Affichage des articles dont le libellé est Providence. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Providence. Afficher tous les articles

410

Benoît XVI
Angelus, dimanche 17 juillet 2005 (Les Combes, Val d'Aoste)
Les vacances sont, en outre, des jours pendant lesquels on peut se consacrer plus longuement à la prière, à la lecture et à la méditation sur les significations profondes de la vie, dans le cadre serein de sa famille et de ses proches. Le temps des vacances offre des opportunités uniques de s'arrêter devant les spectacles suggestifs de la nature, merveilleux "livre" à la portée de tous, grands et petits. Au contact de la nature, la personne retrouve sa juste dimension, elle redécouvre qu'elle est une créature, petite mais dans le même temps unique, en mesure "d'accueillir Dieu" car intérieurement ouverte à l'infini. Poussée par la demande de sens, qui est pressante dans son cœur, celle-ci perçoit dans le monde environnant l'empreinte de la bonté, de la beauté et de la providence divine et elle s'ouvre presque naturellement à la louange et à la prière.



400

Bible - Ancien Testament
Job 12, 7-13
Mais, de grâce, interroge les bêtes, et elles t'instruiront, les oiseaux du ciel, et ils te l'apprendront ; ou bien parle à la terre, et elle t'enseignera ; les poissons même de la mer te le raconteront. 
Qui ne sait, parmi tous ces êtres, que la main du Seigneur a fait ces choses, qu'Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, et le souffle de tous les humains ?
L'oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, comme le palais savoure les aliments ?
Aux cheveux blancs appartient la sagesse, la prudence est le fruit des longs jours.
En Dieu résident la sagesse et la puissance, à lui le conseil et l'intelligence.

371

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 22, 2
Votre Père sait que vous avez besoin de toutes ces choses (Mt 6, 32). Il ne dit pas, Dieu sait ; mais votre Père sait, afin que ce mot de "Père" leur infuse une confiance plus ferme et plus assurée. Car s'il est Père, leur dit-il, et quel Père !, il ne pourra pas sans doute laisser tomber ses enfants quand il les verra nécessiteux, puisque les pères d’ici-bas n’ont pas cette dureté à l’égard de leurs enfants.

362

Bible - Nouveau Testament
Romains 8, 26-28
De même aussi l'Esprit vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons pas ce que nous devons, selon nos besoins, demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même prie pour nous par des gémissements ineffables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quels sont les désirs de l'Esprit ; il sait qu'il prie selon Dieu pour des saints.
Nous savons d'ailleurs que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son éternel dessein.

239

St Athanase
Traité contre les païens, 40
La vue de la création nous permet de découvrir le Créateur. Qui est-il, sinon le très saint, celui qui est au-dessus de toutes les réalités créées ? Pareil à un excellent pilote, par sa propre Sagesse et sa propre Parole, le Christ notre Seigneur et notre Sauveur, Dieu gouverne et ordonne l'univers pour notre salut, en faisant ce qui lui semble bon. Et ce monde est très bon en effet, tel qu'il a été fait et tel que nous le voyons, parce que Dieu le veut ainsi ; personne ne pourrait en douter. Car si la création se mouvait sans raison, si l'univers s'en allait n'importe comment, on pourrait bien mettre en doute ce que nous venons de dire. Mais puisqu'il a été créé avec raison, sagesse et science, puisqu'il est si beau, celui qui l'a créé et lui a donné cette beauté ne peut être que le Verbe de Dieu.

154

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 842
Le lien de l’Église avec les religions non-chrétiennes est d’abord celui de l’origine et de la fin communes du genre humain :
"En effet, tous les peuples forment une seule communauté ; ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter toute la race humaine sur la face de la terre ; ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu, dont la providence, les témoignages de bonté et les desseins de salut s’étendent à tous, jusqu’à ce que les élus soient réunis dans la cité sainte" (Nostra Aetate 1).
Source : www.vatican.va

114

Benoît XVI
Audience générale, 16 août 2006, §3
En contemplant Marie dans la gloire céleste, nous comprenons que pour nous aussi, la terre n'est pas la patrie définitive et que si nous vivons tournés vers les biens éternels, nous partagerons un jour sa gloire et la terre également deviendra plus belle. C'est pour cela que, même parmi les mille difficultés quotidiennes, nous ne devons pas perdre la sérénité, ni la paix. Le signe lumineux de l'Assomption de la Vierge au ciel resplendit encore plus lorsque semblent s'accumuler à l'horizon des ombres tristes de douleur et de violence. Nous en sommes certains : d'en haut, Marie suit nos pas avec une douce inquiétude, elle nous réconforte à l'heure des ténèbres et de la tempête, elle nous rassure de sa main maternelle. Soutenus par cette conscience, nous poursuivons avec confiance notre chemin d'engagement chrétien là où la Providence nous conduit.

019

Ste Catherine de Sienne
Le Dialogue, chap. 136
Je suis le bon et parfait Médecin, qui connaît ce qui est nécessaire à votre faiblesse et ce qui est utile à votre salut ; je vous rendrai une santé parfaite et je vous la conserverai. Ma providence ne fera jamais défaut à celui qui voudra la recevoir et qui placera toute son espérance en moi. Celui qui espère en moi, qui frappe et qui appelle véritablement, non seulement avec la parole mais avec l'élan et la lumière d'une sainte foi, celui-là me goûte dans ma providence, mais non celui qui frappe et m'appelle en disant seulement : Seigneur, Seigneur.
Celui qui me cherche ainsi et me demande sans autre mérite, je ne le connaîtrai pas dans ma miséricorde, mais dans ma justice. Tu sais que l'homme ne peut espérer en deux choses opposées ; la Vérité incarnée a dit dans l'Evangile : "Nul ne peut servir deux maîtres, car, s'il en sert un, il méprisera l'autre" (S. Luc. XVI,13). On ne peut servir sans espérance : le serviteur qui sert son maître le fait dans l'espoir de lui plaire ou dans l'attente de quelque récompense, de quelque avantage. Il ne servira jamais l'ennemi de son maître, parce qu'il ne peut en retirer quelque profit, et parce qu'il perdrait même ce qu'il a droit d'attendre de celui dont il est le serviteur. Apprends, ma fille bien-aimée, qu'il en arrive ainsi pour l'âme.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)