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Benoît XVI, 30 nov 2007, Spe salvi n° 38-39

Accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice


« La vérité est-elle pour moi si importante pour payer la souffrance ? » (Spe salvi n° 39)
Quelle est la valeur première qui détermine mes choix : le bien-être, la non-souffrance, la tranquillité ou le bien, la vérité et la justice ?
« La capacité d’accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l’humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l’emporte ; alors règnent la violence et le mensonge. La vérité et la justice doivent être au-dessus de mon confort et de mon intégrité physique, autrement ma vie elle-même devient mensonge. » 

998 - Pape François, catéchèse du 12 avril 2017

998

Pape François, 
Audience Générale du 12 avril 2017
« Quand nous choisissons l’espérance de Jésus, nous découvrons petit à petit que la manière gagnante de vivre est celle de la graine, celle de l’amour humble. Il n’y a pas d’autre voie pour vaincre le mal et donner l’espérance au monde. Mais vous pouvez me dire : « Non, c’est une logique perdante ! » C’est ce qu’il semble, que ce soit une logique perdante, parce que qui aime perd le pouvoir. Avez-vous pensé à cela ? Qui aime perd le pouvoir, qui donne se dépossède de quelque chose et aimer est un don. En réalité, la logique de la graine qui meurt, de l’amour humble, est la voie de Dieu et elle seule donne du fruit. (…) Certes, cet amour vrai passe à travers la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligatoire, mais elle n’est pas le but, elle est un passage : le but est la gloire, comme nous le montre Pâques. Et là, une autre très belle image vient à notre aide, celle que Jésus a laissée à ses disciples pendant la dernière Cène. Il dit : « La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde » (Jn 16,21). Voilà : donner sa vie, ne pas la posséder. Et c’est ce que font les mamans : elles donnent une autre vie, elles souffrent, mais ensuite elles sont joyeuses, heureuses parce qu’une autre vie est venue au monde. Cela donne de la joie ; l’amour donne la vie au monde et il donne même du sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Je le répète : l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. Et chacun de nous peut se demander : « Est-ce que j’aime ? Ai-je appris à aimer ? Est-ce que j’apprends tous les jours à aimer plus ? », parce que l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance. »

985


Benoît XVI (Spe Salvi n° 38- 2007)
« La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine. Cependant, la société ne peut accepter les souffrants et les soutenir dans leur souffrance, si chacun n’est pas lui-même capable de cela et, d’autre part, chacun ne peut accepter la souffrance de l’autre si lui-même personnellement ne réussit pas à trouver un sens à la souffrance, un chemin de purification et de maturation, un chemin d’espérance. Accepter l’autre qui souffre signifie, en effet, assumer en quelque manière sa souffrance, de façon qu’elle devienne aussi la mienne. Mais parce que maintenant elle est devenue souffrance partagée, dans laquelle il y a la présence d’un autre, cette souffrance est pénétrée par la lumière de l’amour. La parole latine consolatio, consolation, l’exprime de manière très belle, suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n’est plus solitude. » 

982

saint Jean-Paul II -  Lourdes, 15 août 1983

« Chers malades, je voudrais laisser en vos mémoires et en vos cœurs trois petites lumières qui me semblent précieuses.
Tout d’abord, quelle que soit votre souffrance, physique ou morale, personnelle ou familiale, apostolique, voire ecclésiale, il importe que vous en preniez lucidement conscience sans la minimiser et sans la majorer, et avec tous les remous qu’elle engendre dans votre sensibilité humaine : échec, inutilité de votre vie, etc.
Ensuite, il est indispensable d’avancer sur la voie de l’acceptation. Oui, accepter qu’il en soit ainsi, non par résignation plus ou moins aveugle, mais parce que la foi nous assure que le Seigneur peut et veut tirer le bien du mal. Combien, ici présents, pourraient témoigner que l’épreuve, acceptée dans la foi, a fait renaître en eux la sérénité, l’espérance . . . Si le Seigneur veut tirer le bien du mal, c’est qu’Il vous invite à être vous-mêmes aussi actifs que vous le pouvez, malgré la maladie, et si vous êtes handicapés, à vous prendre vous-mêmes en charge, avec les forces et talents dont vous disposez, malgré l’infirmité. 
Ceux qui vous entourent de leur affection et de leur entraide, et aussi les associations dont vous faites partie comme les Fraternités des malades, cherchent justement à vous faire aimer la vie, et à l’épanouir encore en vous, autant qu’il est possible, comme un don de Dieu.
Enfin, le plus beau geste reste à faire : celui de l’oblation. L’offrande, effectuée par amour du Seigneur et de nos frères, permet d’atteindre à un degré, parfois très élevé, de charité théologale, c’est-à-dire de se perdre dans l’amour du Christ et de la très sainte Trinité pour l’humanité.
Ces trois étapes vécues par chacun des souffrants, selon son rythme et sa grâce, lui apportent une libération intérieure étonnante. N’est-ce pas l’enseignement paradoxal rapporté par les évangélistes : “… celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera” ? (Matth. 16, 25) 

N’est-ce pas le mouvement évangélique d’abandon, si profondément expérimenté par Bernadette de Lourdes et Thérère de Lisieux, malades presque toute leur vie ? 

Chers Frères et Sœurs souffrants, repartez fortifiés et rénovés pour votre “mission spéciale” ! Vous êtes les précieux coopérateurs du Christ dans l’application, à travers le temps et l’espace, de la Rédemption qu’il a acquise une fois pour toutes et au bénéfice de l’humanité entière par les mystères historiques de son incarnation, de sa passion et de sa résurrection. Et Marie, sa Mère, et votre Mère, sera toujours près de vous ! » 

981

Benoît XVI, 
Spe Salvi 37 et 38 - 
dialogue avec les prêtres - 17 février 2007
la souffrance est le lieu d’une croissance humaine et spirituelle.

« Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini. » (n° 37 spe Salvi)

Benoît XVI retient trois domaines où il est capital de ne pas fuir la souffrance sous peine de rester immatures à un niveau humain et spirituel. La souffrance est un lieu d’exercice et d’apprentissage de l’espérance. Benoît XVI énonce une vérité que nous pourrions encadrer et sur laquelle nous pourrions longuement méditer : « La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. » (n° 38 Spe Salvi)
« En reconnaissant ce devoir de travailler contre les souffrances causées par nous-mêmes, nous devons aussi reconnaître et comprendre que la souffrance est une part essentielle de notre maturité humaine. Je pense à la parabole du Seigneur sur le grain de blé tombé en terre, qui ne peut que de cette manière, en mourant, porter du fruit, et le fait de tomber en terre et de mourir ne représente pas simplement un moment, mais il s’agit véritablement du processus d’une vie. » (Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres)

975

Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Mais l’engagement quotidien pour la continuation de notre vie et pour l’avenir de l’ensemble nous épuise ou se change en fanatisme si nous ne sommes pas éclairés par la lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par des échecs dans les petites choses ni par l’effondrement dans des affaires de portée historique. Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est effectivement accessible d’une fois sur l’autre ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit bien vite à être privée d’espérance. Il est important de savoir ceci : je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n’ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l’histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l’Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d’agir et de poursuivre. »

974

Père Timothy Radcliffe -
Conférence du 13 octobre 1998 sur la vie religieuse

« Il ne suffit pas de s’asseoir et d’attendre la venue du Règne. Les frères les plus jeunes ne sont parfois pas d’accord avec moi, mais il faut bien se sortir du lit chaque matin pour faire quelque chose. (…) Je me souviens avoir demandé un jour à un frère particulièrement paresseux ce qu’il faisait. Il m’a répondu qu’il était un « signe eschatologique », attendant la venue du Règne » 
« Quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. » (2 Th 3, 10-12)
L’espérance est une vertu dynamique qui s’accorde mal avec une attitude de passivité, de défaitisme, d’apitoiement sur moi-même où l’on se considère comme victime. « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn 10,
18). C’est un peu comme la multiplication des pains : si on apporte 0, cela fera toujours 0. Jésus est prêt à multiplier ; encore faut-il qu’on lui donne quelque chose à multiplier ! 

973

Benoît XVI - (Spe Salvi - sauvés dans l'Espérance - n° 35) 
30 novembre 2007
« Tout agir sérieux et droit de l’homme est espérance en acte. Il l’est avant tout dans le sens où nous cherchons, de ce fait, à poursuivre nos espérances, les plus petites ou les plus grandes : régler telle ou telle tâche qui pour la suite du chemin de notre vie est importante ; par notre engagement, apporter notre contribution afin que le monde devienne un peu plus lumineux et un peu plus humain, et qu’ainsi les portes s’ouvrent sur l’avenir. » 

965

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
"On obtient de Dieu tout autant qu'on en espère ! "

956

saint Augustin
Lettre à Proba sur la prière
Il faut rechercher la vie bienheureuse, c'est elle qu'il faut demander au Seigneur Dieu. En quoi consiste la béatitude, beaucoup ont écrit et ont discuté, dans des sens différents. Mais nous, pourquoi irions-nous vers tous ces gens et dans tous ces sens ? La parole de Dieu nous l'a dit brièvement et avec sérénité : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ! Pour faire partie de ce peuple, et pour que nous puissions parvenir à contempler Dieu et à vivre avec Lui pour toujours, le but du précepte, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.

Dans cette triple énumération, c'est l'espérance qui correspond à la bonne conscience. Donc la foi, l'espérance et l'amour conduisent à Dieu l'homme qui prie, c'est-à-dire qui croit, qui espère, qui désire et qui découvre dans la prière du Seigneur ce qu'il doit demander au Seigneur.

954

pape François
Extrait du message du pape François pour la journée mondiale des Missions,  (dimanche 21 octobre 2018)
Chaque homme et chaque femme est une mission, et c’est la raison pour laquelle on vit sur la terre. Etre attirés et être envoyés sont les deux mouvements que notre cœur, surtout quand on est jeune, sent comme des forces intérieures de l’amour qui promettent un avenir et poussent notre existence en avant. Personne autant que les jeunes ne sent combien la vie fait irruption et attire. Vivre avec joie sa propre responsabilité pour le monde est un grand défi. Je connais bien les lumières et les ombres propres au fait d’être jeunes, et si je pense à ma jeunesse et à ma famille, je me rappelle l’intensité de l’espérance pour un avenir meilleur. Le fait de ne pas nous trouver en ce monde par notre décision, nous laisse entrevoir qu’il y a une initiative qui nous précède et nous donne d’exister. Chacun de nous est appelé à réfléchir sur cette réalité : 
« Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde » 

953

pape François 
#SantaMarta- 23 octobre 2018 

"L'espérance n'est pas une idée c’est une rencontre. Comme la femme qui attend de rencontrer le fils qui naîtra de son sein."

913

de saint Pio de Pietrelcina
Lettre du 15 juillet 1913, adressée à l’une de ses filles spirituelles, Annita 

Les anges. 

Chère fille de Jésus,
Que ton cœur soit toujours le Temple de la Très Sainte Trinité, que Jésus augmente dans ton âme le feu de son amour et qu’Il te sourit toujours, comme à toutes les âmes qu’Il aime. Que le sourire de Marie Très Sainte t’accompagne dans tous les événements de ta vie, et qu’elle comble abondamment l’absence de ta mère terrestre.

Que ton bon ange gardien veille toujours sur toi, qu’il te conduise sur les durs sentiers de la vie. Qu’il te garde toujours dans la grâce de Jésus, qu’il te soutienne de ses mains, afin que ton pied ne heurte les pierres. Qu’il te protège sous ses ailes contre tous les pièges du monde, du démon et de la chair. Aie une grande dévotion, Annita, envers cet ange si bon et si bienveillant.
Quelle consolation de savoir que près de nous se trouve un esprit qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte jamais un instant, pas même lorsque nous osons pécher ! Cet esprit céleste nous guide, nous protège comme un ami, comme un frère. Mais il est tout aussi consolant de savoir que cet ange prie incessamment pour nous, qu’il offre à Dieu toutes les bonnes œuvres que nous accomplissons, nos pensées et nos désirs lorsqu’ils sont purs.

Pour l’amour de Dieu, n’oublie jamais ce compagnon invisible, toujours prêt à nous écouter et prompt à nous consoler. Ô délicieuse intimité ! Ô délicieuse compagnie ! Si seulement nous savions le comprendre ! Aie-le toujours devant les yeux de l’esprit. Rappelle-toi souvent la présence de cet ange, remercie-le, prie-le, tiens-lui toujours bonne compagnie. Ouvre-toi à lui et confie-lui ta souffrance. Aie sans cesse la crainte d’offenser la pureté de son regard.
Sache ceci et fixe-le bien dans ton esprit, il est si délicat, si sensible. Adresse-toi à lui dans les heures de suprême angoisse et tu feras l’expérience de son aide bénéfique. Ne dis jamais que tu es seule pour soutenir la lutte contre tes ennemis. Ne dis jamais que tu n’as personne à qui t’ouvrir et te confier. Ce serait un grave tort que tu ferais à ce messager céleste.
Les locutions intérieures
Quant aux locutions intérieures, ne crains pas, reste calme. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est que ton cœur s’attache à ces locutions. Ne leur accorde pas trop d’importance, ne leur prête pas attention. Ne dédaigne pas ton amour, ni le temps pour ces choses. Réponds toujours humblement à ces voix : « Si c’est toi, Jésus, qui me parles, fais-moi voir les faits et les conséquences de tes paroles, c’est-à-dire la vertu sainte en moi ».

Humilie-toi devant le Seigneur, confie-toi en Lui, dépense tes forces par grâce divine dans la pratique des vertus, ensuite laisse la grâce de Dieu agir en toi, comme Dieu veut. C’est la vertu qui sanctifie l’âme, non les phénomènes surnaturels.

Et ne crée pas de confusion en toi en essayant de discerner si ces locutions viennent de Dieu. Si Dieu est leur auteur, un des signes principaux est que lorsque tu écoutes ces voix, elles remplissent d’abord ton âme de peur et de confusion, mais ensuite elles te laissent une paix divine.
Au contraire, lorsque l’auteur des locutions est le diable, elles commencent avec une fausse sécurité, suivie d’agitation et d’un malaise indescriptible.
Je ne doute absolument pas que Dieu soit l’auteur des locutions, mais tu dois être très prudente. Ceci ne doit pas t’inquiéter, c’est le test auquel ont été soumis même les plus grands saints et les âmes les plus illustres, et qui étaient acceptables au Seigneur. Tu dois simplement te garder de croire en ces locutions trop facilement, surtout lorsqu’elles te disent comment agir et ce que tu dois faire. Tu dois les recevoir et les soumettre au jugement de ton directeur spirituel. Ensuite, tu dois accepter sa décision.

Par conséquent, le mieux est de recevoir ces locutions avec une grande prudence et une indifférence constante. Agis ainsi et tout va augmenter ton mérite devant le Seigneur. Ne te préoccupe pas de ta vie spirituelle ; Jésus t’aime beaucoup, essaie de répondre à son amour, en grandissant toujours en sainteté devant Dieu et les hommes.

Prie oralement aussi, le moment n’est pas encore venu pour toi de laisser ces prières et, ce faisant, supporte avec patience et humilité les difficultés que tu expérimentes. Que tu sois prête aussi à te soumettre aux distractions et à l’aridité, et tu ne dois en aucune façon abandonner la prière et la méditation. C’est le Seigneur qui veut te traiter ainsi pour ton profit spirituel.

Pardonne-moi si je termine ici ma lettre. Dieu seul sait ce qu’il m’en coûte d’écrire cette lettre. Je suis très malade, prie beaucoup pour moi le Seigneur afin qu’Il me délivre vite de ce corps. Je te bénis ainsi que l’excellente Francesca. Que tu puisses vivre et mourir dans les bras de Jésus.

Padre Pio

903

de saint Vincent de Paul

«L'espérance naît de la foi et lui est proportionnelle. Qui connaît Dieu et croit en lui, ne peut espérer qu'en lui, ne s'appuyer que sur lui. Ce qu'est à la foi la vue de la vérité divine, dégagée de toute considération humaine, la vue de la seule bonté de Dieu l'est à l'espérance, qui, dédaignant les hommes et les ressources terrestres, ne peut plus se confier, se reposer qu'en la Providence divine»

902

de saint Vincent de Paul

«La prévoyance est bonne, quand elle est soumise à Dieu ; mais elle passe à l'excès, quand nous nous empressons pour éviter quelque chose que nous appréhendons : nous espérons plus de nos soins que de sa Providence, et nous pensons faire beaucoup en prévenant ses ordres par notre désordre, qui fait que nous adhérons plutôt à la prudence humaine qu'à sa parole»

900

de saint Vincent de Paul
Vie de saint Vincent de Paul par Louis Abelly - volume 2 - page 164

«Établissons-nous dans l'entière dépendance de la sainte conduite de Dieu, et dans la confiance qu'en faisant de la sorte, tout ce que les hommes feront et diront contre nous se tournera en bien. Oui, quand bien même toute la terre s'élèverait pour nous perdre, il n'en sera que ce qu'il plaira à Dieu, en qui nous avons mis notre espérance»

800

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(Mère Agnès recopiera l'ensemble des ces paroles, dans ce qui deviendra " les Derniers entretiens")Ce texte permet de suivre Thérèse dans sa dernière étape : sa grande souffrance, sa spontanéité, sa gaieté, son humour inséparable d'un solide bon sens et d'une très grande profondeur, sa grande liberté et son abandon total, dans la confiance et l'amour, culminant dans cette ultime parole : "Mon Dieu... je vous aime !"
Extraits :
7 avril : Je lui demandais de quelle manière je mourrais, lui laissant voir mes appréhensions. Elle me répondit avec un sourire plein de tendresse :«Le bon Dieu vous pompera comme une petite goutte de rosée...»
18 avril : Elle venait de me confier quelques humiliations bien pénibles qui lui avaient été données par des soeurs.«Le bon Dieu me donne ainsi tous les moyens de rester bien petite; mais c’est cela qu’il faut; je suis toujours contente; je m’arrange, même au milieu de la tempête, de façon à me conserver bien en paix au dedans. Si l’on me raconte des combats contre les soeurs, je tâche de ne pas m’animer à mon tour contre celle-ci ou celle-là. Il faut, par exemple, que, tout en écoutant, je puisse regarder par la fenêtre et jouir intérieurement de la vue du Ciel, des arbres... Comprenez-vous ? Tout à l’heure, pendant ma lutte à propos de Sr X. je regardais avec plaisir les belles pies s’ébattre dans le pré, et j’étais aussi en paix qu’à l’oraison... J’ai bien combattu avec... je suis bien fatiguée ! mais je ne crains pas la guerre. C’est la volonté du bon Dieu que je lutte jusqu’à la mort. Oh ! ma petite Mère, priez pour moi !""... Moi quand je prie pour vous, je ne dis pas de Pater ni d’Ave, je dis simplement avec un élan du coeur : «O mon Dieu, comblez ma petite Mère de toutes sortes de biens, aimez-la davantage, si vous le pouvez."

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Marthe Robin 


(« Journal », 27 septembre 1931)


« Laisser à Dieu toute liberté d'action ! Quelle délivrance d'inquiétude ! Quelle moisson de joies et d'espérance ! Oh, que l'abandon à l'Amour est nécessaire, fécond, lumineux et saint ! »


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Sainte Térésa de Calcutta

Jésus dans le Testament spirituel de Mère Teresa.

"Tu n’as pas besoin de changer pour croire en mon amour, c’est de croire en mon amour qui va te changer".

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Sainte Teresa de Calcutta
Extrait de « Viens, sois ma Lumière »
Les écrits intimes de « La Sainte de Calcutta »
Textes édités et commentés par Brian KolodieJchuk, M.C

« Ma deuxième résolution est de devenir apôtre de la Joie - pour consoler le Sacré-Coeur de Jésus par la joie. » 

Mère Teresa 

S'engager à devenir « apôtre de la Joie » quand, sur le plan personnel, elle se sentait peut-être au bord du désespoir était bel et bien héroïque. Elle en fut capable parce que sa joie s'enracinait dans la certitude de la bonté ultime des plans d'amour de Dieu pour elle. Et même si sa foi dans cette vérité ne procurait aucune consolation à son âme, elle se risquait à affronter les défis de la vie avec le sourire. Son unique point d'appui était sa confiance aveugle en Dieu....Pour cela, elle comptait sur le soutien de Marie. »

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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)