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pape François
"Carême pour tous - Hors série n°21 Ma Prière - 2019-année C"

Ainsi l'homme qui jeûne à cause de ses péchés, puis y retourne et recommence : qui écoutera sa prière ? A quoi lui aura servi sa pénitence ? (Si 34, 31)

"Apprendre à regarder dans la même direction que le Seigneur, à être là où le Seigneur désire que nous soyons, à convertir notre coeur en sa Présence. Pour cela la prière et la pénitence nous aideront. J'invite tout le saint peuple fidèle de Dieu à l'exercice pénitentiel de la prière et du jeûne, (...) pour réveiller notre conscience, notre solidarité et notre engagement en faveur d'une culture (...) du "jamais plus" à tout type et forme d'abus."

1155

pape François
"Carême pour tous - Hors série n°21 Ma Prière - 2019"

"Quiconque ne fera pas pénitence ce jour-là sera retranché de son peuple... (Lv 23,29)

" Nous sommes si habitués à nous dire : "Nous sommes pécheurs". Mais cela ne suffit pas. Ce qui compte, c'est que chacun de nous devant le Seigneur vive la honte, puis l'émerveillement de se sentir sauvé. Nous devons nous convertir. Nous devons faire pénitence.


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saint François de Sales
(Esprit de saint François de Sales – 1ère partie, chap. IX)

« Il vaut mieux faire des pénitents par la douceur, que des hypocrites par la sévérité. » 

569

Marthe Robin, (1902-1981)


"Être toujours joyeux est une excellente pénitence"

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Saint Jean-Paul II
Homélie, 13 mai 2000, n° 3-4 (béatification des pastoureux de Fatima, François et Jacinthe Marto)

C'est la douleur d'une mère qui l'oblige à parler ; le destin de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi Elle demande aux pastoureux : "Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles".
La petite Jacinthe a partagé et vécu cette douleur de la Madone, en s'offrant héroïquement comme victime pour les pécheurs. Un jour, lorsqu'elle et François avaient désormais contracté la maladie qui les obligeait à rester au lit, la Vierge Marie vint leur rendre visite à la maison, comme le raconte Jacinthe : "La Madone est venue nous voir et elle a dit que bientôt elle viendra prendre François pour l'emmener au Ciel. A moi, elle a demandé si je voulais encore convertir davantage de pécheurs. Je lui ai dit que oui". Et lorsque le moment du départ de François s'approche, la petite lui recommande : "De ma part porte de nombreux saluts à Notre Seigneur et à la Madone et dit leur que je suis disposée à supporter tout ce qu'ils voudront pour convertir les pécheurs". Jacinthe était restée tellement frappée par la vision de l'enfer, qui avait eu lieu lors de l'apparition de juillet, que toutes les mortifications et pénitences lui semblaient peu de choses pour sauver les pécheurs.

323

Benoît XVI
Audience générale, 12 avril 2006, §5
Chers frères et sœurs, pour une célébration fructueuse de Pâques, l'Eglise demande aux fidèles de s'approcher au cours de ces journées du sacrement de la Pénitence, qui est comme une espèce de mort et de résurrection pour chacun de nous. (...) se préparer à Pâques avec une bonne confession reste une pratique qu'il faut pleinement valoriser parce qu'elle nous offre la possibilité de recommencer à nouveau notre vie et de connaître véritablement un nouveau début dans la joie du Ressuscité et dans la communion du pardon qu'il nous a donné. Conscients d'être des pécheurs, mais confiants dans la miséricorde divine, laissons-nous réconcilier par le Christ pour goûter plus intensément la joie qu'Il nous communique avec sa résurrection.

318

Ste Catherine de Sienne
Le Dialogue, chap. 9
Les œuvres douces et saintes que je réclame de mes serviteurs sont les vertus intérieures d’une âme éprouvée, plutôt que les vertus qui s’accomplissent au moyen du corps, par les abstinences et les mortifications : ce sont là les instruments de la vertu plutôt que la vertu. Celui qui les emploie sans la vertu me sera peu agréable, et même, s’il les emploie sans discrétion en s’attachant d’une manière exagérée à la pénitence, il nuira véritablement à la perfection.
Le fondement de la perfection est l’ardeur de mon amour, une sainte haine de soi-même, une humilité vraie, une patience parfaite... C’est avec cette discrétion qu’on doit faire pénitence : la vertu est le but principal ; la pénitence n’est qu’un moyen pour l’atteindre, et il faut toujours l’employer dans la seule mesure du possible.

313

St Jean Chrysostome
Homélies sur les Actes des Apôtres, 34, 5
Nous sommes fâchés, si l'on nous injurie en nous appelant : chien ; mais quand nous nous injurions ainsi nous-mêmes, non par nos paroles, mais par nos actions, en prenant moins de soin de notre âme que de nos chiens, cela ne nous choque point. En vérité, c'est à n'y rien comprendre. Combien voit-on de gens qui font en sorte que leurs chiens ne mangent pas plus qu'il ne faut, afin que leur appétit non satisfait, les rende plus légers et plus ardents à la chasse, tandis qu'ils ne s'imposent à eux-mêmes aucune règle contre les excès du plaisir ; ils semblent ainsi apprendre la sagesse aux animaux dont ils empruntent la brutalité.

304

St Basile de Césarée
Homélie sur le jeûne
Lavez votre visage et parfumez votre tête. Ces paroles sont mystérieuses, et doivent être entendues dans un sens spirituel. Lavez votre visage, c'est-à-dire, effacez les péchés de votre âme. Parfumez votre tête, c'est-à-dire, répandez sur notre tête l'huile sainte, afin que vous soyez participant de Jésus-Christ. Approchez du jeûne avec ces dispositions. Ne déguisez pas votre visage a la manière des hypocrites. On déguise son visage, lorsqu'on cache ses sentiments sous de faux dehors, et qu'on les couvre, pour ainsi dire, d'un voile d'imposture. Les hypocrites ressemblent aux comédiens, lesquels représentent des personnages étrangers. Sur le théâtre, l'esclave est souvent maître, le simple particulier est souvent roi. Dans la vie, comme sur le théâtre, plusieurs se déguisent et annoncent à l'extérieur ce qu'ils n'ont pas au fond de l'âme. Ne déguisez pas votre visage. Montrez-vous tel que vous êtes ; n'affectez pas un air triste et sobre pour vous donner la réputation d'un homme abstinent. Un bienfait publie à son de trompe perd tout son mérite ; le jeûne exposé aux yeux des hommes ne produit aucun avantage. Les bonnes œuvres faites pur ostentation ne fructifient pas pour la vie éternelle, mais se terminent aux vaines louanges des hommes. Accourez donc avec joie à la grâce du jeûne.

280

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
301. Sous quelles formes s’exprime la pénitence dans la vie chrétienne ?
La pénitence s’exprime sous des formes très variées, en particulier par le jeûne, la prière, l’aumône. Ces formes de pénitence, et d’autres encore, peuvent être pratiquées par le chrétien dans sa vie quotidienne, notamment pendant le temps du Carême et le vendredi, qui est jour de pénitence.
Source : www.vatican.va

278

Benoît XVI
Message 21 novembre 2006, pour le Carême 2007, § 1 et 4

« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. » (Jn 19, 37). C’est le thème biblique qui guidera cette année notre réflexion quadragésimale. Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Aussi, avec une participation plus fervente, nous tournons notre regard, en ce temps de pénitence et de prière, vers le Christ crucifié qui, en mourant sur le Calvaire, nous a révélé pleinement l’amour de Dieu. Je me suis penché sur le thème de l’amour dans l’encyclique Deus caritas est, en soulignant ses deux formes fondamentales : l’agape et l’eros. (...)
C’est dans le mystère de la Croix que se révèle pleinement la puissance irrésistible de la miséricorde du Père céleste. Pour conquérir à nouveau l’amour de sa créature, Il a accepté de payer un très grand prix : le sang de son Fils Unique. La mort qui, pour le premier Adam, était un signe radical de solitude et d’impuissance, a été ainsi transformée dans l’acte suprême d’amour et de liberté du nouvel Adam. Aussi, nous pouvons bien affirmer, avec Maxime le Confesseur, que le Christ « mourut, s’il l’on peut dire, divinement parce que il murut librement » (Ambigua, 91, 1956). Sur la Croix, l’eros de Dieu se manifeste à nous. Eros est effectivement – selon l’expression du Pseudo-Denys – cette force « qui ne permet pas à l’amant de demeurer en lui-même, mais le pousse à s’unir à l’aimé » (De divinis nominibus, IV, 13 : PG 3, 712). Existe-t-il plus « fol eros » (N. Cabasilas, Vita in Christo, 648) que celui qui a conduit le Fils de Dieu à s’unir à nous jusqu’à endurer comme siennes les conséquences de nos propres
fautes ?

274

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 29,3
Il faut donc traiter avec une grande douceur les maladies de nos frères, parce que celui qui ne se retire du vice que par une crainte purement humaine, y retombera bientôt. Ce fut pour cette raison que Jésus-Christ défendit d’arracher l’ivraie de son champ, voulant par cette patience donner lieu à la pénitence des hommes. On a vu quelquefois par ce moyen des pécheurs touchés d’un profond regret, et de corrompus devenir très vertueux. Saint Paul, le publicain, le bon larron, ont été de ce nombre. Ce n’était d’abord que de l’ivraie, et ils furent changés ensuite en excellent grain. Les semences de la terre ne sont pas susceptibles de ce changement ; mais les dispositions des hommes peuvent être ainsi changées. Car la volonté n’est pas liée ni assujétie aux lois inviolables de la nature ; et Dieu l’a honorée du don de la liberté.

263

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 56, 5
Enfin qu’y a-t-il de si pénible dans ce que Dieu nous commande ? Ou qu’y a-t-il au contraire qui ne soit aisé ? Ecoutez le prophète Isaïe, et reconnaissez avec quelle facilité vous pouvez obéir à la loi de Dieu : "Quand", dit-il, "vous humilieriez vos têtes, et que vous seriez sur le sac et sur la cendre, vous n’offririez pas encore une hostie qui fût agréable à Dieu. Mais rompez tous les liens de l’iniquité, et déchirez les obligations exigées par votre avarice et par votre violence". (Isaïe, LVIII, 5.) Admirez la sagesse du Prophète. Il semble ne parler d’abord des choses rudes et pénibles que pour les exclure, et il nous porte ensuite à nous sauver, par la pratique de ce qui est le plus aisé. Il nous fait voir que Dieu ne recherche pas principalement de nous les travaux du corps et l’affliction de la chair ; mais qu’il veut avant tout que nous obéissions à ses lois et que nous exécutions ses commandements.

200

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique

(210). Qu’est-ce que le purgatoire ?
Le purgatoire est l’état de ceux qui meurent dans l’amitié divine, mais qui, tout en étant assurés de leur salut éternel, ont encore besoin de purification pour entrer dans la béatitude du ciel.
(211). Comment pouvons-nous contribuer à la purification des âmes du
purgatoire ?
En vertu de la communion des saints, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre peuvent aider les âmes du purgatoire, en offrant pour elles des prières de suffrage, en particulier le Sacrifice eucharistique, mais aussi des aumônes, des indulgences et des œuvres de pénitence.
Source : www.vatican.va

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Tertullien
De la patience, XIII
Voyons maintenant combien la patience, en tant qu'elle regarde le corps, contribue à nous mériter les richesses et l'amitié du Seigneur puisqu'il a donné aussi à notre corps des forces suffisantes pour pratiquer cette admirable vertu. L'esprit, qui est en nous comme le conducteur, communique une partie de sa charge au vaisseau qu'il habite. En premier lieu les afflictions corporelles sont une hostie expiatoire qui apaise Dieu par un sacrifice d'humiliation, lorsque la chair se contentant d'un peu de pain et d'eau fait au Seigneur une offrande de sa pauvreté et de son abstinence ; lorsqu'à cela elle joint des jeûnes fréquents ; enfin lorsqu'elle passe les jours dans le sac et dans la cendre. En second lieu cette patience rend nos prières plus efficaces, et sert à détourner les malheurs dont nous demandons d'être délivrés ; elle ouvre les oreilles de Jésus-Christ notre Dieu ; elle adoucit sa sévérité ; elle excite sa clémence.

137

Tertullien
De la pénitence, VIII
Je veux citer aussi ce père si tendre qui rappelle son fils prodigue et qui le voyant dénué de tout, mais repentant, l'accueille avec joie, immole le veau gras, célèbre sa joie par un festin. (...) — Que devons-nous comprendre que figure ce père ? Dieu évidemment. Personne n'est père comme lui, ni tendre comme lui. Tu es son fils : même s'il t'arrive de dissiper ce que tu as reçu de lui, même si tu reviens nu, il te recevra, puisque tu reviens, et il se réjouira plus de ton retour que de toute la sagesse de son autre fils ; mais à condition que tu te repentes du fond de l'âme, que tu compares ta faim avec l'abondance dont jouissent les serviteurs de ton père, que tu abandonnes le troupeau des porcs immondes, et que tu ailles trouver ton père, si irrité soit-il, en lui disant : "Mon père, j'ai péché et je ne suis plus digne d'être appelé votre fils". Avouer les fautes commises allège autant que de les dissimuler appesantit. Car l'aveu est le parti de la satisfaction ; la dissimulation, celui de la révolte.

120

père Raniero Cantalamessa
Méditation 14-XII-01, n. 4
La forme la plus nécessaire et la plus significative de jeûne pour nous aujourd´hui s´appelle sobriété. Se priver volontairement de petits ou de grands conforts, de ce qui est accessoire ou inutile, est communion à la passion du Christ, est solidarité avec la pauvreté d´un grand nombre.
C´est aussi une façon de s´opposer à la mentalité consumériste. Dans un monde qui a fait de la commodité superflue et inutile une des fins de sa propre activité, renoncer au superflu, savoir se passer de quelque chose, éviter de recourir à la solution la plus commode, de choisir la chose la plus facile, l´objet de plus grand luxe, vivre en somme dans la sobriété est plus efficace que de s´imposer des pénitences artificielles. C´est par dessus tout une justice envers les générations qui nous suivront et ne doivent pas être contraintes à vivre des cendres de ce que nous avons consommé et gaspillé. Il a une valeur écologique, de respect de la Création.

025

Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
Poésies, "Le ciel en est le prix", 5.6.10.19.20
5. Le ciel en est le prix
J'aperçois sans alarmes
Mes scintillantes armes
J'aime leur cliquetis.
6. Le ciel en est le prix
A moi le sacrifice
Croix, chaînes et cilice
Mes armes, les voici.
10. Le ciel en est le prix
Jeûner est bien facile
Cela rend très agile
Si l'on a faim, tant pis !
19. Le ciel en est le prix
Le bruit des pénitences
Interrompt le silence
On en est assourdi.
20. Le ciel en est le prix
Des coups que je défile
Par an soixante-six mille
C'est le nombre précis.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)