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1557

   Pape François 
(13 mai 2017 - pour le centenaire des apparitions à Fatima)

"Le Seigneur nous précède toujours : quand nous passons par quelque croix, il y est déjà passé. Dans sa Passion, il a pris sur lui toutes nos souffrances. Jésus sait ce que signifie la souffrance, il nous comprend, il nous console, et il nous donne la force. (...)Voilà le mystère de l’Eglise : l’Eglise demande au Seigneur de consoler les affligés et il vous console, même de manière cachée ; il vous console dans l’intimité du cœur et il vous console par sa force.
(...) Chers malades, vivez votre existence comme un don et dites à la Vierge, comme les pastoureaux, que vous voulez vous offrir à Dieu de tout votre cœur. Ne vous considérez pas seulement comme des bénéficiaires de la solidarité caritative, mais sentez-vous pleinement participants de la vie et de la mission de l’Eglise. 
Votre présence silencieuse mais plus éloquente que beaucoup de paroles, votre prière, l’offrande quotidienne de vos souffrances unies à celles de Jésus crucifié pour le salut du monde, l’acceptation patiente et même joyeuse de votre condition sont une ressource spirituelle, un patrimoine pour chaque communauté chrétienne. N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise."

1506

   Sainte Teresa de Calcutta
" Il faut avant tout consacrer du temps au silence, et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n'est qu'agitation.
Voilà pourquoi j'ai décidé d'ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l'Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c'est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l'ami du silence et nous devons l'écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu'il dit à travers nous.
Ce que le sang est au corps, la prière l'est à l'âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié, nous pouvons voir Dieu, lui parler et découvrir son amour en la personne de chacun de nos frères humains.
Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous lui offrez librement ce qu'Il attend de vous. »

1505

   Sainte Teresa de Calcutta
(Repartir du Christ - Abbé Lelièvre - 15 août 2016)

A un journaliste qui lui posait la question : « Mère Teresa, que devons faire pour que les choses changent dans le monde ? », la sainte de Calcutta lui répondit :

« Il y a deux choses à faire pour que les choses changent dans le monde : changer, vous et moi ».

A une religieuse qui se plaignait de ne pas avoir assez de temps dans la journée pour tout faire, Mère Teresa lui répondit : 
« Vous avez raison, nous n’avons pas assez de temps. Alors, à partir de maintenant, au lieu de faire une heure d’Adoration Eucharistique par jour, nous en ferons deux. Une heure le matin et une heure le soir ! » Les vocations se sont multipliées par deux.

1503

   Sainte Teresa de Calcutta
    (Testament spirituel de mère Térésa)


Mes enfants très chers, Sœurs, Frères et Pères,
Cette lettre étant très personnelle, j’ai voulu l’écrire de ma propre main, mais il y a tant de choses à dire… Mais même si elle n’est pas de ma main, elle sort de mon cœur ! Jésus veut que je vous dise encore – surtout en cette Semaine Sainte – combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus –Seul à seul– : vous et Jésus seulement. Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu (avec les yeux de l’âme) avec quel amour Il vous regarde ? Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non pas à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ? Avez-vous entendu ses mots d’amour ?
Demandez la grâce : Il a l’ardent désir de vous la donner. Tant que vous n’écouterez pas Jésus dans le silence de votre cœur, vous ne pourrez pas l’entendre dire « J’ai soif » dans le cœur des pauvres. N’abandonnez jamais ce contact intime et quotidien avec Jésus comme personne réelle vivante, et non pas comme pure idée.

1457

     Madeleine Delbrêl.

Si nous attendons le silence pour prier, nous risquerons de prier rarement;
ou bien si nous prions, ce ne sera pas dans la part du monde la plus dépourvue de prière, 
celle des grandes villes où le travail comme le plaisir s’unissent contre le silence.

1456

     saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 448)
"Si tu n'arrives pas à rester longuement en prière, ou en train de méditer, il ne faut pas te décourager.
Tant que tu recevras le Christ avec ferveur et chaque matin dans le sacrement de l'Eucharistie, estime-toi heureuse au plus au point.
Dans la journée, lorsqu'il ne t'est pas possible de faire plus, appelle Jésus-Christ par un gémissement de ton âme, même au beau milieu de tes occupations; il viendra et restera uni à toi par sa grâce et son amour.
Vole en esprit devant le Tabernacle quand tu ne peux y aller physiquement, et là, épanche tes désirs auprès de ton Bien-Aimé, parle-lui et prie-le"

1446



    Père Gaston Courtois -

Seigneur Jésus, laisse-moi écouter ta voix, toi qui me dis : 
« Je suis là et je ne t’abandonne pas. 
Parce que tu te sens faible, tu es fort de ma force, puissant de ma puissance. 
Ne compte pas sur toi, compte sur moi. 
Ne compte pas sur ta prière, compte sur ma prière, la seule qui vaille. Unis-toi à elle. 
Ne compte pas sur ton action, ni sur ton influence. Compte sur mon action et sur mon influence. N’aie pas peur, fais-moi confiance. 
Soucie-toi de mes soucis. 
Quand tu es faible, pauvre, dans la nuit, en agonie, sur la croix, offre mon offrande essentielle, incessante, universelle. 
Unis la prière à ta prière. Prie avec ma prière. 
Unis ton travail à mes travaux, tes joies à ma joie, tes peines, tes larmes, tes souffrances aux miennes. Unis ta mort à ma mort. »

1433

  saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

"Le Chapelet est l'arme avec laquelle on met en déroute le démon et on obtient toutes les grâces."

1425

    Saint Jean Eudes

« la prière est une chose aussi essentielle pour nous que la terre qui nous porte, l’air que nous respirons, le pain qui nous rassasie, le cœur qui bat dans notre poitrine. » (OC I, 191)

1419

    Jean Lafrance (1931-1991)* 

Texte extrait du livre "Quand vous priez, dites Père".

"Tu dois demander l’Esprit Saint au Père des lumières de qui vient tout don parfait (Jc 1, 17) et tu dois le demander à l’Église dans l’Eucharistie. Il vient d’en-haut pour illuminer ton cœur, te faire connaître le Père, te révéler le Fils et surtout t’introduire dans leur dialogue d’amitié. Ne cesse pas de lui dire : « Viens », car il est un hôte discret et délicat, et si tu méconnais sa Présence, Il ne s’imposera pas, mais te laissera à tes propres pensées.

Guette le moment de sa venue, mais tu le surprendras difficilement. C’est un peu comme l’instant où tu tombes dans le sommeil, il échappe à ta conscience. Ainsi l’Esprit « souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit » (Jn 3, 8).
Il y a quand même des signes précurseurs de sa venue : soudain tu surprends ton cœur en « flagrant délit de prière » (Dom André Louf), alors qu’avant tu peinais durement pour prier. Tu comprends alors que la prière est un don. (...) J’ai même l’impression que ce dialogue se passe de mots : on se regarde, on désire s’étreindre et s’unir de toute l’ardeur de son cœur."


*le père Jean ressentit dès le début de son ministère l’appel à une vie consacrée à la prière. Après un long temps dans une abbaye, il partagea ses découvertes spirituelles en France et à l’étranger en prêchant des retraites et en publiant des livres. Ce mot du Curé d’Ars l'a particulièrement accompagné : “L’homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu.”

1395

   sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

"J'ai soif" (Jn 19,28)

Le 10 septembre 1946. Sœur Teresa est dans le train qui grimpe en direction de Darjeeling, aux pieds de l’Himalaya. Elle se rend à la retraite annuelle des Sœurs de Loreto. Elle a 36 ans. Elle est heureuse. Sa vie est pleine. Depuis ses élèves jusqu’à ses consœurs, tout le monde l’aime. Puis soudain cette voix dans son cœur et tout à la fois hors d’elle qui lui dit : « J’ai soif de toi, de ton amour ».

C’est la voix de Jésus. Elle ne doute pas. Dans ce train, le Christ lui demande de tout laisser, même son ordre, pour servir les plus pauvres parmi les pauvres, pour L’apporter à eux, dans les trous obscurs de l’existence humaine la plus dégradée. C’est la naissance des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta

Quand elle explique cette expérience en 1993, elle affirme avoir expérimenté la « soif de Dieu » comme étant les « profondeurs du désir divin infini d'aimer et d'être aimé ».
Elle conçoit alors que sa vocation est de répondre à cette soif de Dieu, en aimant les pauvres dans lesquels elle voit Dieu :« Pour moi, ils sont tous le Christ - Le Christ dans un déguisement désolant ».
lors la lettre dite de « Varanasi » écrite aux missionnaires de la Charité, le 25 mars 1993, elle affirme :
« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci: « J'ai soif » est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui. » Mère Teresa poursuit « Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres, Il connaît votre faiblesse. Il veut seulement votre amour, Il veut seulement la chance de vous aimer. ».



1393

   saint Augustin 

"La prière c'est deux soifs qui se rencontrent :
    Dieu a soif que nous ayons soif de Lui"...

1387

 Notre Dame de Fatima 

Au printemps 1916, l'Ange se manifesta de nouveau (la première fois en 1915) ; mais cette fois aux trois petits pastoureaux : Lucie, François et sa sœur Jacinthe ;
Ce jour là, ils étaient monté sur le versant de la colline avec leurs brebis.Jouant depuis un certain temps, voici qu'un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, les enfants virent au dessus des oliviers une chose d'une forme humaine s'approcher d'eux. Plus distinctement, cette fois on peut décrire que cette « chose » avait l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans tout au plus, vêtu d'un blanc pur, que le soleil rendait transparent comme s'il était en cristal.
En arrivant près des trois enfants, l'Ange dit :
« Ne craignez pas !. Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! »
Puis s'agenouillant à terre, il courba le front jusqu'au sol. Les enfants firent de même, et répétèrent les paroles qu'ils entendirent :
Mon Dieu,
je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
Je Vous demande pardon
pour ceux qui ne croient pas,
qui n'adorent pas,
qui n'espèrent pas,
et qui ne Vous aiment pas.
Il répéta trois fois cette prière puis il se releva en disant :
« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications », puis il disparut.
Par ces mots, l'Ange nous apprend que le Cœur de Marie conduit infailliblement au Cœur de Jésus. Ces deux Cœurs ne se séparent pas : qui trouve l'un, trouve l'autre...
Notre Dame de Fatima,
priez pour nous


1386

 saint Vincent de Paul

( sur son lit de mort :)
« Si j’ai pu faire tout cela, rien que cela, c’est que vous m’en avez donné, Seigneur, l’idée, la force et les moyens. Ma mission est remplie.
Je viens à Vous. »

1380

 Saint Charbel 
"Vivez dans la lumière de la vérité que vous saisissez. Il ne suffit pas de connaître le chemin pour arriver, il faut le suivre. Dieu éclaire les pages, mais c'est à vous de les lire. Dieu vous illumine le chemin, mais c'est à vous d'y marcher. Celui qui monte se sert de ses pieds, celui qui descend, c'est avec ses pieds qu'il descend; et là où vous arrivez, ce sont vos pieds qui vous y auront conduits.
Soyez toujours en état d'écoute et d'éveil. Refaites vos comptes quotidiennement, changez votre vie et renouvelez-la. Si vous écoutez humblement, vous comprendrez la vérité et elle vous libérera.
Affranchissez-vous des cordes qui vous ligotent. Vos pensées, vos croyances propres et vos penchants vous enchaînent comme les cordes qui immobilisent le navire au quai et le sécurisent, mais elles ne lui permettent pas de naviguer.
Laissez la parole de Dieu vous délier des vôtres en les rompant l'une après l'autre, même si vous en souffrez. Ne stagnez pas dans vos penchants et dans vos pensées même s'ils vous offrent repos et sécurité. Toute sécurité est une illusion sans la paix du Christ. Le repos loin du cœur est une duperie. Ne craignez pas de vous libérer du rivage et de quitter le port; livrez-vous à Dieu pour vous affranchir de vos chaînes.
C'est sa Parole qui vous oriente, et son Esprit qui souffle dans vos voiles; ainsi vous arriverez à la rive de lumière. Le navire est destiné à traverser la mer et non pas à rester au port. Il est fait pour naviguer très loin au large.
Il faut dénouer toutes ses cordes ; s'il en reste une seule, elle l'empêchera de quitter le port. Ne gardez que les cordes qui font dresser le mât, celles de l'amour et de la communion qui vous lient à vos frères les hommes. Votre voyage dans ce monde est un chemin vers la sainteté qui est une perpétuelle transformation de l'état matériel vers celui de la lumière.
Priez pour écouter, priez pour comprendre et priez pour vivre votre foi, la pratiquer et en témoigner. Priez pour vous transformer en lumière. Écoutez en priant, comprenez la vérité dans la prière, et vivez en prière."

1371

  Prière
  (l'ange à Notre Dame de Fatima)

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. Amen

1370

     Saint Pio de Pietrelcina
    (Prière)

« Seule la prière est capable de transformer le monde. »

1369

 Ste Thérèse d'Avila

         ''Certaines âmes étouffent les dons d'oraison que le Seigneur commençait à leur accorder, parce qu'au lieu de s'unir à Lui dans le silence et l'amour, elles se font une obligation de réciter un grand nombre de prières vocales.''

1368

      Watchman Nee

          ''L'Esprit Saint nous donne les mots pour prier comme il les donne pour prêcher.''

1367

 Saint Augustin

    "Parler beaucoup en priant c'est s'étendre en paroles superflues.''

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)