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1219

Livre de Daniel (Dn 12, 2) -

"Beaucoup de ceux qui dorment dans le sol poussiéreux se reveilleront, ceux-ci pour la Vie éternelle, ceux-là pour l'opprobe, pour l'horreur éternelle." (Dn 12, 2)

1218

Charles Gay (1815-1892) - 

Sermon du 3 août 1851

"En Jésus-Christ ressuscité, la nature humaine est déjà toute refaite, la mort est abattue, la vie a triomphé, l'âme a rejoint le corps, le corps a rejoint l'âme, et cela pour l'éternité. C'est assez : le principe est posé avec toutes ses conséquences. Le Chef vit ; les membres vivront. N'ont-ils pas commencé à vivre ?
Nous sommes déjà ressuscités en Jésus-Christ ;
nos âmes le sont, nos corps vont l'être.

Tressaille donc d'espoir et d'allégresse, ô ma chair, membre de Jésus-Christ, corps de Dieu ! Dieu t'aime comme soi-même. Tout en toi, jusqu'à tes cheveux, est sacré ; et , de ces cheveux de ta tête, il ne s'en perdra pas même un seul.
Rien ne périt pour Dieu ; rien ne se dérobe à son oeil infini ; rien ne sort de sa main ; et, nos restes fussent-ils dispersés au quatre coins du monde, les quatres coins du monde obéiront à Dieu quand viendra l'heure, et rendront fidèlement leurs débris. Nous nous retrouverons donc dans notre vérité, dans l'absolue identité de notre être spirituel et corporel, chacun demeurant absolument lui-même." 

1176

Saint Jean Eudes 
O.C. II, p.182-184

DE LA MORT À LA VIE « Devant moi tu as ouvert un passage » (Ps 30) 
Jésus, à notre baptême, tu nous plonges dans ta mort qui est une mort au péché 
et tu nous fais entrer dans une vie nouvelle, ta vie de ressuscité. 
Tu nous appelles chaque jour à être des ressuscités, 
incorporés en Toi pour vivre en communion avec Dieu et avec nos frères. 
Jésus, éloigne-moi de ce qui me sépare de Toi, de tout ce qui est contraire à Ton Amour. 
Détruis en moi le mal qui éteint la vie reçue à mon baptême. 
Que j’accepte de mourir à tout ce qui n’est pas Toi ! 
Apprends-moi à mettre en pratique, chaque jour, mon désir de T’adorer, de T’aimer, de Te louer, et d’aimer tous mes frères. 
Viens vivre en moi Ta Vie de Ressuscité !

1153

Saint Césaire d'Arles (470-542)
Sermon sur le Carême

"Profitons donc bien de ces quarantes jours, et faisons nous un devoir d'amasser comme une provision, par nos jeûnes, nos prières et nos lectures, pour nourrir notre âme tout le reste de l'année.

Durant ces quarantes jours, nous devons nous considérer comme rescapés de la mer et des tempêtes de ce monde, et comme arrivés à l'abri dans le port de la sainte quarantaine : le repos, le calme et le Silence qui y règnent, semblent nous inviter à mettre cette divine Parole en réserve dans notre coeur, afin que, tout occupés, par la Miséricorde de Dieu, du désir et de l'amour de la Vie éternelle, nous mettions tous nos soins, en ce temps précieux, pour réparer et remettre en bon état ce que les différentes tempêtes essuyées pendant l'année auraient brisé, désuni, gâté et perdu dans la barque de notre âme.

1152

Saint Augustin (354-430)
 Lettre à Proba

"Si nous désirons toujours recevoir la Vie éternelle du Seigneur Dieu, toujours nous prierons, mais pour toujours la désirer, à certains moments, rappelons notre esprit des soucis et des occupations dans lesquelles le désir s'attiédit plus ou moins, et occupons-le à prier, les mots de la prière nous ramenant à vouloir ce que nous désirons, de telle sorte que ce qui avait commencé à s'attiédir ne refroidisse pas complètement et finisse par s'éteindre, faute d'être fréquemment ranimé."

1072

saint Jean Damascène -
(676-749) prêtre et docteur de l’Église

"En d'autres temps, Dieu n'avait jamais été représenté en image, étant sans corps et sans visage. Mais à présent que Dieu a été vu dans sa chair et a vécu parmi les hommes, je représente ce qui est visible en Dieu. Je ne vénère pas la matière, mais le créateur de la matière, qui s'est fait matière pour moi et a daigné habiter dans la matière et opérer mon salut à travers la matière.

Je ne cesserai donc pas de vénérer la matière à travers laquelle m'a été assuré le salut. Mais je ne la vénère absolument pas comme Dieu ! 
Comment pourrait être Dieu ce qui a reçu l'existence à partir du non-être ?... 
Mais je vénère et respecte également tout le reste de la matière qui m'a procuré le salut, car pleine d'énergie et de grâces saintes. 
Le bois de la croix trois fois bénie n'est-il pas matière? L'encre et le très saint livre des Evangiles ne sont-ils pas matière? 
L'autel salvifique qui nous donne le Pain de vie n'est-il pas matière?.... 
Et, avant tout autre chose, la chair et le sang de mon Seigneur ne sont-ils pas matière? 
Ou bien tu dois supprimer le caractère sacré de toutes ces choses, ou bien tu dois accorder à la tradition de l'Eglise la vénération des images de Dieu et celle des amis de Dieu qui sont sanctifiés par le nom qu'ils portent, et qui, pour cette raison, sont habités par la grâce de l'Esprit Saint. N'offense donc pas la matière: celle-ci n'est pas méprisable; car rien de ce que Dieu a fait n'est méprisable"

(saint Jean Damascène - Contra imaginum calumniatores, I, 16, ed; Kotter, pp. 89-90).
-"Nous voyons que, à cause de l'incarnation, la matière apparaît comme divinisée, elle est vue comme la demeure de Dieu. Il s'agit d'une nouvelle vision du monde et des réalités matérielles. Dieu s'est fait chair et la chair est devenue réellement demeure de Dieu, dont la gloire resplendit sur le visage humain du Christ. C'est pourquoi, les sollicitations du Docteur oriental sont aujourd'hui encore d'une très grande actualité, étant donnée la très grande dignité que la matière a reçue dans l'Incarnation, pouvant devenir, dans la foi, le signe et le sacrement efficace de la rencontre de l'homme avec Dieu. Jean Damascène reste donc un témoin privilégié du culte des icônes, qui deviendra l'un des aspects les plus caractéristiques de la théologie et de la spiritualité orientale jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit toutefois d'une forme de culte qui appartient simplement à la foi chrétienne, à la foi dans ce Dieu qui s'est fait chair et s'est rendu visible. "
(Benoît XVI - Audience Générale du Mercredi 6 mai 2009)

1008

Marthe Robin - (1902-1981)
5 avril 1930 - de son Journal

" Vous qui passez comme une ombre ici-bas, venez à Dieu car Il demeure. (...)
Vous que le temps lasse, venez à Lui, Il est l'éternité.
Vous dont le coeur soupire après les délices de l'union éternelle, venez à Lui, il est le Bien suprême, Il est la Vérité, Il est l'éternel Amour;"

999

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE
Le plan d'amour de Dieu.
Le Père éternel, avec son inexprimable bonté, tournait son regard vers Catherine et lui disait :
"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa Vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, Il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la Vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
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993

 Saint Irénée de Lyon (IIe siècle), Contre les Hérésies V, 2,3
Vitrail Eglise saint Irénée de Lyon
"Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s'y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l'Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l'usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c'est à dire le Corps et le Sang du Christ."Comme le grain de bléDe même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s'y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, "pour la gloire de Dieu le Père" (Ph 2,11). Car il procurera l'immortalité à ce qui est mortel et l'incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2 Co 12,9).
Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d'orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d'ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à Lui [...] que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu'il faut avoir de Dieu et de l'homme. D'ailleurs [...], si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n'est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? [...] Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent Eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la Vie éternelle ?"

990


saint Jean-Paul IISalficici Doloris n°30
« On pourrait assurément allonger la liste des souffrances qui ont suscité l’émotion humaine, la compassion, la prise en charge, ou bien ne les ont point provoquées. La première et la seconde déclarations du Christ à propos du jugement dernier indiquent sans équivoque possible combien est essentiel, dans la perspective de la Vie éternelle à laquelle tout homme est appelé, le fait de « s’arrêter », à l’exemple du bon Samaritain, près de la souffrance de son prochain, d’avoir pitié d’elle, et enfin de la soulager. Dans le programme messianique du Christ, qui est le programme du Royaume de Dieu, la souffrance est présente dans le monde pour libérer l’amour, pour faire naître des oeuvres d’amour à l’égard du prochain, pour transformer toute la civilisation humaine en « civilisation de l’amour ». Dans cet amour, le sens salvifique de la souffrance se réalise à fond et atteint sa dimension définitive. Les paroles du Christ à propos du jugement dernier permettent de comprendre cela avec toute la simplicité et la clarté évangéliques. » (Jean-Paul II, Salficici Doloris n°30)

952

HYMNE : JÉSUS, QUI M'AS BRÛLÉ LE CŒUR
D. Rimaud — CNPL
Jésus, qui m'as brûlé le coeur
Au carrefour des Écritures,
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme :
Tourne mes sens à l'intérieur.
Force mes pas à l'aventure,
Pour que le feu de ton bonheur
À d'autres prenne !
La Table où tu voulus t'asseoir,
Pour la fraction qui te révèle,
Je la revois : elle étincelle
De toi, seul Maître !
Fais que je sorte dans le soir
Où trop des miens sont sans nouvelle,
Et par ton nom dans mon regard,
Fais-toi connaître !
Leurs yeux ne t'ont jamais trouvé,
Tu n'entres plus dans leur auberge,
Et chacun dit : " Où donc irai-je
Si Dieu me manque ? "
Mais ton printemps s'est réveillé
Dans mes sarments à bout de sève,
Pour que je sois cet étranger
Brûlant de Pâques !

934

pape François 
"La présence de l'Ange gardien dans notre vie n'est pas seulement pour nous aider sur le chemin, mais pour nous faire voir où nous devons arriver"

740

Marthe Robin

(« Chemin de Croix » éd. Les Foyers de Charité)

« Seigneur Jésus, venez aussi reposer en moi, venez y reposer et y opérer des œuvres de résurrection et de vie spirituelle, des œuvres de grâce et de vie divine ! Je veux vous garder en moi, oui, bien vivant, toujours, mais dans la paix et le silence de l’oraison, dans l’amour et la vie toute cachée en vous, dans la louange de la Trinité. »


738

Marthe Robin 

Journal, 5 avril 1930 (samedi)
"Dans le ciel, les anges et les saints vivent dans un intime commerce d’amitié avec Dieu [...]
Sur la terre, l’âme participe à cette vie du ciel quand elle fait oraison. Il n’y a, en quelque sorte, que Dieu et elle dans le monde ; l’âme oublie, pendant quelques instants du moins, tous les êtres créés et Dieu lui suffit amplement... C’est son apprentissage de la vie éternelle. »




Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)