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2065

      prière à saint Joseph
       (pour lui confier famille et vie professionnelle)
Saint Joseph, Père nourricier si fidèle de l’enfant divin, époux virginal de la mère de Dieu, protecteur puissant de la Sainte Église, je viens vers toi pour me recommander à ta protection spéciale.
Tu n’as rien cherché en ce monde sinon la gloire de Dieu et le bien du prochain.
Tout donné au Sauveur, c’était ta joie de prier, de travailler, de te sacrifier, de souffrir, de mourir pour Lui.
Tu étais inconnu en ce monde et cependant connu de Jésus, ses regards reposaient avec complaisance sur ta vie simple et cachée en Lui.
Saint Joseph, tu as déjà aidé tant d’hommes, je viens vers toi avec une grande confiance.
Tu vois dans la lumière de Dieu ce qui nous manque, tu connais nos soucis, nos difficultés, nos peines.
Je recommande à ta sollicitude paternelle notre famille, nos emplois, 
Je la mets entre tes mains qui ont sauvé Jésus enfant.
Mais avant tout implore pour nous la grâce de ne jamais nous séparer de Jésus par le péché mortel, de Le connaître et de L’aimer toujours plus, ainsi que sa sainte Mère, de vivre toujours en présence de Dieu, de tout faire pour sa gloire et le bien des âmes, et d’arriver un jour à la vision bienheureuse de Dieu pour Le louer éternellement avec toi.
Amen
Saint Joseph - Foyer de Charité de Chateauneuf de Galaure - Drôme/France

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1929

      mgr Charles Gay (1814-1891),
(De Saint Joseph, in "Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ" (Vingt-deuxième élévation), Tome I, Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.)

« Joseph est un abîme, un sanctuaire, un tabernacle. Tout en lui appartient à Dieu ; non seulement en droit et par la loi de sa prédestination, mais en fait et par son choix libre qui l'ajuste à sa destinée, et le rend merveilleusement fidèle à sa grâce. Dieu se sert de lui comme de personne, hormis de Jésus et de Marie ; Dieu l'emploie à des usages auxquels il n'a employé ni n'emploiera jamais personne, ni homme, ni ange. Il pousse envers lui son droit de souverain propriétaire à des extrémités où, en dehors de l'Homme-Dieu et de sa mère, il ne l'a point poussé. Et Joseph s'étend tout entier et toujours, il s'étend volontairement, mais comme une cire fondante, sous cet adorable pression de son Créateur et Seigneur. Il écoute toujours : on dirait qu'il n'est qu'une oreille. Il parle sans doute, mais au dedans et ne rompt point le silence. On n'imagine rien de plus auguste, de plus grave, de plus égal, de plus tranquille, de plus digne, de plus doux. Il est comme un reflet du Père céleste et une sorte de forme divine. On ne le contemple pas sans avoir le cœur tout entier tiré au dedans, et se sentir comme forcé de se taire. On pense trop de choses en le voyant, et des choses trop solennelles, trop saintement touchantes aussi, pour pouvoir en dire un seul mot. D'ordinaire, les paroles sont les fleurs de l'âme ; ici toute parole déflorerait l'âme et la trahirait. C'est un bonheur exquis de considérer ce qu'on découvre ; c'est un supplice inexprimable de ne pouvoir le raconter. On ne se le formule point à soi-même. Toute formule est si petite quand il s'agit de Joseph, qu'elle devient à tout ce qu'on y voudrait faire entrer une sorte de geôle. Rien n'est moins vague pourtant que ce qu'on voit ; mais on n'en voit pas les limites. On est si proche du ciel, que la terre se dérobe et qu'on n'y peut plus prendre pied. Toutefois, même en sentant ce tourment de son insuffisance, l'âme ne perd rien de sa paix. On ne peut être agité en face de saint Joseph, et si on l'est quand on l'aborde, dès qu'on l'a regardé, on s'apaise. »

1594

   père Yannick Bonnet

Prière « Saint-Joseph de Bon Espoir, prie pour moi, protège moi, guide moi et garde moi dans l’espérance » :

« Glorieux Saint-Joseph, ta mission de gardien du Rédempteur et de protecteur de la Vierge Marie a fait de toi le responsable de la Sainte Famille et l’intendant de sa vie économique. Par trois fois, ton obéissance à la volonté divine t’a obligé à changer rapidement de lieu d’habitation et donc à perdre contact avec la population qui te fournissait du travail. Par trois fois, à Bethléem, en Egypte et lors de ton retour en Galilée, tu as été contraint de rechercher de nouveaux chantiers pour ton artisanat de menuisier charpentier. Saint-Joseph, tu as toujours gardé confiance en la Providence et demandé son aide. Aujourd’hui je suis moi-même en recherche de travail, salarié ou indépendant, et je fais appel à toi, puissant intercesseur, pour que tu sois mon avocat auprès de ton Fils, avec le concours de ton épouse, pour m’aider à retrouver les moyens de vivre par mon labeur. Apprends moi à être actif dans mes recherches, ouvert aux opportunités, clair dans mes relations, mesuré dans mes demandes et résolu à remplir toutes mes obligations. Saint-Joseph de Bon Espoir, prie pour moi, protège moi, guide moi et garde moi dans l’espérance. Amen »

1575

      Prière pour les prêtres
(Notre Dame des internautes) 


Saint Joseph, 
Gardien de la sainte Famille et Protecteur de l'Eglise, nous te confions le pape, évêque de Rome, les évêques et tous les prêtres pour que tu les soutiennes dans leurs épreuves, leurs difficultés, leurs doutes et leurs tentations. Toi qui as veillé sur Jésus en toutes choses, accorde ta protection et ton affection paternelle à ces prêtres qui servent le Christ de leur mieux et se dévouent à son service. Permets leur de se savoir aimés, encouragés et soutenus par toi, par l’Église, par leur évêque et par la prière et la charité fraternelle de ceux qui les entourent.
Aide les évêques à avoir à cœur, autant qu’ils le peuvent, le bien-être matériel et surtout spirituel de leurs prêtres et aide les prêtres à collaborer loyalement avec leur évêque avec un attachement sincère, dans la charité, l'obéissance, et dans l'Unité.
Qu'à tous, il leur soit accordée la grâce dont il ont besoin pour renouveler et vivifier leur sacerdoce et qu'ils se conforment de plus en plus au Divin Maître, afin de révéler aux âmes le Père du Ciel, doux et humble de Coeur, lent à la colère et plein d'amour et répandre ainsi en eux et autour d'eux l'harmonie et la paix.
Amen

1133

     Marthe Robin
     (Journal - 25 décembre 1931)
« Noël ! Noël ! Quel spectacle divin ! Marie et Joseph qui m'invitent à l'adoration près du cher berceau ! Jésus, ses deux petits bras tendus, m'attirant toute à lui, se suspendant à moi... »


308

Ste Thérèse d'Avila
Vie, chap. 6
Connaissant aujourd'hui, par une si longue expérience, l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par les œuvres, faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise, d'une manière frappante, l'avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà, depuis plusieurs années, je lui demande le jour de sa fête une faveur particulière, et j'ai toujours vu mes désirs accomplis. Lorsque ma prière s'écarte tant soit peu du but de la gloire divine, il la redresse afin de m'en faire retirer un plus grand bien.
Si j'avais autorité pour écrire, je raconterais bien volontiers, dans un récit détaillé, les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand saint. Mais, pour ne pas sortir du cercle où l'obéissance m'a renfermée, je devrai, contre mon désir, passer rapidement sur certaines choses ; sur d'autres, je serai peut-être trop longue, tant je suis inhabile à garder dans le bien les limites de la discrétion. Je me contente donc de conjurer, pour l'amour de Dieu, ceux qui ne me croiraient pas, d'en faire l'épreuve ; ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche, et de l'honorer d'un culte particulier. Les personnes d'oraison surtout devraient toujours l'aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations, durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner l'oraison choisisse cet admirable saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite. Plaise au Seigneur que je ne me sois pas égarée moi-même en portant la témérité jusqu'à oser parler de lui ! Je publie, il est vrai, le culte particulier dont je l'honore ; mais, pour les actes tendant à le glorifier et pour l'imitation de ses vertus, je suis toujours restée bien en arrière. Enfin il fit éclater à mon égard sa puissance et sa bonté : grâce à lui, je sentis renaître mes forces, je me levai, je marchai, je n'étais plus frappée de paralysie ; mais, hélas ! je ne montrai que trop tôt toute la profondeur de ma misère, en faisant un mauvais usage d'un tel bienfait.

307

Ste Thérèse d'Avila
Vie, chap. 6
Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph et je me recommandai très instamment à lui. Son secours éclata d'une manière visible. Ce père et protecteur de mon âme me tira de l'état où languissait mon corps, comme il m'a arrachée à des périls plus grands d'un autre genre, qui menaçaient mon honneur et mon salut éternel. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais rien demandé, jusqu'à ce jour, qu'il ne me l'ait accordé. C'est chose admirable que les grâces insignes dont Dieu m'a comblée, et les dangers, tant de l'âme que du corps, dont il m'a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint !
Le Très-Haut donne grâce, semble-t-il, aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin ; mais le glorieux saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous. Notre Seigneur veut nous faire entendre par là que, de même qu'il lui fut soumis sur cette terre, reconnaissant en lui l'autorité d'un père et d'un gouverneur, de même il se plaît encore à faire sa volonté dans le ciel, en exauçant toutes ses demandes. C'est ce qu'ont vu comme moi, par expérience, d'autres personnes auxquelles j'avais conseillé de se recommander à ce protecteur ; aussi le nombre des âmes qui l'honorent commence-t-il à être grand, et les heureux effets de sa médiation confirment de jour en jour la vérité de mes paroles. Je déployais pour sa fête tout le zèle dont j'étais capable, plus par vanité que par esprit intérieur. Je voulais qu'elle se célébrât avec la pompe la plus solennelle et avec la plus élégante recherche. En cela mon intention était droite, il est vrai, mais voici le côté fâcheux : au moindre petit bien accompli avec le secours de la grâce divine, je mêlais des imperfections et des fautes sans nombre, tandis que pour le mal, la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le pardonner !

306

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
Ainsi donc, pensait Joseph, les épreuves ne m'ont point manqué, mais Dieu pourtant m'a fait belle ma part de joies.
Il se redisait la parole que Tobie avait entendue (12, 13) : Parce que tu étais agréable à Dieu, il fallait que la tentation t'éprouve !Bien loin de protester, il avait trouvé en ces douleurs crucifiantes l'occasion d'accroître ses vertus et d'enrichir son amoureuse fidélité.
Quant à ses joies, il disait à Dieu qu'il n'en avait pas tant méritées, qu'il l'avait traité avec trop de magnificence et d'égards, et qu'il n'aurait pas assez de toute sa vie pour rendre grâces. Que, par ailleurs, il était le serviteur de ses desseins, et que s'il estimait que sa tâche était terminée, c'est avec la même soumission totale qu'il acceptait de quitter la terre...

305

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
7ème dimanche de St Joseph
Enfin le septième coup de glaive avait atteint Joseph en plein cœur le jour où il avait perdu Jésus à Jérusalem et quand, dans une affliction indicible, durant trois jours il s'était mis à sa recherche, imaginant les plus grands périls et les pires malheurs.
Mais quelle joie lorsqu'il l'avait retrouvé ! Son amour s'était alors enrichi de toute la crainte qu'il avait ressentie d'en être pour toujours séparé !


299

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
6ème dimanche de St Joseph
Au retour de l'Egypte, à peine avait-il touché le sol de la Palestine qu'il avait de nouveau frémi en apprenant que la férocité d'Hérode s'était prolongée en son fils Archélaus qui régnait sur la Judée.
Sans tarder pourtant, Dieu avait faire luire sur cette nouvelle angoisse une lumière consolatrice : il lui avait inspiré de chercher refuge à Nazareth, en ce cher village où l'ange de l'Annonciation était venu en ambassade. C'est là qu'avec Jésus et Marie il avait pu reprendre la vie familiale en la plus douce des intimités.

291

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
5ème dimanche de St Joseph
La prédication de Syméon n'allait pas tarder à se réaliser lors de la fuite en Egypte. Ce serait sa cinquième souffrance. Précipitamment, pour soustraire son Jésus à la fureur d'Hérode, il avait dû s'engager sur le chemin de l'exil.
Mais c'était un bonheur de se dépenser et de s'épuiser au service de Jésus et de Marie, et de remplir près d'eux la fonction dont Dieu l'avait chargé. Son exil devait être un désert fleuri.

282

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
4ème dimanche de St Joseph
Sa quatrième souffrance lui avait été causée par le vieillard Syméon lorsque celui-ci écartant le voile de l'avenir avait annoncé que Jésus serait pour les hommes un signe de contradiction, et que sa mère elle-même aurait un jour le cœur transpercé.
Mais tout en même temps, une nouvelle prophétie était venue consoler immensément son âme : Jésus devait être la lumière des nations et la gloite d'Israël.


083

Benoît XVI
Angelus, Dimanche 19 juin 2005
Nous célébrons demain, 20 juin, la Journée mondiale du Réfugié, promue par les Nations unies pour maintenir vive l'attention sur les problèmes de ceux qui sont contraints d'abandonner leur patrie. Le thème de cette année - "Le courage d'être réfugié" - met l'accent sur la force d'âme demandée à ceux qui doivent tout quitter, parfois même leur famille, pour échapper à de graves difficultés et dangers. La communauté chrétienne se sent proche de ceux qui vivent dans cette douloureuse situation ; elle s'efforce de les soutenir et leur manifeste de diverses façons son intérêt et son amour, qui se traduit en gestes concrets de solidarité, afin que quiconque se trouve loin de son pays sente l'Eglise comme une patrie où personne n'est étranger. (...)
Aujourd'hui, nous voulons confier en particulier les hommes, les femmes et les enfants qui vivent dans une situation de réfugiés à la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, qui, avec son époux Joseph et l'Enfant Jésus, fit l'expérience amère de l'exil, lorsque l'absurde persécution du roi Hérode contraignit la Sainte Famille à fuir en Egypte (Mt 2, 12-23). Prions la Très Sainte Vierge afin que nos frères et sœurs rencontrent accueil et compréhension sur leur chemin.

075

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 5
Jamais Joseph n’aurait osé imaginer qu’il allait être estimé indispensable au mystère de l’Incarnation et qu’il contribuerait à réaliser le grand dessein de Dieu qui voulait changer l’angoisse humaine en transports de joie.
Et c’est pour cela que Dieu l’avait fait “juste” : il fallait qu’il fût à la hauteur de sa tâche. Chaque fois, dit la théologie, que Dieu confie une mission à un homme, il lui donne les grâces qui le rendront apte à l’exercer. Dieu avait rempli Joseph de justice, de sagesse et de sainteté, car il l’avait prédestiné à devenir l’époux de Marie, la Mère du Verbe incarné, le père virginal de Jésus.

058

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 5
Que sa vie toute en grisaille ne nous fasse pas illusion. Si, telle qu’elle nous est rapportée dans l’Évangile, il n’y a rien aux yeux du monde qui le mette particulièrement en vedette, soyons assurés qu’il était revêtu intérieurement de cette grandeur, de cette splendeur morale qui, seules, comptent devant Dieu. Sur ce juste planait la proclamation que Jésus devait faire dans la prière à son Père : "Je vous bénis de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents et que vous les avez révélées aux petits".

036

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 1
Devant l’arche du Testament, un voile était en outre tendu, selon l’ordre qui avait été donné par le Seigneur à Moïse, un voile de lin fin, de couleur d’hyacinthe, de pourpre et d’écarlate. Ce voile soustrayait l’arche aux regards profanes. Or, selon une interprétation souvent proposée, ce voile d’honneur et de respect annonçait le rôle dont Joseph serait chargé par sa seule présence pour imposer le respect de Marie et garder secret le mystère de l’Incarnation virginale.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)