Affichage des articles dont le libellé est Oraison. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Oraison. Afficher tous les articles

1646 

    Sainte Thérèse d'Avila


''Certaines âmes étouffent les dons d'oraison que le Seigneur commençait à leur accorder, parce qu'au lieu de s'unir à Lui dans le silence et l'amour, elles se font une obligation de réciter un grand nombre de prières vocales.''

1565

   pape François 
(Angélus 11/08/2019)


"Il nous est demandé de garder « les lampes allumées », pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu, par la rencontre Cœur à cœur avec Jésus dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. "

1503

   Sainte Teresa de Calcutta
    (Testament spirituel de mère Térésa)


Mes enfants très chers, Sœurs, Frères et Pères,
Cette lettre étant très personnelle, j’ai voulu l’écrire de ma propre main, mais il y a tant de choses à dire… Mais même si elle n’est pas de ma main, elle sort de mon cœur ! Jésus veut que je vous dise encore – surtout en cette Semaine Sainte – combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus –Seul à seul– : vous et Jésus seulement. Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu (avec les yeux de l’âme) avec quel amour Il vous regarde ? Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non pas à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ? Avez-vous entendu ses mots d’amour ?
Demandez la grâce : Il a l’ardent désir de vous la donner. Tant que vous n’écouterez pas Jésus dans le silence de votre cœur, vous ne pourrez pas l’entendre dire « J’ai soif » dans le cœur des pauvres. N’abandonnez jamais ce contact intime et quotidien avec Jésus comme personne réelle vivante, et non pas comme pure idée.

1369

 Ste Thérèse d'Avila

         ''Certaines âmes étouffent les dons d'oraison que le Seigneur commençait à leur accorder, parce qu'au lieu de s'unir à Lui dans le silence et l'amour, elles se font une obligation de réciter un grand nombre de prières vocales.''

1344

   saint Pio de Pietrelcina 

"L'inquiétude est un grand danger pour la pratique des vertus et de la prière. Elle ne nous fait courir que pour nous faire trébucher; par conséquent il nous faut nous en garder en toute occasion, mais spécialement dans l'oraison. Et pour mieux y parvenir, il sera bon de se rappeler ceci: La grâce et le goût de l'oraison ne viennent pas de la terre, mais du Ciel; il s'ensuit que tous nos efforts n'y peuvent rien, même s'il reste nécessaire de s'y disposer avec sérieux, humblement, et paisiblement.''

1330

  Saint Augustin

(Commentaire sur le Psaume 85)

"Jésus, Dieu avec Dieu, homme avec les hommes.

Dieu ne pouvait pas faire de plus grand don aux hommes que d'établir le Verbe, par qui Il a tout créé, comme leur tête, et de les relier à Lui comme des membres, pour qu'Il soit Fils de Dieu et fils d'homme, un seul Dieu avec le Père, un seul homme avec les hommes.
C'est au point que lorsque nous parlons à Dieu dans la prière, nous ne séparons pas son Fils de Lui ; lorsque le corps du Fils est en prière, il ne se sépare pas de sa tête. Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est seul le Sauveur de son corps, Lui qui prie pour nous, et qui prie en nous, et qui est prié par nous.

Il prie pour nous comme notre prêtre ; Il prie en nous comme notre tête ; Il est prié par nous comme notre Dieu.

Reconnaissons donc notre voix en lui, et sa voix en nous."


1311

 Alexandre Piny (1640-1709) 

(l'Oraison du coeur)

"Il est certain qu'il n'y a telle pénitence que celle qui consiste bien moins à faire qu'à laisser faire Dieu, étant très vrai que les pénitences que nous faisons de nous-mêmes et que nous nous imposons étant toujours celles que nous voulons, ne punissent jamais assez sévèrement la partie la plus criminelle, qui est la propre volonté, et qui n'est jamais bien punie que quand elle est obligée de faire ou de souffrir ce qu'elle ne voudrait ni faire ni souffrir.
En revanche, quand on fait consister la pénitence à laisser faire à Dieu et accepter tout ce que Dieu fait, il est très sûr qu'alors la pénitence ou peine que nous essuierons sera tout ce que nous ne voudrions pas, la volonté de Dieu prenant alors à tâche de nous faire faire et souffrir tout ce que nous ne voudrions ni faire ni souffrir." 

1278

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« l’oraison est la porte des si grandes faveurs qu’il m’a faites ; lorsqu’elle est fermée, je ne sais comment Il peut les accorder ; car bien qu’il veuille venir se délecter dans une âme et la choyer, il n’en trouve pas l’accès, alors qu’il la veut seule, limpide, et désireuse de recevoir ses faveurs. Si nous lui opposons beaucoup d’obstacles sans rien faire pour les supprimer, comment viendra-t-il à nous. »

Vous entendez ? Dieu veut venir se délecter dans notre cœur et le choyer ! Thérèse de Jésus n’invente rien, elle ne fait que reprendre l’Evangile de St Jean et l’actualiser : 

Jn 14:23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. »

1276

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Il ne s’agit pas de craindre mais de désirer. »

1275

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Lc 11,9 demandez cherchez frappez

Nous retrouvons Thérèse avec cette citation : V 8,5
« malgré les erreurs commises, celui qui a commencé à faire oraison ne doit pas y renoncer ; c’est le moyen pour lui de se guérir ; sans l’oraison, ce serait beaucoup plus difficile… Quant à ceux qui n’ont pas encore commencé, pour l’amour du Seigneur, je les conjure de ne pas se priver d’un si grand bien. Il ne s’agit pas de craindre mais de désirer… Si on persévère, je mets mon espérance en la miséricorde de Dieu, puisque nul ne l’a pris pour ami sans qu’il l’ait récompensé ; l’oraison mentale n’est rien d’autre, à mon avis, qu’un commerce d’amitié où on s’entretient souvent et intimement avec Celui dont nous savons qu’il nous aime. »

1274

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

V 9,5 « Pour celles qui s’acheminent sur cette voie, un livre aide à se recueillir promptement. Quant à moi, il m’était également favorable de voir la campagne ou de l’eau, ou des fleurs. Ces choses évoquaient pour moi le Créateur, je dis bien qu’elles m’éveillaient, me recueillaient, me servaient de livre ».

1273

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Je tâchais autant que possible de vivre en gardant en moi la présence de Jésus-Christ, notre Bien et Seigneur, et c’était là mon mode d’oraison. »

1272

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

Les textes que nous lirons d’elle sont pris dans ses œuvres traduites par Marcelle Auclair, aux éditions DDB. Dans V4,7 nous lisons :
« Au départ, cet oncle dont j’ai dit qu’il habitait sur notre route, me donna un livre…Ce livre vise à enseigner l’oraison de recueillement… Comme le Seigneur m’avait déjà accordé le don des larmes et que j’aimais la lecture, je me mis à rechercher les moments de solitude , à me confesser fréquemment, et à m’engager dans cette voie, avec ce livre pour maître. 
Car je n’ai pas trouvé de maître, je précise de maître qui me comprenne, bien que j’en aie cherché pendant vingt ans à partir de ce moment ; cela me fit grand tord et je revins souvent en arrière ; je fus même en danger de me perdre entièrement alors qu’un maître aurait pu m’aider à éviter les occasions que j’eus d’offenser Dieu… 
Le Seigneur commença à tant me choyer dans cette voie qu’il me fit la grâce de m’accorder l’oraison de quiétude, et je parvins même quelquefois à l’union, sans savoir en quoi consistaient l’une et l’autre, sans connaître leur grand prix… Il est vrai que cette oraison d’union durait fort peu, à peine, me semble-t-il le temps d’un Ave Maria ; mais ses effets en moi étaient si grands bien que je n’eusse pas vingt ans à cette époque, je croyais tenir le monde sous mes pieds… Je tâchais autant que possible de vivre en gardant en moi la présence de Jésus-Christ, notre Bien et Seigneur, et c’était là mon mode d’oraison. »

1271

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Ne crois pas ma fille, que l’union consiste à être tout près de moi, car ceux qui m’offensent le sont aussi, même contre leur gré. 
Elle ne consiste pas non plus dans les régals et les délices de l’oraison, même si je les accorde à un très haut degré ; ce n’est souvent qu’un moyen de gagner les âmes, même si elles ne sont pas en état de grâce. » Faveur 1572 p. 551 
Il faut de la patience et de l’humilité sur ce chemin. Il se peut bien que dans les débuts l’on ait une relation très forte avec le Seigneur, presque immédiate et l’on a l’impression que lui et nous c’est tout un. Le temps passant, ces expériences deviennent moins fortes, moins sensibles et l’on croit que Dieu s’éloigne de nous ou que l’on s’éloigne de lui, sans qu’il y ait de faute apparente de notre part. Parfois cela peut aller jusqu’au désespoir. 
En fait nous nous heurtons à un faux problème car c'est à ce niveau de la relation que le Seigneur nous attend, mais il veut nous emmener plus loin et nous aider à passer du sensible à l’esprit, car il est Esprit.

1259

 saint Bernard (1090-1153)

(Sermon 18 sur le Cantique des cantiques)

"Le Médecin s'approche du blessé, l'Esprit-Saint s'approche de l'âme : que doit-il d'abord faire ? Enlever la tumeur qui a pu se développer sur la plaie et empêcher sa guérison. Que la tumeur d'une coutume invétérée soit donc enlevée par le fer tranchant de la contrition ! Mais la douleur est vive : que l'onguent de la dévotion l'adoucisse, laquelle n'est autre que la joie mise dans l'espérance du pardon, provenant de la maîtrise de soi et de la victoire sur le péché. Ensuite, on applique le remède de la pénitence, le cataplasme des jeûnes, des veilles, des prières et autres exercices pénitentiels. Dans sa peine, l'âme doit se nourrir des bonnes oeuvres pour ne pas défaillir ; apprends de quelle nourriture il s'agit : "Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père" (Jn 4, 34). La nourriture excite la soif : il faut qu'elle boive. Ajoutons donc à la nourriture des bonnes oeuvres le breuvage de l'oraison, qui se mélange aux bonnes actions dans l'estomac de la conscience, et les rend agréables à Dieu." 

1238

Miguel de Molinos (1628-1896) 

(Guide spirituel)

"Tu dois savoir que ton âme est le centre, la demeure et le Royaume de Dieu. Lorsque tu te verras plus fortement combattu, retire-toi dans cette région de paix, où tu trouveras la force ; quand tu te verras plus faible, recuille-toi en ce refuge de l'oraison, unique arme pour vaincre l'ennemi et apaiser la tribulation. Tu ne dois pas te retirer d'elle dans la tourmente, jusqu'à ce que tu éprouves, comme un autre Noé, la tranquilité, la sécurité et la sérénité, et jusqu'à ce que ta volonté se trouve résignée, zélée, pacifiée et courageuse."

1211

Guillaume de Saint-Thierry (1085-1148)

(Oraison méditative VI)

"Depuis l'origine des siècles, les Mystères étaient cachés dans le ciel de ton secret, Seigneur, et à la fin des siècles, tu les as montrés au monde qui les désiraient, quand tu as ouvert au ciel la porte que tu es toi-même, Tu l'as ouverte lorsque ta grâce est apparue à tous les hommes et nous a instruits, lorsque ta bonté et ton humanité sont apparues, non pas du fait des oeuvres de justice que nous aurions accomplies, mais en raison de ta miséricorde qui nous sauve. 
Alors, le ciel une fois ouvert, tout son bien, toute sa gloire, toute sa douceur se sont répandues sur la terre ; alors s'est fait ouvertement connaître à tous l'abondance de ta bonté pour nous, ô Dieu qui n'a pas épargné ton propre Fils, mais l'a livré pour nous tous (Rm 9, 32)." 

1209  

Bx Columba Marmion (1858-1923)

(Le Christ, Vie de l'âme)


Quand nous sommes fidèles à consacrer chaque jour un temps plus ou moins long, suivant nos aptitudes et nos devoirs d'état, à nous entretenir avec notre Père céleste, à recueillir ces inspirations et à écouter ces "rappels" de l'Esprit, alors les paroles du Christ, les "Verba Verbi (les paroles de Celui qui est Parole) comme les nomme saint Augustin, vont se multipliant, inondant l'âme de Lumière divine, et ouvrant en elle, pour qu'elle puisse toujours s'y abreuver, des sources de Vie. Ainsi se réalise la promesse du Christ Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; celui qui croit en moi, de son sein couleront des sources d'Eau Vive". Et, ajoute saint Jean, "Il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en Lui." (Jn 7, 37-38)
"L'âme, en retour, traduit constamment ses sentiments en actes de foi, de repentir, de confiance, d'amour, de complaisance, d'abandon à la volonté du Père céleste ; elle se meut comme dans une atmosphère qui l'entretient de plus en plus dans l'union avec Dieu ; l'oraison devient comme sa respiration, sa vie ; l'âme est remplie de l'esprit d'oraison. L'oraison devient alors un état, et l'âme peut trouver son Dieu quand elle veut, même au milieu de toutes ses occupations.
Les moments que, dans la journée, l'âme consacre exclusivement à l'exercice formel de l'oraison ne sont que l'intensification de cet état, dans lequel elle reste habituellement, mais doucement, unie à Dieu, pour lui parler intérieurement et écouter elle-même la Voix d'en haut.
Cet état est plus que la simple Présence de Dieu ; c'est un entretien intérieur, plein d'amour dans lequel l'âme parle à Dieu, parfois des lèvres, le plus souvent du coeur, et lui reste intimement unie, en dépit de la variété des travaux et des occupations de la journée; Il y a bien des âmes simples et droites, qui, fidèles à l'attrait du Saint-Esprit, arrivent à cet état si désirables." 

1208      

saint François de Sales (1567-1622)

(Vrais Entretiens spirituels)

"Il faut avoir une grande détermination de n'abandonner jamais l'oraison, pour aucune difficulté qui s'y puisse rencontrer, et d'y aller sans aucune préoccupation ni désirs d'y être consolé et satisfait ; car c'est une chose certaine que notre oraison ne sera pas moins agréable à Dieu, ni à nous moins utile, pour être faite avec plus de difficulté."

1205

saint François de Sales (1567-1622) - Introduction à la vie dévote

"Le premier moyen pour se mettre en présence de Dieu consiste en une vive et attentive prise de conscience de ce que Dieu est en tout et partout, et qu'Il n'y a aucun lieu ni aucune chose en ce monde où Il ne soit d'une très aimable Présence. Certes, nous savons bien qu'Il est Présent à toutes choses, mais tant que nous n'y pensons pas, c'est tout comme si nous ne le savions point. C'est pourquoi, au moment de prier, il faut toujours inviter notre âme à y penser et à y réfléchir.
Le second moyen de se mettre en présence de Dieu, c'est de penser que non seulement Il est là où vous vous trouvez, mais qu'Il est très particulièrement en votre coeur et au fond de votre esprit, que c'est Lui qui le fait vivre et qui l'anime par sa divine Présence, s'y trouvant comme le coeur de votre coeur et l'esprit de votre esprit.
le troisième moyen, c'est de considérer notre Sauveur,, lequel en son humanité regarde depuis le ciel toutes les personnes qui sont au monde, mais particulièrement les chrétiens qui sont ses enfants, et plus spécialement encore ceux qui sont en prière.
La quatrième façon consiste à se servir simplement de notre imagination, en nous représentant le Sauveur en son humanité sacrée comme s'il était près de nous.
Vous userez donc de l'un de ces quatre moyens pour mettre votre âme en la présence de Dieu au début de votre oraison ; et il ne faut pas les vouloir employer tous ensemble, non seulement un à la fois, et cela brièvement et simplement." 


Citationschretiennes.com

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)