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1316

  Saint Jean Chrysostome

 (Homélies sur la pénitence (AD 387)

"As-tu péché ? Va à l’Eglise et lave-toi de ton péché. Chaque fois qu’il t’arrive de tomber, relève-toi à nouveau ; chaque fois que tu pèches, repens-toi de ton péché. Ne désespère pas. Même si tu pèches une deuxième fois, repens-toi une deuxième fois. Ne perds pas espoir dans les biens qui sont préparés pour toi…Car l’Eglise est l’hospice de la guérison, non un tribunal ; non un lieu où expient les pécheurs, mais un lieu ou le pardon des péchés est donné à l’être humain."

1310

  2 Corinthiens 5, 20

"Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu Lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu."

1309

 saint Ambroise (340-397) 

(De la pénitence)

"Tu ne voudrais pas implorer Dieu de te pardonner, ni obtenir que le peuple saint intervienne pour appuyer ta requête ? Ici pourtant, il n'y a rien dont il faille avoir honte, sinon de ne point faire d'aveu, puisque tous, nous sommes pécheurs. Ici, le plus digne d'éloges est le plus humble ; le plus juste est celui qui a pour lui-même le plus de mépris. Que pleure pour toi l'Église notre mère, et qu'elle lave ta faute avec ses larmes !
Si le Christ a pardonné tout de suite à Pierre lui-même, c'est parce qu'il a pleuré amèrement. Si toi aussi, tu pleures amèrement, le Christ regardera vers toi, et la faute s'éloignera. Que rien donc ne te détourne de la pénitence ! Elle t'est commune avec les saints : puisses-tu imiter la façon de pleurer qui fut la leur ! "

1268

Bx Charles de Foucauld (1858-1916)

« Mon Dieu, pardon. Pardon de ma tiédeur, pardon de ma lâcheté, pardon de ma dissipation, pardon de mon orgueil, pardon de mon attachement à ma volonté propre, pardon de ma faiblesse et de mon inconstance, pardon du désordre de mes pensées, pardon de me souvenir si peu, parfois, que je suis en votre présence, pardon, pardon de toutes ces fautes, de toutes les fautes de ma vie et surtout de celles que j’ai commises depuis le commencement de ma conversion. »

« Merci de toutes vos grâces, mon Dieu, merci, merci, merci. Mon Dieu, secourez-moi. Secourez celui que vous avez comblé de tant de dons, mon Dieu, convertissez-moi ! Convertissez-moi, mon Dieu, au nom de Notre Seigneur Jésus Christ. Vous qui pouvez tout en moi, convertissez-moi, Seigneur. Donnez-moi le bon esprit, la sagesse, que vous avez promis de donner à ceux qui vous le demanderaient. Convertissez-moi et faites que je vous glorifie le plus possible jusqu’à mon dernier soupir et pendant l’éternité. Je vous le demande, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. »

1266

saint Césaire d'Arles (470-543)

(Sermon 38)

"Sachez, frères très chers, qu'il y a deux sortes d'aumônes : l'une du coeur, l'autre d'argent. L'aumône du coeur consiste à remettre le tort que l'on t'a fait. Car parfois, tu cherches à donner quelque chose à un indigent et tu n'as pas de quoi ; mais tu as tout ce qu'il faut pour pardonner au pécheur, et autant que tu le veux.

De l'or, de l'argent, des vêtements, du blé, du vin et de l'huile, il peut arriver que tu n'aies pas de quoi en donner aux pauvres ; mais pour ce que tu veux pour toi-même et de pardonner à tes ennemis, jamais tu ne pourras t'en excuser : car si dans ta cave ou dans ton grenier tu n'as rien que tu puisses donner, tu peux sortir du trésor de ton coeur quelque chose à offrir.

Remarquez bien mes frères : l'aumône de la charité vaut par elle-même et en l'absence de biens terrestres, tandis que l'aumône matérielle ne vaut rien du tout si elle n'est pas offerte de bon coeur. Et puisque, comme vous le voyez vous-mêmes, frères très chers, en l'absence de biens terrestres, la charité et l'amour de nos ennemis suffisent largement et abondamment pour la rémission de tous les péchés, il ne vous restera aucune excuse à ce sujet au jour du Jugement, et personne ne pourra dire qu'il n'a pas eu de quoi racheter ses péchés."

1265

saint Augustin (354-430)

(Traité de la foi, de l'espérance et de la charité)

"De toutes les aumônes, la plus sublime est celle qui consiste à pardonner sincèrement les offenses. Ce n'est pas un trait de grandeur d'âme que d'être bienveillant, généreux même, envers un homme qui ne nous a jamais nui : le comble de la bienfaisance et de la magnanimité, c'est d'aimer notre ennemi, de n'opposer à sa haine et à ses offenses que la charité et les bons offices, en obéissant à ce commandement du Seigneur : "Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui nous haïssent et priez pour ceux qui vous persécutent."

1264

Etienne Binet (1569-1639)

(Pratique solide de l'amour de Dieu)

"Tant que l'amour de Dieu n'aura pas l'empire sur votre coeur et que vous ne voudrez pas abaisser votre animosité pour pardonner à votre ennemi, soyez assuré que vos vertus ne seront pas des vertus ; ou si elles le sont, ce seront des vertus païennes et barbares, ce seront des vertus mortes et sans l'âme de la Charité."

1263

sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)

(Derniers Entretiens)

"On pourrait croire que c'est parce que je n'ai pas péché que j'ai une confiance si grande dans le bon Dieu. Dites bien, ma Mère, que, si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent.

Vous raconterez ensuite l'histoire de la pécheresse convertie qui est morte d'amour ; les âmes comprendront tout de suite, car c'est un exemple si frappant de ce que je voudrais dire, mais ces choses ne peuvent s'exprimer."

1262

Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

(Manuel des âmes intérieures)

"La justice de Dieu est bien terrible, dit-on, et l'on doit toujours la craindre. Cela est vrai ; mais pour qui est-elle terrible ? Est-ce pour les enfants qui adorent Dieu, qui l'aiment, qui le servent comme leur Père, qui sont déterminés à ne lui rien refuser, à ne lui déplaire en rien ?

Non. Si ces enfants aiment Dieu, Dieu les aime encore plus ; Il voit que leurs fautes ne sont point des fautes de malice, mais d'imperfection et de fragilité : au premier regard d'amour et de regret qu'ils jettent sur lui, il les leur pardonne, et s'il a à les en punir, il les en punit dans ce monde d'une manière avantageuse à leur salut.

Est-ce pour les pécheurs qui reviennent sincèrement à Dieu que sa justice est terrible ?

Non. Ils éprouvent les effets de sa grande miséricorde ; et souvent ils sont traités avec tant de bonté, que les justes mêmes en conçoivent de la jalousie : témoin l'enfant prodigue, témoin Madeleine.

La justice divine n'est terrible que pour ceux qui n'ont pas recours à sa miséricorde, soit par présomption, soit par désespoir ; pour ceux qui aiment le péché, qui n'en veulent pas sortir ; pour eux dont la volonté n'est pas droite, et qui voudraient, s'il se peut, tromper Dieu.

Mais jusqu'ou doit aller la confiance en Dieu ?

Aussi loin que sa puissance et sa Bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes."

1261

 sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

(Dialogue XXXVII)

"Si le pécheur doit être condamné, ce ne sera pas pour avoir péché, mais pour n'avoir pas cru en ma miséricorde, dit le Seigneur.

Ne pas vouloir et mépriser ma miséricorde, voilà le péché qui ne se pardonne ni ici-bas, ni dans l'au-delà, péché plus grave à mes yeux que tous ceux que ce pécheur a pu commettre. C'est pourquoi le désespoir de Judas m'a plus offensé et a été plus pénible à mon Fils que sa trahison même."


1260

 saint Augustin (354-430)

(Sermon 9)

"Ne méprise pas ces péchés parce qu'ils sont petits ; redoute-les parce qu'ils sont nombreux. Soyez attentifs, mes frères. Ces péchés sont petits, ils ne sont pas graves ? Tous les animaux n'ont pas la taille du lion, pour pouvoir égorger d'un coup de dent, mais n'arrive-t-il pas souvent aux plus faibles insectes de donner la mort quand ils sont en grand nombre ? 
Ainsi en est-il des péchés légers. Vous dites qu'ils sont légers ; songez qu'ils sont multipliés. Qu'y a-t-il de plus petit que les gouttes de pluie ? Néanmoins elles remplissent les fleuves et renversent les demeures. Ne méprisez donc pas les péchés légers" 

1259

 saint Bernard (1090-1153)

(Sermon 18 sur le Cantique des cantiques)

"Le Médecin s'approche du blessé, l'Esprit-Saint s'approche de l'âme : que doit-il d'abord faire ? Enlever la tumeur qui a pu se développer sur la plaie et empêcher sa guérison. Que la tumeur d'une coutume invétérée soit donc enlevée par le fer tranchant de la contrition ! Mais la douleur est vive : que l'onguent de la dévotion l'adoucisse, laquelle n'est autre que la joie mise dans l'espérance du pardon, provenant de la maîtrise de soi et de la victoire sur le péché. Ensuite, on applique le remède de la pénitence, le cataplasme des jeûnes, des veilles, des prières et autres exercices pénitentiels. Dans sa peine, l'âme doit se nourrir des bonnes oeuvres pour ne pas défaillir ; apprends de quelle nourriture il s'agit : "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père" (Jn 4, 34). La nourriture excite la soif : il faut qu'elle boive. Ajoutons donc à la nourriture des bonnes oeuvres le breuvage de l'oraison, qui se mélange aux bonnes actions dans l'estomac de la conscience, et les rend agréables à Dieu." 

1257

  Tertullien (160-220)

(De la Pénitence)

"Lorsque tu tends les mains vers les genoux de tes frères, c'est le Christ que tu touches, c'est le Christ que tu implores. Et quand, de leur côté, tes frères versent des larmes sur toi, c'est le Christ qui souffre, c'est le Christ qui supplie son Père."

1206       

saint François de Sales (1567-1622)

(Introduction à la vie Dévote)

 "Il ne faut pas trop s'arrêter à ces affections générales, mais les CONVERTIR en des résolutions précises et particulières pour notre correction et notre amendement.
Par exemple, la première Parole que Notre-Seigneur dit sur la Croix ("Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir, le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. 

Or, je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de ce genre : "Or, donc, je ne me fâcherai plus désormais de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle injure qui m'est faite par celui-ci ou celle là ; au contraire, je dirai et ferai telle et telle chose pour le gagner et adoucir, etc"

Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là où par les seules affections vous le feriez tard et malaisément."

1179

Saint Jean Eudes 
à partir d’un texte de saint Jean Eudes : OC I, p.421-423

APPRENDS-MOI À TE RECEVOIR 
O Jésus, vrai Dieu et vrai homme, 
je t’adore au moment de ton entrée dans notre monde. 
Dès le premier instant de ta vie, 
tu réponds au regard d’amour de ton Père 
par un regard plein d’amour et de louange, 
et tu m’invites à faire de même. 
Avec toi, je veux le louer pour son amour. 
Dès cet instant, tu aimes Marie, tu la combles de grâce, de lumière et de sainteté. 
Elle te répond avec toute la force de son amour de maman. 
Marie, s’il te plaît, 
fais-moi communier au même amour que tu portes à ton Fils. 
Ô Jésus, tu m’aimes depuis toujours : 
Tu as vécu pour moi, tu vis en moi, 
et ton grand désir est de prendre toute la place dans ma vie. 
Merci pour ton projet d’amour. 
Pardonne mes résistances à t’accueillir, 
donne-moi grâce et force pour te laisser vivre en moi. 

1156

pape François
"Carême pour tous - Hors série n°21 Ma Prière - 2019-année C"

"Tu aimeras ton prochain comme toi-même." (Mt 19, 19)

L'Evangile nous rappelle que la véritable paix est en définitive un don de Dieu ; elle jaillit de coeurs guéris et réconciliés et elle s'étend jusqu'à englober le monde entier. Mais elle demande aussi, de notre part, une constante conversion, origine de ces ressources spirituelles nécessaires pour construire une société vraiment solidaire, juste et au service du bien commun. 

1098

saint Augustin

"Aime et fais ce que tu veux.

Si tu te tais, tais-toi par amour,
Si tu parles, parle par amour,
Si tu corriges, corrige par amour,
Si tu pardonnes, pardonne par amour.

Aie au fond du coeur la racine de l'amour :
de cette racine, rien ne peut sortir de mauvais."

1093

pape François 
Conseils aux confesseurs du monde entier (extraits)
aleteia.org 22/03/2015

Confession : La repentance est terre sacrée

N’oublions jamais, autant comme pénitent que comme confesseur, qu’il n’existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner ! Aucun ! Seul ce qui est soustrait à la Divine Miséricorde ne peut être pardonné, de même que quiconque se soustrait au soleil ne peut être ni illuminé ni réchauffé.
(...)
Tous devraient sortir du confessionnal avec le bonheur dans le cœur et le visage rayonnant d’espérance, même si parfois – nous le savons – il est mouillé par les larmes de la conversion et de la joie qui en dérive. Le sacrement (…) doit être une rencontre libératrice et riche d’humanité, à travers laquelle on puisse éduquer à la miséricorde, ce qui n’exclut pas, et même comporte, le juste engagement de réparer, autant que possible, le mal commis.
(...)
La miséricorde signifie se charger du frère ou de la sœur et les aider à marcher (…) et qui peut faire cela ? Le confesseur qui prie, le confesseur qui pleure, le confesseur qui se sait plus pécheur que le pénitent. Et s’il n’a pas fait cette chose laide que confesse le pénitent, c’est simplement par la grâce de Dieu. Miséricordieux, c’est être proche et accompagner le processus de conversion.
(...)
Combien de fois il nous arrive d’écouter des confessions qui nous édifient ! Des frères et des sœurs qui vivent une authentique communion personnelle et ecclésiale avec le Seigneur et un amour sincère pour les frères. Des âmes simples, des âmes pauvres en esprit, qui s’abandonnent totalement au Seigneur, qui font confiance à l’Église et donc, aussi au confesseur. Il nous est aussi souvent donné d’assister à de vrais miracles de conversion. Des personnes qui depuis des mois, voire des années, sont sous la domination du péché et qui, comme l’enfant prodigue, font un retour sur eux-mêmes et décident de se relever et de retourner à la maison du Père pour implorer le pardon.
(...)
L’Église est appelée à « initier ses membres – prêtres, personnes consacrées et laïcs – à cet "art de l’accompagnement", pour que tous apprennent toujours à ôter leurs sandales devant la terre sacrée de l’autre » (Evangelii Gaudium, 169). Même le plus grand pécheur qui vient devant Dieu pour demander pardon est « terre sacrée », et moi-même, qui dois lui pardonner au nom de Dieu, je peux faire des choses plus laides que celles qu’il a faites. Tout fidèle repentant qui s’approche du confessionnal est « terre sacrée », terre sacrée à cultiver avec dévouement, soin et attention pastorale.
Confions-nous à l’intercession de Marie, Mère de Miséricorde et refuge des pécheurs. Elle sait comment nous aider, nous les pécheurs. (...) Qu’elle nous enseigne cet art !

1055

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphe 162)

« Une lutte constante »
La Parole de Dieu nous invite clairement à « résister aux manœuvres du diable » (Ep 6, 11) et à éteindre « tous les traits enflammés du Mauvais » (Ep 6, 16). Ce ne sont pas des paroles romantiques, car notre chemin vers la sainteté est aussi une lutte constante. (…) Nous avons pour le combat les armes puissantes que le Seigneur nous donne : la foi qui s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire. » 

1043

saint Léon le Grand

Préparons-nous au pardon mutuel".
« Le Seigneur a dit : "Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs". Il n'est donc permis à aucun chrétien de haïr qui que ce soit. Personne ne peut être sauvé, si ce n'est dans le pardon des péchés. Et ceux que la sagesse du monde méprise, nous ne savons à quel point la grâce de l'Esprit peut leur donner du prix.
Que le peuple de Dieu soit saint, et qu'il soit bon. Saint, pour se détourner de ce qui est défendu ; bon, pour agir selon les commandements. Bien qu'il soit grand d'avoir une foi droite et une saine doctrine, et que soit digne de louange la sobriété, la douceur et la pureté, toutes ces vertus demeurent pourtant vaines sans la charité. Et on ne peut pas dire qu'une conduite excellente soit féconde, si elle n'est pas engendrée par l'amour.
Que les croyants fassent donc la critique de leur propre état d'esprit, et qu'ils examinent attentivement les sentiments intimes de leur cœur. S'ils trouvent au fond de leur conscience quelques fruits de la charité, qu'ils ne doutent pas que Dieu est en eux. Et pour devenir de plus en plus capables d'accueillir un hôte si grand, qu'ils persévèrent et grandissent dans la miséricorde par des actes. Si en effet l'amour est Dieu, la charité ne doit connaître nulle borne, car aucune limite ne peut enfermer la divinité.
Pour traduire en actes ce bien de la charité, mes frères, il est vrai que tous les temps sont bons. Et pourtant, les jours que nous vivons nous y exhortent particulièrement. Ceux qui désirent accueillir la Pâque du Seigneur avec la sainteté de l'esprit et du corps, doivent s'efforcer avant tout d'acquérir cette grâce qui contient la somme des vertus et couvre une multitude de péchés.
Sur le point donc de célébrer le plus grand de tous les Mystères, celui où le Sang de Jésus-Christ a effacé nos iniquités, préparons tout d'abord le sacrifice de la miséricorde. » 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)