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1696

     Institutions Taulériennes * - XIVe siècle
"Les hommes dont la volonté est parfaitement unie à celle de Dieu sont ses vrais amis, mais ils demeurent cachés. Leur sainteté passe inaperçue. En effet, ils la portent comme de l'or caché sous terre, et cela fait qu'ils ne seront d'aucune façon connus de ceux dont le coeur est appesanti par les réalités terrestres ; tout leur trésor est caché à l'intérieur, au fond de leur âme, si bien que celui qui vit pour l'extérieur les connaît bien peu. Leur mode de vie et leur comportement n'ont rien de particulier ; et c'est pourquoi les adeptes de pratiques singulières ignorent ces hommes ordinaires. De là vient qu'étant en réalité les plus nobles, ils sont réputés les plus méprisables : ce que l'on ignore, comment pourrait-on l'aimer ? Mais c'est ce qu'ils font qui dépasse tout ce qu'ils peuvent dire ; voilà pourquoi se trompent bien souvent ceux qui veulent les juger ou les mesurer à leurs paroles. Une grande sagesse est nécessaire pour bien les connaître, et cette sagesse ne s'apprend pas dans les collèges parisiens, mais à l'école de la Passion du Christ !"
* "les Institutions Taulériennes" sont une compilation de textes de nombreux auteurs rhéno-flamands tels qu’Eckhart ou Ruusbroec. choisis par saint Pierre Canisius, qui les publia en 1543. À travers ses éditions latines faites par la chartreuse de Cologne, l’influence de ce recueil fut décisive pour le XVIe siècle espagnol, notamment pour Thérèse d’Avila, et le XVIIe siècle français.


1695

     Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
       (Traité de l'amour de Jésus-Christ)
"Toute la sainteté de l'âme et sa perfection réside dans l'amour envers Jésus Christ, notre Dieu, notre souverain bien et notre rédempteur. Est-ce que Dieu ne mérite pas tout notre amour ? Il nous a aimés dès l'éternité. "Considère, nous dit-Il, que j'ai été le premier à t'aimer. Tu n'avais pas encore vu le jour, le monde lui-même n'existait pas et moi je t'aimais déjà. Je t'aime du fait même que Je Suis".

1693

     Saint Jean Eudes (1601-1680)
(La Vie et le Royaume de Jésus)
" Le saint exercice de l'oraison doit être mis au rang des principaux fondements de la vie et sainteté chrétiennes, parce que toute la vie de Jésus-Christ n'a été qu'une perpétuelle oraison, laquelle nous devons continuer et exprimer en notre vie, comme une chose si importante et si absolument nécessaire, que la terre qui nous porte, l'air que nous respirons, le pain qui nous sustente, le coeur qui bat dans notre poitrine, ne sont point si nécessaires à l'homme pour vivre humainement, que l'oraison est nécessaire à un chrétien pour vivre chrétiennement. Regardez cette affaire comme la première, la principale, la plus nécessaire, la plus pressée et la plus importante de toutes vos affaires, et dégagez, tant qu'il vous sera possible, des autres affaires moins nécessaires. "

1655

     Maria Simma (1915-2004)

"La confession est très mal comprise. La plupart n’ont pas de difficulté à discerner le mal du bien, mais cela devient beaucoup plus intéressant et bien plus exigeant lorsqu’il s’agit de différencier entre ce qui est bien et ce qui est mieux. La confession ne nous est pas donnée pour avouer que nous avons dévalisé une banque, car les voleurs de banque sont en réalité peu nombreux. Elle est surtout là pour nous permettre de chercher des façons de devenir toujours meilleurs aux yeux de Dieu: au cours du mois dernier, comment aurais-je pu agir plus saintement? Voilà ce que nous devons nous demander, et je défie n’importe qui d’affirmer qu’au cours du mois qui vient de s’écouler il a tout fait comme Jésus l’aurait fait. L’humilité nous vaut les plus grandes des grâces. Jésus accorde les plus grandes choses aux humbles de cœur. La confession nous rappelle continuellement la petitesse que Jésus désire pour nous afin qu’Il puisse nous faire des dons énormes."

1617

     André Louf (1929-2010) ; moine trappiste ; ermite
(au gré de Sa grâce)

Oser demeurer dans sa faiblesse et se réconcilier avec son péché
Nous connaissons bien notre faiblesse, mais nous ne savons pas comment la gérer. Elle blesse inconsciemment l'image idéale de nous-mêmes que nous portons toujours avec nous. Nous pensons spontanément que la sainteté est à chercher dans la direction opposée au péché, et nous comptons sur Dieu pour que son Amour nous délivre de la faiblesse et du mal, et nous permette ainsi d'atteindre la sainteté. Mais ce n'est pas ainsi que Dieu agit sur nous. La sainteté ne se trouve pas à l'opposé de la tentation, mais au coeur même de la tentation. Elle ne nous attend pas au-delà de notre faiblesse, mais à l'intérieur même de celle-ci.
Échapper à la faiblesse serait échapper à la puissance de Dieu qui n'est à l'oeuvre que dans celle-ci. Il nous faut donc apprendre à demeurer dans notre faiblessse, mais armés d'une foi profonde ; accepter d'être exposés à notre faiblesse en même temps que livrés à la miséricorde de Dieu. C'est uniquement dans notre faiblesse que nous sommes vulnérables à l'amour de Dieu et à sa puissance. Demeurer dans la tentation et la faiblesse, voilà l'unique voie pour entrer en contact avec la grâce et pour devenir miracle de la miséricorde de Dieu.
Portrait d'André Louf en 1970/1975

1545

     Benoît XVI
(le 2 novembre 2007)

"Au début du christianisme, les membres de l'Église étaient également appelés les "saints"... Le chrétien est déjà saint, car le Baptême l'unit à Jésus et à son Mystère Pascal, mais il doit dans le même temps le devenir, en se conformant à Lui toujours plus profondément. On pense parfois que la sainteté est une condition privilégiée réservée à quelques élus. En réalité, devenir saint est la tâche de chaque chrétien, et nous pourrions même dire de chaque homme ! ...
Dieu invite chacun à faire partie de son peuple saint. Le "Chemin" est le Christ, le Fils, le Saint de Dieu : personne ne parvient au Père sans passer par Lui". 

1542

     Mgr Didier-Léon Marchand
(à l'occasion du 70ème anniversaire des Foyers de Charité)
"La sainteté consiste d'abord à se laisser "saisir" par l'amour de Dieu. Se laisser envahir par sa grâce. C'est dire "oui" au Christ et continuer de le dire dans toutes les situations de la vie. Il s'agit bien de persévérer dans ce oui qui n'est pas seulement un oui à ce que Jésus a prescrit. C'est beaucoup plus qu'une obligation. On n'aime pas par obligation. C'est un oui au Christ qui "demeure en nous". La Sainteté, c'est rejoindre Jésus qui "demeure en nous". La Sainteté, c'est rejoindre Jésus qui "demeure en nous". Le laisser nous envahir par son Amour. Lui laisser prendre la place qu'Il veut, c'est à dire toute la place. "

1540

     pape François - 
(Exhortation apostolique Gaudete et Exsultate N°34)


"La sainteté ne te rend pas moins humain, car c'est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce."

1539

     pape François - 
Exhortation apostolique Gaudete et exsultate (N° 29)


"Au fond, la sainteté, c'est vivre les Mystères de sa vie en union avec Lui. Elle consiste à s'associer à la mort et à la résurrection du Seigneur d'une manière unique et personnelle, à mourir et à ressusciter constamment avec Lui. "

1458

     Dom Marmion (1858-1923)
"Les oeuvres de sanctification sont particulièrement attribuées à l'Esprit Saint.
C'est l'artiste divin qui par ses dernières touches amène l'oeuvre à sa souveraine perfection.
L'oeuvre attribuée au Saint Esprit dans l'Église comme dans les âmes est de conduire à sa fin, à son terme, à sa perfection ultime, le travail incéssant de la sainteté."

1411

   Saint Jean Chrysostome († 407)

Imitons les apôtres dans leurs vertus, nous ne leur serons inférieurs en rien, ce ne sont pas leurs miracles, en effet, qui les firent apôtres ; c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît une figure vraiment apostolique, la physionomie d’un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui même nous l’a clairement donnée. En effet, lorsqu’Il voulu tracer le portrait de ses disciples, et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres : Voici, dit-Il, à quoi les hommes reconnaîtront en vous que vous êtes mes disciples. Serait-ce donc aux prodiges qu’ils opéreraient ? Aux morts qu’ils ressusciteraient ? Point du tout ! Mais à quoi donc ? Voici à quoi les hommes reconnaîtront en vous mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres ! (Jean 13 35).
Or l’amour n’est pas affaire de miracles, mais simplement de vertu : L’amour accomplit toute la Loi (Romains 13 8). Ainsi vous voilà au fait de ce qui distingue les disciples, de ce qui révèle les apôtres, de leur physionomie propre, de leur vraie figure. Pourquoi chercher plus loin ? Le Seigneur lui-même peint ses disciples d’un seul trait qui est celui-là même de l’amour.
Avez l’amour en vous, et vous serez parmi les apôtres, voire au premier rang parmi eux ! Si tu m’aimes, a dit Jésus à Pierre, sois le pasteur de mes brebis ! (Jean 21 16). Ici encore, remarquez-le, c’est la vertu qui est mise en valeur : le zèle, la compassion le labeur du commandement, l’oubli de son intérêt propre, le souci de remplir les devoirs de sa charge pastorale, tout cela est le fruit de la vertu, de l’amour ; non point des miracles et des prodiges, mais de l’amour.

1394

   saint Jean Bosco (1815-1888)

     "SI VOUS VOULEZ TROUVER UNE SOURCE
     INTARRISSABLE DE JOIE, SI VOUS VOULEZ
          DEVENIR HEUREUX, SOYEZ SAINTS."

Pendant ses années de scolarité à Chieri, saint Jean Bosco se constitue une bande de copains triés sur le volet au plan moral et religieux. Avec eux il forme la « Joyeuse Union ».
Les statuts de la société se résumaient en 2 points : Chaque membre se propose d’éviter tout discours et toute action indigne d’un chrétien, et il se propose d’accomplir avec la plus grande exactitude tous ses devoirs scolaires ou religieux. En plus, chaque membre devait chercher tels livres, lancer tels jeux capables de créer de la joie dans le groupe ! »



1380

 Saint Charbel 
"Vivez dans la lumière de la vérité que vous saisissez. Il ne suffit pas de connaître le chemin pour arriver, il faut le suivre. Dieu éclaire les pages, mais c'est à vous de les lire. Dieu vous illumine le chemin, mais c'est à vous d'y marcher. Celui qui monte se sert de ses pieds, celui qui descend, c'est avec ses pieds qu'il descend; et là où vous arrivez, ce sont vos pieds qui vous y auront conduits.
Soyez toujours en état d'écoute et d'éveil. Refaites vos comptes quotidiennement, changez votre vie et renouvelez-la. Si vous écoutez humblement, vous comprendrez la vérité et elle vous libérera.
Affranchissez-vous des cordes qui vous ligotent. Vos pensées, vos croyances propres et vos penchants vous enchaînent comme les cordes qui immobilisent le navire au quai et le sécurisent, mais elles ne lui permettent pas de naviguer.
Laissez la parole de Dieu vous délier des vôtres en les rompant l'une après l'autre, même si vous en souffrez. Ne stagnez pas dans vos penchants et dans vos pensées même s'ils vous offrent repos et sécurité. Toute sécurité est une illusion sans la paix du Christ. Le repos loin du cœur est une duperie. Ne craignez pas de vous libérer du rivage et de quitter le port; livrez-vous à Dieu pour vous affranchir de vos chaînes.
C'est sa Parole qui vous oriente, et son Esprit qui souffle dans vos voiles; ainsi vous arriverez à la rive de lumière. Le navire est destiné à traverser la mer et non pas à rester au port. Il est fait pour naviguer très loin au large.
Il faut dénouer toutes ses cordes ; s'il en reste une seule, elle l'empêchera de quitter le port. Ne gardez que les cordes qui font dresser le mât, celles de l'amour et de la communion qui vous lient à vos frères les hommes. Votre voyage dans ce monde est un chemin vers la sainteté qui est une perpétuelle transformation de l'état matériel vers celui de la lumière.
Priez pour écouter, priez pour comprendre et priez pour vivre votre foi, la pratiquer et en témoigner. Priez pour vous transformer en lumière. Écoutez en priant, comprenez la vérité dans la prière, et vivez en prière."

1318

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

 (Manuel des âmes intérieures)

"Pour concevoir ce que c'est que la vraie vertu, c'est dans Jésus-Christ qu'il faut la considérer : il est notre unique modèle, Il nous a été donné comme tel, Il s'est fait homme pour nous rendre la sainteté sensible et palpable. Toute sainteté qui n'est pas formée et moulée sur la sienne est fausse. 
Jésus-Christ ne s'est jamais cherché lui-même, jamais Il n'a eu en vue ses propres intérêts, ni temporels ni spirituels : Il ne s'est jamais abstenu d'aucune bonne oeuvre dans la crainte de leur déplaire. 
Jésus-Christ a eu une tendre compassion pour les pécheurs sincèrement humiliés et repentants de leurs fautes : le publicain, Madeleine, la femme adultère, la Samaritaine, sont traités par Lui avec une bonté qui nous étonne. 
Jésus Christ a supporté avec une douceur inaltérable les défauts et la grossièreté de ses apôtres. A considérer les choses selon nos idées, combien ne devait-il pas souffrir d'avoir à vivre avec des hommes si imparfaits et si ignorants des choses de Dieu ? 
Jésus-Christ a souffert de la part de ses ennemis tous les genres de persécutions. Il ne leur a opposé que son innocence et la vérité ; Il a laissé agir leurs passions, Il s'est tu quand Il les a vus obstinés dans leur malice ; Il n'a pas cherché à se justifier, ce qui lui était si aisé ; Il s'est laissé condamner ; Il leur a pardonné, Il a prié, Il a versé son sang pour eux." 

1312

  François Libermann (1802-1852)

 (Lettre du 13 février 1846)

"Lorsque le désir et la volonté qui nous animent sont raides, durs, pénibles, portent au trouble, à l'inquiétude, mettent l'âme dans un certain malaise, ces morticifations ne renferment aucun mérite, et ne sauraient produire que du mal à l'âme. Pour qu'elles soient bonnes et produisent du bien pour notre #sanctification, il faut qu'elles soient suaves, qu'elles apportent la douceur et le courage dans l'âme, et qu'elles nous élèvent et nous attachent à Dieu avec plus de fermeté."

1277

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Le seul saint, c’est Lui et c’est son amour en nous qui nous rendra saints, ce ne sont pas nos efforts, si louables soient-ils. Ils ne sont que saut de puce devant l’infini de l’amour de Dieu. Dieu passe sur notre chemin, il nous attend non du haut de sa toute Puissance, mais sur nos sentiers de tous les jours, en bas, comme pour Zachée.

« Cette divine prison de l’Amour avec lequel je vis A fait mon Dieu captif Et libre mon cœur Et voir mon Dieu prisonnier cause en moi une passion telle Que je meure de ne pas mourir. » Poésie 1

1247

Thomas a Kempis (1379-1471) - 

(Imitation de Jésus Christ)

"Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre, et peut-être plus lourde. Penses-tu échapper à ce qu'aucun mortel n'a pu éviter ? Quel saint, en ce monde, aura été sans croix ni épreuve ?" 

1242

pape François 

(Gaudete et exsultate 15)

"Laisse la grâce de ton baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté. Permets que tout soit ouvert à Dieu et pour cela choisis-le, choisis Dieu sans relâche. Ne te décourage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible ; et la sainteté, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie (cf. Ga 5, 22-23). Quand tu sens la tentation de t’enliser dans ta fragilité, lève les yeux vers le Crucifié et dis-lui : ‘‘Seigneur, je suis un pauvre, mais tu peux réaliser le miracle de me rendre meilleur’’.." 

1241

pape François 

(Gaudete et Exsultate 11)

pape François, dans son exhortation apostolique Exsultate et Gaudete rappelle : "« Chacun dans sa route » dit le Concile. Il ne faut donc pas se décourager quand on contemple des modèles de sainteté qui semblent inaccessibles. Il y a des témoins qui sont utiles pour nous encourager et pour nous motiver, mais non pour que nous les copiions, car cela pourrait même nous éloigner de la route unique et spécifique que le Seigneur veut pour nous. Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui" (cf. 1 Co 12, 7) 

1240

sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)

(Histoire d'une âme)

"Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants. 
Au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables ; je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections, mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. 
J'ai recherché dans les livres saints et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : "Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi." Alors je suis venue, et voici ce que j'ai trouvé : "Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! " 
Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! 
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire ! 
Il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)