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456

Bible - Ancien Testament
Isaïe 40, 28-31
Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu ? Yahweh est un Dieu éternel, qui a créé les extrémités de la terre, qui ne se fatigue ni ne se lasse, et dont la sagesse est insondable.
Il donne de la force à celui qui est fatigué et redouble la vigueur de celui qui est défaillant.
Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, et les jeunes gens chancellent.
Mais ceux qui se confient en Yahweh renouvellent leurs forces ; ils élèveront leur vol comme les aigles ; ils courront et ne se fatigueront
point ; ils marcheront et ne se lasseront point.

417

Catéchisme abrégé
416. En quoi consiste la loi morale naturelle ?
La loi naturelle, inscrite par le Créateur dans le cœur de tout homme, consiste en une participation à la sagesse et à la bonté de Dieu. Elle exprime le sens moral originel, qui permet à l’homme de discerner, par la raison, le bien et le mal. Elle est universelle et immuable, et elle pose les bases des devoirs et des droits fondamentaux de la personne, ainsi que de la communauté humaine et de la loi civile elle-même.


400

Bible - Ancien Testament
Job 12, 7-13
Mais, de grâce, interroge les bêtes, et elles t'instruiront, les oiseaux du ciel, et ils te l'apprendront ; ou bien parle à la terre, et elle t'enseignera ; les poissons même de la mer te le raconteront. 
Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main du Seigneur a fait ces choses, qu'Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, et le souffle de tous les humains ?
L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, comme le palais savoure les aliments ?
Aux cheveux blancs appartient la sagesse, la prudence est le fruit des longs jours.
En Dieu résident la sagesse et la puissance, à lui le conseil et l'intelligence.

396

Bible - Ancien Testament
1 Rois 3, 7-12
"Maintenant, Seigneur, mon Dieu, vous avez fait régner votre serviteur à la place de David, mon père ; et moi je ne suis qu'un tout jeune homme, ne sachant pas comment me conduire. Votre serviteur est au milieu de votre peuple que vous avez choisi, peuple immense, qui ne peut être évalué ni compté, tant il est nombreux. Accordez donc à votre serviteur un cœur attentif pour juger votre peuple, pour discerner le bien et le mal. Car qui pourrait juger votre peuple, ce peuple si nombreux ?"
Le Seigneur eut pour agréable que Salomon lui eût fait cette demande, et Dieu lui dit :
"Parce que tu as fait cette demande, et que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours, et que tu n'as pas demandé pour toi des richesses, et que tu n'as pas demandé pour toi la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé pour toi de l'intelligence pour exercer la justice, voici que je fais selon ta parole : voici que je te donne un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu'il n'y ait eu personne avant toi qui te soit semblable, et qu'il ne s'élèvera personne après toi qui te soit semblable."

381

Bible - Nouveau Testament
Romains 11, 33-36
O profondeur inépuisable et de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles !
Car "qui a connu la pensée du Seigneur ou qui a été son conseiller ?"
Ou bien "qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour ?"
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles !
Amen !

329

St Louis-Marie Grignion de Montfort
L'amour de la Sagesse éternelle, 8
Peut-on aimer ce qu'on ne connaît pas ? Peut-on aimer ardemment ce qu'on ne connaît qu'imparfaitement ? Pourquoi est-ce qu'on aime si peu la Sagesse éternelle et incarnée, l'adorable Jésus, sinon parce qu'on ne la connaît pas, ou très peu ?
Il n'y a presque personne qui étudie comme il faut, avec l'Apôtre, cette science suréminente de Jésus, qui est cependant la plus noble, la plus douce, la plus utile et la plus nécessaire de toutes les sciences et connaissances du ciel et de la terre.

328

St Louis-Marie Grignion de Montfort
L'amour de la Sagesse éternelle, 5
Combien la Sagesse éternelle est de soi-même douce, facile et engageante, quoiqu'elle soit si brillante, si excellente et si sublime ! Elle appelle les hommes pour leur apprendre les moyens d'être heureux ; elle les cherche ; elle leur sourit ; elle les comble de mille bienfaits ; elle les prévient en mille manières différentes, jusqu'à s'asseoir à la porte de leur maison, pour les attendre et leur donner des marques de son amitié.
Peut-on avoir un cœur, et le refuser à cette douce conquérante ?

325

Benoît XVI
Audience générale, 4 avril 2007, §3
Pour revivre avec une plus grande participation la Passion du Rédempteur, la tradition chrétienne a donné vie à de multiples manifestations de piété populaire, parmi lesquelles les célèbres processions du Vendredi Saint avec les rites suggestifs qui se répètent chaque année. Mais il y a un pieux exercice, celui du Chemin de Croix (Via Crucis), qui nous offre au cours de toute l'année la possibilité d'imprimer toujours plus profondément dans notre âme le mystère de la Croix, d'aller avec le Christ sur ce chemin, et de nous conformer ainsi intérieurement à Lui. Nous pourrions dire que le Chemin de Croix nous enseigne, pour reprendre une expression de saint Léon le Grand, à « regarder avec les yeux du cœur Jésus crucifié, de manière à reconnaître dans sa chair notre propre chair » (Disc. 15 sur la Passion du Seigneur). Et c'est précisément là que se trouve la véritable sagesse du chrétien, que nous voulons apprendre en suivant le Chemin de Croix, justement le Vendredi saint au Colisée.

316

Bible - Ancien Testament
Psaume 134, 15-18
Les idoles des nations sont de l'argent et de l'or,
ouvrage de la main des hommes.
Elles ont une bouche et ne parlent pas ;
elles ont des yeux et ne voient pas.
Elles ont des oreilles et n'entendent pas ;
Il n'y a pas même un souffle dans leur bouche.
Qu'ils leur ressemblent ceux qui les font,
quiconque se confie en elles !

313

St Jean Chrysostome
Homélies sur les Actes des Apôtres, 34, 5
Nous sommes fâchés, si l'on nous injurie en nous appelant : chien ; mais quand nous nous injurions ainsi nous-mêmes, non par nos paroles, mais par nos actions, en prenant moins de soin de notre âme que de nos chiens, cela ne nous choque point. En vérité, c'est à n'y rien comprendre. Combien voit-on de gens qui font en sorte que leurs chiens ne mangent pas plus qu'il ne faut, afin que leur appétit non satisfait, les rende plus légers et plus ardents à la chasse, tandis qu'ils ne s'imposent à eux-mêmes aucune règle contre les excès du plaisir ; ils semblent ainsi apprendre la sagesse aux animaux dont ils empruntent la brutalité.

287

St Léon le Grand
Sermon 1 sur le grand Carême
Bien-aimés, dans l'intention où je suis de vous parler du saint jeûne du carême, puis-je mieux commencer ce sermon que par les paroles de l'Apôtre qui était l'interprète de Jésus Christ, et qu'en répétant ces paroles que nous venons de lire : " Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut " (2 Co 6,2) ? Quoique le Seigneur nous comble de ses Grâces en tout temps et que sa divine Miséricorde vienne sans cesse à notre secours, il faut cependant que l'âme se livre avec plus de zèle à la pratique de la vertu et qu'elle conçoive de plus grandes espérances dans ces temps où l'accomplissement des mystères de notre rédemption nous invite spécialement à exercer de nombreux actes de piété, afin que nous puissions célébrer avec une grande pureté de cœur et d'esprit le saint et incomparable mystère de la Passion de notre Seigneur. Nous devrions toujours adorer ces divins mystères avec la même piété, avec le même amour, et rester toujours devant Dieu aussi purs que nous devons l'être pendant la fête de Pâques. Mais peu de personnes possèdent assez de ferveur pour cela ; la fragilité de la chair nous empêche de persister dans la stricte observance des divins préceptes ; et les embarras et les inquiétudes de cette vie causent de si grandes distractions que les âmes les plus vertueuses elles-mêmes ne peuvent se garder d'être souillées par la poussière du monde ; aussi Dieu dans sa Sagesse nous a donné le carême pour purifier nos âmes, pour racheter par de bonnes œuvres et le jeûne de la piété les fautes que nous avons pu commettre dans le cours de l'année.

263

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 56, 5
Enfin qu’y a-t-il de si pénible dans ce que Dieu nous commande ? Ou qu’y a-t-il au contraire qui ne soit aisé ? Ecoutez le prophète Isaïe, et reconnaissez avec quelle facilité vous pouvez obéir à la loi de Dieu : "Quand", dit-il, "vous humilieriez vos têtes, et que vous seriez sur le sac et sur la cendre, vous n’offririez pas encore une hostie qui fût agréable à Dieu. Mais rompez tous les liens de l’iniquité, et déchirez les obligations exigées par votre avarice et par votre violence". (Isaïe, LVIII, 5.) Admirez la sagesse du Prophète. Il semble ne parler d’abord des choses rudes et pénibles que pour les exclure, et il nous porte ensuite à nous sauver, par la pratique de ce qui est le plus aisé. Il nous fait voir que Dieu ne recherche pas principalement de nous les travaux du corps et l’affliction de la chair ; mais qu’il veut avant tout que nous obéissions à ses lois et que nous exécutions ses commandements.

247

St Irénée de Lyon
Contre les Hérésies, livre IV,XX, 4-5
Il n'y a qu'un seul Dieu, qui, par le Verbe et la Sagesse, a fait et organisé toutes choses. C'est lui le Créateur, et c'est lui qui a assigné ce monde au genre humain. Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui : car personne n'a scruté son élévation, ni parmi les anciens ni parmi les contemporains.
Cependant, selon son amour, il est connu en tout temps grâce à Celui par qui il a créé toutes choses : celui-ci n'est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus-Christ, qui, dans les derniers temps, s'est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c'est-à-dire l'homme à Dieu.
Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de ce même Verbe le charisme prophétique, ont prêché à l'avance sa venue selon la chair, par laquelle le mélange et la communion de Dieu et de l'homme ont été réalisés selon le bon plaisir du Père. Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu'il vivrait et converserait avec eux sur la terre et qu'il se rendrait présent à l'ouvrage par lui modelé, pour le sauver et se laisser saisir par lui, pour nous délivrer des mains de tous ceux qui nous haïssent, c'est-à-dire de tout esprit de transgression, et pour faire en sorte que nous le servions avec sainteté et justice tous les jours de notre vie, afin que, enlacé à l'Esprit de Dieu, l'homme accède à la gloire du Père.

239

St Athanase
Traité contre les païens, 40
La vue de la création nous permet de découvrir le Créateur. Qui est-il, sinon le très saint, celui qui est au-dessus de toutes les réalités créées ? Pareil à un excellent pilote, par sa propre Sagesse et sa propre Parole, le Christ notre Seigneur et notre Sauveur, Dieu gouverne et ordonne l'univers pour notre salut, en faisant ce qui lui semble bon. Et ce monde est très bon en effet, tel qu'il a été fait et tel que nous le voyons, parce que Dieu le veut ainsi ; personne ne pourrait en douter. Car si la création se mouvait sans raison, si l'univers s'en allait n'importe comment, on pourrait bien mettre en doute ce que nous venons de dire. Mais puisqu'il a été créé avec raison, sagesse et science, puisqu'il est si beau, celui qui l'a créé et lui a donné cette beauté ne peut être que le Verbe de Dieu.

237

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide) 24, 18-22
Je suis la mère du bel amour,
de la crainte de Dieu et de la connaissance
et aussi de la sainte espérance.
J'ai reçu toute grâce
pour montrer le chemin et la vérité.
En moi est toute espérance de vie et de force.
Venez à moi, vous qui me désirez,
rassasiez-vous de mes fruits.
Mon souvenir est plus doux que le miel,
mon héritage, plus doux que le miel de la ruche.
Mon souvenir demeure pour la suite des âges.
Ceux qui me mangent auront encore faim,
ceux qui me boivent auront encore soif.
Celui qui m'obéit ne sera pas déçu.
Ceux qui travaillent avec moi ne seront pas pécheurs.

193

St Augustin
Confessions, 1, 1
« Tu es grand, Seigneur, et infiniment louable (Ps, CXLIV, 3) ; grande est ta puissance, et il s n’est point de mesure à ta sagesse (Ps. CXLVI, 5). » Et c’est Toi que l’homme veut louer, chétive partie de ta création, être de boue, promenant sa mortalité, et par elle le témoignage de son péché, et la preuve éloquente que Tu résistes, Dieu que Tu es, aux superbes (I Petr. V, 5) ! Et pourtant il veut te louer, cet homme, chétive partie de ta création ! Tu l’excites à se complaire dans tes louanges ; car Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre coeur est inquiet jusqu'à ce qu'il repose en Toi.

190

St Ephrem (diacre)
Diatessaron, IV, 20
Ils vinrent à lui pêcheurs de poissons et ils devinrent pêcheurs d’hommes (Lc 5, 10), comme il est dit : Voici que maintenant j’envoie des preneurs d’hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés (Jér. 16, 16). S’il avait envoyé des sages, on aurait dit qu’ils avaient persuadé le peuple et l’avaient trompé et ainsi saisi, S’il avait envoyé des riches, on aurait dit qu’ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu’ils l’avaient corrompu avec de l’argent, et ainsi dominé. S’il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu’ils les avaient séduits par la force, ou contraints par la violence.
Mais les apôtres n’avaient rien de tout cela. Le Seigneur le montra à tous par l’exemple de Simon. Il était pusillanime, car il fut pris de frayeur à la voix d’une servante ; il était pauvre, car il ne put même pas payer sa part de tribut, un demi-statère : Je n’ai pas d’or, dit-il, et je n’ai pas d’argent (Act. 3, 6 ; cfr. Matth. 17, 24-37). Et il était sans culture puisque, lorsqu’il renia le Seigneur, il ne sut pas s’en tirer par la ruse.
Ils partirent donc, ces pêcheurs de poissons, et ils remportèrent la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l’étaient, ils attiraient, sans violence, les forts à leur doctrine ; pauvres, il enseignaient les riches ; ignorants, il faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses.

159

St Bernard
Sermons sur le Cantique des Cantiques, 36, 2
On dira peut-être que je parle mal de la science, et qu'il semble que je blême les savants, et veuille détourner de l'étude des lettres humaines. Dieu m'en garde, je sais trop bien combien les personnes lettrées ont servi et servent tous les jours l'Église, soit en combattant ses ennemis, soit en instruisant les simples. Après tout, n'ai-je pas lu ces paroles dans un Prophète : "parce que vous avez rejeté la science, je vous rejetterai aussi de devant moi, et vous ne me servirez point à l'autel dans les fonctions sacerdotales (Osée. IV, 6) ?" Et encore : "ceux qui sont savants brilleront comme des flambeaux du firmament ; et ceux qui enseignent la justice à plusieurs seront comme des étoiles dont la lumière ne s'éteindra jamais (Dan. XII, 3)." Mais je sais bien aussi que j'ai lu : "La science enfle (I Cor VIII, 9)." Et encore : "Celui qui acquiert de nouvelles connaissances se procure de nouvelles peines (Eccles. I, 18)." Vous voyez qu'il y a de la différence entre les sciences, puisqu'il y en a qui enflent, et d'autres qui attristent ? Je voudrais bien savoir laquelle est plus utile pour le salut, de celle qui enfle, ou de celle qui cause de la douleur. Mais je ne doute pas que vous ne préfériez la dernière, parce que la douleur demande la santé dont l'enflure n'est qu'un semblant. Or, celui qui demande est plus près du salut, attendu que celui qui demande reçoit (Luc. XI, 10).

125

St Jean de la Croix
Le cantique spirituel, 36
Malgré tous les mystères et toutes les merveilles que les saints docteurs ont découverts ou que les saintes âmes ont pu contempler ici-bas, la plus grande partie en reste encore à dire et même à concevoir. Ce qui est dans le Christ est inépuisable ! C'est comme une mine abondante remplie d'une infinité de filons avec des richesses sans nombre; on a beau y puiser, on n'en voit jamais le terme ; bien plus, chaque repli renferme ici et là de nouveaux filons à richesses nouvelles ; ce qui faisait dire à saint Paul du Christ : In quo sunt omnes thesauri sapentiae et scientiae Dei absconditi : "Dans le Christ sont cachés tous les trésors de la science et de la sagesse de Dieu" (Col. II, 3). Mais l'âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, comme nous l'avons dit, elle ne passe pas d'abord et n'entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ; il faut de plus, qu'elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles, et qu'elle se soit exercée longtemps dans la spiritualité ; ces faveurs sont en effet d'un ordre inférieur et des dispositions pour arriver aux cavernes élevées de la connaissance des mystères du Christ, la plus haute sagesse à laquelle on puisse parvenir ici-bas.

068

Bible - Ancien Testament
Sagesse 8, 3-9 et 17-18
Elle fait éclater sa noble origine en vivant avec Dieu, car le maître de tout l'a aimée.
Elle est, de fait, initiée à la science de Dieu et c'est elle qui choisit ses œuvres.
Si, dans la vie, la richesse est un bien désirable, quoi de plus riche que la Sagesse, qui opère tout ?
Et si c'est l'intelligence qui opère, qui est plus qu'elle l'ouvrière de ce qui est ?
Aime-t-on la justice ? Ses labeurs, ce sont les vertus, elle enseigne, en effet, tempérance et prudence, justice et force; ce qu'il y a de plus utile pour les hommes dans la vie.
Désire-t-on encore un savoir étendu ? Elle connaît le passé et conjecture l'avenir, elle sait l'art de tourner les maximes et de résoudre les énigmes, les signes et les prodiges, elle les sait d'avance, ainsi que la succession des époques et des temps.
Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie, sachant qu'elle me serait une conseillère pour le bien, et un encouragement dans les soucis et la tristesse (...).
Ayant médité cela en moi-même, et considéré en mon cœur que l'immortalité se trouve dans la parenté avec la Sagesse,
dans son amitié une noble jouissance, dans les travaux de ses mains une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue l'intelligence, et la renommée à s'entretenir avec elle, j'allais de tous côtés, cherchant comment l'obtenir pour moi.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)