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  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - 6 avril 1930)
« N’oublions pas que dans le service de Dieu il n’est point de petite vie, que seule importe la façon de la remplir.
Ne pensons point avoir fait tout notre devoir quand nous avons assisté à la messe le dimanche, ce serait ne voir de la religion que l’extérieur. »
Marthe Robin (1902-1981)

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  Charles de Condren (1588-1641)
( Lettre 76)
"Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'a Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son Être et dans sa Vie, de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la Volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa vie divine sur la terre.
Nous devons obéissance au désir que Jésus-Christ a de nous recevoir et de nous posséder, car la communion ne nous donne pas seulement Jésus Christ, mais de plus elle nous donne à Jésus-Christ, puisqu'Il dit Lui-même que celui qui Le reçoit demeure en Lui. C'est donc une grande infidélité de manquer à ces désirs de Jésus-Christ, si nous n'avons pas d'empêchement légitime à la sainte Communion. Nous Lui faisons tort quand nous ne communions pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire. Nous Lui faisons un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître. " 
Charles de Condren, docteur de Sorbonne (1588-1641) 

2084

      Prière pour vivre la communion spirituelle
     (L'instruction "MEMORIALE DOMINE" - 29 mai 1969, sur les différentes manières de communier
« Puisqu’il ne m’est pas donné de Te recevoir dans cette hostie Seigneur, je te sais assez puissant pour que Tu te donnes à moi autrement. Mon cœur Te désire, Viens Seigneur ! Amen ». 

2014

      Sainte Bernadette Soubirous 
         "Extrait de son Carnet de notes intimes au Couvent de Nevers ; cité dans le livre "Bernadette Soubirous" de François Vayne)

"je dois être dès ce moment, entièrement à Dieu, et à Dieu seul, jamais à moi. Marie a tout sacrifié, et Dieu seul lui tient lieu de tout. A son exemple, désormais, le Seigneur seul sera mon partage.

Pourquoi suis-je venue ici, sinon pour aimer Notre Seigneur de tout mon coeur ?

Pour Lui prouver mon amour, je dois, à son exemple, souffrir et Lui sacrifier tout avec générosité. Courage mon âme, la prière tout obtient, le Coeur de Jésus est là, frappons.

Ô Jésus et Marie, faites enfin que tout consolation en ce monde soit de vous aimer et de souffrir pour les pécheurs.

Ô mon Jésus... , attirez, élevez toutes mes affections.

mon coeur crucifié s'abîme pour jamais dans le vôtre et s'ensevelisse dans la blessure mystérieuse qu'en Lui a ouverte l'entrée de la lance. Ô Jésus, mille fois mourir plutôt que de vous être infidèle !

ô Marie Immaculée, ô glorieux saint Joseph ! Et vous saint Jean, disciple bien-aimé du Divin Coeur, enseignez-moi la science de l'amour ! Qu'Il m'attire puissamment ! ... Que je prenne enfin mon essor, que je m'envole pour aller me perdre et me presser, m'unir, m'enfoncer en Vous, dans le coeur adorable de Jésus... divin centre de Charité et de pureté.

Mourant sans cesse à moi-même. En paix, supportant la douleur, je travaille, je souffre et j'aime, sans autre témoin que son coeur.

Celui qui n'est pas prêt à tout souffrir pour le Bien-Aimé et à faire en tout sa sainte Volonté n'est pas digne du divin nom d'Ami... car ici-bas, l'Amour ne se vit pas sans douleur.

C'est en aimant la Croix que l'on trouve son Cœur, car le divin Amour ne vit pas sans douleur. Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant. Celui qui aime fait tout sans peine, ou bien sa peine, il l'aime. Pourquoi il faut souffrir ? Parce qu'ici-bas, le pur amour ne vit pas sans souffrances. Ô Jésus, Jésus je ne sens plus ma croix quand je songe à la Vôtre...
Ô Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus.
Voyez mes besoins et surtout mes détresses spirituelles ; ayez pitié de moi ; faites que je sois un jour au ciel avec vous.
Ô ma Mère, venez à mon aide, accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus.

Ô très Sainte Mère de mon Jésus, qui avez vu et avez senti l'extrême désolation de votre cher Fils, assistez-moi dans le temps de la mienne. Et vous, saints du Paradis, qui avez passé par cette épreuve, ayez compassion de ceux qui la souffrent et obtenez-moi la grâce d'être fidèle jusqu'à la mort.
Ô très compatissant Cœur de Jésus,
Acceptez chacune de mes larmes, chaque cri de ma douleur, comme supplication pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui pleurent, pour tous ceux qui vous oublient (...)
Ô Jésus, donnez-moi je vous prie,
le pain de l'humilité,
le pain de l'obéissance,
le pain de Charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la Vôtre,
le pain de la mortification intérieure,
le pain du détachement des créatures,
le pain de patience pour supporter les peines que mon coeur souffre,

Je n'étais rien, et de ce rien, Jésus a fait une grande chose. Oui, puisque je suis en quelque sorte un Dieu par la sainte Communion : Jésus me donne son Cœur, je suis donc coeur à coeur avec Jésus, amie de Jésus, c'est à dire un autre Jésus. Je dois donc vivre de Jésus.

La vie chrétienne n'a pas seulement ses combats et ses épreuves, elle a aussi ses consolations ; et si du Thabor il faut aller au Calvaire, du Calvaire on revient au Thabor avec Jésus. Là est l'avant-goût du ciel. L'âme ne fait qu'un chemin, du Golgotha au Thabor. La vie est cette échelle.
Ô Jésus, gardez-moi sous l'étendard de votre Croix. Que le crucifix ne soit pas seulement sous mes yeux, sur ma poitrine, mais dans mon coeur, Vivant en moi.
Pour la plus grande gloire de Dieu, l'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire. "

2012

      Saint Jean Eudes (1601-1680)
"Le Sacrifice de la Messe est quelque chose de si grand, qu'il faudrait trois éternités pour l'offrir dignement : la première pour s'y préparer, la seconde pour le célébrer, la troisième pour en rendre de justes actions de grâces."

2011

      Saint Claude la Colombière (1641-1682)
(Réflexion chrétiennes, 13 - "De la Messe" - Ecrits spirituels - Desclée de Brouwer-Bellarmin, 1982, p  354)
" Quel malheur que nous ayons au milieu de nous un trésor immense et inépuisable, et que, faute de le connaître, nous vivions dans l'indigence ; que nous ayons en notre pouvoir un remède à toutes sortes de maux, un arbre de Vie qui peut nous communiquer non seulement la santé, mais l'immortalité même et que cependant nous soyons accablés d'infirmités, que nous vivions d'une vie languissante, que nous mourions tous les jours de la plus funeste de toutes les morts. La Messe est ce remède universel, cet arbre de Vie, ce riche trésor." .

1940

      Saint Thomas d'Aquin 
(en recevant sa dernière Communion)

« Je vous reçois, ô salut de mon âme. C'est par amour de vous que j'ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ; c'est vous que j'ai prêché et enseigné. Jamais je n'ai dit un mot contre Vous. Je ne m'attache pas non plus obstinément à mon propre sens ; mais si jamais je me suis mal exprimé sur ce sacrement, je me soumets au jugement de la sainte Église romaine dans l'obéissance de laquelle je meurs. »

1904

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière."

1692

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Entretiens sur les Sacrements)
"Les Sacrements sont des canaux par lesquels, par manière de dire, Dieu descend en nous, comme par l'oraison nous nous jetons en Dieu"

1683

     Catéchisme de l'Eglise Catholique
       (numéro 1359)
« L’Eucharistie, sacrement de notre salut accompli par le Christ sur la croix, est aussi un sacrifice de louange en action de grâce pour l’œuvre de la création. Dans le sacrifice eucharistique, toute la création aimée par Dieu est présentée au Père à travers la mort et la résurrection du Christ. Par le Christ, l’Église peut offrir le sacrifice de louange en action de grâce pour tout ce que Dieu a fait de bon, de beau et de juste dans la création et dans l’humanité. »

1608

   saint Cyrille de Jérusalem 

« Quand donc tu t’approches, ne t'avance pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fais de ta main gauche un trône pour ta main droite, puisque celle-ci doit recevoir le Roi et, dans le creux de ta main, reçois le Corps du Christ, disant : "Amen!" Avec soin, alors sanctifie tes yeux par le contact du Saint Corps, puis prends-Le et veille à n'en rien perdre. Car ce que tu perdrais, c'est comme si tu étais privé de l'un de tes membres. Dis-moi en effet si l'on t'avait donné des paillettes d'or, ne les retiendrais-tu pas avec le plus grand soin, prenant garde de n'en rien perdre ? Ne veillerais-tu pas avec beaucoup plus de soin sur un objet plus précieux que l'or et que les pierres précieuses, afin de n'en pas perdre une miette ? »

1564

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
« Quand nous avons communié, si quelqu’un nous disait : “Qu’emportez-vous dans votre maison ?”, nous pourrions répondre : “J’emporte le ciel” »

1563

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
A propos de l'Eucharistie :
« Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

1562

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la sainte messe est l’œuvre de Dieu. »


1507

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(MsA 35r)
« Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme ! Ce fut un baiser d’amour, je me sentais aimée, et je disais aussi : " Je vous aime, je me donne à vous pour toujours." Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices, depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris… Ce jour-là ce n’était plus un regard, mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, Il était le maître, le Roi. Thérèse ne lui avait-elle pas demandé de lui ôter sa liberté, car sa liberté lui faisait peur, elle se sentait si faible, si fragile que pour jamais elle voulait s’unir à la Force Divine !… »

1492

   Saint Jean Chrysostome
« Le Christ nous a invités à sa table, dit-il, il nous a vêtus, quand nous étions nus, et nous ne l'accueillons pas quand il passe. Il nous a fait boire à sa coupe, et nous lui refusons un verre d'eau fraîche. »
« Tu vénères l'autel de l'Église, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre, qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent quand il périt. »
« Cet autel, tu peux le voir dressé partout dans les ruelles et sur les places ; à chaque heure, tu dois y porter l'offrande ; car là est le lieu du sacrifice. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit, de même toi aussi, tu appelles l'Esprit comme une huile répandue en abondance, par tes paroles et par tes actions. Toutes les fois que tu vois un pauvre avec foi, songe que tu as un autel, sous tes yeux. »

1491

   Saint Cyprien de Carthage
 (Lettre 63,11).
 « L'ivresse qui vient du calice du Seigneur n'est pas semblable à l'ivresse du vin profane. Le calice du Seigneur enivre, en effet, de manière à nous laisser la raison, il nous amène à la sagesse de l'Esprit ; par lui chacun de nous quitte le goût des choses profanes pour l'intelligence des choses de Dieu »

1487

   Saint Jean Chrysostome 
(In primam epistolam ad Corinthios hom. 24).
« Que parlé-je encore de communion ? Nous sommes ce corps même. Qu'est-ce en effet le pain ? Le corps du Christ. Que deviennent les communiants ? Le corps du Christ ; pas plusieurs corps, un seul corps. De même que le pain est fait de beaucoup de grains, si unis que l'on ne les voit plus, alors qu'ils continuent à exister sans que leur distinction apparaisse aux sens, tant ils adhèrent les uns aux autres ; ainsi sommes-nous rattachés au Christ et entre nous. Pourquoi ne témoignons-nous pas la même charité et ne devenons-nous pas, nous aussi, un ? »

1476

   Jean-Jacques Olier (1608-1657)
(Traité des saints ordres)
"Dieu ne peut être plus honoré que par cette divine hostie (de l'Eucharistie), car elle comprend en soi toute la religion et tout le culte de Dieu. Il n'y a sorte de louange, de respect et d'hommage qu'elle ne renferme, et qui d'elle ne découle dans l'Eglise. Cette divine Hostie est l'abrégé de tout la religion, de sorte que celui qui l'offre à Dieu, lui offre en même temps tous les honneurs, les hommages, les cantiques, les psaumes, les hymnes qui se récitent dans l'Église."

1475

   François Libermann (1802-1852)
  (Lettre de 1839)
" Si vous ne pouvez pas assister au Saint Sacrifice de la Messe, sachez, mon très cher, que Jésus se sacrifie du matin au soir en votre âme et ne votre corps ; non seulement vous assistez à ce Sacrifice, mais vous y êtes à la fois actif et passif ; vous êtes l'autel et la victime même, faisant une seule et même chose avec Jésus crucifié. Si vous ne pouvez pas faire la Sainte Communion, ce n'est pas le moment de communier à Jésus glorifié, mais à Jésus crucifié ; entrez dans ses vues, et pénétrez-vous, imbibez-vous de Lui, par cette sainte communion qu'Il vous donne à sa Croix."


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)