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1470                                           

saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"L'amour désirait que la mort entrât en Notre Seigneur, afin que par sa mort Il pût se répandre en tous les hommes ; la mort désirait d'y entrer, mais elle ne pouvait d'elle même. Elle attendit l'heure, heure bienheureuse pour nous, à laquelle l'amour lui fit l'entrée et lui livra Notre Seigneur pieds et mains cloués ; si bien que ce que la mort n'eût pu faire, l'amour, aussi fort qu'elle, l'entreprit et le fit. Il est mort d'amour, ce Sauveur de mon âme ; la mort n'y pouvait rien que par le moyen de l'amour : Il a été offert parce qu'Il l'a voulu." 

1462

     Saint Jean Chrysostome
(2ème catéchèse aux catéchumènes - paragraphe 2)
"Voulez-vous savoir comment il est votre table? Comme je vis pour mon Père, dit-il, ainsi celui qui me mange vivra pour moi. N'est-il pas aussi votre demeure? Celui qui mange ma chair demeure en moi et je demeure en lui. (Jean, VI, 57, 58.) Puis il est votre racine: Je suis la vigne et vous en êtes les branches. A se nomme également votre frère, votre ami, votre époux. Je ne vous appellerai plus mes serviteurs, car vous êtes mes amis. (Jean, XV, 5, 15.) Ecoutez saint Paul: Je vous ai fiancés à votre unique époux pour vous présenter comme une vierge sans tache à Jésus-Christ. (II Cor. XI, 2.) Et encore : Afin qu'il soit lui-même le premier-né entre beaucoup de frères. (Rom. VIII, 29.) Il n'est pas même satisfait du nom de frères, nous sommes ses petits enfants : Me voici avec les petits enfants que Dieu m'a donnés. (Isaïe, VIII, 18.) Il va plus loin; nous sommes ses membres et son corps (I Cor. XII, 27) ; et comme si toutes ces grâces ne suffisaient pas pour nous convaincre de sa bonté et de son amour,il nous en donne encore une preuve et plus forte et plus touchante: il s'appelle notre tête. (Ephés. I, 22.)"

1435

     Filmographie - "Fame" (de 2009)

Réussir ce n’est pas toujours ce qu’on croit. Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant. Réussir c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce qu’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler. C’est travailler avec des gens qu’on aime. Réussir, c’est être en contact avec le monde et communiquer sa passion. C’est trouver une façon de rassembler des gens qui n’ont peut-être rien d’autre en commun qu’un rêve. C’est se coucher le soir en se disant qu’on a fait du mieux qu’on a pu. Réussir c’est connaître la joie, la liberté et l’amitié. Je dirais que réussir, c’est aimer.

1431

  saint Augustin

“Laisse les racines de l'Amour pousser en toi, car de ces racines ne peuvent fleurir que de bonnes choses.”

1424

    Saint Jean-Paul II, Salvifici doloris, n°27 et 24.

« Dans le Corps du Christ, qui grandit sans cesse à partir de la Croix du Rédempteur, la souffrance, imprégnée de l’esprit de sacrifice du Christ, est précisément, d’une manière irremplaçable, la médiation et la source des bienfaits indispensables au salut du monde. »Le Pape précisait : « Cela veut-il dire que la Rédemption accomplie par le Christ n’est pas complète ? Non. Cela signifie seulement que la Rédemption, opérée par la force de l’amour réparateur, reste constamment ouverte à tout amour qui s’exprime dans la souffrance humaine »

1418

    Maurice Blondel 

"Le sens de la douleur, c'est de nous révéler ce qui échappe à la connaissance et à la volonté égoïste, c'est d'être la voie de l'amour effectif parce qu'elle nous déprend de nous et de nos tendances humaines pour nous donner à nos frères et nous donner à tous. "

1413

   saint Augustin 

"la charité est l'âme de l'Ecriture tout entière. Ouvre la bible à n’importe quelle page, partout elle chante l’amour "
(cf. DDC I, 35, 39)

Voilà le grand critère pour lire les Ecriture car ce qui unit l'auteur et le lecteur, c'est une même charité. La charité est perçue comme principe de lumière pour l'intelligence : "Quiconque s'imagine avoir compris les Écritures sans que cela ne fasse croitre ce double amour de Dieu et du prochain, ne les a pas encore comprises. Mais quiconque tire de son étude une idée utile à l'édifice de la charité sans rendre pourtant la pensée authentique de l'auteur, ne fait pas d'erreur et ne commet pas le moindre mensonge " (st Augustin - Cf. DDC, I 36, 40)


1411

   Saint Jean Chrysostome († 407)

Imitons les apôtres dans leurs vertus, nous ne leur serons inférieurs en rien, ce ne sont pas leurs miracles, en effet, qui les firent apôtres ; c’est la sainteté de leur vie. C’est à cela qu’on reconnaît une figure vraiment apostolique, la physionomie d’un disciple du Christ. Cette marque, le Seigneur lui même nous l’a clairement donnée. En effet, lorsqu’Il voulu tracer le portrait de ses disciples, et révéler le signe qui distinguerait ses apôtres : Voici, dit-Il, à quoi les hommes reconnaîtront en vous que vous êtes mes disciples. Serait-ce donc aux prodiges qu’ils opéreraient ? Aux morts qu’ils ressusciteraient ? Point du tout ! Mais à quoi donc ? Voici à quoi les hommes reconnaîtront en vous mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres ! (Jean 13 35).
Or l’amour n’est pas affaire de miracles, mais simplement de vertu : L’amour accomplit toute la Loi (Romains 13 8). Ainsi vous voilà au fait de ce qui distingue les disciples, de ce qui révèle les apôtres, de leur physionomie propre, de leur vraie figure. Pourquoi chercher plus loin ? Le Seigneur lui-même peint ses disciples d’un seul trait qui est celui-là même de l’amour.
Avez l’amour en vous, et vous serez parmi les apôtres, voire au premier rang parmi eux ! Si tu m’aimes, a dit Jésus à Pierre, sois le pasteur de mes brebis ! (Jean 21 16). Ici encore, remarquez-le, c’est la vertu qui est mise en valeur : le zèle, la compassion le labeur du commandement, l’oubli de son intérêt propre, le souci de remplir les devoirs de sa charge pastorale, tout cela est le fruit de la vertu, de l’amour ; non point des miracles et des prodiges, mais de l’amour.

1409

   pape François 

Regina Caeli de ce Dimanche 19 mai 2019
"Jésus ouvre toujours des horizons d’espérance, son amour ouvre des horizons d’espérances. Cet amour fait de nous de nouveaux hommes, frères et soeurs dans le Seigneur, et fait de nous le nouveau Peuple de Dieu, c’est-à-dire l’Église, dans laquelle tous sont appelés à aimer le Christ et en Lui à s’aimer mutuellement.
L’amour qui s’est manifesté dans la croix de Christ et qu’Il nous appelle à vivre est la seule force qui transforme notre cœur de pierre en cœur de chair; cet amour nous rend capables d’aimer nos ennemis et de pardonner à ceux qui nous ont offensés."
pape François ce Dimanche 19 mai 2019 


1408

   Père Ranièro Cantalamessa

"dans le magazine Famille Chrétienne 1989, page 26"

"La fécondité de l'Eglise dépend de son amour pour le Christ. Le service le plus précieux que chacun de nous peut rendre à l'Eglise est donc celui d'aimer Dieu et de croïtre dans l'intimité avec Lui" -  

1406

  Benoît XVI 

 Homélie pour ses 60 ans de Sacerdoce en la Solennité de Saint Pierre et Saint Paul, 60ème anniversaire du Sacerdoce du pape Benoît XVI, 29 juin 2011

Portez du fruit, un fruit qui demeure ! Quel fruit attend-Il de nous ? Quel est le fruit qui demeure ? Eh bien, le fruit de la vigne est le raisin à partir duquel se prépare par la suite le vin. Arrêtons-nous un instant sur cette image. Pour que le bon raisin puisse mûrir, il faut non seulement du soleil mais encore de la pluie, le jour et la nuit. Pour que parvienne à maturité un vin de qualité, il faut le foulage, le temps nécessaire à la fermentation, le soin attentif qui sert au processus de la maturation. Le vin fin est caractérisé non seulement par sa douceur, mais aussi par la richesse de ses nuances, l'arôme varié qui s'est développé au cours du processus de maturation et de fermentation. N'est-ce pas déjà une image de la vie humaine, et selon un mode spécial, de notre vie de prêtre ? Nous avons besoin du soleil et de la pluie, de la sérénité et de la difficulté, des phases de purification et d'épreuve, comme aussi des temps de cheminement joyeux avec l'Évangile. Jetant un regard en arrière nous pouvons remercier Dieu pour les deux réalités : pour les difficultés et pour les joies, pour les heures sombres et les heures heureuses. Dans les deux cas nous reconnaissons la présence continuelle de son amour, qui toujours nous porte et nous supporte.
Maintenant, nous devons cependant nous demander : de quelle sorte est le fruit que le Seigneur attend de nous ? 
Le vin est l'image de l'amour : celui-ci est le vrai fruit qui demeure, celui que Dieu veut de nous. N'oublions pas pourtant que dans l'Ancien Testament le vin qu'on attend du raisin de qualité est avant tout une image de la justice qui se développe dans une vie vécue selon la loi de Dieu ! Et nous ne disons pas qu'il s'agit d'une vision vétérotestamentaire et dépassée aujourd'hui : non, cela demeure toujours vrai. L'authentique contenu de la Loi, sa summa, est l'amour pour Dieu et le prochain. Ce double amour, cependant, n'est pas simplement quelque chose de doux. Il porte en lui la charge de la patience, de l'humilité, de la maturation dans la formation de notre volonté jusqu'à son assimilation à la volonté de Dieu, à la volonté de Jésus-Christ, l'Ami. 
Ainsi seulement, l'amour véritable se situe aussi dans le devenir vrai et juste de tout notre être, ainsi seulement il est un fruit mûr. Son exigence intrinsèque, la fidélité au Christ et à son Église, requiert toujours d'être réalisée aussi dans la souffrance. Ainsi vraiment grandit la véritable joie. Au fond, l'essence de l'amour, du vrai fruit, correspond à l'idée de se mettre en chemin, de marcher : 
l'amour signifie s'abandonner, se donner ; il porte en soi le signe de la croix. Dans ce contexte Grégoire-le-Grand a dit une fois : si vous tendez vers Dieu, veillez à ne pas le rejoindre seul (cf. H Ev 1,6,6 : PL 76, 1097s) - une parole qui doit nous être, à nous comme prêtres, intimement présente chaque jour.

1398

   pape François
(24 janvier 2020, message du pape François pour la 54e Journée mondiale des communications sociales qui a lieu le 24 mai 2020)

L’Écriture Sainte est le Récit des récits. (…) Elle nous montre dès le début un Dieu qui est créateur et en même temps narrateur. (…) La Bible est la grande histoire d’amour entre Dieu et l’humanité. Au centre se trouve Jésus : son histoire porte à son accomplissement l’amour de Dieu pour l’homme et en même temps l’histoire d’amour de l’homme pour Dieu

1396

   pape François 

(Homélie lors de la Messe de canonisation de Francisco et Jacinta Marto le 13 mai 2017)

« Fatima est surtout ce manteau de lumière qui nous couvre ici comme partout ailleurs sur la terre quand nous nous réfugions sous la protection de la Vierge Marie pour lui demander comme l'enseigne le Salve Regina, "montre-nous Jésus.(...)
Sous la protection de Marie, nous sommes, dans le monde, des sentinelles du matin qui savent contempler le vrai visage de Jésus Sauveur, celui qui brille à Pâques, et redécouvrir le visage jeune et beau de l’Eglise, qui resplendit quand elle est missionnaire, accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche d’amour.»


1395

   sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

"J'ai soif" (Jn 19,28)

Le 10 septembre 1946. Sœur Teresa est dans le train qui grimpe en direction de Darjeeling, aux pieds de l’Himalaya. Elle se rend à la retraite annuelle des Sœurs de Loreto. Elle a 36 ans. Elle est heureuse. Sa vie est pleine. Depuis ses élèves jusqu’à ses consœurs, tout le monde l’aime. Puis soudain cette voix dans son cœur et tout à la fois hors d’elle qui lui dit : « J’ai soif de toi, de ton amour ».

C’est la voix de Jésus. Elle ne doute pas. Dans ce train, le Christ lui demande de tout laisser, même son ordre, pour servir les plus pauvres parmi les pauvres, pour L’apporter à eux, dans les trous obscurs de l’existence humaine la plus dégradée. C’est la naissance des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa de Calcutta

Quand elle explique cette expérience en 1993, elle affirme avoir expérimenté la « soif de Dieu » comme étant les « profondeurs du désir divin infini d'aimer et d'être aimé ».
Elle conçoit alors que sa vocation est de répondre à cette soif de Dieu, en aimant les pauvres dans lesquels elle voit Dieu :« Pour moi, ils sont tous le Christ - Le Christ dans un déguisement désolant ».
lors la lettre dite de « Varanasi » écrite aux missionnaires de la Charité, le 25 mars 1993, elle affirme :
« Si vous devez retenir quelque chose de la lettre de Mère, retenez ceci: « J'ai soif » est bien plus profond que Jésus vous disant « Je vous aime ». Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui Il veut être pour vous. Ou qui Il veut que vous soyez pour Lui. » Mère Teresa poursuit « Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres, Il connaît votre faiblesse. Il veut seulement votre amour, Il veut seulement la chance de vous aimer. ».



1382

 Marshall B. Rosenberg
( Élever nos enfants avec bienveillance (Raising Children Compassionately), Éd. Jouvence)

« Bien entendu, dans la plupart des situations, nos enfants ne recevront pas cette acceptation, ce respect et cet amour inconditionnel. Ils fréquenteront peut-être des écoles où les enseignants exercent une forme d’autorité fondée sur d’autres modes de pensée, selon lesquels le respect et l’amour se méritent, et où l’on est passible de punitions ou de réprimandes si l’on n’adopte pas un certain comportement. À cet égard, notre rôle de parents consiste à montrer à nos enfants comment rester humains, même en face de personnes qui recourent à des méthodes coercitives. »

1380

 Saint Charbel 
"Vivez dans la lumière de la vérité que vous saisissez. Il ne suffit pas de connaître le chemin pour arriver, il faut le suivre. Dieu éclaire les pages, mais c'est à vous de les lire. Dieu vous illumine le chemin, mais c'est à vous d'y marcher. Celui qui monte se sert de ses pieds, celui qui descend, c'est avec ses pieds qu'il descend; et là où vous arrivez, ce sont vos pieds qui vous y auront conduits.
Soyez toujours en état d'écoute et d'éveil. Refaites vos comptes quotidiennement, changez votre vie et renouvelez-la. Si vous écoutez humblement, vous comprendrez la vérité et elle vous libérera.
Affranchissez-vous des cordes qui vous ligotent. Vos pensées, vos croyances propres et vos penchants vous enchaînent comme les cordes qui immobilisent le navire au quai et le sécurisent, mais elles ne lui permettent pas de naviguer.
Laissez la parole de Dieu vous délier des vôtres en les rompant l'une après l'autre, même si vous en souffrez. Ne stagnez pas dans vos penchants et dans vos pensées même s'ils vous offrent repos et sécurité. Toute sécurité est une illusion sans la paix du Christ. Le repos loin du cœur est une duperie. Ne craignez pas de vous libérer du rivage et de quitter le port; livrez-vous à Dieu pour vous affranchir de vos chaînes.
C'est sa Parole qui vous oriente, et son Esprit qui souffle dans vos voiles; ainsi vous arriverez à la rive de lumière. Le navire est destiné à traverser la mer et non pas à rester au port. Il est fait pour naviguer très loin au large.
Il faut dénouer toutes ses cordes ; s'il en reste une seule, elle l'empêchera de quitter le port. Ne gardez que les cordes qui font dresser le mât, celles de l'amour et de la communion qui vous lient à vos frères les hommes. Votre voyage dans ce monde est un chemin vers la sainteté qui est une perpétuelle transformation de l'état matériel vers celui de la lumière.
Priez pour écouter, priez pour comprendre et priez pour vivre votre foi, la pratiquer et en témoigner. Priez pour vous transformer en lumière. Écoutez en priant, comprenez la vérité dans la prière, et vivez en prière."

1373

      Pape François
(21 juillet 2019)
"La sagesse du cœur réside dans la conjugaison de la contemplation et de l’action. Demandons la grâce d’aimer et servir Dieu ainsi que nos frères avec les mains de Marthe et le cœur de Marie... Si nous voulons goûter la vie avec joie, nous devons associer ces deux attitudes: d’une part "être aux pieds" de Jésus, pour l’écouter pendant qu’il nous révèle le secret de toutes choses; d’autre part, d’être attentifs et prompts à l’hospitalité, quand Il passe et frappe à notre porte, avec le visage de l’ami qui a besoin d’un moment pour restaurer ses forces et de fraternité."

1369

 Ste Thérèse d'Avila

         ''Certaines âmes étouffent les dons d'oraison que le Seigneur commençait à leur accorder, parce qu'au lieu de s'unir à Lui dans le silence et l'amour, elles se font une obligation de réciter un grand nombre de prières vocales.''

1330

  Saint Augustin

(Commentaire sur le Psaume 85)

"Jésus, Dieu avec Dieu, homme avec les hommes.

Dieu ne pouvait pas faire de plus grand don aux hommes que d'établir le Verbe, par qui Il a tout créé, comme leur tête, et de les relier à Lui comme des membres, pour qu'Il soit Fils de Dieu et fils d'homme, un seul Dieu avec le Père, un seul homme avec les hommes.
C'est au point que lorsque nous parlons à Dieu dans la prière, nous ne séparons pas son Fils de Lui ; lorsque le corps du Fils est en prière, il ne se sépare pas de sa tête. Notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est seul le Sauveur de son corps, Lui qui prie pour nous, et qui prie en nous, et qui est prié par nous.

Il prie pour nous comme notre prêtre ; Il prie en nous comme notre tête ; Il est prié par nous comme notre Dieu.

Reconnaissons donc notre voix en lui, et sa voix en nous."


1319

  Saint Claude la Colombière (1641-1682)

 (Méditation sur la Passion)

"Il n'y a que vous, ô mon Dieu, qui soyez capable d'aimer ainsi ; on ne trouve rien de pareil parmi les hommes : on aime son plaisir, son intérêt, on aime ce qui est aimable, ou du moins ce qu'on croit aimable ; et vous, vous aimez des personnes odieuses, des personnes dont vous connaissez les vices.
Ô mon divin Sauveur, quand vous ne seriez pas aussi aimable que vous l'êtes, un amour aussi grand que le vôtre mériterait tout le mien : d'où vient donc que je vous aime si peu, quoique vous soyez si parfait, si accompli, quoique vous soyez si grand, si éclairé, si sage, si bon, si bienfaisant, si fidèle, si libéral envers vos amis, envers même vos ennemis ? "

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)