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1728

    Vble François Liberman - prêtre (1802-1852) 
( Lettre du 13 février 1846)
 "Souvenez-vous qu'il y a une grande différence entre la sainteté de Notre Seigneur et celle de saint Jean-Baptiste ; et, cependant, ce grand saint a eu une vie bien plus mortifiée que son Maître. C'était sa vocation, la grâce le demandait de lui, et il a obéi ; mais ce n'est pas là, évidemment, ce qui constitue la sainteté, mais seulement lorsque Dieu nous y appelle et nous l'inspire."

1533

    Saint François de Sales 
(à madame de Chantal - 1er novembre 1604)
 « Tenez votre cœur au large, et toujours remis à la Providence divine, soit pour les grandes choses ou pour les petites, et procurez de plus en plus dans votre cœur l’esprit de douceur et de tranquillité. »

1479

   Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'amour de Dieu)
Notre Seigneur, élevé en la croix entre la terre et le ciel, n'était tenu de la main de son Père que par l'extrême pointe de l'esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête ; mais touché aini par la douce main du Père éternel, Il recevait une souveraine félicité, tout le reste de lui-même demeurant englouti dans la tristesse et la douleur qui lui font s'écrier : "mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné ?"

1478

   Jean Nicolas Grou (1731-1803)
(Manuel des âmes intérieures)
"Il est dur de se voir délaissé de Dieu, de ne plus recevoir aucune goutte de la rosée céleste, de se trouver en quelque sorte dur et insensible, de n'avoir plus ni lumières ni goût ; d'éprouver des combats, des agitations, des désolations intérieures ; d'ignorer si on aime Dieu et si Dieu nous aime. Cependant, il faut s'attendre à cela si l'on veut être uni à Dieu immédiatement et sans milieu, si l'on veut être purifié de ce que l'amour-propre a de plus délicat et de plus spirituel.
Quand Jésus-Christ, livré sur la croix à tous les tourments intérieurs et extérieurs, victime des passions des hommes et de la justice de Dieu, disait à son Père : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?", son Père l'avait-il réellement abandonné ? Non, certes ; au contraire, Il ne l'aima jamais plus qu'à ce moment où Jésus Christ lui donnait la plus grande preuve de son amour. Mais Il lui fit éprouver les plus terribles effets de l'abandon, pour donner lieu au sacrifice le plus parfait qui fût jamais. Il en est de même, à proportion, des âmes que Dieu éprouve. Plus Il paraît les abandonner, plus Il est prés d'elles en effet, plus Il les soutient, plus Il les aime."

1347

   saint Augustin (354-430)

(Traité de la foi, de l’espérance et de la charité)

« De toutes les aumônes, la plus sublime est celle qui consiste à pardonner les offenses. Ce n’est pas un trait de grandeur d’âme que d’être bienveillant, généreux même, envers un homme qui ne nous a jamais nui : le comble de la bienfaisance et de la magnanimité, c’est d’aimer notre ennemi, de n’opposer à sa haine et à ses offenses que la charité et les bons offices, en obéissant à ce commandement du Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous persécutent.»

1329

 saint Ignace de Loyola (1491-1556)

 (Lettre du 17/11/1555)

'Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, (...) pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes !' 

1327

  William Arthur Ward- Artiste, écrivain (1921 - 1994)

"Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d'elles, trébucher dessus, les escalader, ou les utiliser pour construire". 
Nous avons donc le choix de saisir les opportunités qui se présentent à nous pour formuler des plaintes et du mécontentement, voir pour nous séparer des autres, ou au contraire construire des ponts

1321

  Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

 (Nous autres gens des rues)

"Comment traitons-nous le Christ dans les hommes : n'avons-nous pour eux cet infini respect qui vient de l'adoration pour eux, cet infini respect qui vient de l'adoration du Christ ; l'obéissant au Christ que nous avons cherché à être devient-il leur serviteur, humble jusqu'aux dernières conséquences ?
Parlons-nous au Christ quand nous parlons aux hommes, parlons-nous du Christ quand nous parlons des hommes ?
Souvenons-nous de certains jugements, de certaines intonations, de certaines expressions.
Si nous ne demandons pas avec quel blé sont faites les hosties pourquoi donnons-nous tant d'importance à la pâte humaine qui habite le Christ ? aux qualités humaines, aux valeurs, aux dons : intelligence, attraits naturels, civilisation ?
N'y a t'il pas des hommes que nous aimons plus comme on aime un chien fidèle que comme on doit aimer le Christ ? n'y a t'il pas des hommes que nous mettons hors du jeu à cause de leurs opinions, de leur classe ou de leur nationalité, de leur race ?
Pour le chrétien, il n'y a pas moyen d'aimer Dieu sans aimer l'humanité ; il n'y a pas moyen d'aimer l'humanité sans aimer tous les hommes ; il n'y a pas moyen d'aimer tous les hommes sans aimer les hommes qu'Il connaît, d'un amour concret, d'un amour actif.
C'est cette loi à elle seule qui est la loi du bien et du mal.
C'est elle qui trie pour l'humanité entre le bon et le mauvais.
C'est la Loi vitale de l'humanité immortelle.
La connaître, c'est avoir la science fondamentale de notre devenir. " 

1311

 Alexandre Piny (1640-1709) 

(l'Oraison du coeur)

"Il est certain qu'il n'y a telle pénitence que celle qui consiste bien moins à faire qu'à laisser faire Dieu, étant très vrai que les pénitences que nous faisons de nous-mêmes et que nous nous imposons étant toujours celles que nous voulons, ne punissent jamais assez sévèrement la partie la plus criminelle, qui est la propre volonté, et qui n'est jamais bien punie que quand elle est obligée de faire ou de souffrir ce qu'elle ne voudrait ni faire ni souffrir.
En revanche, quand on fait consister la pénitence à laisser faire à Dieu et accepter tout ce que Dieu fait, il est très sûr qu'alors la pénitence ou peine que nous essuierons sera tout ce que nous ne voudrions pas, la volonté de Dieu prenant alors à tâche de nous faire faire et souffrir tout ce que nous ne voudrions ni faire ni souffrir." 

1265

saint Augustin (354-430)

(Traité de la foi, de l'espérance et de la charité)

"De toutes les aumônes, la plus sublime est celle qui consiste à pardonner sincèrement les offenses. Ce n'est pas un trait de grandeur d'âme que d'être bienveillant, généreux même, envers un homme qui ne nous a jamais nui : le comble de la bienfaisance et de la magnanimité, c'est d'aimer notre ennemi, de n'opposer à sa haine et à ses offenses que la charité et les bons offices, en obéissant à ce commandement du Seigneur : "Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui nous haïssent et priez pour ceux qui vous persécutent."

1213

Esprit Valentin Fléchier (1632-1710)

(Sermon du 19 mars 1682)

Saint Joseph, homme du jeûne, de la sobriété et de la discrétion :
"Quoiqu'il comptât des rois pour ses ancêtres, et qu'il descendit de ces souverains que Dieu lui-même avait mis sur le trône, il se vit sans chagrin dans une condition basse et cachée, et ne demanda point de sortir de la voie qui lui avait été marquée. Il fut, sans murmurer, tributaire de ceux dont, par le droit de sa naissance, il aurait pu prétendre d'être le maître. La pauvreté ne lui parut pas honteuse, quand c'était Dieu qui l'avait permise. Il était convenable qu'il portât la ressemblance d'un Dieu infirme et humilié, dont il devait être regardé comme le gouverneur et le père. Comme il devait servir à cacher le mystère de l'Incarnation jusqu'au temps qu'il fallut le manifester au monde, il fallait qu'il fût caché dans l'obscurité de sa condition, et qu'il devint lui-même comme un mystère de la Providence." 

1075

Cardinal Godfried Danneels 
Donne-nous la grâce du ''oui''
Père, ton Fils a dit ''oui'' : toujours.
Par sa croix et sa Résurrection, 
une fois pour toutes.
Il a planté sur notre terre
le ''oui'' qu'éternellement
Il profère devant Ta Face.
Ainsi, nous pouvons dire ''oui'',
nous aussi, après Lui, en Lui,
dans la force de son Coeur obéissant.
Son ''oui'' nous a devancé
comme celui de sa Mère,
notre Mère à tous : Marie.
Tout ce que le coeur humain
contient d'humilité, de disponibilité,
d'écoute et d'obéissance,
est déjà contenu dans son ''Fiat''
et trouve là sa consistance.
Mets dans notre coeur et sur nos lèvres
ce ''oui'' de Marie,
même et surtout aux heures
où nous nous demandons
dans l'angoisse ou la perplexité :
''Seigneur,
comment tout cela pourra-t-il se faire ?''
Père, accorde-nous la grâce
de croire qu'auprès de Toi
tout est possible
et donne-nous la joie de dire :
''Qu'il nous soit fait selon ta Parole''.

999

DIALOGUE DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE SUR LA PROVIDENCE
Le plan d'amour de Dieu.
Le Père éternel, avec son inexprimable bonté, tournait son regard vers Catherine et lui disait :
"Ma très chère fille, j'ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l'humanité. Mais l'homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa Vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l'assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l'homme provient de ma souveraine Providence.
Et c'est pourquoi, lorsque je l'ai créé par ma Providence, j'ai regardé en moi-même et j'ai été saisi d'amour par la beauté de ma créature. J'ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu'elle garde le souvenir de mes bienfaits : car je voulais qu'elle participe à ma puissance de Père éternel.
Je lui ai encore donné l'intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l'homme connaisse ma volonté, car c'est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu'il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.
Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l'homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l'éternelle vision qu'il aurait de moi. Et, comme je te l'ai déja dit, le ciel était fermé par la désobéissance d'Adam votre premier père. C'est de cette désobéissance que sont venus tous les maux, à travers le monde entier. ~
Afin que l'homme soit délivré de la mort amenée par cette désobéissance, ma Providence a eu la bonté de vous donner mon Fils unique pour secourir votre misère. ~ Je lui ai imposé la grande obéissance pour que le genre humain délivré du poison que la désobéissance de votre premier père avait répandu dans le monde. Aussi, comme saisi d'amour, vraiment obéissant, Il courut sans retard à la mort ignominieuse de la très sainte Croix et sa mort vous donna la Vie, par la force non pas de son humanité mais de sa divinité."
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970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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922

de saint Ignace d'Antioche (?-v.110), Lettre aux Philadelphiens.
"Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse." (Lc 11, 14-23)
« Vous, enfants de la vraie lumière, fuyez les querelles et les mauvaises doctrines. Comme des brebis, suivez partout votre berger. Car souvent des loups apparemment dignes de foi égarent ceux qui courent dans la course de Dieu, mais si vous demeurez unis, ils ne trouveront pas de place parmi vous.
Ayez donc soin de ne participer qu'à une seule eucharistie ; il n'y a, en effet, qu'une seule chair de notre Seigneur, une seule coupe pour nous unir en son sang, un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque entouré des prêtres et des diacres. Ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu… Mon refuge, c’est l’Evangile, qui est pour moi Jésus lui-même en chair, et les apôtres, qu’incarne le presbytérium de l'Église. Aimons aussi les prophètes, car eux aussi ont annoncé l'Évangile ; ils ont espéré dans le Christ et l'ont attendu ; croyant en lui, ils ont été sauvés et, demeurant dans l'unité de Jésus Christ, saints dignes d'amour et d’admiration, ils ont mérité de recevoir le témoignage de Jésus Christ et d'avoir part à l'Évangile, notre commune espérance…
Dieu n’habite pas là où règnent la division et la colère. Mais le Seigneur pardonne à tous ceux qui se repentent, si le repentir les ramène à l’unité de Dieu et à la communion avec l’évêque. Je crois en la grâce de Jésus Christ qui nous délivrera de toute chaîne. Je vous en supplie, n’agissez jamais par esprit de querelle, mais selon l'enseignement du Christ. J'en ai entendu qui disaient : "Ce que je ne trouve pas dans les archives, je ne le crois pas dans l'Évangile"... Pour moi, mes archives, c'est le Christ ; mes archives inviolables, c'est sa croix, sa mort et sa résurrection et la foi qui vient de lui. Voilà d’où j’attends, avec l’aide de vos prières, toute ma justification. »

902

de saint Vincent de Paul

«La prévoyance est bonne, quand elle est soumise à Dieu ; mais elle passe à l'excès, quand nous nous empressons pour éviter quelque chose que nous appréhendons : nous espérons plus de nos soins que de sa Providence, et nous pensons faire beaucoup en prévenant ses ordres par notre désordre, qui fait que nous adhérons plutôt à la prudence humaine qu'à sa parole»

900

de saint Vincent de Paul
Vie de saint Vincent de Paul par Louis Abelly - volume 2 - page 164

«Établissons-nous dans l'entière dépendance de la sainte conduite de Dieu, et dans la confiance qu'en faisant de la sorte, tout ce que les hommes feront et diront contre nous se tournera en bien. Oui, quand bien même toute la terre s'élèverait pour nous perdre, il n'en sera que ce qu'il plaira à Dieu, en qui nous avons mis notre espérance»

892

de saint Vincent de Paul

«Comme plus on porte ses yeux pour regarder le soleil, et moins on le voit, de même plus on s'efforce de raisonner sur les vérités de notre religion, et moins on les connaît par la foi. C'est assez que l'Église nous les propose : nous ne saurions manquer de la croire, et de nous y soumettre»

890

de saint Vincent de Paul

L'indifférence est l'état du Fils de Dieu, qui se compare par le prophète roi à une jument sans choix et sans désir, toujours prête à garder l'étable ou à sortir, à aller d'un côté ou d'un autre, à recevoir une selle ou un bât, à tourner ou à s'arrêter»

886


de saint Vincent de Paul
«Comment ferons-nous la volonté de Dieu ? En faisant ce qu'il commande, et ne faisant pas ce qu'il défend, dans l'intention de glorifier ce Père admirable et d'obéir amoureusement à ce roi d'amour»

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)