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     Marthe Robin
(Journal - 11 octobre 1931)
"Un bonheur n'est (...) jamais sans épines, si beau que s'ouvre le chemin : "Combien est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la Vie, et combien peu la trouvent..."

Mais le "OUI" dit au devoir, ce qui veut dire à Dieu, devient toujours et très vite, quand on y persévère, un "OUI" limpide et joyeux, un "OUI" lumineux et plein d'idéal."

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cardinal Robert Sarah
Paris, 25 mars 2017


Dans l’encyclique Evangelium Vitae, le Pape saint Jean-Paul II déclare que « nous sommes face à une réalité… que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle ˝culture de mort˝… Par sa maladie, par son handicap, beaucoup plus simplement, par sa présence même, celui qui met en cause le bien-être ou les habitudes de vie de ceux qui sont plus favorisés, tend à être considéré comme un ennemi dont il faut se défendre ou qu’il faut éliminer. Il se déchaîne ainsi une sorte de conspiration contre la vie »[5]. 

Et le Pape François, avec le franc-parler qu’on lui connaît, qualifie sans détour cette « culture du déchet » qui « ne s'applique pas seulement à la nourriture ou aux biens superflus qui sont objets de déchet, mais souvent aux êtres humains eux-mêmes, qui sont “jetés” comme s'ils étaient des “choses non nécessaires” ». Et il ajoute : « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, nous fait horreur »[6]. 

Le Saint-Père précise, dans son Exhortation apostolique Gaudium Evangelii (« la Joie de l’Evangile ») du 24 novembre 2013 que « parmi ces faibles, dont l'Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd'hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l'on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l'empêcher. Fréquemment, pour ridiculiser allégrement la défense que l’Eglise fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement »[7]. 

 Ainsi, le Pape François nous appelle à une mobilisation générale pour la Vie : quand il évoque l’Eglise qui, dit-il, est comme un lazaret ou un « hôpital de campagne » après la bataille, il pense en premier lieu à cette bataille pour la survie de l’humanité terriblement blessée dans sa chair et dans son âme, au chevet de laquelle se tient la Mère Eglise.

[5] Saint Jean-Paul II : Lettre encyclique Evangelium Vitae, 25 mars 1995, n. 12.
[6] Pape François : Discours au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, 13 janvier 2014.
[7] Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, 24 novembre 2013, n. 213.

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Jean Lafrance  (1931-1991) :  
En prière avec Marie, Mère de Jésus (ch. IV, 6), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.

« Il n'y a aucun doute que Marie voulait et désirait la venue du Messie, comme Jean-Baptiste lorsqu'il envoie ses disciples demander à Jésus : "es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?" (Mt 11,3). Marie portait cet ardent désir, même si elle ne comprenait pas ses exigences dont elle découvrira bientôt la profondeur avec un certain effroi, lorsque l'ange la visitera.

Marie a forcément eu le désir de la maternité de Jésus, car le Saint-Esprit ne fait rien en nous, sans le faire désirer d'une manière inconsciente ou incoative. On obtient de Dieu ce qu'on espère de lui et, si on n'attend rien, le Saint-Esprit ne peut pas combler un désir inexistant. Seul le désir peut attirer Dieu en nous et il ne vient qu'à ceux qui le lui demandent avec intensité, confiance et persévérance. On pressent bien cette loi du désir dans l'éducation à la prière : on ne peut pas apprendre à prier à quelqu'un qui n'en a pas le désir intense. Si Marie avait le désir de la maternité, il faut tout de suite ajouter qu'elle ne savait pas ce qu'elle désirait, parce qu'étant habitée par l'Infini, elle était aussi mue par l'Infini. Par ailleurs, ayant fait le propos de virginité, elle ne pouvait pas désirer "quelque chose" dans le domaine de la maternité. Elle désirait dans la ligne des désirs du Peuple d'Israël, mais sans savoir quoi, parce qu'elle n'était pas fixée sur ses petites idées.
[...]
« En réalité, dans sa souplesse, elle avait déjà renoncé à tout..., ce qui est la seule façon de "choisir tout", comme le fit Thérèse, fille de Marie, deux mille ans après. Marie désirait autant la fécondité que la virginité. Ne pouvant abdiquer aucun de ses désirs, et ne voyant pas comment ils pouvaient se concilier, elle avait choisi de ne rien choisir et de s'en remettre à Dieu (avant même la parole de l'ange) sur le "Quomodo fiet istud ?" "Comment cela se fera-t-il ?". L'ampleur illimitée de sa soif exigeait justement, par sa folie même, qu'elle ne prenne aucune initiative pour l'assouvir. (C'est pourquoi je ne suis pas sûr qu'elle ait fait voeu de virginité. Elle a consacré à Dieu, tout simplement, les forces de son âme et de son corps). Incapable de sortir des contradictions où la plongeait le Saint-Esprit, elle s'en remettait à lui, dans une obscurité totale, du soin de les dénouer." (*) »

(*) : M.D. Molinié, "La Sainte Vierge et la Gloire", Cahiers sur la Vie Spirituelle, Deuième Série, L'Epouse, 1973.

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saint Léon le Grand

Semaine Sainte 

« Adorons, prosternés de corps et d'âme, la grâce de Dieu répandue sur toutes les nations ; prions le Père miséricordieux et le Rédempteur riche en bienfaits (cf. Ep II,4), de faire qu'avec leur secours nous puissions, jour après jour, échapper à tous les dangers de cette vie. Le rusé tentateur est, en effet, partout présent, et ne permet que rien demeure exempt de ses pièges. Il faut lui résister fidèlement et persévéramment, avec l'aide de la miséricorde divine qui nous est offerte au milieu de nos adversités : ainsi, bien qu'il ne cesse jamais ses attaques, il ne trouvera personne qu'il puisse vraincre. 
Faisons tous notre profit, bien-aimés, des jeûnes pieusement célébrés et que la bienfaisante abstinence, utile, comme nous l'avons éprouvé, et pour l'âme, et pour le corps, ne soit viciée par aucun excès. Nous célébrons, en effet, avec plus d'application en ces jours tout ce qui concerne la sobriété et l'abstinence, afin qu'une courte pratique les fasse passer en une longue habitude ; que l'on se consacre aux oeuvres de miséricorde, ou que l'on s'applique à la modération dans la nourriture, qu'il n'y ait pas de temps perdu pour les fidèles ; car, tandis que les jours s'ajoutent aux jours et que le temps s'écoule, nous devons accumuler les gains de nos bonnes oeuvres, et non pas perdre nos mérites. Puisse la miséricorde de Dieu seconder nos pieux efforts et nos religieux désirs en nous faisant obtenir ce qu'il nous fait convoiter. »

Saint Léon le GrandSermon XVII sur la Passion, in Sermons tome III, SC 74, Editions du Cerf, Paris, 1961.

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Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - 1 - S’éveiller à la mémoire de Dieu.

"L'homme de prière est donc un éveillé, il prie la nuit car il se situe aux confins du temps et de l’éternité pour attendre le retour de son maître. Il laisse retentir en son cœur la plainte qui orchestre les paroles de Jésus sur la prière continuelle : Veillez et priez… (Mc 14, 38). « Vous ne pouvez pas prier un peu avec moi? » (cf. Mc 14, 38). Mais on connaît la suite et, comme dit Pascal : « Jésus est toujours en agonie jusqu’à la fin du monde. » La même plainte retentit encore dans notre monde : « Vous ne pouvez pas prier un peu avec moi? » Mais nous dormons pendant ce temps-là et, comme les disciples, nous sommes hébétés et nous ne savons que lui dire. À l’agonie, Jésus vit pleinement le mystère de la prière qu'il a enseignée à ses disciples, lui qui « passait toute la nuit à prier Dieu » (cf. Lc 6, 12). Il prie avec ardeur et persévérance, le visage contre terre; il prie avec foi car il sait que tout est possible au Père; il prie enfin dans l’abandon : Pourtant, non pas ce que je veux mais ce que tu veux (Mc 14, 36). "

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Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Mais l’engagement quotidien pour la continuation de notre vie et pour l’avenir de l’ensemble nous épuise ou se change en fanatisme si nous ne sommes pas éclairés par la lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par des échecs dans les petites choses ni par l’effondrement dans des affaires de portée historique. Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est effectivement accessible d’une fois sur l’autre ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit bien vite à être privée d’espérance. Il est important de savoir ceci : je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n’ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l’histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l’Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d’agir et de poursuivre. »

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père Georges Finet (1898 -1990), père spirituel de Marthe Robin.
extrait de conférence - revue des Foyers de Charité "l'Alouette" N°308-309 - octobre 2018

Tomber en montant n'est pas grave : on se ramasse et on reprend la route.
Tomber en descendant est très grave : on se casse les reins !

Représentez-vous la montée spirituelle.
- Qu'est ce que tomber en montant ?
on monte, en fixant le regard sur Jésus, dans la fidélité à la prière. Et, de temps en temps, on a un accroc : on tombe dans le péché.
Lorsqu'on tombe en montant, où Dieu nous replace-t-Il par son pardon ?
Est-ce qu'Il nous replace au début de la montée ?
Alors, il faut tout recommencer, comme au jeu des petits chevaux...
où bien, si, au contraire Il nous replace là où nous étions pour monter encore plus vite ?
Autrement dit, de Pierre qui était dans la montée, on devient saint Pierre...
Donc, tomber en montant n'est pas grave : on se ramasse et on reprend la route avec un peu plus d'humilité et encore plus de sainteté.

Pour s'abonner à la revue des Foyers de Charité, "L'Alouette", cliquez sur ce lien : "L'Alouette", https://www.lesfoyersdecharite.com/publications/

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de saint Vincent de Paul

«Ne nous affligeons pas démesurément de nos pauvretés et de nos misères. Tout est de les connaître et d'en aimer l'abjection, sans s'y arrêter que pour y établir le fondement solide de la confiance en Dieu ; car alors le bâtiment est fait sur une roche, en sorte que, la tempête venant, il demeure ferme»

899

de saint Vincent de Paul

«Toute perte est profitable, lorsqu'elle vient de Dieu. Toutes choses tournent en bien aux hommes justes, et nous sommes assurés que, recevant les adversités des mains de Dieu, elles se convertissent en joie et en bénédiction»

882


de saint Vincent de Paul
«Il faut la grâce pour commencer : il en faut encore plus pour persévérer jusqu’à la fin»

861

Saint Polycarpe aux Philippiens - appel à la persévérance

"Soyez persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru pour rien, mais dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû, auprès du Seigneur dont ils ont partagé la passion.
Ils n'ont pas aimé le monde présent, mais Celui qui est mort pour nous et que Dieu a ressuscité à cause de nous."


819

saint François de Sales

« Il faut avoir un cœur grand et de longue haleine : les grandes choses ne se font qu’à force de temps et de patience. Ce qui croît en un jour meurt en un autre. » (Lettre) 



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Marthe Robin 
Extrait de son "journal" - 4 mars 1930 (mardi)

« Il y a une sainteté commune à laquelle tous les chrétiens par vocation doivent aspirer et embrasser, dans la mesure des grâces qui leur sont faites, parce que tous y sont appelés. La désirer n’est pas de l’orgueil, parce que c’est Dieu qui nous l’impose. La poursuivre n’est pas présomption, puisque pour atteindre ces sommets de l’esprit, nous comptons uniquement sur le secours du ciel, et non sur nous-mêmes ; nous devons cependant et à tout prix la rechercher sans faiblesse, la poursuivre sans langueur, sans tiédeur, sans ralentissement, parce que la perfection demeure en soi une héroïque vertu... Elle est un sommet. »


684

Marthe Robin (« Journal », 16 mai 1930)

« Un long acte de patience, la pratique persévérante de la plus humble vertu est plus difficile, mais plus méritoire qu’un subit élan du cœur. »

580

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 février 1930 (jeudi)


“Je l’ai compris : si la patience conduit à la paix et à la sainteté par l’amour, l’humiliation est la voie directe qui mène à l’humilité, source de toutes vraies grandeurs ; elle est aussi un moyen énergique pour nous détacher des créatures et nous attacher à Dieu.

Résolution : laisser l’humiliation accomplir dans mon âme son œuvre de purification et de perfection.”

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Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix
Dans "Edith Stein. La puissance de la Croix", Nouvelle Cité, Montrouge 1999 (5ème éd.), p. 53
Il me paraît bien plus grand de voir s'accomplir quelque chose que l'on a longtemps demandé dans la prière, que d'être exaucé immédiatement.

338

St Jean Chrysostome
Homélie sur la femme cananéénne, 10
Si l'on me dit j'ai prié une fois, deux, trois, dix, vingt fois et je n'ai rien reçu, je réponds : ne cesses pas, frère, jusqu'à ce que tu reçoives ; la fin de la demande est le don reçu. Ne cesse que lorsque tu reçois ; ou mieux, ne cesse même pas alors, mais persévère encore. Si tu ne reçois pas, prie pour recevoir ; lorsque tu as reçu, rends grâces pour avoir reçu.

337

St Grégoire le Grand
Sur les sept psaumes pénitentiels, 6, 2
Dieu veut être prié, il veut être obligé, il veut être vaincu par une certaine insistance (...). Sois par conséquent diligent dans la prière ; sois opportun dans les supplications, tâche de ne jamais cesser de demander.

320

St Josémaria Escriva
Quand le Christ passe, n. 76
En ce dimanche des Rameaux, Notre Seigneur entame une semaine décisive pour notre salut. Laissons donc de côte les considérations superficielles, et allons à l'essentiel, à ce qui est réellement important. Veillez-y bien : le but de nos efforts doit être d'aller au ciel. Autrement, nous perdons notre peine. Pour aller au ciel il est indispensable d'être fidèle à la doctrine du Christ. Pour être fidèle il est indispensable de poursuivre, avec confiance et ténacité, notre lutte contre les obstacles qui se dressent devant notre bonheur éternel.

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Bible - Nouveau Testament
Hébreux 10, 34-36
Oui, vous avez pris part aux souffrances des prisonniers, vous avez accepté avec joie la spoliation de vos biens, vous sachant en possession d'une richesse meilleure et qui ne périt pas. N'abandonez donc pas votre ferme assurance, à laquelle une grande récompense est attachée. Vous avez besoin de persévérance pour accomplir la volonté de Dieu et entrer en possession de la promesse.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)