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1415

     Prière de Saint Jean Bosco à Marie Auxiliatrice :

« O Marie, Vierge puissante, vous êtes la grande et illustre protectrice de l’Église; vous êtes l’aide merveilleuse des chrétiens; vous êtes terrible comme une armée en ligne de bataille. Vous qui seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier, protégez-nous dans notre détresse, dans notre lutte et dans notre défense difficile contre l’ennemi; et, à l’heure de notre mort, accueillez nos âmes au Paradis. Amen ».
Marie Auxiliatrice, priez pour nous.

1361

   saint Pio de Pietrelcina

Méditation et réflexion sur la vie eucharistique de Padre Pio, à partir d'une lettre qu’il écrivit au Père Agostino, l’un de ses directeurs spirituels, le 21 mars 1912.

Hier, fête de saint Joseph. Dieu seul sait combien de douceurs j’ai éprouvées, surtout après la messe, à tel point que je les ressens encore en moi. La tête et le cœur me brûlaient, mais c’était un feu qui me faisait du bien. Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu. Oh, si en ce moment où je sens encore presque tout, je réussissais à enfouir pour toujours dans mon cœur ces consolations, je serais certainement dans un paradis !
Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !.. » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude... Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde... Il vient en moi chaque matin et déverse dans mon pauvre cœur toutes les effusions de sa bonté. Je voudrais, si c’était en mon pouvoir, laver de mon sang ces lieux où j’ai commis tant de péchés, où j’ai scandalisé tant d’âmes. Mais vive toujours la miséricorde de Jésus !
Ce même Jésus me demande presque toujours de l’amour. Et, plus que la bouche, c’est mon cœur qui lui répond : « Mon Jésus, je voudrais... » et : « je n’en peux plus ». Mais, à la fin, je m’écrie : « Oui, Jésus je t’aime et je sens même le besoin de t’aimer davantage ; mais, Jésus, de l’amour dans le cœur, je n’en ai plus, tu sais que je t’ai tout donné ; si tu veux plus d’amour, prends mon cœur et remplis-le de ton amour et, ensuite, commande-moi donc de t’aimer, je ne m’y refuserai pas, au contraire ; je t’en prie, fais-le, je le désire. »
Du jeudi soir au samedi, de même que le mardi, c’est une tragédie douloureuse pour moi. Il me semble que mon cœur, mes mains et mes pieds sont transpercés par une épée, tellement j’en souffre.
En même temps, le démon ne cesse de m’apparaître sous ses apparences hideuses et de me frapper d’une façon vraiment épouvantable. Mais vive l’amour de Jésus, qui me récompense de tout par ses visites !

1243

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"Mon grand ennemi, celui par lequel nos autres ennemis, le démon et le monde, peuvent tout contre moi, c'est moi-même, c'est ce vieil homme, ce funeste rejeton d'Adam pécheur ; c'est cet amour-propre né avec moi, développé en moi avant l'usage de ma raison, fortifié par mes passions, par les ténèbres de mon entendement, par la faiblesse de ma volonté, par l'abus que j'ai fait de ma liberté, par mes péchés, et mes mauvaises habitudes.
Comment combattre, coment vaincre ce terrible ennemi ?
Comment m'y prendre et par où commencer ?
Hélas ! il renaîtra des coups mêmes que je lui porterai ; il s'applaudira de mes victoires, et se les attribuera comme reflet de ses propres forces. Il se contemplera et s'admirera dans les vertus que j'aurai acquises, dans les défauts que j'aurai corrigés : il s'énivrera des louanges que les autres donneront à ma piété, il s'énorgueillira même des actes d'humilité que j'aurai faits.
Comment terrasser un ennemi qui dans sa propre déaite trouve le sujet de son triomphe ?" 

1236

 Charles Gay (1815-1892) 

(124ème Élévation)

"Ce qui importe ici, c'est moins de lutter contre satan, que d'adhérer de toutes ses forces à Celui qu'il attaque en nous et qui sait toujours comme le vaincre. C'est demeurer invariablement en Jésus, c'est de vivre et d'être continuellement en Jésus qui ous fait communier à sa force et triompher de "l'adversaire" : de sorte que le grand secret pour combattre le Mal, c'est d'être fidèlement, amoureusement et pleinement unie au bien." 

1055

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphe 162)

« Une lutte constante »
La Parole de Dieu nous invite clairement à « résister aux manœuvres du diable » (Ep 6, 11) et à éteindre « tous les traits enflammés du Mauvais » (Ep 6, 16). Ce ne sont pas des paroles romantiques, car notre chemin vers la sainteté est aussi une lutte constante. (…) Nous avons pour le combat les armes puissantes que le Seigneur nous donne : la foi qui s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire. » 

871

de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
« Enfin le beau jour de mes noces arriva » (Jour de son engagement définitif envers Dieu), « il fut sans nuages, mais la veille il s’éleva dans mon âme une tempête comme jamais je n’en avais vue… Pas un seul doute sur ma vocation ne m’était encore venu à la pensée, il fallait que je connaisse cette épreuve. Le soir, en faisant mon chemin de la Croix après matines, ma vocation m’apparut comme un rêve, une chimère… je trouvais la vie du Carmel bien belle, mais le démon m’inspirait l’assurance qu’elle n’était pas faite pour moi, que je tromperais les supérieures en avançant dans une voie où je n’étais pas appelée… Mes ténèbres étaient si grandes que je ne voyais ni ne comprenais qu’une chose : Je n’avais pas la vocation !… Ah ! comment dépeindre l’angoisse de mon âme ?… Il me semblait (chose absurde qui montre que cette tentation était du démon) que si je disais mes craintes ma maîtresse elle allait m’empêcher de prononcer mes Saints Vœux ; cependant je voulais faire la volonté du bon Dieu et retourner dans le monde plutôt que rester au Carmel en faisant la mienne ; je fis donc sortir ma maîtresse et remplie de confusion je lui dis l’état de mon âme… Heureusement elle vit plus clair que moi et me rassura complètement ; d’ailleurs l’acte d’humilité que j’avais fait venait de mettre en fuite le démon qui pensait peut-être que je n’allais pas oser avouer ma tentation. Aussitôt que j’eus fini de parler mes doutes s’en allèrent, cependant pour rendre plus complet mon acte d’humilité, je voulus encore confier mon étrange tentation à notre Mère qui se contenta de rire de moi ».

867

de saint Vincent de Paul 
«L'esprit du monde est remuant et veut tout faire. Laissons-le là; nous ne voulons pas choisir nos voies, mais marcher par celles qu'il plaira à Dieu de nous prescrire»

678

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

LA PENTECOTE

Même après la mort du Christ, l'Esprit Saint opère en nous toutes choses, à travers Marie. De fait, ce que le Créateur dit au serpent à propos de l'Immaculée : 'Elle t'écrasera la tête', doit être considéré sans limitation dans le temps. C'est le devoir de l'Esprit Saint de former jusqu'à la fin des temps les membres nouveaux du corps mystique du Christ. Mais comme saint Louis-Marie Grignon de Monfort l'a démontré : cela s'accomplira avec Marie, en Marie et par Marie.

676

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

"Chers enfants, dans les difficultés, les ténèbres, les faiblesses, les découragements, rappelons-nous que le Paradis ... est en train de s'approcher. Courage ! Marie nous attend au Ciel pour nous serrer contre son Cœur. En outre, n'écoute pas le diable s'il veut te faire croire que le Paradis n'existe pas pour toi. Même si tu avais commis tous les péchés possibles, un seul acte d'amour parfait laverait tout au point qu'aucune ombre ne subsisterait."

600


Saint Pio de Pietrelcina - (Padre Pio)
15 novembre 1917 
Lettre à Antonietta Vona



« Ne te décourage pas de tes chutes, mais ouvre-toi à une nouvelle confiance et à une humilité plus profonde. Le découragement et l'irritation après une chute dans le péché, c'est un artifice de l'ennemi, c'est baisser les armes devant lui et se déclarer vaincu. Tu ne feras jamais cela, car la grâce du Seigneur est toujours prête à te secourir. » 

447

St Jean Chrysostome
Homélies sur les Actes, 6, 4
Combien la douceur est préférable à la colère et à l'emportement. D'ailleurs Dieu nous commande la première et le démon la seconde. Aussi, quand même il n'existerait ni Dieu, ni démon, n'oubliez point que nos propres intérêts nous prescriraient encore de cultiver cette vertu et de fuir ce vice.
Et en effet, l'homme doux et patient est débonnaire pour lui-même et utile aux autres, tandis que l'homme violent et irascible devient ennuyeux à lui-même et inutile aux autres.

438

St Vincent de Paul
Entretien avec les Filles de la Charité, n°62
Mes chères sœurs, il faut, pour savoir ce que c’est que tentation, faire attention à son contraire, qui est l’inspiration. La tentation est un mouvement qui nous porte au mal, et l’inspiration un autre mouvement qui nous porte au bien. Le diable nous porte au mal par la tentation, et Dieu nous porte au bien par l’inspiration. Vous êtes entrées dans la maison par l’inspiration ; vous n’en sortirez que par la tentation. (...)
C’est le propre de Dieu de porter au bien toujours, et le propre du diable de porter au mal, aussi bien que la chair et le monde. La tentation, je rebats encore cela, est un mouvement qui nous porte au mal diversement. Le diable fait voir le mal tout ouvertement quelquefois ; mais, pour l’ordinaire, il le propose sous ombre de bien.

422

St Josémaria Escriva
Amis de Dieu, n° 62
Luttez contre la compréhension excessive que chacun a pour soi ; soyez exigeants envers vous-mêmes ! Parfois, nous pensons trop à notre santé, au repos qui ne saurait manquer, dans la mesure précisément où il nous permet de reprendre le travail avec des forces renouvelées. Mais le repos ― je l'ai écrit il y a déjà si longtemps ― ne consiste pas à ne rien faire : c'est se distraire à des activités qui exigent moins d'efforts.
D'autre part, sous de faux prétextes, nous sommes trop nonchalants. Nous perdons de vue la responsabilité sainte et bénie qui pèse sur nos épaules. Nous nous limitons tout juste à ce qu'il faut pour nous tirer d'affaire. Nous nous laissons entraîner par des raisons qui n'en sont pas, pour nous tourner les pouces, alors que Satan et ses alliés, eux, ne prennent pas de vacances.

346

St Alphonse-Marie de Liguori
Divers exercices de dévotion en l'honneur de la Mère de Dieu, de l'Ave Maria

Cette salutation angélique est infiniment agréable à la sainte Vierge, parce qu’il semble que par là on lui renouvelle la joie qu’elle ressentit quand saint Gabriel lui annonça qu’elle avait été choisie pour être la Mère de Dieu ; nous devons, dans cette intention, la saluer par l’Ave Maria. C’est ce que Thomas à Kempis nous recommande ; et la Mère de Dieu dit elle-même à sainte Mechtilde qu’on ne peut mieux faire que de la saluer par l’Ave Maria. Quiconque salue Marie en sera salué à son tour. Saint Bernard entendit un jour une statue de la sainte Vierge prendre réellement une voix humaine et lui dire : " Je te salue, Bernard. " Or le salut de Marie, dit saint Bonaventure, est une grâce par laquelle elle répond à celui qui la salue volontiers par un Ave Maria. La mère de Dieu pourra-t-elle, ajoute Richard, refuser à celui qui vient à elle avec l’Ave Maria. Marie promit elle-même à sainte Gertrude autant de grâces à l’heure de la mort qu’elle aurait récité d’Ave Maria. Le bienheureux Alain assurait qu’à la récitation de l’Ave Maria, tandis que le ciel entier est dans la joie, le démon tremble et prend la fuite. Et c’est précisément ce que Thomas à Kempis atteste d’après sa propre expérience : le démon lui étant une fois apparu prit aussitôt la fuite, dès qu’il entendit ces paroles : Ave Maria.

326

St Augustin
Traité sur l'évangile de saint Jean, 52, 11
Après avoir dit : « Maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors », Jésus ajoute : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jn 12, 32). Que signifie ce « tout », sinon ceux du cœur desquels le diable est chassé ? Il ne dit pas tous, mais « tout » ; car la foi n’est pas donnée à tous. Ce mot ne s’applique donc pas à l’universalité des hommes, mais à l’intégralité de la nature humaine ; c’est-à-dire à l’esprit, à l’âme, au corps. A l’esprit qui nous fait comprendre, à l’âme qui nous fait vivre, et au corps qui nous rend visibles et tangibles. Celui, en effet, qui a dit : « Il ne périra pas un cheveu de votre tête », attire tout à lui. Mais si, par le mot « tout », il faut entendre les hommes eux-mêmes, nous pouvons dire que c’est tous ceux qui sont prédestinés au salut, et dont aucun ne doit périr, comme le Christ l’a dit plus haut en parlant de ses brebis. On peut comprendre aussi qu’il attirera à lui tous les genres d’hommes, et dans toutes les langues, et dans tous les âges, et dans toutes les positions de fortune, et dans tous les degrés d’intelligence, et dans toutes les professions honnêtes et utiles, et enfin dans les innombrables états qui, en dehors du péché, distinguent les hommes entre eux, depuis les plus élevés jusqu’aux plus humbles, depuis le roi jusqu’au mendiant. « Je les attirerai tous après moi », et cela afin d’être leur chef et de les avoir pour ses membres. Il dit : « Si je suis élevé de terre », pour dire : quand j’aurai été élevé de terre ; car il ne doute pas de la réalisation de ce qu’il est venu accomplir. Ces paroles se rapportent à celles qu’il avait dites plus haut : « Mais si le grain de blé meurt, il porte beaucoup de fruit ». Car cette élévation, que signifie-t-elle, sinon sa passion sur la croix ? Du reste, l’Evangéliste ne manque pas de nous le dire ; car il ajoute : « Il disait cela pour marquer de quelle mort il devait mourir ».

283

St Augustin
Homélie sur le Psaume 60, 2-3
Entends ma plainte, Seigneur, écoute ma prière. Des extrémités de la terre, je crie vers toi, parce que mon cœur est angoissé.
Dans son voyage ici-bas, notre vie ne peut pas échapper à l'épreuve de la tentation, car notre progrès se réalise par notre épreuve ; personne ne se connaît soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut être couronné sans avoir vaincu, ne peut vaincre sans avoir combattu, et ne peut combattre s'il n'a pas rencontré l'ennemi et les tentations.
Il est donc angoissé, celui qui crie des extrémités de la terre, mais il n'est pas abandonné. Car le Christ a voulu nous préfigurer, nous qui sommes son corps, dans lequel il est mort, est ressuscité et monté au ciel ; c'est ainsi que la tête a pénétré la première là où les membres sont certains de pouvoir la suivre.
Il nous a donc transfigurés en lui, quand il a voulu être tenté par Satan. On lisait tout à l'heure dans l'évangile que le Seigneur Jésus Christ, au désert, était tenté par le diable. Parfaitement ! Le Christ était tenté par le diable ! Dans le Christ, c'est toi qui étais tenté, parce que le Christ tenait de toi sa chair, pour te donner le salut ; tenait de toi la mort, pour te donner la vie ; tenait de toi les outrages, pour te donner les honneurs ; donc il tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire.
Si c'est en lui que nous sommes tentés, c'est en lui que nous dominons le diable. Tu remarques que le Christ a été tenté, et tu ne remarques pas qu'il a vaincu ? Reconnais que c'est toi qui es tenté en lui ; et alors reconnais que c'est toi qui es vainqueur en lui. Il pouvait écarter de lui le diable ; mais, s'il n'avait pas été tenté, il ne t'aurait pas enseigné, à toi qui dois être soumis à la tentation, comment on remporte la victoire.

279

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
106. Que nous révèlent les tentations de Jésus au désert ?
Les tentations de Jésus au désert récapitulent celle d’Adam au paradis et celles d’Israël dans le désert. Satan tente Jésus dans son obéissance à la mission confiée par son Père. Le Christ, nouvel Adam, résiste et sa victoire annonce celle de la passion, obéissance suprême de son amour filial. L’Église s’unit à ce Mystère tout particulièrement dans le temps liturgique du Carême.
Source : www.vatican.va

264

Bible - Nouveau Testament
Jacques 4, 6-12
Mais il donne une grâce d'autant plus grande, selon ce que dit l'Ecriture : "Dieu résiste aux orgueilleux, et il accorde sa grâce aux humbles."
Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il s'enfuira de vous.
Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes à l'âme double.
Sentez votre misère ; prenez le deuil, et pleurez que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse.
Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. Frères, ne dites point de mal les uns des autres.
Celui qui parle mal de son frère ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es plus un observateur de la loi, mais tu t'en fais juge.
Il n'y a qu'un seul législateur et qu'un seul juge, celui qui a la puissance de sauver et de perdre. Mais qui es-tu, toi qui juges le prochain ?

262

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 407
La doctrine sur le péché originel – liée à celle de la Rédemption par le Christ – donne un regard de discernement lucide sur la situation de l’homme et de son agir dans le monde. Par le péché des premiers parents, le diable a acquis une certaine domination sur l’homme, bien que ce dernier demeure libre. Le péché originel entraîne " la servitude sous le pouvoir de celui qui possédait l’empire de la mort, c’est-à-dire du diable " (Cc. Trente : DS 1511 ; cf. He 2, 14).
Ignorer que l’homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l’éducation, de la politique, de l’action sociale (cf. CA 25) et des mœurs.
Source : www.vatican.va

186

St Ignace d'Antioche
Lettre aux Romains VI, 1 – VII, 1-2
Il est plus beau de mourir pour le Christ Jésus que de régner jusqu’aux extrémités de l’univers ; c’est lui que je désire, que je cherche, qui est mort pour nous ; c’est lui que je désire, lui qui est ressuscité pour nous. (…) Le Prince de ce monde entend m’arracher à Dieu et abîmer les sentiments que je lui porte. Vous qui serez là, ne volez pas à son secours. Soyez plutôt de mon côté, c’est-à-dire du côté de Dieu. N’ayez pas Jésus-Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur. Ne vous laissez pas gagner par l’envie. Quand je serai près de vous, restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être. Fiez-vous plutôt à ce que je vous écris. Car c’est en pleine vie que j’affirme ma volonté de mourir. Mes passions ? Crucifiées. En moi, plus de feu n’attise la matière, mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur : « Viens auprès du Père. »

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)