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068

Bible - Ancien Testament
Sagesse 8, 3-9 et 17-18
Elle fait éclater sa noble origine en vivant avec Dieu, car le maître de tout l'a aimée.
Elle est, de fait, initiée à la science de Dieu et c'est elle qui choisit ses œuvres.
Si, dans la vie, la richesse est un bien désirable, quoi de plus riche que la Sagesse, qui opère tout ?
Et si c'est l'intelligence qui opère, qui est plus qu'elle l'ouvrière de ce qui est ?
Aime-t-on la justice ? Ses labeurs, ce sont les vertus, elle enseigne, en effet, tempérance et prudence, justice et force; ce qu'il y a de plus utile pour les hommes dans la vie.
Désire-t-on encore un savoir étendu ? Elle connaît le passé et conjecture l'avenir, elle sait l'art de tourner les maximes et de résoudre les énigmes, les signes et les prodiges, elle les sait d'avance, ainsi que la succession des époques et des temps.
Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie, sachant qu'elle me serait une conseillère pour le bien, et un encouragement dans les soucis et la tristesse (...).
Ayant médité cela en moi-même, et considéré en mon cœur que l'immortalité se trouve dans la parenté avec la Sagesse,
dans son amitié une noble jouissance, dans les travaux de ses mains une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue l'intelligence, et la renommée à s'entretenir avec elle, j'allais de tous côtés, cherchant comment l'obtenir pour moi.

057

Réginald Garrigou-Lagrange
Les trois âges de la vie intérieure, vol. I, p. 83
Éd. du Cerf, Paris, 1938-1939
Ces vertus morales consistent dans un juste milieu entre deux extrêmes, l’un par excès, l’autre par défaut. (...) Les épicuriens et les tièdes entendent garder un juste milieu, non par amour de la vertu, mais par commodité, pour fuir les inconvénients des vices contraires. Ils confondent le juste milieu et la médiocrité, qui se trouve, non pas précisément entre deux maux contraires, mais à mi-cotê, entre le bien et le mal. La médiocrité ou la tiédeur fuit le bien supérieur comme un extrême à éviter ; elle cache sa paresse sous ce principe : "le mieux est parfois l’ennemi du bien" , et elle finit par dire : "le mieux est souvent, sinon toujours, l’ennemi du bien". Elle finit ainsi par confondre le bien avec le médiocre.

056

Réginald Garrigou-Lagrange
Les trois âges de la vie intérieure, vol. I, p. 33-34
Éd. du Cerf, Paris, 1938-1939
Comme la vie intérieure est une forme de plus en plus consciente de la vie de la grâce en toute âme généreuse, nous parlerons d’abord de la vie de la grâce pour en bien voir le prix. Nous verrons ensuite ce qu’est l’organisme spirituel des vertus infuses et des dons du Saint-Esprit, qui dérivent de la grâce sanctifiante en toute âme juste. Nous serons ainsi conduits à parler de l’Habitation de la Trinité dans l’âme des justes, et aussi de l’influence constante qu’exerce sur elle Notre Seigneur Jésus-Christ, médiateur universel, et Marie, médiatrice de toutes les grâces.
Telles sont les sources de la vie intérieure ; elles sont fort élevées, comme la source des fleuves se trouve sur les plus hautes montagnes. Et c’est parce qu’elle descend de très haut que notre vie intérieure peut remonter jusqu’à Dieu et nous conduire à une union très intime avec Lui.

022

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 9
La vertu même qui est la mère et la gardienne de toutes les autres, la charité, se perd à cause du vice de l’impatience. Car il est écrit : La charité est patiente (1 Cor 13,4). Sans la patience, la charité n’est pas. Par le vice de l’mpatience la science même, nourricière des vertus, se délite. Car il est écrit : La science d’un homme se reconnaît à sa patience (Prov 19,11). Dès lors, plus un homme se révèle impatient, moins il se montre docte. Car on ne peut véritablement dispenser le bien en enseignant si l’on ne sait pas en vivant supporter d’une âme égale le mal en autrui.

009

St Ambroise
Homélie sur le Psaume 36
Parlons donc du Seigneur Jésus, parce que lui-même est la Sagesse, est la Parole et le Verbe de Dieu. (...) Parlons toujours de lui. Quand nous parlons de la vertu, c’est lui ; quand nous parlons de la justice, c’est lui ; quand nous parlons de la paix, c’est lui ; quand nous parlons de la vérité, de la vie, de la rédemption, c’est lui.

002

Ste Catherine de Sienne
Le Dialogue, chap. 4
Aucune vertu, ma fille, ne peut avoir la vie en soi, sinon par la charité, et par l’humilité qui est la mère nourricière de la charité. La connaissance de toi-même t’inspirera l’humilité, en te découvrant que par toi-même tu n’es pas, et que l’être tu le tiens de moi qui t’aimais, toi et les autres, avant que vous ne fussiez. C’est cet amour ineffable que j’eus pour vous qui, voulant vous créer à nouveau en grâce, me fit vous laver et régénérer dans le sang de mon Fils unique, répandu avec un si grand feu d’amour. C’est ce sang qui enseigne la Vérité à celui qui a dissipé la nuée de l’amour-propre par la connaissance de soi-même. Point d’autre moyen de la connaître.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)