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Benoît XVI - Cœur Immaculé de la Sainte Vierge
Angelus, Dimanche 5 juin 2005 (Place Saint-Pierre)
Le cœur qui ressemble plus que tout autre à celui du Christ est sans aucun doute le cœur de Marie, sa Mère Immaculée, et c’est précisément pour cela que la liturgie les indique ensemble à notre vénération. En répondant à l’invitation adressée par la Vierge à Fatima, confions à son Cœur Immaculé, que nous avons contemplé hier en particulier, le monde entier, afin qu’il fasse l’expérience de l’amour miséricordieux de Dieu et qu’il connaisse la paix véritable.




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Benoît XVI  - la liberté véritable
Homélie, 8 décembre 2005, § 7-8 (Solennité de l’Immaculée Conception
(Chapelle papale pour le 40 anniversaire de la clôture du Concile Vatican II)
Chers frères et sœurs ! Si nous réfléchissons sincèrement sur nous et sur notre sur histoire, nous constatons qu’à travers ce récit est non seulement décrite l’histoire du début, mais l’histoire de tous les temps, et que nous portons tous en nous une goutte du venin de cette façon de penser illustrée par les images du Livre de la Genèse. Cette goutte de venin, nous l’appelons péché originel. Précisément en la fête de l’Immaculée Conception apparaît en nous le soupçon qu’une personne qui ne pèche pas du tout est au fond ennuyeuse ; que quelque chose manque à sa vie : la dimension dramatique du fait d’être autonomes ; qu’être véritablement hommes comprenne également la liberté de dire non, de descendre au fond des ténèbres du péché et de vouloir agir tout seuls ; que ce n’est qu’alors que l’on peut exploiter totalement toute l’ampleur et la profondeur du fait d’être des hommes, d’être véritablement nous-mêmes ; que nous devons mettre cette liberté à l’épreuve, également contre Dieu, pour devenir en réalité pleinement nous-mêmes. En un mot, nous pensons au fond que le mal est bon, que nous avons au moins un peu besoin de celui-ci pour faire l’expérience de la plénitude de l’être. Nous pensons que Méphistophélès – le tentateur – a raison lorsqu’il dit être la force « qui veut toujours le mal et qui accomplit toujours le bien » (J.W. v. Goethe, Faust I, 3). Nous pensons que traiter un peu avec le mal, se réserver un peu de liberté contre Dieu est au fond un bien, et peut-être même nécessaire.
Cependant, en regardant le monde autour de nous, nous pouvons voir qu’il n’en est pas ainsi, c’est-à-dire que le mal empoisonne toujours, il n’élève pas l’homme, mais l’abaisse et l’humilie, il ne le rend pas plus grand, plus pur et plus riche, mais il lui cause du mal et le fait devenir plus petit. C’est plutôt cela que nous devons apprendre le jour de l’Immaculée : l’homme qui s’abandonne totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne consentante ennuyeuse ; il ne perd pas sa liberté. Seul l’homme qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l’ampleur vaste et créative de la liberté du bien. L’homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. L’homme qui se remet entre les mains de Dieu ne s’éloigne pas des autres en se retirant dans sa rédemption en privé ; au contraire, ce n’est qu’alors que son cœur s’éveille vraiment et qu’il devient une personne sensible et donc bienveillante et ouverte.

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Benoît XVI 

Au diapason du cœur du Christ


Encyclique Deus caritas est (25-XII-2005), n. 19
«Tu vois la Trinité quand tu vois la charité», écrivait saint Augustin.[11] Dans les réflexions qui précèdent, nous avons pu fixer notre regard sur Celui qui a été transpercé (cf. Jn 19, 37; Za,12, 10), reconnaissant le dessein du Père qui, mû par l’amour (cf. Jn 3, 16), a envoyé son Fils unique dans le monde pour racheter l’homme. Mourant sur la croix, Jésus – comme le souligne l’Évangéliste – «remit l’esprit» (Jn 19, 30), prélude du don de l’Esprit Saint qu’il ferait après la résurrection (cf. Jn 20, 22). Se réaliserait ainsi la promesse des «fleuves d’eau vive» qui, grâce à l’effusion de l’Esprit, jailliraient du cœur des croyants (cf. Jn 7, 38-39). En effet, l’Esprit est la puissance intérieure qui met leur cœur au diapason du cœur du Christ, et qui les pousse à aimer leurs frères comme Lui les a aimés quand il s’est penché pour laver les pieds de ses disciples (cf. Jn 13, 1-13) et surtout quand il a donné sa vie pour tous (cf. Jn 13, 1; 15, 13).


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BENOÎT XVI
*Angelus, Dimanche 6 août 2006, §2 (Transfiguration du Seigneur)
à Castel Gandolfo
La Transfiguration nous invite à ouvrir les yeux du cœur sur le mystère de la lumière de Dieu présent dans toute l’histoire du salut. Déjà, au début de la création, le Tout-puissant dit : « Fiat lux – Que la lumière soit ! » (Gn 1, 2), et la séparation de la lumière d’avec les ténèbres eut lieu. Comme pour les autres choses créées, la lumière est un signe qui révèle quelque chose de Dieu : c’est comme le reflet de sa gloire, qui en accompagne les manifestations. Lorsque Dieu apparaît, « son éclat est pareil au jour, des rayons jaillissent de ses mains » (Ha 3, 3sq). La lumière, dit-on dans les Psaumes, est le manteau dont Dieu se drape (cf. Ps 104, 2). Avec le Livre de la Sagesse, le symbolisme de la lumière est utilisé pour décrire l’essence même de Dieu : la sagesse, effusion de la gloire de Dieu, est « un reflet de la lumière éternelle », supérieure à toute lumière créée (cf. Sg 7, 27.29sq). Dans le Nouveau Testament, c’est le Christ qui constitue la pleine manifestation de la lumière de Dieu. Sa résurrection a éliminé pour toujours le pouvoir des ténèbres du mal. A travers le Christ ressuscité, la vérité et l’amour triomphent sur le mensonge et le péché. En lui, la lumière de Dieu illumine désormais de façon définitive la vie des hommes et le chemin de l’histoire : « Je suis la lumière du monde – affirme-t-il dans l’Evangile. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie » (Jn 8, 12).

594

Marthe Robin (1902-1981)
(2 février 1931)


"Le coeur de Marie est un trésor qui donne tout, ne demandant pour répandre ses richesses qu’une âme aimante, généreuse et fidèle ; Tendons-lui les mains… "

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" .

2 mars 1930 (Dimanche) Ne vouloir que Dieu seul pour consolateur et pour ami, c’est gagner le Cœur de ce Père plein de miséricorde et attirer sur soi ses plus douces caresses.
Au reste, les consolations des hommes sont plus qu’impuissantes à soulager le cœur ; elles y creusent au contraire de lamentables vides ; elles en souillent les affections les plus saintes, elles ouvrent la porte à de nombreux défauts.

Les consolations célestes, au contraire, amènent avec elles l’humilité, la charité, l’obéissance, la mortification, la patience, l’oubli de soi, la paix. La pensée de Dieu console toujours, car quiconque est uni à Dieu par la grâce peut se passer de beaucoup de choses.

581

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal"- 22 février 1930 (samedi)

Tous nos désirs, toutes nos prières, tous nos sacrifices, nos souffrances et nos intentions devraient avoir jour et nuit pour but unique, d’obtenir que le feu de l’amour s’allume dans tous les cœurs et que la douceur de sa grâce les fortifie et les console dans le bonheur comme dans le malheur.
Jésus a soif de donner son amour. Il a soif de le donner à tous.

Son Cœur adorable s’ouvre devant nous avec plus de compassion, plus de miséricordieuse tendresse que jamais. J’en ai la certitude, ayant entendu ces divines paroles il y a peu de jours dans l’oraison : « Ma fille, va, dis aux hommes combien je suis bon, pour ceux qui m’aiment et prodigue de mes bienfaits. Dis-leur à tous, mais surtout aux pécheurs, que je les aime, et que dans mon amour je n’ai véritablement pour eux que de la tendresse... Ils m’ont tant coûté.
Dis-leur aussi que je suis disposé à pardonner à tous ceux qui viennent à moi avec les dispositions requises : c’est-à-dire avec respect et humilité, quelle que soit l’énormité de leurs fautes, quel que soit le nombre de leurs péchés et le temps qu’ils ont vécu dans le péché ; pourvu qu’ils soient bien préparés à recevoir le pardon et bien disposés à recevoir l’absolution. » (.../...)
Je voudrais pouvoir dire à tous ceux qui, ayant le cœur droit, cherchent partout un introuvable bonheur, que le secret pour être toujours heureux, oui malgré toutes les souffrances et les adversités, se trouve caché dans l’Evangile, qu’il suffit de le chercher, que c’est là que leur sera révélé le grand commandement de l’amour, en même temps que la manière de le pratiquer, puisque c’est par la méditation du Texte sacré qu’ils apprendront à connaître et à aimer Celui dont la connaissance et l’amour suffisent – et bien au delà – à satisfaire les plus brillants génies et à rassasier les cœurs les plus affamés de bonheur
.

577

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal": 16 février 1930 (Dimanche)
La souffrance se fait de plus en plus lancinante et plus aiguë, et la fièvre se maintient très forte depuis quelque temps. Je me sens épuisée, usée, à bout ; mais je sais très bien que si c’est Jésus qui le veut ainsi, je puis quand même résister encore de longs mois dans cet état languissant. La fièvre, la souffrance physique et morale agissent, je crois, très efficacement et très favorablement sur mon activité spirituelle ; et depuis cette nouvelle transformation, je pense aux âmes plus fort et m’unis bien mieux à elles en Dieu, priant plus qu’avant pour toutes, et spécialement pour les âmes sacerdotales, pour les prêtres, missionnaires, religieux, ma vocation particulière, ma belle mission d’amour. Jésus ne fait rien sans utilité et tout par amour, et s’il m’envoie tous les jours de nouvelles douleurs, de plus grandes épreuves, c’est qu’il a en vue un bien que j’ignore. Vierge très pure et si belle, du sein de votre céleste gloire, aidez, je vous en supplie, votre humble petite servante à reposer amoureusement sur le Cœur de son Jésus, même si c’est la nuit, même s’il ne l’entend pas, même s’il paraît m’avoir abandonnée... Je sais qu’il est là, et quand même il ne me dit rien, il empêchera toujours que le mal me tourmente trop ou que l’angoisse se prolonge de manière à m’accabler, que la tentation me presse au point de me faire succomber... Je l’invoque et j’ai confiance qu’il viendra à temps et, tout en pleurant quelquefois et en gémissant, je continue ma tâche, ma vie de prière, ma vie de souffrance et d’immolation aimante.

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Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 1er septembre 1931

"j'aime à penser que chaque souffrance intime (et qu'elles sont intimes !) est une joie donnée à Jésus, que même l'impression de vide et de délaissement est ce qui semble être perdu est d'autant plus délicieux à Lui offrir que ce sont les fruits de l'abandon à tous ces divins vouloirs. Oh ! il m'est bien doux de penser que si le jardin intime de ma vie (le petit ciel de délices de Jésus) me paraît désert et triste, c'est alors que le Bien-Aimé s'y promène avec joie d'Amour, cueillant en son Coeur toutes les fleurs que je ne vois pas, faisant ses délices de respirer tous les parfums que je ne sens pas, jouissant des douceurs que je ne connais pas." 

549

Marthe Robin (1902-1981)
Chaque vie est un cadeau
Marthe a une vision extrêmement positive de l'être humain. Elle sait combien celui-ci a du prix aux yeux de Dieu : tout homme est enfant de Dieu, et Jésus a versé son sang pour chacun.
« Un Père ne peut oublier son enfant, un Sauveur ne peut laisser perdre le prix de son sang. »
Cet amour et ce respect de tout être humain, parce qu'elle le sait aimé de Dieu, transparaissent dans sa manière d'accueillir les personnes qui viennent à elle.
Pour Marthe, chaque personne est unique. Marthe n'accueille pas "en gros". Elle a le sens du réel, des conditions concrètes dans lesquelles vivent les gens, elle porte attention aux détails : "Le Bon Dieu ne se répète jamais", disait-elle, "il a des nuances pour tous et pour chacun."
Marthe pose des questions, s'intéresse à son interlocuteur, écoute avec attention. Une personne qui venait fréquemment la rencontrer témoigne : « Comme on était à l'aise et en confiance près de ce cœur aimant, attentif, qui donnait Dieu et qui conduisait à lui tout simplement ! »
L'amour de chacun, qui transparaît en elle, n'est-il pas celui du Seigneur, à qui elle s'est donnée tout entière à 23 ans :
"Mon Dieu, prenez ma mémoire et tous ses souvenirs, prenez mon coeur et toutes ses affections, prenez mon intelligence et toutes ses facultés, faites qu'elle ne serve qu'à votre plus grande gloire…"
Le Seigneur s'est servi du cœur de Marthe pour y laisser déborder le Sien…
www.martherobin.com
@QuestionsdeFoi

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de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (2 janvier 1873 - 30 septembre 1897)


« Je vous ai fait sourire, mon cher petit Frère, en chantant «mes Armes» , eh bien ! je vais vous faire sourire encore en vous disant que j’ai, dans mon enfance, rêvé de combattre sur les champs de bataille. Lorsque je commençais à apprendre l’histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d’Arc me ravissait ; je sentais en mon cœur le désir et le courage de l’imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de voix du Ciel m’invitant au combat, j’entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l’époux des vierges qui m’appelait à d’autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses et dans la solitude du Carmel j’ai compris que ma mission n’était pas de faire couronner un roi mortel mais de faire aimer le Roi du Ciel, de Lui soumettre le royaume des cœurs. »
(LT 224)

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Saint Jean Eudes 

"Je ne veux avoir de vie que pour annoncer les merveilles et la miséricorde du Coeur de Jésus. "



515

Saint Jean Eudes


"Le Coeur Sacré de Jésus est la source même des grâces. 
Celui de Marie est l'océan alimenté et rempli par cette source".

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St Pio de Pietrelcina (Padre Pio) 

Restez avec moi, Jesus, parce que, dans cette nuit de la vie et des dangers, j'ai besoin de Vous. 
Faites que je Vous reconnaisse comme Vos disciples à la fraction du pain, c'est à dire que la Communion Eucharistique soit la lumière qui dissipe les ténèbres, la force qui me soutienne et l'unique joie de mon coeur.
Restez avec moi, Seigneur, parce qu'à l'heure de la mort, je veux rester uni à Vous, sinon par la communion, du moins par la grâce et l'Amour.

Restez avec moi, Jesus, je ne Vous demande pas les consolations divines, parce que je ne les mérite pas, mais, le don de Votre présence, oh oui, je Vous le demande.

Restez avec moi, Seigneur, c'est Vous seul que je cherche, Votre Amour, Votre Grâce, Votre Volonté, Votre Coeur, Votre Esprit, parce que je vous aime et ne demande pas d'autre récompense que de Vous aimer davantage d'un amour ferme, pratique, Vous aimer de tout mon coeur sur la terre, pour continuer à Vous aimer parfaitement pendant toute l'Eternité.
Amen

Extrait d'une prière de saint Padre Pio après la Communion... 


Vous trouverez également cette prière en entier sur le site, catégorie : St Pio de Pietrelcina, Prière

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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

« Jésus a rempli mon cœur de son amour.  Alors j’ai senti le besoin de m’oublier pour faire plaisir aux autres. »

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Dans un même mouvement vers Dieu et vers les autres, il s’agit de donner sa vie. Cela ne va pas sans combats car nous résistons à l’œuvre de Dieu en nous ; et puis, nous ne sommes pas si sûrs que ces combats valent la peine d’être menés… Et pourtant, Jésus nous a dit : « Si le grain de blé ne meurt… » Regardons Thérèse se battre de toute la force de sa volonté et de sa Foi.
« Du Tout-Puissant j’ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d’alarmes
De son amour qui peut me séparer ?
A ses côtés, m’élançant dans l’arène
Je ne craindrai ni le fer ni le feu
Mes ennemis sauront que je suis reine
Que je suis l’épouse d’un Dieu !
 
O mon Jésus, je garderai l’armure.
Que je revêts sous tes yeux adorés
Jusqu’au soir de la vie, ma plus belle parure
Seront mes Vœux sacrés !
 
O Pauvreté, mon premier sacrifice
Jusqu’à la mort tu me suivras partout
Car je le sais, pour courir dans la lice
L’Athlète doit se détacher de tout
Goûtez, mondains, le remords et la peine
Ces fruits amers de votre vanité.
Joyeusement, moi je cueille en l’arène
Les palmes de la Pauvreté.
Jésus a dit : » C’est par la violence
Que l’on ravit le royaume des Cieux. « 
Eh bien ! la Pauvreté me servira de Lance
De Casque glorieux.
 
La Chasteté me rend la sœur des anges
De ces Esprits purs et victorieux.
J’espère un jour voler en leurs phalanges
Mais dans l’exil je dois lutter comme eux.
Je dois lutter sans repos et sans trêve
Pour mon Epoux le Seigneur des seigneurs
La Chasteté c’est le céleste Glaive
Qui peut lui conquérir les cœurs
La Chasteté c’est mon arme invincible
Mes ennemis par elle sont vaincus
Par elle je deviens, ô bonheur indicible !
L’Epouse de Jésus.
 
L’ange orgueilleux au sein de la lumière
« S’est écrié : » Je n’obéirai pas  Moi je m’écrie dans la nuit de la terre »Je veux toujours obéir ici-bas »
Je sens en moi naître une sainte audace
De tout l’enfer je brave la fureur
L’Obéissance est ma forte Cuirasse
Et le Bouclier de mon cœur
Dieu des Années, je ne veux d’autres gloires
Que de soumettre en tout ma volonté
Puisque l’Obéissant redira ses victoires
Toute l’Eternité.
 
Si du Guerrier j’ai les armes puissantes
Si je l’imite et lutte vaillamment
Comme la Vierge aux grâces ravissantes
Je veux aussi chanter en combattant
Tu fais vibrer de ta lyre les cordes
Et cette lyre, ô Jésus, c’est mon cœur
Alors je puis de tes Miséricordes
Chanter la force et la douceur
En souriant je brave la mitraille
Et dans tes bras, ô mon Epoux Divin
En chantant je mourrai sur le champ de bataille
Les Armes à la main !… « (PN 48)

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)