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1181

prière attribuée à saint Thomas d'Aquin 
Adoro Te devote (Je T'adore)

Je T'adore dévotement, Dieu caché, Qui, sous ces apparences, vraiment prends corps, À Toi, mon cœur tout entier se soumet Parce qu'à Te contempler, tout entier il s'abandonne.
La vue, le goût, le toucher, en Toi font ici défaut, Mais T'écouter seulement fonde la certitude de Foi. Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu, Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de Vérité.
Sur la Croix se cachait Ta seule Divinité, Mais ici, en même temps, se cache aussi Ton Humanité. Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse, Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas, Mon Dieu, cependant, Tu l'es, je le confesse, Fais que, toujours davantage, en Toi je croie, Je place mon Espérance, je T'aime.
Ô Mémorial de la mort du Seigneur, Pain vivant qui procure la Vie à l'homme, Procure à mon esprit de vivre de Toi Et de toujours savourer Ta douceur.
Pieux pélican, Jésus mon Seigneur, Moi qui suis impur, purifie-moi par Ton Sang Dont une seule goutte aurait suffi à sauver Le monde entier de toute faute.

Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde, Je T'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif, Te contempler, la face dévoilée, Que je sois bienheureux, à la vue de Ta Gloire

1172

saint Cyprien (Traité sur la prière du Seigneur)

"Priez donc, frères bien-aimés, comme notre Maître divin nous a enseigné à le faire. Implorer Dieu par ses propres Paroles, c'est Lui adresser une prière qu'Il trouve aimable et filiale, c'est faire parvenir à ses oreilles la prière du Christ.."

1153

Saint Césaire d'Arles (470-542)
Sermon sur le Carême

"Profitons donc bien de ces quarantes jours, et faisons nous un devoir d'amasser comme une provision, par nos jeûnes, nos prières et nos lectures, pour nourrir notre âme tout le reste de l'année.

Durant ces quarantes jours, nous devons nous considérer comme rescapés de la mer et des tempêtes de ce monde, et comme arrivés à l'abri dans le port de la sainte quarantaine : le repos, le calme et le Silence qui y règnent, semblent nous inviter à mettre cette divine Parole en réserve dans notre coeur, afin que, tout occupés, par la Miséricorde de Dieu, du désir et de l'amour de la Vie éternelle, nous mettions tous nos soins, en ce temps précieux, pour réparer et remettre en bon état ce que les différentes tempêtes essuyées pendant l'année auraient brisé, désuni, gâté et perdu dans la barque de notre âme.

1132

saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c’est l’âme humaine, à chaque instant de la vie. 
Il est donc nécessaire que l’âme laisse libre accès au Seigneur pour qu’Il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d’armes. 
Ainsi sa lumière peut venir l’illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l’erreur ; 
revêtue du Christ, de sa vérité et de sa justice, 
protégée par le bouclier de la foi 
et par la parole de Dieu, 
elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils. 
Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même. 

1084

cardinal Robert Sarah
la force du Silence (n. 198, pp. 156-157).

« Aujourd’hui, les silences des martyrs chrétiens qui vont être massacrés par les ennemis du Christ imitent et prolongent ceux du Fils de Dieu. Les martyrs des premiers siècles comme ceux de notre triste époque, ont tous montré la même dignité silencieuse. Le silence devient alors l’unique parole, le seul témoignage, le dernier testament. Le sang des martyrs est une semence, un cri, et une prière silencieuse qui monte vers Dieu » 

1075

Cardinal Godfried Danneels 
Donne-nous la grâce du ''oui''
Père, ton Fils a dit ''oui'' : toujours.
Par sa croix et sa Résurrection, 
une fois pour toutes.
Il a planté sur notre terre
le ''oui'' qu'éternellement
Il profère devant Ta Face.
Ainsi, nous pouvons dire ''oui'',
nous aussi, après Lui, en Lui,
dans la force de son Coeur obéissant.
Son ''oui'' nous a devancé
comme celui de sa Mère,
notre Mère à tous : Marie.
Tout ce que le coeur humain
contient d'humilité, de disponibilité,
d'écoute et d'obéissance,
est déjà contenu dans son ''Fiat''
et trouve là sa consistance.
Mets dans notre coeur et sur nos lèvres
ce ''oui'' de Marie,
même et surtout aux heures
où nous nous demandons
dans l'angoisse ou la perplexité :
''Seigneur,
comment tout cela pourra-t-il se faire ?''
Père, accorde-nous la grâce
de croire qu'auprès de Toi
tout est possible
et donne-nous la joie de dire :
''Qu'il nous soit fait selon ta Parole''.

1073


Marthe Robin 
(« Journal », 15 janvier 1931) 

« Avec ses intimes, Dieu se plaît à parler tout bas. Il aime l'âme qui l'écoute et lui parle sans bruit. Qu'y-a-t-il de plus beau que ce qui ne se voit pas, ne s'entend pas ? Dans l'amour, ce qui se dit tout bas a infiniment plus de valeur que ce qui s'articule tout haut et se comprend bien mieux. »

www.martherobin.com 
@QuestionsdeFoi

1055

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphe 162)

« Une lutte constante »
La Parole de Dieu nous invite clairement à « résister aux manœuvres du diable » (Ep 6, 11) et à éteindre « tous les traits enflammés du Mauvais » (Ep 6, 16). Ce ne sont pas des paroles romantiques, car notre chemin vers la sainteté est aussi une lutte constante. (…) Nous avons pour le combat les armes puissantes que le Seigneur nous donne : la foi qui s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire. » 

1011

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - 1 - S’éveiller à la mémoire de Dieu.

" Il y a chez l’homme de prière une qualité d’attention et d’écoute, pour surprendre son cœur en flagrant délit de prière. C'est une attitude qui mobilise toutes les forces, les énergies et les disponibilités du cœur, pour ne pas manquer le rendez-vous. Chez les vierges sages, c'est cette attention qui semble même régler le partage – pour qu'il ne soit pas n’importe quel partage – tant les jeunes filles sont tendues vers Celui qui doit venir et qui est tout pour elles. Mélange de solitude et de communion, déterminé par l’ardeur de l’attente et la préparation de la rencontre. Toutes les valeurs que nous trouvons dans le chapitre VII de la Règle de saint Benoît, lorsqu’il dit que le moine doit fuir absolument l’oubli, la légèreté d’esprit, la distraction un peu folle, acceptée comme état d’âme habituel. Pourquoi donc cette vigile attentive? Mais tout simplement parce que quelqu'un est toujours attendu, et déjà entendu. La Parole de Dieu s’adresse à nous chaque jour, c'est pourquoi il faut entendre Sa voix et ne pas endurcir son cœur. Alors une chose devient l’unique nécessaire : la Rencontre, la Communion, la prière du coeur avec le Christ qui vient. Rien ne doit être préféré à cette Rencontre avec Jésus, l’Époux de l’Église."

993

 Saint Irénée de Lyon (IIe siècle), Contre les Hérésies V, 2,3
Vitrail Eglise saint Irénée de Lyon
"Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s'y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l'Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir faire, ils viennent à l'usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c'est à dire le Corps et le Sang du Christ."Comme le grain de bléDe même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s'y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, "pour la gloire de Dieu le Père" (Ph 2,11). Car il procurera l'immortalité à ce qui est mortel et l'incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2 Co 12,9).
Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c'était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d'orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d'ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c'est de sa grandeur à Lui [...] que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l'homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu'il faut avoir de Dieu et de l'homme. D'ailleurs [...], si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n'est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? [...] Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent Eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la Vie éternelle ?"

956

saint Augustin
Lettre à Proba sur la prière
Il faut rechercher la vie bienheureuse, c'est elle qu'il faut demander au Seigneur Dieu. En quoi consiste la béatitude, beaucoup ont écrit et ont discuté, dans des sens différents. Mais nous, pourquoi irions-nous vers tous ces gens et dans tous ces sens ? La parole de Dieu nous l'a dit brièvement et avec sérénité : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ! Pour faire partie de ce peuple, et pour que nous puissions parvenir à contempler Dieu et à vivre avec Lui pour toujours, le but du précepte, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.

Dans cette triple énumération, c'est l'espérance qui correspond à la bonne conscience. Donc la foi, l'espérance et l'amour conduisent à Dieu l'homme qui prie, c'est-à-dire qui croit, qui espère, qui désire et qui découvre dans la prière du Seigneur ce qu'il doit demander au Seigneur.

627

    Marthe Robin
  (Journal - 12 janvir 1932)
« Les âmes ne regardent plus vers le ciel, parce qu'elles n'en voient pas la voie lumineuse. Elles se perdent faute de connaissance. Elles vivent sans amour, faute d'en savoir la source.
A ce monde devenu insensible à la voix de Dieu, il faut lui faire entendre sa parole. Il faut savoir affirmer par le témoignage d'une vie toute de sainteté et d'amour ; le monde a surtout besoin de voir des exemples, le rayonnement d'une vie parfaite. »








412

St Augustin
Sermon 46, 14 (le pasteur unique)

Il y 'a même des brebis qui s'opiniâtrent parce qu'on cherche à les rappeler de leur égarement ; elles prétendent que leur égarement même et leur perte nous les rendent étrangères.
― Pourquoi nous désirez-vous ? pourquoi nous cherchez-vous ? disent-elles. Comme si leur égarement et leur perte n'étaient pas pour nous un motif de les rappeler et de les chercher ! ― Si je suis égaré, si je suis perdu, dit-on, pourquoi me désires-tu ? pourquoi me cherches-tu ? ― Je veux te rappeler précisément parce que tu es égaré, et te retrouver parce que tu es perdu. ― Mais je veux rester ainsi dans mon égarement et ma ruine. ― Tu veux rester ainsi dans ton égarement et ta ruine ! Et moi je ne veux pas : n'ai-je pas raison davantage ? Je dis même plus, je ne craindrai pas de me rendre importun.
J'entends en effet l'Apôtre me crier : Prêche la parole, insiste à temps et à contre-temps (2 Tim 4, 2). Près de qui à temps et près de qui à contre-temps ? A temps près de ceux qui veulent, à contre-temps près de ceux qui refusent.Je me rendrai donc importun et je ne crains pas de te dire : Tu veux t'égarer, tu veux périr, et moi je ne veux pas ; il ne le veut pas non plus, Celui dont l'autorité m'épouvante. Et si j'y consentais, vois ce qu'il me dirait, vois quel reproche il m'adresserait : Vous n'avez pas rappelé celles qui étaient égarées, ni recherché celles qui étaient perdues.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)