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Ste Angèle Mérici
Testament spirituel
Efforcez-vous, avec l'aide de Dieu, d'acquérir et de conserver en vous de telles convictions et de Si bons sentiments que, dans l'exercice de votre charge, vous ne vous laissiez mouvoir que par le seul amour de Dieu et par le zèle pour le salut des âmes.
Toutes vos activités et tout l'exercice de votre autorité, ainsi enracinés dans cette double charité, ne pourront produire que des fruits bons et salutaires. Car, selon les paroles de notre Sauveur, l'arbre bon, c'est-à-dire le cœur et l'esprit informés par la charité, ne peuvent produire que des œuvres bonnes et saintes. D'où encore cette parole de saint Augustin : Aie l'amour et la charité, et ensuite, fais ce qui te plaît, comme s'il disait tout simplement : la charité ne peut pécher.
Je vous en supplie : ayez le souci de toutes vos filles, les tenant présentes dans votre esprit et gravées dans votre cœur, une à une, et non seulement avec leurs noms, mais aussi leur condition, leur tempérament, leur état et tout ce qui les concerne. Cela ne vous sera pas difficile, si vous les enveloppez d'une vive charité. Car on voit que les mères selon la nature, quand bien même elles auraient mille enfants, les porteraient tous fixés dans leur cœur individuellement ; car c'est ainsi qu'agit le véritable amour. Il semble même que, plus ils sont nombreux, plus aussi grandissent l'amour et la sollicitude de la mère pour chacun d'eux. À plus forte raison, peut-il et doit-il en être ainsi pour les mères spirituelles, l'amour spirituel étant incomparablement plus puissant que l'amour naturel. (...)
En toute chose, soyez aimables. Écoutez Jésus Christ qui dit : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. Et de lui, il est écrit : qu'il dispose et gouverne toutes choses avec force et douceur. Et Jésus Christ dit encore : Mon joug est doux et mon fardeau léger. Vous devez donc vous efforcer d'agir ainsi et d'user de l'affabilité possible. Par-dessus tout, gardez-vous de vouloir obtenir quoi que ce soit par la force, car Dieu a donné à chacun le libre arbitre, et il ne veut faire violence à personne ; mais seulement il propose, invite et conseille.

102

St Augustin
Confessions, 9, 10,26-11,27 (dernières paroles de Ste Monique)
Telles étaient les pensées, sinon les paroles, de notre entretien. Et vous savez, Seigneur, que ce jour même où nous parlions ainsi, où le monde avec tous ses charmes nous paraissait si bas, elle me dit : "Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je ? pourquoi y suis-je encore ? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ?"
(...) Un jour dans sa maladie, elle perdit connaissance et fut un moment enlevée à tout ce qui l’entourait. Nous accourûmes, elle reprit bientôt ses sens, et nous regardant mon frère et moi, debout auprès d’elle, elle nous dit comme nous interrogeant : "Où étais-je ?" Et à l’aspect de notre douleur muette : "Vous laisserez ici, votre mère !" Je gardais le silence et je retenais mes pleurs. Mon frère dit quelques mots exprimant le vœux qu’elle achevât sa vie dans sa patrie plutôt que sur une terre étrangère. Elle l’entendit, et, le visage ému, le réprimant des yeux pour de telles pensées, puis me regardant : "Vois comme il parle", me dit-elle ; et s’adressant à tous deux : "Laissez ce corps partout ; et que tel souci ne vous trouble pas. Ce que je vous demande seulement, c’est de vous souvenir de moi à l’autel du Seigneur, partout où vous serez". Nous ayant témoigné sa pensée comme elle pouvait l’exprimer, elle se tut, et le progrès de la maladie redoublait ses souffrances.

088

Ste Teresa de Calcutta
Intervention, lors de la IVe Conférence mondiale de l'ONU sur la Femme (Pékin, 30.VIII-15.IX 1995)

Cette puissance spéciale d'amour qu'ont les femmes n'est jamais plus apparente que lorsqu'elles deviennent mères. 
La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier, aux hommes comme aux femmes. 
Et pourtant ce don de la maternité, nous pouvons le détruire, et d'une façon toute spéciale par le mal de l'avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu'il y a d'autres choses plus importantes que celle d'aimer, que celle de se donner au service des autres : la carrière, par exemple, le travail à l'extérieur du foyer. Aucun travail, aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de "liberté" peut remplacer l'amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes, celui d'aimer en tant que femme.

064

Benoît XVI
Homélie, Lundi 15 août 2005, §8
Paroisse pontificale "San Tommaso da Villanova" (Castel Gandolfo)
Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous ? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même "à l'intérieur" de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre cœur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur - précisément comme "mère", à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment. Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous.

062

St Jean Damascène
Homélie 2 sur la Dormition de la Vierge Marie, 14
Il fallait que celle qui avait donné asile au Verbe divin dans son sein, vînt habiter dans les tabernacles de son Fils. Et comme le Seigneur avait dit qu’il devait être dans la demeure de son propre Père, il fallait que sa mère demeurât au palais de son Fils, "dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu". Car si là est "la demeure de tous ceux qui sont dans la joie", où donc habiterait la cause de la joie ?
Il fallait que celle qui dans l’enfantement avait gardé intacte sa virginité, conservât son corps sans corruption, même après sa mort.
Il fallait que celle qui avait porté petit enfant son Créateur dans son sein, vécût dans les tabernacles divins.
Il fallait que l’épouse que le Père s’était choisie vînt habiter au ciel la demeure nuptiale.
Il fallait que celle qui avait contemplé son Fils en Croix et reçu alors au cœur le glaive de douleur qui l’avait épargnée dans son enfantement, le contemplât assis auprès de son Père.
Il fallait que la Mère de Dieu entrât en possession des biens de son Fils, et fût honorée comme Mère et servante de Dieu par toutes les créatures.

060

Benoît XVI
Homélie, Lundi 15 août 2005, §1-2
Paroisse pontificale "San Tommaso da Villanova" (Castel Gandolfo)
La fête de l'Assomption est un jour de joie. Dieu a vaincu. L'amour a vaincu. La vie a vaincu. On a vu que l'amour est plus fort que la mort. Que Dieu possède la véritable force et que sa force est bonté et amour.
Marie a été élevée au ciel corps et âme : même pour le corps, il y a une place en Dieu. Le ciel n'est plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous : "Voici ta Mère !". Dans le ciel, nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un cœur.

049

Ste Teresa de Calcutta
Dans "Béatification", Jean-Paul II, Homélie 19-X-2003 (vatican.va)
Si vous entendez dire qu'une femme ne veut pas garder son enfant et désire avorter, essayez de la convaincre de m'apporter cet enfant. Moi, je l'aimerai, voyant en lui le signe de l'amour de Dieu.
Source : www.vatican.va

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)