Affichage des articles dont le libellé est Eglise. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Eglise. Afficher tous les articles

842

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)
(Lettre au Père Agostino, 12 mars 1913)

Un autre texte de Padre Pio rapporte des paroles de Jésus qui lui est apparu dans un vision mentale : 
« Ils me laissent seul de jour comme de nuit dans les églises. Ils ne se soucient plus du sacrement de l’autel ; on ne parle plus de ce sacrement d’amour ; et même ceux qui en parlent, hélas, avec quelle indifférence, avec quelle froideur ils le font ! 
Mon Cœur est oublié. Personne n’a plus souci de mon Amour. Je suis toujours dans la tristesse. Pour beaucoup, ma maison est devenue un théâtre ; il en est ainsi de mes ministres eux-mêmes, que j’ai toujours regardé avec prédilection, que j’ai aimés comme la pupille de l’œil. Eux, ils devraient réconforter mon cœur plein d’amertume, ils devraient m’aider à sauver des âmes. Or, qui le croirait, je reçois de leur part beaucoup d’ingratitude. 
Je vois, mon fils, beaucoup de ceux-là qui… (ici, il se tut, la gorge serrée, et il pleura en silence) me trahissent avec des airs hypocrites par des communions sacrilèges, foulant aux pieds les lumières et les forces que je ne cesse de leur donner. »  


 

813

Père Georges Finet
extrait d'une de ses conférences 
revue "l’Alouette" N°288 | avril 2015SOYEZ DES «PIERRES VIVANTES» 
"Pour vous traiter ce sujet, je prends une explication donnée par Vatican II, en citant la première épître de saint Pierre, chapitre 2, versets 4 et suivants : 
«Approchez-vous de Lui (Lui, c’est Jésus ; vous, ce sont les chrétiens de la première génération), la Pierre Vivante rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l’édification d’un édifice spirituel (l’Église) pour un sacerdoce saint, en vue d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus.» 

Vous remarquerez que Jésus est appelé la Pierre Vivante, la Pierre d’Angle, et vous, les chrétiens : les pierres vivantes
Qu’est-ce qu’une pierre vivante et une pierre qui ne l’est pas ? 
Une pierre vivante, c’est celle qui se donne, qui se prête à la construction de l’édifice. Je me rappelle, en quittant Beyrouth, il y a bien des années, je me suis arrêté avec quelques pèlerins à Baalbeck. Là, nous avons admiré les fameuses ruines de ces temples, soutenus par une esplanade extraordinaire, construits par les Romains tout de suite après la mort de Jésus.
J’ai été très frappé d’une chose : ces immenses pierres qui ont 20 mètres de long sur 2 ou 3 de large, sont toujours des pierres vivantes, qui se prêtent à l’édification, à la construction. Mais, tout de suite après, on nous a emmenés à la carrière où ces pierres étaient exploitées. J’y ai vu une pierre dont on a extrait une des trois faces sur les quatre. Elle avance de 20 mètres, mais toute la base est encore dans la carrière : elle ne se prête pas à la construction : c’est une pierre morte. Pauvre pierre ! Quand je l’ai vue, mon réflexe ecclésiastique m’a donné envie de tirer mon goupillon et de lui donner une absoute... C’était triste de voir cette pauvre pierre qui était là depuis des siècles et des siècles, sans servir à rien du tout. Vous devez, vous, les laïcs, vous prêter à cette construction comme «pierres vivantes». Cette construction s’appelle l’Église et les Apôtres en sont les pierres de fondation. Et saint Pierre, pour expliquer cela, emploie en grec, le mot «syn» et non le terme «meta». Le «meta» grec signifie «avec» : un cheval tire une voiture «avec» un autre : ils sont juxtaposés ; mais, dans l’Église, nous ne sommes pas juxtaposés. Le «syn», c’est le «avec» vital : la branche «avec» le tronc ; le sarment «avec» le cep ; les membres «avec» la tête du corps ; une pierre «avec» la pierre d’angle.

Ce lien vital, c’est le Saint-Esprit qui nous unit les uns aux autres dans cette construction, par le ciment de la charité fraternelle. C’est ainsi que nous faisons l’unité entre nous. Donc, nous sommes des pierres vivantes. Retenons bien cela : ne soyons pas des pierres mortes."

743

Marthe Robin
(« Préparation de la Pâque », p.112)

"Faites ceci en mémoire de moi" : Maintenant, la terre ne sera plus jamais sans autels... L'Eglise ne sera plus jamais sans prêtres... Et partout et toujours le corps et le sang du Christ seront offerts à Dieu en sacrifice d'adoration, de louange, d'amour, de reconnaissance et d'expiation…



657

     Marthe Robin
(Journal - 5 avril 1930)

« Le Seigneur envoie par toute la terre des anges pour recueillir toutes les prières que nous faisons au nom de l’Eglise, pour les offrir à Dieu en hommage, en expiation, en reconnaissance. »



654

de saint Augustin 
Homélie pour la fête de Saint Laurent (10 août, fête du martyr saint Laurent de Rome)

"L’Eglise, a établi ces anniversaires des glorieux martyrs, afin d’amener par la foi à les imiter, ceux qui ne les ont point vus souffrir, de les stimuler par ces solennités (…).
A chaque solennité d’un martyr, préparons notre coeur à le fêter, de manière à n’être jamais sans l’imiter.
C’était un homme, et nous sommes des hommes.
Celui qui l’a créé nous a créés aussi ;
Dès lors, mes frères bien-aimés, puisque jamais nous ne sommes sans persécution, comme nous l’avons dit, et que le diable, ou nous tend des embûches, ou nous fait violence, nous devons être toujours prêts, ayant le cœur fixé en Dieu, et autant qu’il nous est possible, au milieu de ces embarras, de ces tribulations, de ces épreuves, demander la force au Seigneur, puisque de nous-mêmes nous sommes si faibles, nous ne pouvons rien (…)"
"Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Saint Laurent a compris cela, mes frères, il l’a compris et il l’a fait ; et ce qu’il avait consommé à cette table, c’est cela qu’il a voulu apprêter.
Il a aimé le Christ par sa vie, il l’a aimé par sa mort."


623

Benoît XVI- l'Eglise, l'Esprit et l'institution

Regina Cæli, 15 mai 2005 (Dimanche de Pentecôte)
L’heureuse coïncidence entre la Pentecôte et les ordinations sacerdotales m’invite à souligner le lien indissoluble qui existe, dans l’Eglise, entre l’Esprit et l’institution. J’y faisais déjà allusion samedi dernier, en prenant possession de la Chaire d’Evêque de Rome, à Saint-Jean-de-Latran. La Chaire et l’Esprit sont des réalités intimement liées, tout comme le sont le charisme et le ministère ordonné. Sans l’Esprit Saint, l’Eglise se réduirait à une organisation uniquement humaine, alourdie par ses propres structures. Mais de la même façon, dans les desseins de Dieu, l’Esprit se sert habituellement d’intermédiaires humains pour agir dans l’histoire. C’est précisément pour cela que le Christ, qui a constitué son Eglise sur le fondement des Apôtres réunis autour de Pierre, l’a également enrichie du don de son Esprit, afin qu’au cours des siècles, il la réconforte (cf. Jn 14, 16) et la guide à la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13). Puisse la communauté ecclésiale rester toujours ouverte et docile à l’action de l’Esprit Saint pour être parmi les hommes un signe crédible et un instrument efficace de l’action de Dieu !

593


pape François
Tweet du 1er août 2018

"Tous dans l'Eglise nous avons la responsabilité de nous sanctifier, en prenant soin des autres" 

586

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" - 20 mars 1930 (jeudi) -



Partout, en tout et toujours, je vous bénis, ô mon Dieu !...
Trinité Sainte, recevez cette offrande que je vous renouvelle un nombre infini
de fois tous les jours. Je vous la présente en mémoire de la Passion, de la résurrection et de l’ascension de Notre-Seigneur, ensuite en l’honneur de la bienheureuse Marie toujours Vierge,
des bienheureux martyrs et de tous les autres saints. Puisse cette oblation servir en l’honneur et pour la gloire de son saint Nom, pour mon utilité et celle de la sainte Eglise.

Je suis de plus en plus unie à la Passion du Christ, tout mon être est scellé à la douleur mais c’est à flots que Jésus répand ses bénédictions sur moi.

L’amour de Dieu me dévore ! II me semble que je suis de plus en plus enchaînée à Dieu par l’amour. Ma vie est une croix, mais une croix d’amour... une croix de délices, puisque souffrir avec Jésus n’est déjà plus souffrir. J’ai tant souffert tous ces jours que j’ai vraiment cru que Dieu allait enfin me rappeler à Lui, et que l’heure tant désirée était bien près de se réaliser. 
Cependant je demeure, vivant de mon Dieu et me consumant pour Lui ! 
Je me sens étrangère en ce monde, et si loin de Jésus, si loin du ciel à cause de la vie qui m’est laissée, qui m’en ferme la porte.

Je suis crucifiée entre le ciel et la terre, mais c’est pour mon bien.
Souffrir toujours autant...
souffrir encore longtemps n’est rien, si je puis ainsi arracher des âmes, même une seule âme, à l’enfer. Tout m’est et me sera doux, pourvu que Dieu règne et soit aimé.

Ô bon Jésus, ne permettez pas qu’on voie, qu’on ait connaissance de ce que je souffre,  et plus encore ma chère maman. 
Ô mon tendre Ami, laissez-moi me taire et me perdre en vous seul dans le silence et l’amour.
Soyez ma force et ma confiance, ô Jésus, je suis à vous !...


465

Benoît XVI
Audience générale, 7 juin 2006
A Jésus qui demande : "Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui
suis-je ?", Pierre répond : "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant !" (Mt 16, 15-16). En réponse, Jésus prononce alors la déclaration solennelle qui définit, une fois pour toutes, le rôle de Pierre dans l'Eglise : "Et moi, je te le déclare: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise... Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux" (Mt 16, 18-19).
Les trois métaphores auxquelles Jésus a recours sont en elles-mêmes très claires : Pierre sera le fondement rocheux sur lequel reposera l'édifice de l'Eglise ; il aura les clefs du Royaume des cieux pour ouvrir ou fermer à qui lui semblera juste ; enfin, il pourra lier ou délier, au sens où il pourra établir ou interdire ce qu'il considérera nécessaire pour la vie de l'Eglise, qui est et qui demeure au Christ. Elle est toujours l'Eglise du Christ, et non de Pierre. C'est ainsi qu'est décrit par des images d'une évidence plastique ce que la réflexion successive appellera le "primat de juridiction".

454

Benoît XVI
Angelus, 19 novembre 2006
Après-demain, 21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. (...)
Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu'ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l'Eglise l'attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l'intercession de Marie, que, lors de la fête de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l'Eglise, qui réunit en elle les deux vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.

397

Catéchisme abrégé
Les cinq préceptes de l'Église
1. Participer à l'Eucharistie dominicale et aux autre fêtes d'obligation et s'abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours.
2. Confesser ses péchés au moins une fois par an.
3. Recevoir le Sacrement de l'Eucharistie au moins à Pâques.
4. S'abstenir de manger de la viande et observer le jeûne durant les jours établis par l'Église.
5. Subvenir aux besoins matéiels de l'Église, selon ses possibilités.

395

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 964
Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. " Cette union de Marie avec son Fils dans l’œuvre du salut est manifeste dès l’heure de la conception virginale du Christ, jusqu’à sa mort " (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l’heure de sa passion :
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : " Femme, voici ton fils " (Jn 19, 26-27) (LG 58).
Source : www.vatican.va

365

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 12
En outre, le même Esprit-Saint non seulement sanctifie le Peuple de Dieu, le conduit et l'orne de vertus au moyen des sacrements et des ministères mais, "en distribuant à chacun ses dons comme il lui plaît" (I Cor. 12, 11), il dispense également, parmi les fidèles de tout ordre, des grâces spéciales qui les habilitent à assumer des activités et des services divers, utiles au renouvellement et à l'expansion de l'Eglise, suivant ces paroles : "A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (I Cor. 12, 7). Ces charismes, qu'ils soient extraordinaires ou plus simples et plus répandus, sont ordonnés et adaptés d'abord aux besoins de l'Eglise : ils doivent donc être accueillis avec gratitude et joie spirituelle. Cependant, il ne faut pas demander imprudemment les dons extraordinaires, pas plus qu'il ne faut en attendre présomptueusement les fruits des travaux apostoliques.

363

Concile Vatican II
Lumen gentium, n° 4
L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les cœurs des fidèles comme en un temple (cf. I Cor. 3, 16 ; 6, 19) ; en eux il prie et rend témoignage de leur adoption filiale (cf. Gal. 4, 6 ; Rom. 8, 15-16 et 26). Cette Eglise qu'il amène à la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13), qu'il réunit dans la communion et le ministère, il l'édifie encore et la dirige par des dons variés, tant hiérarchiques que charismatiques, et par ses œuvres il l'embellit (cf. Eph. 4, 11-12 ; I Cor. 12, 4 ; Gal. 5, 22). Il la rajeunit par la force de l'Evangile, il la rénove perpétuellement et la conduit enfin à l'union parfaite avec son Epoux. Car l'Esprit et l'Epouse disent au Seigneur Jésus "Viens !" (cf. Apoc. 22, 17). Ainsi l'Eglise universelle apparaît-elle comme "un peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint."

L'Esprit habite dans l'Eglise et dans les coeurs des fidèles comme en un temple


351

Benoît XVI
Audience générale, 18 octobre 2006, §6
Pour conclure, nous voulons également rappeler celui qui après la Pâque fut élu à la place du traître. Dans l'Eglise de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort : "Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias" (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi "associé aux onze Apôtres" (Ac 1, 26). Nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout. A la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison. Nous pouvons en tirer une dernière leçon : même si dans l'Eglise ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur.

289

Tertullien
Du Baptême, 1 et 20
Heureux sacrement que celui de notre baptême ! quel effet ne produit-il pas ? il efface la tache de nos péchés passés, il nous rend enfants de Dieu, et nous ouvre l'entrée à la vie éternelle. Un traité sur cette matière ne sera pas sans doute inutile, soit pour instruire nos catéchumènes, soit pour convaincre ces fidèles indolents qui, se contentant simplement de croire, sans se mettre en peine de considérer ce que l'Ecriture et la tradition nous enseignent, négligent par cette ignorance affectée d'apprendre les fondements sur quoi la foi qu'ils professent est appuyée. (...)
C'est pourquoi, heureux néophytes que la grâce de Dieu a appelés et entendus avec tant de bonté, dès que vous commencez à sortir de ce bain sacré où vous recevez une nouvelle régénération, et à être unis avec vos frères dans le sein de l'Eglise votre mère, demandez au Père céleste, demandez au Seigneur des biens sacrés, des grâces surnaturelles, des dons du Saint-Esprit. Demandez, dit Jésus-Christ, et vous recevrez. Vous avez cherché jusqu'à cette heure, et vous avez trouvé ; vous avez heurté, et l'on vous a ouvert. La grâce que je vous demande à mon tour, c'est que, dans vos prières, vous vous souveniez de Tertullien le pécheur.

277

St Augustin
Commentaire de la première épître de Jean, traité XX, 8
Si tu prétends aimer le Christ, que ta charité s'étende jusqu'aux confins de l'univers, parce que les membres du Christ s'y trouvent partout répandus. Si tu n'aimes qu'une portion de l'univers, ton amour est partagé ; et s'il est partagé, tu ne fais pas partie du corps de Jésus-Christ ; et si tu es en dehors de son corps, il n'est pas ton chef. A quoi bon croire et blasphémer ? Tu adores le Christ comme chef, et tu le blasphèmes dans son corps ?

248

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
350. Pourquoi la famille chrétienne est-elle aussi appelée Église domestique ?
Parce que la famille manifeste et révèle la nature de l’Église comme famille de Dieu, qui est d’être communion et famille. Chacun de ses membres, selon son rôle propre, exerce le sacerdoce baptismal, contribuant à faire de la famille une communauté de grâce et de prière, une école de vertus humaines et chrétiennes, le lieu de la première annonce de la foi aux enfants.
Source : www.vatican.va

196

Benoît XVI
Angelus, 1er novembre 2005, §1
Nous célébrons aujourd'hui la solennité de Tous les Saints, qui nous fait goûter la joie d'appartenir à la grande famille des amis de Dieu, ou, comme l'écrit saint Paul, de "partager le sort des saints dans la lumière" (Col 1, 12). La liturgie repropose l'expression remplie d'émerveillement de l'Apôtre Jean : "Voyez quelle manifestation d'amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes !" (1 Jn 3, 1). Oui, devenir saints signifie réaliser pleinement ce que nous sommes déjà, ayant été élevés, en Jésus Christ, à la dignité de fils adoptifs de Dieu (cf. Ep 1, 5 ; Rm 8, 14-17). A travers l'incarnation de son Fils, sa mort et sa résurrection, Dieu a voulu réconcilier l'humanité avec Lui et l'ouvrir à la participation à sa propre vie. Celui qui croit dans le Christ Fils de Dieu renaît "d'en-haut", il est comme régénéré par l'œuvre de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 1-8). Ce mystère se réalise dans le sacrement du Baptême, à travers lequel la mère Eglise donne le jour à ses "saints".

183

St Albert le Grand
Sermon 27-28 De Eucharistia
« Il y a trois témoins qui rendent témoignage sur la terre : l'esprit, l'eau et le sang »(1 Jean 8) ; l'esprit, que Jésus rendit à son Père au milieu des douleurs ; l'eau, qui coule de son côté ; et le sang, qu'il a versé de son cœur, sont les témoins de son amour le plus ardent. (...)
Par le sang de son Cœur et de son côté, le Seigneur a arrosé le jardin de son Eglise, car il a fait jaillir en même temps les sacrements de son Cœur. (...)
Son Cœur débordait d'amour de pouvoir s'unir à nous, et remplir notre cœur de joie et d'allégresse.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)