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2006

      Saint Claude la Colombière
       (cité par Georges Guitton, édition Fidélité, p 179)
Rien n'est capable d'épuiser la Miséricorde du Sacré Coeur 
" Si j'étais à votre place, voilà comment je me consolerais. Je dirais à Dieu avec confiance : Seigneur, voici une âme qui est au monde pour exercer votre admirable miséricorde, et pour la faire éclater en présence du Ciel et de la terre. Les autres vous glorifient en faisant voir quelle est la force de votre grâce, par leur fidélité et leur constance, comme vous êtes doux et libéral envers ceux qui vous sont fidèles.
Pour moi, je vous glorifierai en faisant connaître combien vous êtes bon envers les pécheurs et que votre miséricorde est au-dessus de toute malice, que rien n'est capable de l'épuiser, que nulle rechute, quelque honteuse et criminelle qu'elle soit, ne doit porter un pécheur au désespoir du pardon. Je vous ai grièvement offensé, ô mon aimable Rédempteur ; mais ce serait bien encore pire si je vous faisais cette horrible outrage de penser que vous n'êtes pas assez bon pour me pardonner."

1979

      Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus
(La joie de la Miséricorde)

"Le mystère de l'Incarnation apporte une grande joie. Dieu est joyeux de la réalisation de ce Mystère, et ce tressaillement qu'il y a dans la Trinité Sainte se communique à tout le ciel. Nous sommes invités à entrer dans cette joie de Dieu... "

1960

      Maurice Bellet
( l'épreuve ou le petit livre de la Divine Douceur - DDB 2016)

« La divine Douceur est paix, profonde paix, paix miséricordieuse, apaisement.
C'est une main douce et maternelle, qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans la juste place.
C'est un regard comme celui de la mère sur l'enfant naissant. C'est une oreille attentive et discrète, que rien n'effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bon chemin de l'homme, où l'on pourra vivre même l'invivable.
Elle est ferme comme la bonne terre sur qui tout repose. On peut s'appuyer sur elle, peser sans crainte.
Elle est assez solide pour supporter la détresse, l'angoisse, l'agression, pour tout supporter sans faiblir ni dévier.
Elle est constante comme la parole du Père qui ne plie pas. Ainsi est-elle le lieu sûr, où je cesse d'être à moi-même frayeur... »  

1932

      Anonyme
(petites histoires à lire en famille)

Un homme arrive au Paradis. Saint Pierre vient à sa rencontre au seuil de la porte.
- Voici le règlement, explique-t-il au nouveau venu. Vous avez besoin de cent points pour rentrer. Racontez-moi tout ce que vous avez fait de bon dans votre vie et je vous accorderai un certain nombre de points pour chacune de ces actions, selon leur importance. Dès que vous atteignez cent points, vous êtes bon pour le Ciel ! 
- Très bien, répond notre homme. J’ai été marié avec la même femme pendant 50 ans et je ne l’ai jamais trompée, même en pensée. 
- Fantastique ! rétorque saint Pierre. Cela vaut bien trois points ! 
- Trois points ? reprend l’homme. Bon... J’ai aussi été à la messe tous les dimanches. J’ai été très actif dans ma paroisse et j’ai payé régulièrement le denier du culte. 
- Génial ! s’exclame saint Pierre. Cela vaut bien un point ! 
- Un point ?... Ah ! Autre chose : j’ai organisé une soupe populaire dans ma ville et j’ai œuvré auprès des plus pauvres. 
- Félicitations ! Deux points en plus ! 
- Deux points ? s’écrie l’homme ! A ce compte-là, mon seul espoir d’aller au Ciel repose sur la Grâce et la Miséricorde de Dieu ! 
- Viens... Sois le bienvenu au Paradis, dit alors saint Pierre. La Miséricorde de Dieu, ce sont les quatre-vingt-quatorze points qui te manquent...

1900

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

Dieu veut nous donner de bonnes choses à boire et à manger, des choses qui nous font du bien ; alors que parfois, nous utilisons mal nos ressources, nous les utilisons pour des choses qui ne servent pas, et qui sont même au contraire nocives.
Dieu veut en particulier nous donner sa Personne et sa Parole : Il sait qu’en nous éloignant de Lui, nous nous trouverions très vite en difficulté, comme le fils prodigue de la parabole, et surtout, nous perdrions notre dignité humaine.
Et c’est pour cela qu’il nous assure qu’Il est la Miséricorde infinie, que ses pensées et ses voies ne sont pas comme les nôtres — heureusement pour nous ! — et que nous pouvons toujours revenir à Lui, à la maison du Père. Il nous assure ensuite que si nous accueillons sa Parole, celle-ci portera de bons fruits dans notre vie, comme la pluie qui irrigue la terre (cf. Is 55, 10-11).

1885

     Mgr Michel Aupetit - archevêque de Paris
(préface du livre-témoignage de Joseph Lebèze : "Dé-chaîné", publié en 2010)
peintre : Disha Dua @dishaduaart
« Le pardon est une folie pour beaucoup et un aveu de faiblesse dans certaines cultures, mai pour le christianisme, il est la condition de la rencontre avec Dieu. En effet, c'est Dieu qui pardonne le premier et c'est à Lui qu'il faut s'en remettre pour pouvoir pardonner.
Il n'est pas question d'oublier, de "passer l'éponge", de faire comme si rien ne s'était passé. Il s'agit de regarder le mal en face, ce mal qui nous détruit et de construire à cause de lui, à partir de lui, quelque chose de plus grand, de plus beau que s'il n'avait pas eu lieu. Tirer le bien du mal, c'est l'oeuvre de Dieu, le salut offert par le Christ. Pardonner, c'est "donner davantage" et pour y parvenir il n'existe pas d'autre chemin que d'accueillir Celui qui "est Amour". Alors tout est possible, on peut redevenir Quelqu'un.
Mais il y a tous ceux qui ne demandent rien, tous ceux qui méprisent le pardon qu'on leur offre. Il convient de les présenter à la miséricorde du Père comme l'a fait le Christ sur la croix :
" Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font " »
(Lc 23, 34) 

1827

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Malgré la vigueur toute-puissante de la main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté : elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation." 

1808

     Saint Cyprien de Carthage (200-258)
    (Sur l'Oraison dominicale)
"Dieu veut que nous demandions le pardon de nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. il nous montre par là que nous ne pouvons obtenir notre grâce qu'autant que nous nous montrons miséricordieux envers nos débiteurs." 

1787

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
       (Manuel des âmes intérieures)
"Dieu veut que l'on craigne sa justice, afin qu'on évite le péché, qu'on en sorte au plus tôt, qu'on l'expie par la pénitence, qu'on ne se flatte jamais de l'avoir suffisamment expié, et qu'on ne présume pas légèrement du pardon. Mais en même temps, Il veut qu'on se confie en Lui, qu'on espère tout de sa miséricorde, qu'on se retourne vers Lui par amour plutôt que par crainte, qu'on ne se livre pas à des frayeurs vaines et injurieuses à Dieu, qui n'ont d'autre effet que de nous consterner et de nous décourager.
Mais jusqu'où doit aller la confiance en Dieu ? Aussi loin que sa puissance et sa bonté, aussi loin que notre faiblesse et notre misère ; c'est à dire qu'elle ne doit point avoir de bornes." 

1775

     pape François 
(Homélie du 9 décembre 2013 - Un monde paralytique)
"L'Évangile de la guérison du paralytique nous présente le Christ, vainqueur de la paralysie de l'humanité. Il nous décrit le pouvoir de la miséricorde divine qui pardonne et dissout le péchés dès lors qu'il rencontre une foi authentique. Les paralysés de la conscience sont contagieux. Avec la complicité de la pauvreté de l'histoire et de notre péché, ils peuvent se développer pour intégrer les structures sociales et les communautés, au point de mettre fin à des peuples entiers. Mais le commandement du Christ peut retourner la situation : "lève-toi et marche !" Que l'hostilité et la division cessent pour toujours. Que reprennent par des intérêt contradictoires et obscurs. Que de réelles garanties de libertés religieuses soient enfin accordées à tous, ainsi que le droit des chrétiens à vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment en tant que citoyens depuis deux mille ans, pour contribuer comme toujours au bien de tous... Et continuons d'avancer, en cherchant le Seigneur, en cherchant de nouvelles routes, de nouvelles voies qui nous rapprochent de Lui. Et s'il le faut, perçons un trou dans le toit pour nous rapprocher tous du Seigneur, pour que notre imagination créatrice de la charité nous mène à cela : trouver et montrer la voie de la rencontre, la route de la fraternité, la route de la paix. Pour notre part, nous désirons "glorifier Dieu", en remplaçant la peur par l'émerveillement : aujourd'hui encore, nous pouvons voir des "choses prodigieuses". Le prodige de l'Incarnation du Verbe et, par conséquent, de la proximité absolue de Dieu avec l'humanité, dans laquelle nous projette le Mystère de l'Avent." 

1729

    Sébastien Zamet - Evêque de Langres (1588-1655)
( Avis spirituels)
"L'humilité qui nous fait connaître notre propre misère et juger imparfaites et viles toutes les bonnes œuvres que nous faisons, et la pieuse confiance que nous avons en Dieu, par laquelle nous espérons miséricorde, fondées sur les mérites de la vie et de la mort de Jésus-Christ, son Fils, surpassent toutes les actions pénibles que nous pouvons faire pour la satisfaction de nos péchés."

1724

     Pseudo-Augustin (XIVe siècle) (non pas saint Augustin d'Hippone (354-430)
        (Livre des Méditations)
"Il est venu, le Dieu bon, Il est venu dans sa miséricorde et sa bonté, Il est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Il est parti à la recherche de la brebis perdue : Il l'a cherchée et l'a trouvée, et Il l'a rapportée sur ses épaules à la bergerie du troupeau, Lui le Seigneur plein de bonté, le Pasteur à la douceur véritablement infinie." 

1701

     pape François 
( Homélie 25 juillet 2013)
"Le bon plat de la vie"

" Quand tu prépares un bon plat, si tu vois qu'il manque de sel, alors tu"mets" du sel. S'il manque d'huile, tu "mets" de l'huile... "mettre", c'est à dire déposer, verser. Il en va de même dans votre vie ; si vous voulez l'emplir de sens et de plénitude, comme vous le désirez et le méritez, je dis à tous et à chacun d'entre vous :

  • "Mets la foi", et ta vie aura une saveur nouvelle. Tu auras une boussole pour t'indiquer la direction. 
  • "Mets l'espérance", et chaque jour de ta vie sera illuminé. Ton horizon cessera d'être sombre et deviendra lumineux. 
  • "Mets l'amour", et ton existence sera commune maison construite sur le roc. Tu avanceras dans la joie, car tu rencontreras de nombreux amis pour t'accompagner. 
Mets la foi,
Mets l'espérance,
Mets l'amour !
  • " Mets le Christ" dans ta vie, et tu trouveras un ami en qui tu pourras toujours avoir confiance. 
  • "Mets le Christ", et tu verras croître les ailes de l'espérance pour parcourir le chemin de l'avenir dans la joie. 
  • "Mets le Christ", et ta vie sera emplie de son amour. Ce sera une vie féconde. Car nous désirons tous avoir une vie féconde, une vie qui transmette la vie aux autres !
  • "Mets le Christ" dans ta vie. En ces jours, Il t'attend : écoute-Le avec attention et sa présence enthousiasmera ton coeur. 
  • "Mets le Christ" : Il t'accueille dans le Sacrement du Pardon, et sa Miséricorde soigne toutes les blessures du péché. N'aie pas peur de demander pardon à Dieu, car dans son grand amour il ne se lasse jamais de pardonner, comme un père aimant. Dieu est pure miséricorde ! 
  • "Mets le Christ" : Il t'attend dans l'Eucharistie, Sacrement de sa Présence, de son Sacrifice d'amour ; Il t'attend aussi dans l'humanité de tant de jeunes qui t'enrichiront de leur amitié, qui t'encourageront de leur témoignage de foi, qui t'enseignement le langage de l'amour, de la bonté et du service. 
Toi aussi tu peux être un témoin joyeux de son amour, un témoin courageux de son Évangile, afin d'apporter un peu de lumière dans notre monde. Laisse-toi trouver par Jésus, laisse-toi aimer par Jésus. Il est un ami qui ne déçoit pas. "

1667

     Vénérable Madeleine Delbrel (1904-1964)
       
« Voir que l’ivraie pousse en moi avec le blé est une grande grâce que l’Esprit de Vérité me donne. Mais l’arracher n’est pas en mon pouvoir. Ce qui me revient est de l’accepter, de m’en humilier et de m’en confesser.
Alors, la Miséricorde divine transformera cette ivraie en engrais fertilisant pour la moisson. Tout devient grâce pour celui qui se livre au Seigneur. »

1641

     Pape François 
Extrait de son homélie du 25 octobre 2015, lors de la Messe pour la conclusion de la XIVe Assemblée Générale ordinaire du Synode des évêques.
« Quand le cri de l’humanité devient, comme en Bartimée*, encore plus fort, il n’y a pas d’autre réponse que de faire nôtres les paroles de Jésus et surtout d’imiter son cœur. Les situations de misère et de conflit sont pour Dieu des occasions de Miséricorde. Aujourd’hui est un temps de miséricorde ! »
 (l'aveugle de Jéricho - Evangile de la Messe du jour (Lc 28, 35-49 ou encore Mc 10, 46-52)

1590

     saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
     (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
"Parmi toutes les vertus, et plus que toutes, la charité est celle qui, en soi, constitue la perfection chrétienne. Ainsi donc, ma soeur, accordons une attention sans mesure à cette vertu, si nous voulons trouver miséricorde auprès du Père céleste. Aimons la Charité et mettons-la en pratique : elle est la vertu qui fait de nous des fils d’un même Père qui est aux cieux. Aimons la Charité, car elle est le commandement de notre divin Maître : c’est par elle que nous nous distinguons des gentils. Aimons la Charité et fuyons jusqu’à l’ombre où nous pourrions en quelque manière L’offenser. Oui, enfin, aimons la Charité et ayons toujours présent à l’esprit le grand enseignement de l’Apôtre : » Nous sommes tous membres de Jésus Christ » (Eph 5,30) et Jésus seul est » la Tête de nous tous, ses membres » (Eph 4, 15). Montrons-nous notre amour réciproque et souvenons-nous que tous nous sommes appelés à former un seul Corps et que si nous conservons la Charité, la belle paix de Jésus triomphera et exultera toujours en nos coeurs."

1588

     pape François 
( Message pour le Carême 2014)
ll s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté (cf  2 Cor 8,9)
La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse : Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils ; sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son « joug qui est doux », il nous invite à nous enrichir de cette « riche pauvreté » et de cette « pauvre richesse » qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né (cf. Rm 8, 29)
 On a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints (L. Bloy) ; nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

1561

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859)

"La Miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé : elle entraîne les cœurs sur son passage."

1552

 Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629)
"O Jésus espoir des pénitents"
"O Jésus ! Espoir des pénitents, que vous avez été bon d'accueillir Marie Madeleine la pécheresse lorsqu'elle s'est jetée à vos pieds, les a arrosés de ses larmes, les a couverts de ses baisers.
Oh! Que votre condescendance a été grande, lorsque vous avez daigné agréer ces marques de repentir, et même vous complaire dans ces témoignages de son amour. Après un tel acte de miséricorde, ne me repoussez pas, doux Jésus, quand à mon tour j'ose me précipiter à vos pieds sacrés, les couvrir de larmes d'une profonde douleur, les baiser avec l'ardeur d'une fervente oraison. Faites que j'entende votre parole si pleine de compassion et de clémence, de douceur et de pardon, comme Marie-Madeleine mérita de les recueillir de votre bouche divine. Oui, que mes innombrables péchés me soient remis en vue de vos mérites et par votre infinie Miséricorde."


1536

     Didaché
(Ecrit chrétien du 1er siècle)
"Ce que tu peux, tu le fais. Ce que tu ne peux pas, tu le confies à la miséricorde de Dieu".

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)