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274

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 29,3
Il faut donc traiter avec une grande douceur les maladies de nos frères, parce que celui qui ne se retire du vice que par une crainte purement humaine, y retombera bientôt. Ce fut pour cette raison que Jésus-Christ défendit d’arracher l’ivraie de son champ, voulant par cette patience donner lieu à la pénitence des hommes. On a vu quelquefois par ce moyen des pécheurs touchés d’un profond regret, et de corrompus devenir très vertueux. Saint Paul, le publicain, le bon larron, ont été de ce nombre. Ce n’était d’abord que de l’ivraie, et ils furent changés ensuite en excellent grain. Les semences de la terre ne sont pas susceptibles de ce changement ; mais les dispositions des hommes peuvent être ainsi changées. Car la volonté n’est pas liée ni assujétie aux lois inviolables de la nature ; et Dieu l’a honorée du don de la liberté.

262

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 407
La doctrine sur le péché originel – liée à celle de la Rédemption par le Christ – donne un regard de discernement lucide sur la situation de l’homme et de son agir dans le monde. Par le péché des premiers parents, le diable a acquis une certaine domination sur l’homme, bien que ce dernier demeure libre. Le péché originel entraîne " la servitude sous le pouvoir de celui qui possédait l’empire de la mort, c’est-à-dire du diable " (Cc. Trente : DS 1511 ; cf. He 2, 14).
Ignorer que l’homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l’éducation, de la politique, de l’action sociale (cf. CA 25) et des mœurs.
Source : www.vatican.va

252

Ste Angèle Mérici
Testament spirituel
Efforcez-vous, avec l'aide de Dieu, d'acquérir et de conserver en vous de telles convictions et de Si bons sentiments que, dans l'exercice de votre charge, vous ne vous laissiez mouvoir que par le seul amour de Dieu et par le zèle pour le salut des âmes.
Toutes vos activités et tout l'exercice de votre autorité, ainsi enracinés dans cette double charité, ne pourront produire que des fruits bons et salutaires. Car, selon les paroles de notre Sauveur, l'arbre bon, c'est-à-dire le cœur et l'esprit informés par la charité, ne peuvent produire que des œuvres bonnes et saintes. D'où encore cette parole de saint Augustin : Aie l'amour et la charité, et ensuite, fais ce qui te plaît, comme s'il disait tout simplement : la charité ne peut pécher.
Je vous en supplie : ayez le souci de toutes vos filles, les tenant présentes dans votre esprit et gravées dans votre cœur, une à une, et non seulement avec leurs noms, mais aussi leur condition, leur tempérament, leur état et tout ce qui les concerne. Cela ne vous sera pas difficile, si vous les enveloppez d'une vive charité. Car on voit que les mères selon la nature, quand bien même elles auraient mille enfants, les porteraient tous fixés dans leur cœur individuellement ; car c'est ainsi qu'agit le véritable amour. Il semble même que, plus ils sont nombreux, plus aussi grandissent l'amour et la sollicitude de la mère pour chacun d'eux. À plus forte raison, peut-il et doit-il en être ainsi pour les mères spirituelles, l'amour spirituel étant incomparablement plus puissant que l'amour naturel. (...)
En toute chose, soyez aimables. Écoutez Jésus Christ qui dit : Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. Et de lui, il est écrit : qu'il dispose et gouverne toutes choses avec force et douceur. Et Jésus Christ dit encore : Mon joug est doux et mon fardeau léger. Vous devez donc vous efforcer d'agir ainsi et d'user de l'affabilité possible. Par-dessus tout, gardez-vous de vouloir obtenir quoi que ce soit par la force, car Dieu a donné à chacun le libre arbitre, et il ne veut faire violence à personne ; mais seulement il propose, invite et conseille.

228

St Cyprien de Carthage
Les avantages de la patience, 13
Écoutez encore la parole du Maître : « Celui qui supportera jusqu’à la fin sera sauvé. Si vous persévérez dans ma parole, dit-il encore, vous serez véritablement mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous délivrera » (Joan., VIII.).
Il faut persévérer, mes frères bien-aimés, il faut supporter toutes les épreuves, pour arriver à cette vérité et à cette liberté que nous poursuivons de tous nos vœux. Si nous sommes chrétiens, c’est l’œuvre de la foi et de l’espérance ; mais ces vertus ne peuvent porter leurs fruits sans la patience. En effet, ce n’est pas la gloire d’ici-bas que nous poursuivons, c’est la gloire future. Écoutez l’apôtre : « Nous avons été sauvés par l’espérance ; or l’espérance qui se voit n’est plus l’espérance ; on ne peut espérer ce que l’on voit. Si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons par la patience » (Rom., VIII). La patience est donc nécessaire pour couronner l’œuvre de notre perfection et pour atteindre, avec l’aide de Dieu, l’objet de notre espérance et de notre foi.

227

St Thomas d'Aquin
Somme de Théologie, II-II, q.18, a.4, ad 2 et 3
L’espérance ne s’appuie pas principalement sur la grâce déjà possédée, mais sur la toute-puissance et la miséricorde de Dieu, par quoi même celui qui n’a pas la grâce peut l’acquérir, et parvenir ainsi à la vie éternelle. Or quiconque a la foi est certain de la toute-puissance et de la miséricorde de Dieu.
Le fait que certains qui ont l’espérance n’arrivent pas à la possession de la béatitude vient de la défaillance du libre arbitre qui produit l’obstacle du péché, et non d’une défaillance de la toute-puissance de Dieu ou de sa miséricorde, sur quoi s’appuie l’espérance. Cette constatation n’apporte donc aucun préjudice à la certitude de l’espérance.

226

Benoît XVI
Homélie, Jeudi 8 décembre 2005, § 7-8 (Solennité de l'Immaculée Conception)
Chers frères et soeurs ! Si nous réfléchissons sincèrement sur nous et sur notre sur histoire, nous constatons qu'à travers ce récit est non seulement décrite l'histoire du début, mais l'histoire de tous les temps, et que nous portons tous en nous une goutte du venin de cette façon de penser illustrée par les images du Livre de la Genèse. Cette goutte de venin, nous l'appelons péché originel. Précisément en la fête de l'Immaculée Conception apparaît en nous le soupçon qu'une personne qui ne pèche pas du tout est au fond ennuyeuse ; que quelque chose manque à sa vie: la dimension dramatique du fait d'être autonomes ; qu'être véritablement hommes comprenne également la liberté de dire non, de descendre au fond des ténèbres du péché et de vouloir agir tout seuls ; que ce n'est qu'alors que l'on peut exploiter totalement toute l'ampleur et la profondeur du fait d'être des hommes, d'être véritablement nous-mêmes ; que nous devons mettre cette liberté à l'épreuve, également contre Dieu, pour devenir en réalité pleinement nous-mêmes. En un mot, nous pensons au fond que le mal est bon, que nous avons au moins un peu besoin de celui-ci pour faire l'expérience de la plénitude de l'être. Nous pensons que Méphistophélès - le tentateur - a raison lorsqu'il dit être la force "qui veut toujours le mal et qui accomplit toujours le bien" (J.W. v. Goethe, Faust I, 3). Nous pensons que traiter un peu avec le mal, se réserver un peu de liberté contre Dieu est au fond un bien, et peut-être même nécessaire.
Cependant, en regardant le monde autour de nous, nous pouvons voir qu'il n'en est pas ainsi, c'est-à-dire que le mal empoisonne toujours, il n'élève pas l'homme, mais l'abaisse et l'humilie, il ne le rend pas plus grand, plus pur et plus riche, mais il lui cause du mal et le fait devenir plus petit. C'est plutôt cela que nous devons apprendre le jour de l'Immaculée : l'homme qui s'abandonne totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne consentante ennuyeuse ; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de la liberté du bien. L'homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. L'homme qui se remet entre les mains de Dieu ne s'éloigne pas des autres en se retirant dans sa rédemption en privé ; au contraire, ce n'est qu'alors que son coeur s'éveille vraiment et qu'il devient une personne sensible et donc bienveillante et ouverte.

151

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 44, 3
Jésus-Christ dit à dessein cette parabole à ses disciples, pour les fortifier par avance et pour les avertir que si dans la suite des temps ils voyaient beaucoup de ceux à qui ils auraient prêché l’Evangile, se perdre, ils ne devaient pas pour cela se décourager, puisque la même chose était arrivée à Jésus-Christ, qui, sachant le peu de succès que devait avoir la divine semence, n’avait pas néanmoins laissé de semer.
Mais comment peut-on concevoir, me dites-vous, qu’on sème sur des épines, sur des pierres et dans des chemins ? Je vous réponds que cela serait ridicule à l’égard d’une semence matérielle qu’on jette sur la terre ; mais à l’égard de nos âmes et de la parole de Dieu, c’est une chose qui ne peut être que très louable. On blâmerait très justement un laboureur s’il perdait ainsi sa semence, parce que les pierres ne peuvent devenir de la terre et que les chemins ne peuvent cesser d’être des chemins, ni les épines d’être des épines. Mais il n’en est pas ainsi de nos âmes Les pierres les plus dures peuvent se changer en une terre très fertile. Les chemins les plus battus peuvent n’être plus foulés aux pieds, ni exposés à tous les passants, mais devenir un champ bien préparé et bien cultivé. Les épines peuvent disparaître pour faire place à la semence, afin que le grain croisse et pousse en haut, sans qu’il trouvé rien qui l’empêche de monter.
Si ces changements étaient impossibles, le semeur divin et adorable n’aurait jamais rien semé dans le monde. Et s’ils ne sont pas arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui. Si les hommes, au lieu de correspondre à son ouvrage, l’ont au contraire détruit en eux-mêmes, il n’est pas responsable de leur perfidie, après qu’il a témoigné tant de bonté et tant d’affection envers les hommes.

136

Benoît XVI
Prière au pied de la "Mariensäule", samedi 9 septembre 2006 (Marienplatz, Munich)
Sainte Mère du Seigneur,
Nos ancêtres, dans une période de difficultés, ont élevé ici ta statue, au cœur de la ville de Munich, pour te confier la ville et le pays. Sur les routes de leur vie quotidienne, ils voulaient Te rencontrer toujours à nouveau et apprendre de Toi comment vivre de la manière juste leur existence humaine ; apprendre de Toi comment pouvoir trouver Dieu et trouver ainsi l'harmonie entre eux. Ils t'ont donné la couronne et le sceptre, qui étaient alors le symbole de la seigneurie sur le pays, car ils savaient qu'ainsi le pouvoir et la domination auraient été entre de bonnes mains - entre les mains de la Mère.
Ton Fils, peu avant l'heure du congé, a dit à ses disciples : "Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous" (Mc 10, 43sq). Toi, à l'heure décisive de ta vie, Tu as dit : "Je suis la servante du Seigneur" (Lc 1, 38) et Tu as vécu toute ton existence comme un service. C'est ce que Tu continues à faire au cours des siècles de l'histoire. De même qu'autrefois, à Cana, Tu as intercédé silencieusement et avec discrétion pour les époux, Tu agis toujours ainsi : Tu te charges de toutes les préoccupations des hommes et Tu les apportes devant le Seigneur, devant ton Fils. Ton pouvoir est la bonté. Ton pouvoir est le service.
Enseigne-nous - grands et petits, dominateurs et serviteurs - à vivre notre responsabilité de cette manière. Aide-nous à trouver la force pour la réconciliation et pour le pardon. Aide-nous à devenir patients et humbles, mais également libres et courageux, comme Tu l'as été à l'heure de la Croix. Tu portes Jésus dans tes bras, l'Enfant qui bénit, l'Enfant qui est aussi le Seigneur du monde. De cette façon, en portant Celui qui bénit, tu es toi-même devenue une bénédiction. Bénis-nous, bénis cette ville et ce pays ! Montre-nous Jésus, le fruit béni de ton sein ! Prie pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen !

130

St André de Crète
Homélie 10, pour l'Exaltation de la Croix
Nous célébrons la fête de la Croix, de cette Croix qui a chassé les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel. Quelle grande chose que de posséder la Croix : celui qui la possède, possède un trésor. Je viens d'employer le mot de trésor pour désigner ce qu'on appelle et qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens ; car c'est en lui, par lui et pour lui que tout l'essentiel de notre salut consiste et a été restauré pour nous.
En effet, s'il n'y avait pas eu la Croix, le Christ n'aurait pas été crucifié, la vie n'aurait pas été clouée au gibet, et les sources de l'immortalité, le sang et l'eau qui purifient le monde, n'auraient pas jailli de son côté, le document reconnaissant le péché n'aurait pas été déchiré, nous n'aurions pas reçu la liberté, nous n'aurions pas profité de l'arbre de vie, le paradis ne se serait pas ouvert. S'il n'y avait pas eu la Croix, la mort n'aurait pas été terrassée, l'enfer n'aurait pas été dépouillé de ses armes.

124

St Josémaria Escriva
Entretiens, n. 93
Le conseil d'un autre chrétien et spécialement celui d'un prêtre — en matière de foi ou de morale — est une aide puissante pour reconnaître ce que Dieu attend de nous dans une circonstance déterminée ; mais le conseil n'élimine pas la responsabilité personnelle. C'est à nous, à chacun d'entre nous, qu'il appartient de décider finalement, et nous aurons à rendre compte personnellement à Dieu de nos décisions.
Par-dessus les conseils privés, il y a la loi de Dieu, qui est contenue dans la Sainte Écriture et que le magistère de l'Église — assistée par l'Esprit Saint — conserve et nous propose. Lorsque les conseils particuliers contredisent la parole de Dieu telle que nous l'enseigne le magistère, il faut s'écarter fermement de ces opinions erronées. (...)
La direction spirituelle n'a pas pour tâche de fabriquer des créatures dépourvues de jugement propre et qui se limitent à exécuter matériellement ce qu'un autre leur dit ; au contraire, la direction spirituelle doit tendre à former des personnes au jugement sain. Et le jugement suppose de la maturité, des convictions fermes, une connaissance suffisante de la doctrine, un esprit plein de délicatesse, l'éducation de la volonté.

101

Réginald Garrigou-Lagrange
Les trois âges de la vie intérieure, vol. I, p. 502 et 540
Éd. du Cerf, Paris, 1938-1939
L’égoïsme est comme le cancer de la volonté qui la ravage de plus en plus (p. 502).
Les fautes vénielles commises de propos délibéré... sont un sérieux obstacle à la perfection, surtout quand elles sont fréquentes et qu’on y est attaché. Ce sont de vraies maladies, qui affaiblissent l’âme chrétienne. (...) des affections naturelles dangereuses qui seraient un lien, nous enlevant la liberté de l’esprit et tout élan vers Dieu (p. 540-541).

099

St Augustin
Genèse, commentaire au sens littéral, 8,6,12
L'arbre de la science du bien et du mal se présente maintenant à notre attention. Sans nul doute, c'était un arbre réel et visible comme tous les autres. Là n'est point la question : le point à éclaircir est de savoir pourquoi il a été nommé ainsi. Moi, qui ai beaucoup réfléchi à cette affaire, je n’ai pas de mots pour exprimer combien me plaît la sentence qui dit que cet arbre n’était pas nocif pour son fruit ; car celui qui a fait toutes les choses extrêmement bonnes, n’a placé au paradis aucune chose mauvaise, mais le mal découla pour l’homme de la transgression du précepte. Car il convenait à l’homme qu’on lui interdise quelque chose, afin que, placé sous le Seigneur Dieu, il puisse de cette façon, par la vertu de l’obéissance, mériter la possession de son Seigneur. Je peux dire avec certitude que l’obéissance est la vertu propre de la créature rationnelle, qui agit sous le pouvoir de Dieu ; et aussi que le premier et le plus grand de tous les vices est l’orgueil, qui conduit l’homme à vouloir utiliser sa liberté pour la ruine, et a le nom de désobéissance. Or l'homme ne pourrait reconnaître ni sentir la souveraineté de Dieu, s'il n'avait un commandement à exécuter. Par conséquent, l'arbre n'avait en lui même rien de malfaisant : il fut appelé l'arbre de la science du bien et du mal, parce que, si l'homme venait à manger de ses fruits après là défense qu'il en avait reçue, il violerait, par la même, l'ordre de Dieu et reconnaîtrait, au châtiment qui suivrait cette transgression, toute la différence du bien et du mal, de la soumission et de la révolte.

095

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 450
Dès le commencement de l’histoire chrétienne, l’affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et sur l’histoire (cf. Ap 11, 15) signifie aussi la reconnaissance que l’homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ : César n’est pas "le Seigneur" (cf. Mc 12, 17 ; Ac 5, 29). "L’Église croit (...) que la clé, le centre et la fin de toute histoire humaine se trouve en son Seigneur et Maître" (GS 10, § 2 ; cf. 45, § 2).
Source : www.vatican.va

088

Ste Teresa de Calcutta
Intervention, lors de la IVe Conférence mondiale de l'ONU sur la Femme (Pékin, 30.VIII-15.IX 1995)

Cette puissance spéciale d'amour qu'ont les femmes n'est jamais plus apparente que lorsqu'elles deviennent mères. 
La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier, aux hommes comme aux femmes. 
Et pourtant ce don de la maternité, nous pouvons le détruire, et d'une façon toute spéciale par le mal de l'avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu'il y a d'autres choses plus importantes que celle d'aimer, que celle de se donner au service des autres : la carrière, par exemple, le travail à l'extérieur du foyer. Aucun travail, aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de "liberté" peut remplacer l'amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes, celui d'aimer en tant que femme.

031

Bible - Nouveau Testament
1 Pierre 2, 13-19
Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute institution humaine : soit au roi, comme souverain, soit aux gouverneurs, comme envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien. Car c'est la volonté de Dieu qu'en faisant le bien vous fermiez la bouche à l'ignorance des insensés. Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde, aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le roi. Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux difficiles. Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu, des peines que l'on souffre injustement.

018

St Maxime le Confesseur
Centuries 1, 8-13
La naissance dans la chair du Verbe de Dieu n’a eu lieu qu’une seule fois ; mais sa naissance selon l’esprit se produit sans cesse, ainsi qu’il le désire, chez eux qui eux aussi le désirent, à cause de sa bonté envers les hommes. Il devient un enfant, il s’adapte à leurs capacités, et il se manifeste dans la mesure où celui qui le reçoit est capable de lui faire place. C’est sans aucune amertume qu’il réduit l’apparence de sa véritable grandeur : il se conforme à la mesure dont ceux qui désirent le voir sont capables. Ainsi le Verbe de Dieu se manifeste toujours de façon adaptée à ceux qui participent à lui, mais il demeure toujours invisible à tous, parce que son mystère est au-delà de tout.

008

St Augustin
Confessions, 8, 1,1
Tes paroles fixées dans mon cœur, de toutes parts tu m’investissais. Ta vie éternelle était pour moi, encore que vue dans le clair-obscur et comme au miroir, un fait certain. Les doutes relatifs à une substance non sujette à se gâter, principe de toute substance, m’avaient tous été enlevés (dubitatio omnis... ablata erat) ; je désirais non pas plus de certitude sur toi, mais plus de fixité en toi (nec certior de Te, sed stabilior in Te esse cupiebam). S’agissait-il au contraire de ma vie dans le temps (temporalis vita), tout branlait (mutabant omnia). Il fallait nettoyer mon cœur du vieux levain. La voie m’agréait, qui est le Sauveur en personne, mais il m’en coûtait encore d’aller par ses resserrements.
Or, tu me mis en l’esprit et il me parut bon, à y regarder de près, que je me rendisse chez Simplicianus, qui me faisait l’impression d’être l’un de tes bons serviteurs. En lui ta grâce reluisait.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)