Affichage des articles dont le libellé est Obéissance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Obéissance. Afficher tous les articles

344

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
97. Comment Marie collabore-t-elle au dessein divin du salut ?
Par la grâce de Dieu, Marie est restée préservée de tout péché personnel durant toute son existence. Elle est « pleine de grâce » (Lc 1, 28), la « Toute Sainte ». Quand l’ange lui annonça qu’elle mettrait au monde « le Fils du Très-Haut » (Lc 1, 32), elle donna librement son consentement dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5). Marie s’est livrée totalement à la Personne et à l’œuvre de son Fils Jésus, acceptant de toute son âme la volonté divine du salut.
Source : www.vatican.va

341

St Hilaire de Poitiers
Commentaire sur le psaume 127
Il faut apprendre la crainte de Dieu, puisqu'elle est enseignée. En effet, elle n'est pas dans la terreur, elle est dans la logique de l'enseignement. Elle ne vient pas du tremblement de la nature, mais de l'observance du précepte ; elle doit commencer par l'activité d'une vie innocente et par la connaissance de la vérité. Pour nous, la crainte de Dieu est tout entière dans l'amour, et la charité parfaite mène à son achèvement la peur qui est en elle.

309

St Bernard
Livre du Précepte et de la Dispense, 16
Un homme vraiment obéissant, mais humble, sans mépriser les petites choses, sait apporter plus de soin à l'accomplissement des grands commandements, et discerner avec ce tact intime d'une âme pieuse et droite au sujet de quels préceptes il peut, avec le Prophète, répondre à son supérieur : « Vous avez ordonné que ces commandements fussent observés avec un soin tout particulier . » (Ps. CXVIII, 4) Comme en cet endroit le Psalmiste ne parle pas de tous les commandements en général, il y a lieu de croire qu'il parle seulement de ceux qui, ne pouvant jamais être violés sans une faute très grave, sont suivis d'un châtiment égal à la faute, tels que celui-ci : « Vous ne tuerez pas » , et d'autres semblables...

285

Bible - Ancien Testament
Deutéronome 30, 15-20

Moïse disait au peuple d'Israël : Je te propose aujourd'hui de choisir ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
Écoute les commandements que je te donne aujourd'hui : aimer le Seigneur ton Dieu, marcher dans ses chemins, garder ses ordres, ses commandements et ses décrets. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
Mais si tu détournes ton cœur, si tu n'obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres dieux et à les servir, je te le déclare aujourd'hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez traversé le Jourdain.
Je prends aujourd'hui à témoin contre toi le ciel et la terre : je te propose de choisir entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c'est là que se trouve la vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.

279

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
106. Que nous révèlent les tentations de Jésus au désert ?
Les tentations de Jésus au désert récapitulent celle d’Adam au paradis et celles d’Israël dans le désert. Satan tente Jésus dans son obéissance à la mission confiée par son Père. Le Christ, nouvel Adam, résiste et sa victoire annonce celle de la passion, obéissance suprême de son amour filial. L’Église s’unit à ce Mystère tout particulièrement dans le temps liturgique du Carême.
Source : www.vatican.va

270

St Augustin
Commentaire du Sermon sur la Montagne, II, XX

Mais comme quelques-uns, bien que désireux d'obéir aux commandements de Dieu, pourraient être trompés par ce mot de simplicité, et s'imaginer que c'est chose coupable de cacher quelquefois la vérité, comme il l'est de mentir quelquefois, en sorte que, en révélant à ceux à qui ils s'adressent des choses que ceux-ci ne peuvent supporter, ils leur deviendraient plus nuisibles que s'ils ensevelissaient ces mêmes choses dans un éternel silence : pour obvier, dis-je, à cet inconvénient, le Seigneur a eu grand soin d'ajouter : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent. » Le Seigneur lui-même, quoiqu'il n'ait jamais menti, nous fait cependant voir qu'il a caché certaines vérités, quand il dit : « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les porter à présent. » Et l'Apôtre Paul : « Je n'ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des hommes charnels. Comme à de petits enfants en Jésus-Christ, je vous ai abreuvés de lait, mais je ne vous ai point donné à manger, parce que vous ne le pouviez pas encore ; et à présent même vous ne le pouvez point, parce que vous êtes encore charnels. »

263

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 56, 5
Enfin qu’y a-t-il de si pénible dans ce que Dieu nous commande ? Ou qu’y a-t-il au contraire qui ne soit aisé ? Ecoutez le prophète Isaïe, et reconnaissez avec quelle facilité vous pouvez obéir à la loi de Dieu : "Quand", dit-il, "vous humilieriez vos têtes, et que vous seriez sur le sac et sur la cendre, vous n’offririez pas encore une hostie qui fût agréable à Dieu. Mais rompez tous les liens de l’iniquité, et déchirez les obligations exigées par votre avarice et par votre violence". (Isaïe, LVIII, 5.) Admirez la sagesse du Prophète. Il semble ne parler d’abord des choses rudes et pénibles que pour les exclure, et il nous porte ensuite à nous sauver, par la pratique de ce qui est le plus aisé. Il nous fait voir que Dieu ne recherche pas principalement de nous les travaux du corps et l’affliction de la chair ; mais qu’il veut avant tout que nous obéissions à ses lois et que nous exécutions ses commandements.

258

Benoît XVI
Homélie, Jeudi 2 février 2006, §1 et 2
La fête de la Présentation de Jésus au Temple, célébrée aujourd'hui, quarante jours après sa naissance, nous présente un moment particulier de la vie de la Sainte Famille : conformément à la loi de Moïse, le petit Jésus est amené par Marie et Joseph au temple de Jérusalem pour être offert au Seigneur (cf. Lc 2, 22). Syméon et Anne, inspirés par Dieu, reconnaissent dans cet Enfant le Messie tant attendu et ils prophétisent à son sujet. Nous sommes en présence d'un mystère, à la fois simple et solennel, dans lequel la sainte Eglise célèbre le Christ, le Consacré du Père, premier-né de la nouvelle humanité.
La suggestive procession des cierges au début de notre célébration nous a fait revivre la majestueuse entrée, chantée dans le Psaume responsorial, de Celui qui est "le roi de gloire", "le vaillant des combats" (Ps 23, 7.8). Mais qui est le Dieu vaillant qui entre dans le temple ? C'est un Enfant ; c'est l'Enfant Jésus, dans les bras de sa mère, la Vierge Marie. La Sainte Famille accomplit ce que prescrivait la Loi : la purification de la mère, l'offrande du premier-né à Dieu et son rachat à travers un sacrifice. Dans la première Lecture, la Liturgie parle de l'oracle du prophète Malachie : Et soudain il entrera dans son sanctuaire, le Seigneur (Ml 3, 1). Ces paroles transmettent toute l'intensité du désir qui a animé l'attente du peuple juif au cours des siècles. Enfin, l'Ange de l'alliance entre dans sa maison et se soumet à la Loi : il vient à Jérusalem pour entrer avec une attitude d'obéissance dans la maison de Dieu.

237

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide) 24, 18-22
Je suis la mère du bel amour,
de la crainte de Dieu et de la connaissance
et aussi de la sainte espérance.
J'ai reçu toute grâce
pour montrer le chemin et la vérité.
En moi est toute espérance de vie et de force.
Venez à moi, vous qui me désirez,
rassasiez-vous de mes fruits.
Mon souvenir est plus doux que le miel,
mon héritage, plus doux que le miel de la ruche.
Mon souvenir demeure pour la suite des âges.
Ceux qui me mangent auront encore faim,
ceux qui me boivent auront encore soif.
Celui qui m'obéit ne sera pas déçu.
Ceux qui travaillent avec moi ne seront pas pécheurs.

230

St Irénée de Lyon
Contre les Hérésies, livre V, XIX, 1
Si donc le Seigneur est venu d'une manière manifeste dans son propre domaine ; s'il a été porté par sa propre création, qu'il porte lui-même ; s'il a récapitulé, par son obéissance sur le bois, la désobéissance qui avait été perpétrée par le bois ; si cette séduction dont avait été misérablement victime Eve, vierge en pouvoir de mari, a été dissipée par la bonne nouvelle de vérité magnifiquement annoncée par l'ange à Marie, elle aussi vierge en pouvoir de mari.
Car, de même que celle-là avait été séduite par le discours d'un ange, de manière à se soustraire à Dieu en transgressant sa parole, de même celle-ci fut instruite de la bonne nouvelle par le discours d'un ange, de manière à porter Dieu en obéissant à sa parole ; et, de même que celle-là avait été séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci se laissa persuader d'obéir à Dieu, afin que, de la vierge Eve, la Vierge Marie devînt l'avocate ; et, de même que le genre humain avait été assujetti à la mort par une vierge, il en fut libéré par une Vierge, la désobéissance d'une vierge ayant été contrebalancée par l'obéissance d'une Vierge.

198

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
206. Que signifie mourir dans le Christ Jésus ?
Cela signifie mourir dans la grâce de Dieu, sans péché mortel. Celui qui croit au Christ et qui suit son exemple peut ainsi transformer sa mort en acte d’obéissance et d’amour envers le Père. « Cette parole est sûre : si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons » (2 Tm 2,11).
Source : www.vatican.va

184

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 25, 3
Dieu n’a nul besoin de nous; mais nous avons infiniment besoin de lui. L’action de grâces que nous lui rendons n’ajoute rien à ce qu’il est, mais nous sert à l’aimer davantage, et à avoir plus de confiance auprès de lui. Car si le souvenir des biens que nous avons reçus des hommes, nous porte à les aimer avec plus d’ardeur, il est hors de doute que si nous repassons souvent dans notre esprit les grâces dont Dieu nous a comblés, nous nous sentirons plus prompts et plus ardents à lui obéir.
Aussi saint Paul nous donne cet avis si important : "Soyez reconnaissants" (Colos. III, 15.) En se souvenant des bienfaits de Dieu on se les assure, et la continuelle action de grâces est la garde fidèle de toutes les grâces. C’est pourquoi nos mystères si terribles et si salutaires tout ensemble, qui se célèbrent dans toutes les assemblées de l’Eglise, s’appellent "Eucharistie" : c’est-à-dire, action de grâces, parce qu’ils sont le monument d’une infinité de dons que Dieu nous a faits, et du plus grand de tous ces dons, et que nous y trouvons toujours de nouveaux sujets de renouveler nos sentiments de gratitude et de reconnaissance.

147

Bible - Nouveau Testament
1 Pierre 1, 22-25
Puisque vous avez, en obéissant à la vérité, purifié vos âmes et que par là vous vous êtes engagés à un sincère amour fraternel, aimez-vous ardemment les uns les autres, du fond du cœur, régénérés que vous êtes d'un germe non corruptible mais incorruptible, par la parole de Dieu vivante et éternelle. Car "toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe ; l'herbe sèche et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement" (Is 40, 6-8). C'est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été apportée.

141

Benoît XVI
Angelus, 17 sept 2006, §3 (Castelgandolfo)
L’évangéliste raconte : au pied de la Croix se trouvait Marie (cf. Jn 19, 25-27). Sa douleur forme un tout avec celle de son Fils. C’est une douleur pleine de foi et d’amour. La Vierge sur le Calvaire participe à la puissance salvifique de la souffrance du Christ, unissant son "fiat" à celui de son Fils. Chers frères et sœurs, spirituellement unis à Notre-Dame des Douleurs, renouvelons nous aussi notre "oui" à Dieu qui a choisi le chemin de la Croix pour nous sauver. Il s’agit d’un grand mystère qui continue de s’accomplir, jusqu’à la fin du monde, et qui requiert également notre collaboration. Que Marie nous aide à prendre chaque jour notre croix et à suivre fidèlement Jésus sur le chemin de l’obéissance, du sacrifice et de l’amour.

099

St Augustin
Genèse, commentaire au sens littéral, 8,6,12
L'arbre de la science du bien et du mal se présente maintenant à notre attention. Sans nul doute, c'était un arbre réel et visible comme tous les autres. Là n'est point la question : le point à éclaircir est de savoir pourquoi il a été nommé ainsi. Moi, qui ai beaucoup réfléchi à cette affaire, je n’ai pas de mots pour exprimer combien me plaît la sentence qui dit que cet arbre n’était pas nocif pour son fruit ; car celui qui a fait toutes les choses extrêmement bonnes, n’a placé au paradis aucune chose mauvaise, mais le mal découla pour l’homme de la transgression du précepte. Car il convenait à l’homme qu’on lui interdise quelque chose, afin que, placé sous le Seigneur Dieu, il puisse de cette façon, par la vertu de l’obéissance, mériter la possession de son Seigneur. Je peux dire avec certitude que l’obéissance est la vertu propre de la créature rationnelle, qui agit sous le pouvoir de Dieu ; et aussi que le premier et le plus grand de tous les vices est l’orgueil, qui conduit l’homme à vouloir utiliser sa liberté pour la ruine, et a le nom de désobéissance. Or l'homme ne pourrait reconnaître ni sentir la souveraineté de Dieu, s'il n'avait un commandement à exécuter. Par conséquent, l'arbre n'avait en lui même rien de malfaisant : il fut appelé l'arbre de la science du bien et du mal, parce que, si l'homme venait à manger de ses fruits après là défense qu'il en avait reçue, il violerait, par la même, l'ordre de Dieu et reconnaîtrait, au châtiment qui suivrait cette transgression, toute la différence du bien et du mal, de la soumission et de la révolte.

031

Bible - Nouveau Testament
1 Pierre 2, 13-19
Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute institution humaine : soit au roi, comme souverain, soit aux gouverneurs, comme envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien. Car c'est la volonté de Dieu qu'en faisant le bien vous fermiez la bouche à l'ignorance des insensés. Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde, aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le roi. Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux difficiles. Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu, des peines que l'on souffre injustement.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)