Affichage des articles dont le libellé est Combat spirituel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Combat spirituel. Afficher tous les articles

1009

Jean Lafrance  (1931-1991)
Dis-moi une parole - sentences sur la prière - chapitre 1 paragraphe 3

"Dans la décision de te consacrer à la prière, il y a plusieurs éléments qui entrent en jeu, il y a d’abord l’appel que tu perçois en toi confusément et à certains jours très clairement, comme si l’Esprit-Saint enfoui dans ton cœur faisait une brèche dans ta carapace de marbre (cœur de pierre) et respirait au grand air. Cet appel se traduit par un désir de prier, comme dit Paul : Ceux qui sont habités par l’Esprit désirent ce qui est spirituel (Rm 8,5). Mais très vite, tu expérimenteras que le désir ne suffit pas parce qu’en toi la Loi de l’Esprit est combattue par la loi de la chair et donc la prière est freinée dans ton cœur. Saint Paul dit encore que ce désir doit devenir effectif par la puissance de l’Esprit afin que la justice de la loi puisse s’accomplir en toi (Rm 8,4) et que tu puisses enfin prier librement."

983

Benoît XVI, Journée Mondiale de la Jeunesse, 5 avril 2009

« Saint Jean a accueilli dans l’écho qu’il donne des paroles du Seigneur pour le « Dimanche des Rameaux », une forme modifiée de la prière de Jésus dans le jardin des oliviers. Il y a avant tout l’affirmation : « Mon âme est bouleversée » (Jn 12, 27). L’effroi de Jésus apparaît ici, souligné fortement par les autres évangélistes – son effroi devant le pouvoir de la mort, devant tout l’abîme du mal qu’Il voit et dans lequel il doit descendre.
Le Seigneur souffre nos angoisses avec nous, il nous accompagne à travers l’ultime angoisse jusqu’à la lumière. Puis viennent en saint Jean, les deux demandes de Jésus. La première, exprimée seulement au conditionnel : « Que puis-je dire ? Dirai-je ? : Père, délivre-moi de cette heure ? » (Jn 12, 27). En tant qu’être humain, Jésus aussi se sent poussé à demander que lui soit épargnée la terreur de la Passion. Nous aussi pouvons prier ainsi. Nous aussi, nous pouvons nous plaindre au Seigneur comme Job le fît, lui présenter toutes les demandes qui, face à l’injustice du monde et au trouble de notre propre moi, surgissent en nous.
Devant Lui, nous ne devons pas nous réfugier dans des phrases pieuses, dans un monde factice. Prier signifie toujours aussi lutter avec Dieu, et comme Jacob nous pouvons lui dire : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis » (Gn 32, 27). Mais vient ensuite la seconde demande de Jésus : « Glorifie ton nom ! » (Jn 12, 28). Dans les synoptiques, cette demande résonne ainsi : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42). En définitive, la gloire de Dieu, sa seigneurie, sa volonté sont toujours plus importantes et plus vraies que mes pensées et que ma volonté. C’est là l’essentiel dans notre prière et dans notre vie : apprendre cet ordre juste de la réalité, l’accepter profondément ; faire confiance à Dieu et croire qu’Il fait la chose juste ; que sa volonté est la vérité et l’amour ; que ma vie devient bonne si j’apprends à adhérer à cet ordre. Vie, mort et résurrection de Jésus sont pour nous la garantie que nous pouvons véritablement nous fier à Dieu. Et c’est de cette façon que se réalise son Royaume. » 

981

Benoît XVI, 
Spe Salvi 37 et 38 - 
dialogue avec les prêtres - 17 février 2007
la souffrance est le lieu d’une croissance humaine et spirituelle.

« Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini. » (n° 37 spe Salvi)

Benoît XVI retient trois domaines où il est capital de ne pas fuir la souffrance sous peine de rester immatures à un niveau humain et spirituel. La souffrance est un lieu d’exercice et d’apprentissage de l’espérance. Benoît XVI énonce une vérité que nous pourrions encadrer et sur laquelle nous pourrions longuement méditer : « La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. » (n° 38 Spe Salvi)
« En reconnaissant ce devoir de travailler contre les souffrances causées par nous-mêmes, nous devons aussi reconnaître et comprendre que la souffrance est une part essentielle de notre maturité humaine. Je pense à la parabole du Seigneur sur le grain de blé tombé en terre, qui ne peut que de cette manière, en mourant, porter du fruit, et le fait de tomber en terre et de mourir ne représente pas simplement un moment, mais il s’agit véritablement du processus d’une vie. » (Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres)

979

Benoît XVI, Spe Salvi n°37 (Sauvés dans l'Espérance) 

« Nous pouvons chercher à limiter la souffrance, à lutter contre elle, mais nous ne pouvons pas l’éliminer. Justement là où les hommes, dans une tentative d’éviter toute souffrance, cherchent à se soustraire à tout ce qui pourrait signifier souffrance, là où ils veulent s’épargner la peine et la douleur de la vérité, de l’amour, du bien, ils s’enfoncent dans une existence vide, dans laquelle peut-être n’existe pratiquement plus de souffrance, mais où il y a d’autant plus l’obscure sensation du manque de sens et de la solitude. » (Spe Salvi n° 37)

730

saint Josémarià Escrivà
"Un saint est un pécheur qui continue d'essayer"
Pour qui veut progresser dans sa vie spirituelle, le découragement représente un danger récalcitrant est très nuisible car il retarde notre marche en avant, il annihile nos efforts, il tente de dévier notre route dans le but de nous perdre...

Tout le monde peut l'attraper, et on peut l'attraper plusieurs fois. c'est extrêmement contagieux et il se propage facilement et rapidement... mais bonne nouvelle, c'est un mal curable ! rappelons-nous en !

Chaque fois que je suis découragée, j'écoute ce passage de la Bible qui raconte comment un individu appelé Néhémie, réussit à mobiliser les habitants de Jérusalem pour la construction d’un mur autour de la ville.

En plein milieu de la réalisation, les habitants perdirent courage et voulaient abandonner principalement pour quatre raisons qui sont évoquées précisément dans les chapitres 4 à 7 du livre du Néhémie.

- première cause : la fatigue -les travailleurs dans le livre de Néhémie 4,10.étaient particulièrement épuisés...>>  ils avaient simplement besoin de vacances !
- 2ème cause : la frustration -Néhémie dit qu'il y avait tellement de décombres tout autour que cela commençait à entraver la reconstruction du mur.>>  Il est donc nécessaire d'apprendre à gérer les imprévus afin qu'ils ne s'amoncellent pas au point de gêner nos projets... quitte à réorganiser et remanier un peu les choses !
-3ème cause : l'echec
les travailleurs ne furent pas capables de finir leur tâche aussi rapidement qu'ils l'avaient prévu au départ. Par conséquent, ils perdirent confiance. Ils se disaient en eux -même," Nous étions stupides de penser que nous pourrions rebâtir ce mur.">>  Rappelez-vous que vous n'êtes pas seul(e) !
Dieu va vous aider ! Demandez-Lui simplement, puisez en Lui, dans les Sacrements la Force qui vous manque ! et IL ne manquera pas de vous donner l’énergie dont vous avez besoin, et une nouvelle motivation dans la foi.
- 4ème cause : la peurNéhémie 4,11, dit ceci: "Alors nos ennemis dirent, ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux ; nous les tuerons, et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage. »Il y a et il y aura toujours des personnes autour de nous qui essayerons de nous décourager, voire de nuire à nos projets...>>  autant que possible, entourez-vous de personnes amies et bienveillantes qui prieront avec vous !
Et laissez-moi vous demandez ceci : Quelle peur est en train de vous poussez au découragement ? La peur des critiques, de l'échec ? La peur de ne pas être à la hauteur de la tâche qui vous est confiée ?Comment savoir si la peur est en train de causer le découragement dans votre vie ? ---- QUAND VOUS AVEZ ENVIE DE FUIR... est ce le cas ?Il me semble que dans la vie, la volonté de Dieu n'est pas dans le fait de reculer devant une situation difficile.... d'ailleurs, à chaque fois que je l'ai fait, une situation similaire s'est présentée parce que je crois fermement que Dieu nous donne toujours l'opportunité de nous enseigner ce dont nous avons besoin parce qu'Il est NOTRE PÈRE...Retournez donc au combat !Si vous êtes découragé, c’est parce-que vous avez fait ce choix. Personne ne vous contraint de rester dans l’abattement bien longtemps... en effet... Les états d’âme passent et ne peuvent durer très longtemps quand nous leur fermons la porte au nez !


600


Saint Pio de Pietrelcina - (Padre Pio)
15 novembre 1917 
Lettre à Antonietta Vona



« Ne te décourage pas de tes chutes, mais ouvre-toi à une nouvelle confiance et à une humilité plus profonde. Le découragement et l'irritation après une chute dans le péché, c'est un artifice de l'ennemi, c'est baisser les armes devant lui et se déclarer vaincu. Tu ne feras jamais cela, car la grâce du Seigneur est toujours prête à te secourir. » 

552

Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, 18, Trad. de Dominique Ravinaud ssp, revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul - Editions Paulines, 1984.


« "Celui qui scrute la majesté de Dieu sera accablé par sa gloire" (Pr 25,27 Vulg.).
Dieu n'a pas donné à l'homme l'intelligence suffisante pour tout connaître ; ce que l'on exige de toi, c'est une foi solide et une vie pure, et non une connaissance universelle. 
Si tu ne peux parfois même pas comprendre et saisir ce qui est au-dessous de toi, comment comprendrais-tu ce qui est au-dessus ?
Abandonne-toi à Dieu, soumets ta raison à ta foi, et il te sera donné la lumière nécessaire.
Certains sont tentés au sujet de la foi et du Saint Sacrement ; il peut y avoir là une suggestion de l'ennemi. Ne te laisse donc pas assaillir par les doutes que le démon t'inspire, ni tourmenter par les pensées qu'il te suggère, mais crois à la Parole de Dieu, crois à ses saints et à ses prophètes, et l'esprit mauvais s'enfuira.
Il est souvent très profitable à un serviteur de Dieu de subir de telles épreuves. En effet, le diable ne tente pas les incroyants et les pécheurs, puisqu'il est sûr de les posséder ; c'est aux fidèles et aux amis de Dieu qu'il s'attaque afin de s'emparer d'eux par tous les moyens.
Continue donc d'avancer dans la voie de Dieu avec une foi simple et inébranlable ; approche-toi de Lui avec un respect humble, et pour tout ce qui dépasse ton entendement, remets-t'en avec confiance à la toute-puissance de Dieu.
Dieu ne trompe jamais personne, mais celui qui se fie trop à lui-même risque fort de tomber dans l'erreur. »

📷 -photo : Dieu seul- Vitrail de l'église d'Arcachon-Le Moulleau (Gironde)

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)