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Maurice Zundel
Maurice Zundel, Le vrai monde n’est pas encore (Editions du Jubilé, 2011)
"Le sacrement de la Présence réelle est le refuge de la contemplation, le ferment de la charité, l’ostensoir de l’humilité, le symbole de l’unité de l’Eglise, la fontaine de miséricorde et le sceau de la paix."


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Marthe Robin
(« Journal », 18 août 1930)
« Quand j’ai dit mes péchés et que j’écoute attentivement les admirables leçons, les réconfortantes paroles et les religieux encouragements que Jésus me fait par son fidèle ministre [...] tout mon être palpite d’émotion que je puis à peine contenir. »


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Padre Pio à propos de la réception de la Communion

Jean 6:54-55 - « Jésus leur dit donc: En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez Son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange Ma chair, et boit Mon sang, a la vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour. »

Padre Pio fut interrogé à propos de la réception de la communion. Il répondit :« C’est une compassion interne et externe. Une étreinte. »

  • Question : « Quand Jésus arrive, ne visite-t-il que l’âme ? »
  • Padre Pio : « L’être entier. »
  • Question : « Que fait Jésus lors de la Communion ? »
  • Padre Pio : « Il trouve la joie dans Ses créatures. »
  • Question : « Est-ce que la Communion est une incorporation ? »
  • Padre Pio : « C’est une fusion. Comme deux bougies qui fondent toutes les deux et ne peuvent plus être distinguées. » [239]
Padre Pio, Lettre, à un enfant spirituel sur la réception de la Communion : « Continuez à recevoir la Communion, et ne vous inquiétez pas du fait de ne pas pouvoir recevoir le Sacrement de Pénitence. Jésus vous récompensera de votre bonne volonté. Souvenez-vous de ce que je vous ai souvent dit : tant que nous ne sommes pas certains d’être en état de péché mortel, nous n’avons pas besoin de nous abstenir de la Communion. » [240] « À moins que vous ne soyez certain d’être en état de péché mortel, vous devez recevoir la Communion tous les jours. » [241]
Padre Pio : « Mon cœur est comme aspiré par un pouvoir plus grand avant d’être uni avec Lui dans le Saint Sacrement. J’ai une telle faim et soif avant de Le recevoir qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que je meurs d’attendre… Et plutôt que d’être rassasié après avoir reçu le Sacrement, cette faim et cette soif augmentent encore plus. Au moment même où je suis en possession du plus haut des biens, alors oui, la plénitude de douceur est si intense que je suis sur le point de dire à Jésus : Assez ! Je n’en peux plus ! J’oublie même que je fais partie du monde. L’esprit et le cœur n’ont besoin de rien de plus… Parfois je me demande s’il y a vraiment des âmes qui ne ressentent pas leur poitrine brûler du feu divin, surtout au moment où elles se trouvent devant Lui dans le Saint Sacrement. Ça me paraît impossible, surtout si la personne est un prêtre ou un religieux. » [242]


 [239] The Mystery of the Cross…, p. 50.
[240] The Mystery of the Cross…, p. 51.
[241] Padre Pio: The True Story, p. 138.
[242] The Life of Padre Pio, p. 181.

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Benoît XVI - Dimanche : l'Eucharistie
Angelus, 22 mai 2005 (Solennité de la Très Sainte Trinité)
(…) Au cœur de cette année consacrée à l’Eucharistie, le peuple chrétien converge autour du Christ présent dans le Très Saint Sacrement, source et sommet de sa vie et de sa mission. En particulier, chaque paroisse est appelée à redécouvrir la beauté du Dimanche, Jour du Seigneur, au cours duquel les disciples du Christ renouvellent dans l’Eucharistie la communion avec Celui qui donne un sens aux joies et aux difficultés de chaque jour.  » Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre  » : ainsi professaient les premiers chrétiens, même au prix de leur vie, et c’est ce que nous sommes appelés à répéter nous aussi aujourd’hui.

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"- 22 février 1930 (samedi)

Tous nos désirs, toutes nos prières, tous nos sacrifices, nos souffrances et nos intentions devraient avoir jour et nuit pour but unique, d’obtenir que le feu de l’amour s’allume dans tous les cœurs et que la douceur de sa grâce les fortifie et les console dans le bonheur comme dans le malheur.
Jésus a soif de donner son amour. Il a soif de le donner à tous.

Son Cœur adorable s’ouvre devant nous avec plus de compassion, plus de miséricordieuse tendresse que jamais. J’en ai la certitude, ayant entendu ces divines paroles il y a peu de jours dans l’oraison : « Ma fille, va, dis aux hommes combien je suis bon, pour ceux qui m’aiment et prodigue de mes bienfaits. Dis-leur à tous, mais surtout aux pécheurs, que je les aime, et que dans mon amour je n’ai véritablement pour eux que de la tendresse... Ils m’ont tant coûté.
Dis-leur aussi que je suis disposé à pardonner à tous ceux qui viennent à moi avec les dispositions requises : c’est-à-dire avec respect et humilité, quelle que soit l’énormité de leurs fautes, quel que soit le nombre de leurs péchés et le temps qu’ils ont vécu dans le péché ; pourvu qu’ils soient bien préparés à recevoir le pardon et bien disposés à recevoir l’absolution. » (.../...)
Je voudrais pouvoir dire à tous ceux qui, ayant le cœur droit, cherchent partout un introuvable bonheur, que le secret pour être toujours heureux, oui malgré toutes les souffrances et les adversités, se trouve caché dans l’Evangile, qu’il suffit de le chercher, que c’est là que leur sera révélé le grand commandement de l’amour, en même temps que la manière de le pratiquer, puisque c’est par la méditation du Texte sacré qu’ils apprendront à connaître et à aimer Celui dont la connaissance et l’amour suffisent – et bien au delà – à satisfaire les plus brillants génies et à rassasier les cœurs les plus affamés de bonheur
.

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Marthe Robin (1902-1981)
18 août 1930, 
extrait de son "Journal - Décembre 1929 - Novembre 1932",

« Quand j'ai dit mes péchés et que j'écoute attentivement les admirables leçons, les réconfortantes paroles et les religieux encouragements que Jésus me fait par son fidèle ministre, quand surtout il prononce d'une voix que je me sens très émue :
"dans un instant Jésus va se donner à vous, Jésus va être tout à vous et vous serez vous-même toute à Lui, Il est le grand ami qui va vous consoler, vous combler de ses grâces, vous montrer son Amour et sa tendresse infinie ; recueillez-vous, mon enfant, et faites du plus profond de votre cœur votre acte de contrition, pendant que je vais vous donner l'absolution... "
Tout mon être palpite d'émotion que je puis à peine contenir.
Dans son amour Il préfère, je crois, que je pleure seule avec Lui.
Je dis aussi tout bas à mon Dieu : pardonnez-moi mon Dieu, ô mon Père plein de miséricorde pour votre enfant ; pardonnez-moi, ô Jésus, je me repens de toute mon âme de vous avoir contristé, vous qui êtes la bonté même, vous qui n'êtes que tendresse envers moi, petit grain de sable.
Ah ! je vous promets, ô Bonté suprême, que je ne retomberai plus, que je ne vous offenserai plus... mais je vous supplie humblement d'aider ma faiblesse. »
Je voudrais pleurer abondamment, mais Jésus ne me laisse pas toujours le bienfait des larmes à ce moment-là.

Tableau réalisé par Bartolomé Esteban Murillo pour les Capucins de Séville. l'artiste baroque est né à Séville en 1617 et mort dans la cité andalouse en 1682.
Acte de contrition
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »


365

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 12
En outre, le même Esprit-Saint non seulement sanctifie le Peuple de Dieu, le conduit et l'orne de vertus au moyen des sacrements et des ministères mais, "en distribuant à chacun ses dons comme il lui plaît" (I Cor. 12, 11), il dispense également, parmi les fidèles de tout ordre, des grâces spéciales qui les habilitent à assumer des activités et des services divers, utiles au renouvellement et à l'expansion de l'Eglise, suivant ces paroles : "A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (I Cor. 12, 7). Ces charismes, qu'ils soient extraordinaires ou plus simples et plus répandus, sont ordonnés et adaptés d'abord aux besoins de l'Eglise : ils doivent donc être accueillis avec gratitude et joie spirituelle. Cependant, il ne faut pas demander imprudemment les dons extraordinaires, pas plus qu'il ne faut en attendre présomptueusement les fruits des travaux apostoliques.

301

St Thomas d'Aquin
Somme de Théologie, III, q.73, a.1, c
Les sacrements de l’Église ont pour fin de soutenir l’homme dans sa vie spirituelle ; or la vie spirituelle s’harmonise à la vie corporelle, du fait que les réalités corporelles portent la ressemblance des réalités spirituelles. Il est bien évident que la vie corporelle, si elle requiert la génération par quoi l’homme reçoit la vie, et la croissance par quoi l’homme est conduit à la perfection de sa vie, requiert aussi la nourriture par quoi l’homme est conservé en vie. Par conséquent, de même que la vie spirituelle a requis le baptême, qui est génération spirituelle, et la confirmation, qui est croissance spirituelle, de même elle a requis le sacrement d’eucharistie, qui est nourriture spirituelle.

183

St Albert le Grand
Sermon 27-28 De Eucharistia
« Il y a trois témoins qui rendent témoignage sur la terre : l'esprit, l'eau et le sang »(1 Jean 8) ; l'esprit, que Jésus rendit à son Père au milieu des douleurs ; l'eau, qui coule de son côté ; et le sang, qu'il a versé de son cœur, sont les témoins de son amour le plus ardent. (...)
Par le sang de son Cœur et de son côté, le Seigneur a arrosé le jardin de son Eglise, car il a fait jaillir en même temps les sacrements de son Cœur. (...)
Son Cœur débordait d'amour de pouvoir s'unir à nous, et remplir notre cœur de joie et d'allégresse.

182

Concile Vatican II
Lumen gentium, n. 42
"Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui" (I Jn 4, 16). Or Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a été donné (cf. Rom. 5, 5) ; voilà pourquoi le don primordial et souverainement nécessaire est la charité, par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose et le prochain par amour pour lui. Mais pour que la charité, comme le bon grain, croisse et produise des fruits, chacun des fidèles doit s'ouvrir à la parole de Dieu et, avec l'aide de la grâce, accomplir effectivement la volonté divine, recevoir fréquemment les sacrements, surtout l'Eucharistie, et participer souvent aux célébrations liturgiques. Ils s'appliqueront constamment à la prière, à l'abnégation d'eux-mêmes, à servir assidûment leurs frères et à la pratique de toutes les vertus. La charité, en effet, en tant que lien de la perfection et accomplissement de la loi (cf. Col. 3. 14; Rom. 13, 10), règle, informe et conduit à leur fin tous les moyens de sanctification (12). Ainsi la charité envers Dieu et envers le prochain est-elle la marque distinctive qui caractérise le vrai disciple du Christ.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)