. Etre attirés et être envoyés sont les deux mouvements que notre cœur, surtout quand on est jeune, sent comme des forces intérieures de l’amour qui promettent un avenir et poussent notre existence en avant. Personne autant que les jeunes ne sent combien la vie fait irruption et attire. Vivre avec joie sa propre responsabilité pour le monde est un grand défi. Je connais bien les lumières et les ombres propres au fait d’être jeunes, et si je pense à ma jeunesse et à ma famille, je me rappelle l’intensité de l’espérance pour un avenir meilleur. Le fait de ne pas nous trouver en ce monde par notre décision, nous laisse entrevoir qu’il y a une initiative qui nous précède et nous donne d’exister. Chacun de nous est appelé à réfléchir sur cette réalité : 
« Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde » 

936

père Georges Finet (1898 -1990), père spirituel de Marthe Robin.
extrait de conférence - revue des Foyers de Charité "l'Alouette" N°308-309 - octobre 2018
"On n'est pas chrétien pour garder l'état de grâce, mais pour grandir dans l'état de grâce.
Une vie n'est pas faite pour être gardée, mais pour être projetée en avant, pour croître dans la Vie divine."
 Pour s'abonner à la revue des Foyers de Charité, cliquez sur ce lien : "L'Alouette", https://www.lesfoyersdecharite.com/publications/

930

pape François
Homélie du 9 octobre 2018
"Prendre le temps devant le Seigneur, dans la contemplation, et faire tout pour le Seigneur au service des autres. Contemplation et service : c'est le chemin de notre vie."

917

de Rabindranath Tagore (1861-1941)

J'ai rêvé que la vie est joie.
Je me suis réveillé et j'ai vu
que la vie est devoir.
J'ai accompli mon devoir et
j'ai réalisé que le devoir est Joie.  

Tagore 


740

Marthe Robin

(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Seigneur Jésus, venez aussi reposer en moi, venez y reposer et y opérer des œuvres de résurrection et de vie spirituelle, des œuvres de grâce et de vie divine ! Je veux vous garder en moi, oui, bien vivant, toujours, mais dans la paix et le silence de l’oraison, dans l’amour et la vie toute cachée en vous, dans la louange de la Trinité. »


669

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr


"En effet, la prière est encore un moyen mal connu, cependant, c'est le plus efficace pour rétablir la paix dans les âmes, parce qu'elle sert à les rapprocher de l'amour de Dieu. La prière fait renaître le monde. C'est la condition indispensable pour la régénération et la vie de chaque âme."

630

De Guy Corneau, psychanalyste québécois : 

"Au coeur de chaque épreuve, il y a l’épreuve du coeur. Je veux dire par là que peu importe la difficulté qui nous est donnée à vivre, qu’elle vienne d’une enfance difficile, de la perte d’un être cher, de la dérive d’un enfant que l’on aime, d’une maladie dégénérative, d’un cancer, d’une séparation terrible, d’une catastrophe financière, le défi sera toujours et à chaque fois le même : remettre en question notre identité pour ouvrir notre coeur à ce qui nous est offert par la vie. Plus précisément, je pense que tous les désastres de nos vies visent l’apprentissage de l’amour inconditionnel, l’amour de la vie sans condition, une ouverture joyeuse et amoureuse sans souci pour soi-même." 

619

Benoît XVI - le "COEUR", centre de la personne



Angelus, Dimanche 5 juin 2005 (Place Saint-Pierre)
Vendredi dernier, nous avons célébré la solennité du Très Saint Cœur de Jésus, une dévotion profondément enracinée dans le peuple chrétien. Dans le langage biblique, le « cœur » indique le centre de la personne, le siège de ses sentiments et de ses intentions. Dans le cœur du Rédempteur, nous adorons l’amour de Dieu pour l’humanité, sa volonté de salut universel, son infinie miséricorde. Rendre un culte au Sacré-Cœur du Christ signifie donc adorer ce Cœur qui, après nous avoir aimés jusqu’au bout, fut transpercé par une lance et duquel jaillirent, du haut de la Croix, sang et eau, source intarissable de vie nouvelle.

605

BENOÎT XVI
*Angelus, Dimanche 6 août 2006, §2 (Transfiguration du Seigneur)
à Castel Gandolfo
La Transfiguration nous invite à ouvrir les yeux du cœur sur le mystère de la lumière de Dieu présent dans toute l’histoire du salut. Déjà, au début de la création, le Tout-puissant dit : « Fiat lux – Que la lumière soit ! » (Gn 1, 2), et la séparation de la lumière d’avec les ténèbres eut lieu. Comme pour les autres choses créées, la lumière est un signe qui révèle quelque chose de Dieu : c’est comme le reflet de sa gloire, qui en accompagne les manifestations. Lorsque Dieu apparaît, « son éclat est pareil au jour, des rayons jaillissent de ses mains » (Ha 3, 3sq). La lumière, dit-on dans les Psaumes, est le manteau dont Dieu se drape (cf. Ps 104, 2). Avec le Livre de la Sagesse, le symbolisme de la lumière est utilisé pour décrire l’essence même de Dieu : la sagesse, effusion de la gloire de Dieu, est « un reflet de la lumière éternelle », supérieure à toute lumière créée (cf. Sg 7, 27.29sq). Dans le Nouveau Testament, c’est le Christ qui constitue la pleine manifestation de la lumière de Dieu. Sa résurrection a éliminé pour toujours le pouvoir des ténèbres du mal. A travers le Christ ressuscité, la vérité et l’amour triomphent sur le mensonge et le péché. En lui, la lumière de Dieu illumine désormais de façon définitive la vie des hommes et le chemin de l’histoire : « Je suis la lumière du monde – affirme-t-il dans l’Evangile. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12).

601


BENOÎT XVI 
Angelus, 12 mars 2006 (II Dimanche de Carême)

Tandis qu’ils se tenaient, stupéfaits, aux côtés du Seigneur transfiguré qui s’entretenait avec Moïse et Elie, Pierre, Jacques et Jean furent soudain enveloppés d’une nuée, dont sortit une voix qui proclama : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; écoutez-le » (Mc 9, 7).

Lorsque l’on a la grâce de faire une profonde expérience de Dieu, c’est comme si l’on vivait quelque chose d’analogue à ce qui eut lieu pour les disciples au cours de la Transfiguration : pendant quelques instants, l’on a un avant-goût de ce qui constituera la béatitude du paradis. Il s’agit en général de brèves expériences, que Dieu concède parfois, en particulier en vue d’épreuves difficiles. Toutefois, il n’est donné à personne de vivre « sur le Thabor », tant que l’on se trouve sur cette terre. En effet, l’existence humaine est un chemin de foi et, en tant que tel, avance davantage dans l’ombre que dans la lumière, non sans moments d’obscurité, mais également d’intenses ténèbres. Tant que nous nous trouvons ici-bas, notre relation avec Dieu a lieu davantage dans l’écoute que dans la vision ; et la contemplation elle-même se réalise, pourrait-on dire, les yeux fermés, grâce à la lumière intérieure allumée en nous par la Parole de Dieu.

590

Marthe Robin - (1902-1981)
Extrait de son journal,
date à définir

" Ma vie est une Messe continuelle"

555

TRAITÉ DE SAINT AMBROISE SUR LES MYSTÈRES
Présentation de l'Eucharistie aux nouveaux baptisés




549

Marthe Robin (1902-1981)
Chaque vie est un cadeau
Marthe a une vision extrêmement positive de l'être humain. Elle sait combien celui-ci a du prix aux yeux de Dieu : tout homme est enfant de Dieu, et Jésus a versé son sang pour chacun.
« Un Père ne peut oublier son enfant, un Sauveur ne peut laisser perdre le prix de son sang. »
Cet amour et ce respect de tout être humain, parce qu'elle le sait aimé de Dieu, transparaissent dans sa manière d'accueillir les personnes qui viennent à elle.
Pour Marthe, chaque personne est unique. Marthe n'accueille pas "en gros". Elle a le sens du réel, des conditions concrètes dans lesquelles vivent les gens, elle porte attention aux détails : "Le Bon Dieu ne se répète jamais", disait-elle, "il a des nuances pour tous et pour chacun."
Marthe pose des questions, s'intéresse à son interlocuteur, écoute avec attention. Une personne qui venait fréquemment la rencontrer témoigne : « Comme on était à l'aise et en confiance près de ce cœur aimant, attentif, qui donnait Dieu et qui conduisait à lui tout simplement ! »
L'amour de chacun, qui transparaît en elle, n'est-il pas celui du Seigneur, à qui elle s'est donnée tout entière à 23 ans :
"Mon Dieu, prenez ma mémoire et tous ses souvenirs, prenez mon coeur et toutes ses affections, prenez mon intelligence et toutes ses facultés, faites qu'elle ne serve qu'à votre plus grande gloire…"
Le Seigneur s'est servi du cœur de Marthe pour y laisser déborder le Sien…
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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)