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St Anselme de Canterbury
Proslogion, 1
Et maintenant, homme de rien, fuis un moment tes occupations, cache-toi un peu de tes pensées tumultueuses. Rejette maintenant tes pesants soucis, et remets à plus tard tes tensions laborieuses. Vaque quelque peu à Dieu, et repose-toi quelque peu en Lui. Entre dans la cellule de ton âme, exclus tout hormis Dieu et ce qui t'aide à le chercher ; porte fermée, cherche-le. Dis maintenant, tout mon cœur, dis maintenant à Dieu : Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche. Et maintenant, Toi Seigneur mon Dieu, enseigne à mon cœur où et comment Te chercher, où et comment Te trouver. Seigneur, si Tu n'es pas ici, où Te chercherai-je absent ? Et, si Tu es partout, pourquoi ne Te vois-je pas présent ? Mais certainement Tu habites la lumière inaccessible. Où est la lumière inaccessible ? Ou bien comment accéderai-je à la lumière inaccessible ? Ou qui me conduira et introduira en elle pour qu'en elle je Te voie ? Par quels signes enfin, par quelle face Te chercherai-je ? (...)
Enseigne-moi à Te chercher, montre-toi à qui Te cherche, car je ne puis Te chercher si Tu ne m'enseignes, ni Te trouver si Tu ne te montres. Que je Te cherche en désirant, que je désire en cherchant. Que je trouve en aimant, que j'aime en trouvant.

110

St Jean Chrysostome
Homélie du Vème siècle attribuée au saint
Le bien suprême, c'est la prière, l'entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l'âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n'est donc pas l'effet d'une attitude extérieure, mais elle vient du cœur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.
En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu'elle s'applique à la prière ; il faut aussi, même lorsqu'elle est absorbée par d'autres occupations - comme le soin des pauvres ou d'autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l'amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l'univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.
La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l'âme s'élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable ; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.

109

St Césaire d'Arles
Sermon XXVI, 5
Le Christ, c'est-à-dire la miséricorde céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison. Car chaque fois qu'un pauvre s'approche de ta maison, c'est sans aucun doute le Christ qui vient, lui qui a dit : "Chaque fois que vous l'avez fait à un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait". N'endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d'argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu'il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l'aumône pour qu'il te donne en retour la vie éternelle.
(...) Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t'accueillera dans son bonheur céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa gloire... ; si dans notre cité, c'est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l'image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d'être rejetés dans sa cité éternelle. Faites donc miséricorde ici-bas ; ...grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole : "Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume".

090

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 2729
La difficulté habituelle de notre prière est la distraction. Elle peut porter sur les mots et leur sens, dans la prière vocale ; elle peut porter, plus profondément, sur Celui que nous prions, dans la prière vocale (liturgique ou personnelle), dans la méditation et dans l’oraison. Partir à la chasse des distractions serait tomber dans leurs pièges, alors qu’il suffit de revenir à notre cœur : une distraction nous révèle ce à quoi nous sommes attachés et cette prise de conscience humble devant le Seigneur doit réveiller notre amour de préférence pour lui, en lui offrant résolument notre cœur pour qu’il le purifie. Là se situe le combat, le choix du Maître à servir (cf. Mt 6, 21. 24).
Source : www.vatican.va  

079

Bible - Ancien Testament
Joël 2, 12-14
"Mais encore à présent
- oracle du Seigneur -
revenez à moi de tout votre cœur,
dans le jeûne, les pleurs
et les cris de deuil".
Déchirez votre cœur,
et non pas vos vêtements,
revenez au Seigneur, votre Dieu,
car Il est tendresse et pitié,
lent à la colère, riche en grâce,
et Il a regret du mal.

071

Marthe Robin
Prière
O Mère bien-aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l'amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pélerins que votre charité veut bien recueillir.

Tournez vers nous vos regards miséricordieux. Attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs. Emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour. Emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l'auguste mystère jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.

069

St Pio de Pietrelcina
Lettre au père Agostino de San Marco, 17-X-1915
Mon Père, que mon malheur est grand ! Qui pourra jamais le comprendre ? Je sais fort bien que je suis un mystère pour moi-même, je n’arrive pas à me comprendre. Vous m’écrivez que la vénérable sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus avait l’habitude de dire : Je ne veux décider ni de mourir ni de vivre ; mais que Jésus fasse de moi ce qu’il veut ! Je vois bien, hélas, que c’est la caractéristique de toutes les âmes dépouillées d’elles-mêmes et pleines de Dieu. Mais comme mon âme est loin d’un tel dépouillement ! Je n’arrive pas à refréner les élans de mon cœur ; pourtant, mon Père, je m’efforce de correspondre à ce que la vénérable sœur Thérèse disait, car cela devrait être la conviction de toute âme brûlante d’amour pour Dieu.
Je dois avouer que je n’y parviens pas, car cela signifie rester prisonnier d’un corps de mort. C’est le signe que je n’ai pas d’amour pour Dieu : si c’était le cas, en effet, puisqu’un est l’esprit qui vivifie, un aussi devrait en être l’effet. Comprenons-nous bien : si celui qui agit en moi était le même que celui qui agissait en sœur Thérèse, mon âme partagerait sa conviction. Or, dites-moi : n’ai-je pas raison d’en douter ? Pauvre de moi ! Qui délivrera mon cœur de cette torture ?

068

Bible - Ancien Testament
Sagesse 8, 3-9 et 17-18
Elle fait éclater sa noble origine en vivant avec Dieu, car le maître de tout l'a aimée.
Elle est, de fait, initiée à la science de Dieu et c'est elle qui choisit ses œuvres.
Si, dans la vie, la richesse est un bien désirable, quoi de plus riche que la Sagesse, qui opère tout ?
Et si c'est l'intelligence qui opère, qui est plus qu'elle l'ouvrière de ce qui est ?
Aime-t-on la justice ? Ses labeurs, ce sont les vertus, elle enseigne, en effet, tempérance et prudence, justice et force; ce qu'il y a de plus utile pour les hommes dans la vie.
Désire-t-on encore un savoir étendu ? Elle connaît le passé et conjecture l'avenir, elle sait l'art de tourner les maximes et de résoudre les énigmes, les signes et les prodiges, elle les sait d'avance, ainsi que la succession des époques et des temps.
Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie, sachant qu'elle me serait une conseillère pour le bien, et un encouragement dans les soucis et la tristesse (...).
Ayant médité cela en moi-même, et considéré en mon cœur que l'immortalité se trouve dans la parenté avec la Sagesse,
dans son amitié une noble jouissance, dans les travaux de ses mains une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue l'intelligence, et la renommée à s'entretenir avec elle, j'allais de tous côtés, cherchant comment l'obtenir pour moi.

061

St Ambroise
Hexaméron, IX, 8, 50
Donc, connais-toi toi-même, ô belle âme : tu es l'image de Dieu. Connais-toi toi-même, ô homme : tu es la gloire de Dieu (1 Co 11, 7). Ecoute de quelle manière tu en es la gloire. Le prophète dit : ta sagesse est devenue admirable, car elle provient de moi(Ps 138, 6), c'est-à-dire que, dans mes œuvres, ta majesté est la plus admirable, ta sagesse est exaltée dans le cœur de l'homme. Alors que je me regarde moi-même, que tu scrutes mes pensées secrètes et mes sentiments profonds, je reconnais les mystères de ta science. Donc, connais-toi toi-même, ô homme, et tu découvriras combien tu es grand, et veille sur toi...

060

Benoît XVI
Homélie, Lundi 15 août 2005, §1-2
Paroisse pontificale "San Tommaso da Villanova" (Castel Gandolfo)
La fête de l'Assomption est un jour de joie. Dieu a vaincu. L'amour a vaincu. La vie a vaincu. On a vu que l'amour est plus fort que la mort. Que Dieu possède la véritable force et que sa force est bonté et amour.
Marie a été élevée au ciel corps et âme : même pour le corps, il y a une place en Dieu. Le ciel n'est plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous : "Voici ta Mère !". Dans le ciel, nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un cœur.

050

Benoît XVI
Angelus, Dimanche 5 juin 2005
Le cœur qui ressemble plus que tout autre à celui du Christ est sans aucun doute le cœur de Marie, sa Mère Immaculée, et c'est précisément pour cela que la liturgie les indique ensemble à notre vénération. En répondant à l'invitation adressée par la Vierge à Fatima, confions à son Cœur Immaculé, que nous avons contemplé hier en particulier, le monde entier, afin qu'il fasse l'expérience de l'amour miséricordieux de Dieu et qu'il connaisse la paix véritable.

040

Bible - Ancien Testament
Ecclésiaste (Qohélet), 11,7-12,3 et 12,6-8.13-14
(Poème des âges de la vie)
Douce est la lumière et il plaît aux yeux de voir le soleil ;
si l'homme vit de longues années, qu'il profite de toutes, mais qu'il se rappelle que les jours de ténèbres seront nombreux : tout ce qui vient est vanité.
Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, sois heureux aux jours de ton adolescence, suis les voies de ton cœur et les désirs de tes yeux, mais sache que sur tout cela Dieu te fera venir en jugement.
Eloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance, mais la jeunesse et l'âge des cheveux noirs sont vanité.
Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : "je ne les aime pas" ;
avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ;
au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux, où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où l'obscurité gagne celles qui regardent par la fenêtre.
Avant que lâche le fil d'argent, que la coupe d'or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits
et que la poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné.
Vanité des vanités, dit Qohélet, tout est vanité.
Fin du discours. Tout est entendu. Crains Dieu et observe ses commandements, car c'est là le devoir de tout homme.
Car Dieu amènera en jugement toutes les actions de l'homme, tout ce qui est caché, que ce soit bien ou mal.

037

Bible - Ancien Testament
Ecclésiastique (Siracide), 30, 21-25
Ne te laisse pas aller à la tristesse
et ne t'abandonne pas aux idées noires.
La joie du cœur, voilà la vie de l'homme,
la gaîté, voilà qui prolonge ses jours.
Trompe tes soucis, console ton cœur,
chasse la tristesse :
car la tristesse en a perdu beaucoup,
elle ne saurait apporter de profit.
Passion et colère abrègent les jours,
les soucis font vieillir avant l'heure.
À cœur généreux, bon appétit :
il se soucie de ce qu'il mange.

032

St Pio de Pietrelcina (padre Pio)
Prière à la Vierge Immaculée
Ô Mère, mets en moi cet amour
qui brûlait en ton cœur pour ton Fils.
Moi qui suis faible,
j'admire le mystère de ton Immaculée Conception.
Je le désire ardemment :
purifie mon cœur pour qu'il puisse mieux aimer Dieu ;
purifie mon esprit pour qu'il puisse s'élever à lui
et le contempler, l'adorer et le servir en esprit et en vérité ;
purifie mon corps pour qu'il devienne
un tabernacle moins indigne de le recevoir,
lorsqu'il vient à moi dans l'Eucharistie.

029

St François d'Assise
Lettre à tous les fidèles
Qu'ils sont heureux et bénis ceux qui aiment le Seigneur et font ce qu'il dit lui-même dans l'Evangile : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et ton prochain comme toi-même". Aimons donc Dieu et adorons-le avec pureté de cœur et d'esprit, car c'est là ce qu'il cherche par-dessus tout quand il dit : "Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité"; car tous ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité. Adressons-lui des louanges et des prières, jour et nuit, en disant : " Notre Père qui es aux cieux ! Car il nous faut toujours prier et ne cesser jamais".

028

Anastase du Sinaï
Homélie pour la Transfiguration
Certainement, Pierre, "il est" vraiment "bon" d'être ici avec Jésus, et d'y être pour toujours. Qu'y a-t-il de plus heureux, qu'y a-t-il de plus sublime, qu'y a-t-il de plus noble que d'être avec Dieu, que d'être transfiguré en Dieu dans la lumière ? Certes, chacun de nous, possédant Dieu dans son cœur, et transfiguré à l'image de Dieu doit dire avec joie : "Il nous est bon d'être ici", où tout est lumineux, où il y a joie, plaisir et allégresse, où tout, dans notre cœur, est paisible, calme et imperturbable, où l'on voit Dieu : là il fait sa demeure avec le Père et il dit, en y arrivant : "Aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison". Là tous les trésors des biens éternels sont présents et accumulés. Là sont présentées comme dans un miroir les prémices et les images de toute l'éternité à venir.

024

St Jean-Marie Vianney
Catéchisme sur la prière


Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient Notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va... Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu : "Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous..." Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur.

023

St Jean-Marie Vianney
Catéchisme sur la prière
Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! notre pensée doit aller où est notre trésor.
L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer... Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la terre !
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut comprendre. (...)
Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu... La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.

008

St Augustin
Confessions, 8, 1,1
Tes paroles fixées dans mon cœur, de toutes parts tu m’investissais. Ta vie éternelle était pour moi, encore que vue dans le clair-obscur et comme au miroir, un fait certain. Les doutes relatifs à une substance non sujette à se gâter, principe de toute substance, m’avaient tous été enlevés (dubitatio omnis... ablata erat) ; je désirais non pas plus de certitude sur toi, mais plus de fixité en toi (nec certior de Te, sed stabilior in Te esse cupiebam). S’agissait-il au contraire de ma vie dans le temps (temporalis vita), tout branlait (mutabant omnia). Il fallait nettoyer mon cœur du vieux levain. La voie m’agréait, qui est le Sauveur en personne, mais il m’en coûtait encore d’aller par ses resserrements.
Or, tu me mis en l’esprit et il me parut bon, à y regarder de près, que je me rendisse chez Simplicianus, qui me faisait l’impression d’être l’un de tes bons serviteurs. En lui ta grâce reluisait.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)