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1228

Saint François de Sales (1567-1622)

Introduction à la vie dévote

" Ne nous troublons point de nos imperfections, car notre perfection consiste à les combattre, et nous ne saurions les combattre sans les voir, ni les vaincre sans les rencontrer. notre victoire ne consiste pas à ne point les sentir, mais à ne point leur consentir ; mais ce n'est pas leur consentir que d'en être incommodé. Il faut bien que pour l'exercice de notre humilité, nous soyons quelquefois blessés en cette bataille spirituelle ; néanmoins nous ne sommes jamais vaincus sinon lorsque nous avons perdu ou la vie, ou le courage. C'est une heureuse condition pour nous en cette guerre, que nous soyons toujours vainqueurs, pourvu que nous voulions combattre.

1227

Jean Nicolas Grou (1731-1803)

Manuel des âmes intérieures

"Ce ne sont pas ceux qui font le moins de fautes qui sont les plus saints, mais ceux qui ont plus de courage, plus de générosité, plus d'amour, qui font de plus grands efforts sur eux-mêmes, et qui n'éppréhendent pas de broncher, de tomber même et de se salir un peu, pourvu qu'ils avancent." 

1186

saint François de Sales (1567-1622) 

Vrais Entretiens spirituels

"Quand nous disons que nous ne pouvons trouver Dieu, et qu'il nous semble qu'Il est si loin de nous, nous voulons dire que nous ne pouvons avoir du sentiment de sa Présence. J'ai remarqué que plusieurs ne font point de différence entre Dieu et le sentiment de Dieu, entre la foi et le sentiment de la foi, ce qui est un trés grand défaut."

1185

saint Augustin (354-430) 

sermon pour la semaine de Pâques

"Où est maintenant la mort ? Cherche dans le Christ, elle n'y est pas ; elle y a été, mais elle est morte en Lui. Ô vie suprême, vous êtes la mort de la mort. Courage mes frères, en nous aussi la mort mourra ; ce qui s'est fait d'abord dans la tête se fera aussi dans les membres de son corps : en nous aussi la mort mourra. "Alors s'accomplira cette parole de l'Écriture : La mort a succombé dans sa victoire" (1Co 15, 53-55). La mort succombera pour ne plus se montrer... pour ne plus se montrer ? qu'est-ce à dire ? Pour n'exister plus ni dans l'âme ni dans le corps."

1183

Saint Léon le Grand

sermon pour le 2ème Dimanche de Carême

"Puisque le Christ a accepté toute la faiblesse de notre pauvreté, si nous persévérons à le confesser et à l'aimer, nous sommes vainqueurs de ce qu'Il a vaincu et nous recevons ce qu'Il a promis. Qu'il s'agisse de pratiquer les commandements ou de supporter l'adversité, la voix du Père que nous avons entendue tout à l'heure doit retentir sans cesse à nos oreilles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-Le !"

 

1162

Ambroise de Lombez (1708-1778) -
Traité de la paix intérieure

“D’ailleurs, elles produisent toujours de bons effets dans les âmes fidèles : elles les humilient, elles excitent leur vigilance, elles exercent leur patience et leur courage, elles entretiennent leur ferveur en les ramenant souvent à Dieu, et les rendent compatissantes aux infirmités du prochain.

1143

De saint Pio de Pietrelcina 
(Recueil III, p. 486).

"Avec l’aide de Dieu, fais en  sorte que cette année soit plus féconde en bonnes oeuvres que l’an dernier; car au fur et à mesure que les années passent, que l’éternité se fait proche, il faut redoubler de courage, élever notre esprit vers Dieu, et le servir mieux, spécialement en tout ce à quoi notre vocation chrétienne nous oblige "

1138

sainte Bernadette Soubirous (1844-1879- 35 ans)

« Lisez et méditez le chapitre de ce Chemin royal de la sainte Croix ! Vous y trouverez force et courage pour passer l'année ». 

1128

Saint Pio de Pietrelcina (padre Pio)

"Nul ne parvient au Salut sans traverser une mer de tempêtes, sous la perpétuelle menace d'un naufrage.
Le Calvaire est la montagne des Saints.
C'est de là que l'on accède au Thabor."




1042

sainte Elisabeth de la Trinité

La confiance

Consentir, quelle que soit l'épaisseur des ténèbres, à l'Amour inouï de Dieu. Accepter de se laisser aimer, de croire davantage à la puissance de cet Amour qu'à celle de nos péchés.
« Mère vénérée... quand même vous n'auriez rien fait pour attirer cette grâce sinon ce que fait la créature : œuvres de péchés et de misères (...) Il vous aime ainsi (...) Il fera tout en vous. » « Aux heures où vous ne sentirez que l'écrasement, la lassitude, vous Lui plairez encore si vous êtes fidèle à croire qu'Il opère encore, qu'Il vous aime quand même. »

1036

sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906) 

Vie nouvelle (lettre 324) 

La miséricorde est accordée à tous comme une grâce venant de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. La Croix du Christ est donc le jugement de Dieu sur chacun de nous et sur le monde, puisqu'elle nous donne la certitude de l'amour et de la vie nouvelle.

« Si votre nature est un sujet de combat, un champ de bataille, oh, ne vous découragez pas, ne vous attristez pas. Je dirais volontiers : aimez votre misère, car c'est sur elle que Dieu exerce sa miséricorde ! Aux heures de défaillance, allez vous réfugier sous la prière de votre Maître ; oui, sur sa Croix Il vous voyait, Il priait pour vous, et cette prière est éternellement vivante et présente devant son Père. C’est elle qui vous sauvera de vos misères. Plus vous sentez votre faiblesse, plus votre confiance doit grandir, car c'est à Lui seul que vous vous appuyez… Allez chercher la force près de Celui qui a tant souffert parce qu' "Il nous a trop aimés…" »

974

Père Timothy Radcliffe -
Conférence du 13 octobre 1998 sur la vie religieuse

« Il ne suffit pas de s’asseoir et d’attendre la venue du Règne. Les frères les plus jeunes ne sont parfois pas d’accord avec moi, mais il faut bien se sortir du lit chaque matin pour faire quelque chose. (…) Je me souviens avoir demandé un jour à un frère particulièrement paresseux ce qu’il faisait. Il m’a répondu qu’il était un « signe eschatologique », attendant la venue du Règne » 
« Quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. » (2 Th 3, 10-12)
L’espérance est une vertu dynamique qui s’accorde mal avec une attitude de passivité, de défaitisme, d’apitoiement sur moi-même où l’on se considère comme victime. « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn 10,
18). C’est un peu comme la multiplication des pains : si on apporte 0, cela fera toujours 0. Jésus est prêt à multiplier ; encore faut-il qu’on lui donne quelque chose à multiplier ! 

943

LETTRE DE SAINT AUGUSTIN À PROBA SUR LA PRIÈRE
« Prier sans cesse »

Désirons toujours la vie bienheureuse auprès du Seigneur Dieu, et prions toujours. Mais les soucis étrangers et les affaires affaiblissent jusqu'au désir de prier ; c'est pourquoi, à heures fixes, nous les écartons pour ramener notre esprit à l'affaire de l'oraison. Les mots de la prière nous rappellent au but de notre désir, de peur que l'attiédissement n'aboutisse à la froideur et à l'extinction totale, si la flamme n'est pas ranimée assez fréquemment.

C'est pourquoi, lorsque l'Apôtre dit : Faites connaître vos demandes auprès de Dieu, on ne doit pas l'entendre en ce sens qu'on les fait connaître à Dieu, car il les connaissait avant même qu'elles existent ; mais qu'elles doivent demeurer connues de nous auprès de Dieu par la patience, et non auprès des hommes par l'indiscrétion. ~

Cela étant, il n'est pas défendu ni inutile de prier longtemps, lorsqu'on en a le loisir, c'est-à-dire lorsque cela n'empêche pas d'autres occupations bonnes et nécessaires, bien que, en accomplissant celles-ci, on doive toujours prier, comme je l'ai dit, par le désir. Car si l'on prie un peu longtemps, ce n'est pas, comme certains le pensent, une prière de bavardage. Parler abondamment est une chose, aimer longuement en est une autre. Car il est écrit du Seigneur lui-même qu'il passa la nuit en prière et qu'il priait avec plus d'insistance : faisait-il alors autre chose que nous donner l'exemple en priant dans le temps au moment voulu, lui qui, avec le Père, exauce dans l'éternité ?

On dit que les moines d'Égypte ont des prières fréquentes, mais très courtes et comme lancées à la dérobée, pour éviter que se détende et se dissipe, en se prolongeant trop, cette attention vigilante et soutenue si nécessaire à l'homme qui prie. Ils montrent par là que l'on ne doit pas accabler cette attention, quand elle ne peut se maintenir ; mais de même, si elle se maintient, il ne faut pas l'interrompre trop tôt.

La prière ne doit pas comporter beaucoup de paroles, mais beaucoup de supplication, si elle persiste dans une fervente attention. Car beaucoup parler lorsqu'on prie, c'est traiter une affaire indispensable avec des paroles superflues. Beaucoup prier, c'est frapper à la porte de celui que nous prions par l'activité insistante et religieuse du cœur. Le plus souvent, cette affaire avance par les gémissements plus que par les discours, par les larmes plus que par les phrases. Dieu met nos larmes devant Lui et notre gémissement n'échappe pas à Celui qui a tout créé par sa Parole et qui ne recherche pas les paroles humaines.

#QuestionsdeFoi

942

saint Jean-Paul II (1920-2005)

« Frères et sœurs,
N’AYEZ PAS PEUR d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière !
N’AYEZ PAS PEUR !
Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !
À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement.
N’AYEZ PAS PEUR ! »
Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme ! Et lui seul le sait !

Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur. Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir. Permettez donc — je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance, — permettez au Christ de parler à l’homme. Lui seul a les Paroles de Vie, oui, de Vie éternelle ! »

Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 lors de la Messe solennelle d'intronisation du pape Jean-Paul II, font écho, dans le cœur des chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier, aux 365 exhortations similaires figurant dans la Bible... ( 1 pour chaque jour ! )

Relisons aussi la Genèse : " l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Adam répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu PEUR, parce que je suis nu, et je me suis caché." (Gn 3, 9-10)

La première conséquence du péché c’est la PEUR.
Cette peur ontologique est en chacun de nous.
Si nous en guérissons nous entrons dans notre vocation d’enfant de Dieu d’avant la chute...

Ainsi il apparaît nettement que la CONFIANCE en Dieu est le meilleur moyen de progresser dans la Vie Eternelle, et cela passe nécessairement par la guérison de nos peurs qui paralysent et bloquent nos actions et notre coeur et l'épanouissement de la Charité en nous...
Laissons donc le Christ nous guérir et nous embraser de son Amour !

CONFIANCE ! N'AYEZ PAS PEUR !

Viens Seigneur Jésus...

919

du pape François :
"Le monde a besoin de Saints et nous sommes tous, sans exception, appelés à la sainteté. N’ayons pas peur !"
(pape Françoix by @Pontifex le 14 octobre 2018)Sur ce thème, l'exhortation apostolique du pape François "Gaudete et Exsultate" publiée en mars 2018 a pour objectif de « faire résonner une fois de plus l’appel à la sainteté, en essayant de l’insérer dans le contexte actuel, avec ses risques, ses défis et ses opportunités ».

Le saint père nous invite tous, à « progresser vers la sainteté », à vivre les Béatitudes en agissant comme Jésus « à contrecourant de ce qui est habituel, de ce qui se fait dans la société. »

«Je voudrais rappeler par la présente Exhortation, c’est surtout l’appel à la sainteté que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous, cet appel qu’il t’adresse à toi aussi : « Vous êtes devenus saints car je suis saint » (Lv 11, 44 ; cf. 1 P 1, 16). Le Concile Vatican II l’a souligné avec force : « Pourvus de moyens salutaires d’une telle abondance et d’une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père »

« Chacun dans sa route » dit le Concile. Il ne faut donc pas se décourager quand on contemple des modèles de sainteté qui semblent inaccessibles. Il y a des témoins qui sont utiles pour nous encourager et pour nous motiver, mais non pour que nous les copiions, car cela pourrait même nous éloigner de la route unique et spécifique que le Seigneur veut pour nous. Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui (cf. 1 Co 12, 7) et qu’il ne s’épuise pas en cherchant à imiter quelque chose qui n’a pas été pensé pour lui. Nous sommes tous appelés à être des témoins, mais il y a de nombreuses formes existentielles de témoignage »

Extraits de l'Exhortation "Gaudete et Exsultate" paragraphes 7 ; 10 ; 11

899

de saint Vincent de Paul

«Toute perte est profitable, lorsqu'elle vient de Dieu. Toutes choses tournent en bien aux hommes justes, et nous sommes assurés que, recevant les adversités des mains de Dieu, elles se convertissent en joie et en bénédiction»

898

de saint Vincent de Paul

«Pourquoi craindre la disette ? Soyons bien aises d'avoir occasion de nous confier en Dieu seul, et de dépendre, comme de vrais pauvres, de la libéralité de ce Seigneur, qui est infiniment riche»

871

de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
« Enfin le beau jour de mes noces arriva » (Jour de son engagement définitif envers Dieu), « il fut sans nuages, mais la veille il s’éleva dans mon âme une tempête comme jamais je n’en avais vue… Pas un seul doute sur ma vocation ne m’était encore venu à la pensée, il fallait que je connaisse cette épreuve. Le soir, en faisant mon chemin de la Croix après matines, ma vocation m’apparut comme un rêve, une chimère… je trouvais la vie du Carmel bien belle, mais le démon m’inspirait l’assurance qu’elle n’était pas faite pour moi, que je tromperais les supérieures en avançant dans une voie où je n’étais pas appelée… Mes ténèbres étaient si grandes que je ne voyais ni ne comprenais qu’une chose : Je n’avais pas la vocation !… Ah ! comment dépeindre l’angoisse de mon âme ?… Il me semblait (chose absurde qui montre que cette tentation était du démon) que si je disais mes craintes ma maîtresse elle allait m’empêcher de prononcer mes Saints Vœux ; cependant je voulais faire la volonté du bon Dieu et retourner dans le monde plutôt que rester au Carmel en faisant la mienne ; je fis donc sortir ma maîtresse et remplie de confusion je lui dis l’état de mon âme… Heureusement elle vit plus clair que moi et me rassura complètement ; d’ailleurs l’acte d’humilité que j’avais fait venait de mettre en fuite le démon qui pensait peut-être que je n’allais pas oser avouer ma tentation. Aussitôt que j’eus fini de parler mes doutes s’en allèrent, cependant pour rendre plus complet mon acte d’humilité, je voulus encore confier mon étrange tentation à notre Mère qui se contenta de rire de moi ».

870

de saint Vincent de Paul 
«Demeurons soumis au bon plaisir de Dieu ; soyons contents dans tous les états où il lui plaira de nous mettre, et ne désirons jamais d'en sortir qu'autant que nous connaîtrons lui être agréables»

798

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face 
MANUSCRIT C (le manuscrit de la charité écrit en avril 1897) Ms_C_25_r
Extrait : 

"Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé aux pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : 
Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. 
Nous sommes dans un siècle d'inventions, maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. 
Alors j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi. Alors je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel, j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : 
- Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. 
O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes." 






Source : www.carmeldelisieux.fr


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)