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Marthe Robin (1902-1981)
Chaque vie est un cadeau
Marthe a une vision extrêmement positive de l'être humain. Elle sait combien celui-ci a du prix aux yeux de Dieu : tout homme est enfant de Dieu, et Jésus a versé son sang pour chacun.
« Un Père ne peut oublier son enfant, un Sauveur ne peut laisser perdre le prix de son sang. »
Cet amour et ce respect de tout être humain, parce qu'elle le sait aimé de Dieu, transparaissent dans sa manière d'accueillir les personnes qui viennent à elle.
Pour Marthe, chaque personne est unique. Marthe n'accueille pas "en gros". Elle a le sens du réel, des conditions concrètes dans lesquelles vivent les gens, elle porte attention aux détails : "Le Bon Dieu ne se répète jamais", disait-elle, "il a des nuances pour tous et pour chacun."
Marthe pose des questions, s'intéresse à son interlocuteur, écoute avec attention. Une personne qui venait fréquemment la rencontrer témoigne : « Comme on était à l'aise et en confiance près de ce cœur aimant, attentif, qui donnait Dieu et qui conduisait à lui tout simplement ! »
L'amour de chacun, qui transparaît en elle, n'est-il pas celui du Seigneur, à qui elle s'est donnée tout entière à 23 ans :
"Mon Dieu, prenez ma mémoire et tous ses souvenirs, prenez mon coeur et toutes ses affections, prenez mon intelligence et toutes ses facultés, faites qu'elle ne serve qu'à votre plus grande gloire…"
Le Seigneur s'est servi du cœur de Marthe pour y laisser déborder le Sien…
www.martherobin.com
@QuestionsdeFoi

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St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 16, 5
Si la loi ancienne cesse de sauver les hommes, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais c’est que maintenant le temps est venu d’une vertu plus parfaite. (...)
Car on ne nous promet plus une terre coulante de lait et de miel, ni une longue vieillesse, ni un grand nombre d’enfants, ni beaucoup de blé ou de vin, ou de grands troupeaux de brebis et de boeufs ; mais le ciel même, et les biens dont on y jouit ; l’honneur d’être les enfants adoptifs de Dieu, les frères du Fils unique du Père, les héritiers de sa gloire, de son royaume ; et d’une infinité d’autres biens.

432

père Raniero Cantalamessa
Méditation, dimanche 9 septembre 2007
Dans notre Evangile (Lc 14, 25-33), Jésus nous rappelle également quel est le banc d’essai et le signe de l’amour authentique pour lui : « prendre sa croix sur soi ». Prendre sa croix ne signifie pas partir à la recherche de souffrances. Jésus n’est pas non plus allé chercher sa croix ; il l’a prise sur lui, en obéissance à la volonté du Père, celle que les hommes lui mettaient sur les épaules et par son amour obéissant il a fait de cet instrument de supplice un signe de rédemption et de gloire. Jésus n’est pas venu augmenter les croix humaines mais leur donner un sens. Il a été dit très justement que qui cherche Jésus sans la croix trouvera la croix sans Jésus, c’est-à-dire qu’il trouvera également la croix mais sans la force pour la porter.

428

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide), 13, 17-19
Mon fils, accomplis tes œuvres dans l'humilité,
et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser,
et tu trouveras grâce devant le Seigneur ;
car la puissance du Seigneur est grande,
et il est glorifié par les humbles.

419

St Thomas d'Aquin
Somme de Théologie, II-II, q.83, a.2, ad 1-3
Si nous adressons des prières à Dieu, ce n’est pas parce qu’il faudrait lui faire connaître nos besoins ou nos désirs ; c’est pour que nous envisagions nous-mêmes qu’en pareil cas on doit recourir au secours de Dieu.
Notre prière, on vient de le dire, n’a pas pour but de changer le plan de Dieu, mais d’obtenir par nos prières ce qu’il a décidé de nous donner.
Dieu, dans sa libéralité, nous accorde bien des choses sans même que nous les lui demandions. Mais s’il exige en certains cas notre prière, c’est que cela nous est utile. Cela nous vaut l’assurance de pouvoir recourir à lui, et nous fait reconnaître en lui l’auteur de nos biens. D’où ces paroles de Chrysostome : Considère quel bonheur t’est accordé, quelle gloire est ton partage : voilà que tu peux converser avec Dieu par tes prières, dialoguer avec le Christ, souhaiter ce que tu veux, demander ce que tu désires.

381

Bible - Nouveau Testament
Romains 11, 33-36
O profondeur inépuisable et de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles !
Car "qui a connu la pensée du Seigneur ou qui a été son conseiller ?"
Ou bien "qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour ?"
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles !
Amen !

359

Bible - Nouveau Testament
Romains 8, 12-17
Ainsi donc, mes frères, nous ne sommes point redevables à la chair pour vivre selon la chair. Car si vous vivez, selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez ; car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet, vous n'avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, en qui nous crions : Abba ! Père ! Cet Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, pour être glorifiés avec lui.

355

St Léon le Grand
Sermon 73, 4
L'Ascension du Christ est un gain pour nous, tout le corps est appelé à l'espérance, car précisément la Tête nous a précédés dans la Gloire. Aujourd'hui, nous avons non seulement été confirmés en tant que possesseurs du Paradis, mais nous avons pénétré dans le Ciel en la personne du Christ.

354

St Augustin
Sermon 261, pour le jour de l'Ascension, n° 1
La résurrection du Seigneur est notre espérance ; son ascension, notre gloire. Nous célébrons aujourd'hui la solennité de l'Ascension; si donc nous célébrons cette fête du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, montons avec lui et tenons en haut notre cœur. Or, en montant, gardons-nous de nous élever et de présumer de nos mérites comme s'ils nous étaient propres. Notre cœur doit être en haut, mais attaché au Seigneur, sans quoi il y serait livré à l'orgueil, au lieu qu'en demeurant sous l'aile de Dieu il est dans un sûr asile ; car en le voyant monter nous disons au Seigneur : Vous êtes pour nous un asile (Ps 89, 1).

345

père Raniero Cantalamessa
Première prédication de Carême, 9 mars 2007

L’hypocrisie est le péché que Dieu dénonce avec le plus de force tout au long de la Bible, et la raison de cela est claire. En faisant acte d’hypocrisie l’homme déclasse Dieu, le relègue au second plan, et place devant les créatures, le public. « Il ne s’agit pas de ce que voient les hommes, car ils ne voient que les yeux, mais Yavhé voit le cœur » (1 S 16, 7) : cultiver l’apparence plus que le cœur, signifie donner plus d’importance à l’homme qu’à Dieu.
L’hypocrisie est donc essentiellement un manque de foi ; mais c’est aussi un manque de charité envers le prochain, dans ce sens qu’elle tend à réduire les personnes à des admirateurs. Elle ne leur reconnaît pas une dignité propre mais les voit uniquement en fonction de leur image.
Le jugement de Jésus sur l’hypocrisie est sans appel : Receperunt mercedem suam : ils ont déjà reçu leur récompense ! Une récompense qui est de plus illusoire, également sur le plan humain, puisque la gloire, on le sait, échappe à tous ceux qui la recherchent, et poursuit ceux qui la fuient.

330

Bible - Nouveau Testament
Colossiens 3, 1-4
Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu ; affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles de la terre : car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire.

297

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 65, 4
Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, amis pour servir et donner sa vie pour la rédemption de plusieurs. Ainsi, je ne me suis pas contenté de souffrir la honte et l’ignominie, mais j’ai donné ma vie même pour la rédemption de plusieurs. Car qui sont ceux pour qui je suis mort, sinon les païens et les idolâtres ? Quand vous vous humiliez vous autres, c’est pour vous-mêmes. Mais quand je me suis humilié, ce n’était point pour moi, mais pour vous.
Ne craignez donc pas, mes frères, que votre humilité vous déshonore. Vous ne sauriez jamais, quoi que vous fassiez, vous humilier autant que votre Maître. Et néanmoins son humiliation est devenue son plus grand honneur et le comble de sa gloire. Avant qu’il se fût fait homme, il n’était connu que des anges. Mais depuis qu’il s’est revêtu de notre corps, et qu’il est mort sur une croix, non-seulement il n’a pas perdu cette première gloire, mais il y a encore ajouté celle de se faire connaître et adorer de toute la terre.
Après cela, n’appréhendez point de vous abaisser en vous humiliant. C’est ainsi au contraire que vous vous relèverez davantage, parce que l’humilité est une source d’honneur et la porte du royaume. Craignons plutôt qu’en prenant une voie tout opposée pour nous élever, nous ne nous combattions nous-mêmes dans cette injuste prétention. Car on ne devient pas grand en désirant de l’être. Mais celui qui veut être le plus grand de tous, deviendra au contraire le dernier de tous.

035

Dans un même mouvement vers Dieu et vers les autres, il s’agit de donner sa vie. Cela ne va pas sans combats car nous résistons à l’œuvre de Dieu en nous ; et puis, nous ne sommes pas si sûrs que ces combats valent la peine d’être menés… Et pourtant, Jésus nous a dit : « Si le grain de blé ne meurt… » Regardons Thérèse se battre de toute la force de sa volonté et de sa Foi.
« Du Tout-Puissant j’ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d’alarmes
De son amour qui peut me séparer ?
A ses côtés, m’élançant dans l’arène
Je ne craindrai ni le fer ni le feu
Mes ennemis sauront que je suis reine
Que je suis l’épouse d’un Dieu !
 
O mon Jésus, je garderai l’armure.
Que je revêts sous tes yeux adorés
Jusqu’au soir de la vie, ma plus belle parure
Seront mes Vœux sacrés !
 
O Pauvreté, mon premier sacrifice
Jusqu’à la mort tu me suivras partout
Car je le sais, pour courir dans la lice
L’Athlète doit se détacher de tout
Goûtez, mondains, le remords et la peine
Ces fruits amers de votre vanité.
Joyeusement, moi je cueille en l’arène
Les palmes de la Pauvreté.
Jésus a dit : » C’est par la violence
Que l’on ravit le royaume des Cieux. « 
Eh bien ! la Pauvreté me servira de Lance
De Casque glorieux.
 
La Chasteté me rend la sœur des anges
De ces Esprits purs et victorieux.
J’espère un jour voler en leurs phalanges
Mais dans l’exil je dois lutter comme eux.
Je dois lutter sans repos et sans trêve
Pour mon Epoux le Seigneur des seigneurs
La Chasteté c’est le céleste Glaive
Qui peut lui conquérir les cœurs
La Chasteté c’est mon arme invincible
Mes ennemis par elle sont vaincus
Par elle je deviens, ô bonheur indicible !
L’Epouse de Jésus.
 
L’ange orgueilleux au sein de la lumière
« S’est écrié : » Je n’obéirai pas  Moi je m’écrie dans la nuit de la terre »Je veux toujours obéir ici-bas »
Je sens en moi naître une sainte audace
De tout l’enfer je brave la fureur
L’Obéissance est ma forte Cuirasse
Et le Bouclier de mon cœur
Dieu des Années, je ne veux d’autres gloires
Que de soumettre en tout ma volonté
Puisque l’Obéissant redira ses victoires
Toute l’Eternité.
 
Si du Guerrier j’ai les armes puissantes
Si je l’imite et lutte vaillamment
Comme la Vierge aux grâces ravissantes
Je veux aussi chanter en combattant
Tu fais vibrer de ta lyre les cordes
Et cette lyre, ô Jésus, c’est mon cœur
Alors je puis de tes Miséricordes
Chanter la force et la douceur
En souriant je brave la mitraille
Et dans tes bras, ô mon Epoux Divin
En chantant je mourrai sur le champ de bataille
Les Armes à la main !… « (PN 48)

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)