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1956

      Saint John Henry Newman (1801-1890)
(cité par Denys Gorce dans "Introduction à Newman")

"Dieu vous considère individuellement, qui que vous soyez. Il vous appelle par votre nom, Il vous voit et vous comprend de même qu'Il vous a faits. Il sait ce qu'il y a en vous, tous vos propres sentiments particuliers et toutes vos pensées, vos dispositions et vos penchants, votre force et votre faiblesse. Il vous voit au jour de votre joie et au jour de votre tristesse. Il sympathise à vos espérances et à vos tentations. Il s'intéresse lui-même à toutes vos inquiétudes et à tous vos souvenirs, à toutes les élévations et les dépressions de votre esprit. Il a compté même les cheveux de votre tête et les coudées de votre taille ; Il vous entoure de compassion et vous repose à terre. Il remarque la manière intime dont vous vous comportez parmi les sourires et les larmes, dans la santé ou la maladie. Il observe tendrement vos mains et vos pieds. Il entend votre voix, le battement de votre coeur et votre respiration même. Vous ne vous aimez pas davantage, vous, qu'Il ne vous aime, Lui. Vous ne pouvez pas avoir plus d'horreur de la douleur qu'Il n'en a Lui-même à vous la voir subir... Vous n'êtes pas seulement sa créature, bien qu'Il ait soin des moindres passereaux eux-mêmes et pitié du nombreux bétail de Ninive.Vous êtes un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, favorisé de cette portion de gloire et de bénédiction qui découle éternellement de Lui sur son Fils unique. Vous êtes choisi pour être sien ; vous l'êtes même plus que nos frères qui habitent l'est et le sud : vous êtes un de ceux pour qui le Christ a offert sa dernière prière, (Jn 17)scellant celle-ci de son sang précieux."

1955

      François Cheng (Écrivain et philosophe)
(Émission « La Grande Librairie » France 5- 29 janvier 2020)

« La beauté n’est pas un simple ornement. La beauté c’est un signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens. Avec la présence de la beauté, tout d’un coup, on a compris que l’univers vivant n’est pas une énorme entité neutre et indifférenciée mais qu’il est mû par une intentionnalité ».
« En montant sur la Croix, le Christ a affronté le mal radical au nom de l’amour absolu. Un acte qui tient les deux bouts. L’absolu de son amour ne peut être prouvé que par cet affrontement au mal absolu ». Un amour absolu dont chacun peut trouver des fragments dans son quotidien. « Par-delà les paroles, un regard, un sourire suffisent pour que chacun s’ouvre au mystère de l’autre, au mystère tout autre »,

1921

      saint Augustin 
(La doctrine chrétienne 1, 36, 40)

"Quiconque croit avoir compris les divines Écritures ou l'une de ses parties, sans toutefois réussir, avec ce qu'il a compris, à ériger l'édifice de ce double amour -de Dieu et du prochain-, ne les a pas encore comprises."

1919

      saint Augustin 
(Commentaire sur les Psaumes 103 4, 1)

"Rappelez-vous qu'il n'y a qu'un seul discours de Dieu dans le développement de toute l'Écriture Sainte, et qu'il n'y a qu'un seul Verbe qui résonne par la bouche de tous les écrivains sacrés. Ce Verbe étant, au commencement, Dieu auprès de Dieu, ne connaît pas le langage des syllabes, car il est hors du temps. Nous devons nous en émerveiller si, en raison de notre faiblesse, il s'est abaissé à articuler nos paroles quand Il s'est abaissé pour assumer la faiblesse même de notre corps."

1918

      Christiane Singer (1943-2007)
     (Derniers fragments d'un long voyage, éditions Albin Michel, 2007)

« Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et
Christiane Singer (2007) 
traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure.

Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
Il n’y a plus que l’Amour.
Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. (...)
Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en Vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis, il y a autre chose encore.
Avec cette capacité d’aimer – qui s’est agrandie vertigineusement – a grandi la capacité d’accueillir l’Amour... (...) Oser aimer du seul Amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré.
Alors, ami-es, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être Vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. »

1909

      Sainte Thérèse d'Avila
     (le "Chateau intérieur")

" A nous, le Seigneur ne demande que deux choses : l’amour de Dieu et l’amour du prochain.
Aimons-nous Dieu ? Nous ne pouvons le savoir, quoiqu’il y ait cependant de grands signes pour en juger. Mais pour ce qui est de reconnaître si nous aimons le prochain, oui, nous le pouvons. Soyez-en certaines, autant vous aurez fait de progrès dans l’amour du prochain, autant vous en aurez fait dans l’amour de Dieu.
L’amour que notre Seigneur nous porte est si grand, qu’en récompense de celui que nous avons pour le prochain, il fait croître de mille manières celui que nous avons pour Lui-même : je n’ai aucun doute là-dessus."
Ste Thérèse d'Avila selon le peintre José de Ribeira (1591-1652)

1903

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

"Il est très important pour vous parents, et également pour les parrains et les marraines, de croire fortement dans la présence et dans l’action de L’Esprit Saint, de l’invoquer et de l’accueillir en vous, à travers la Prière et Sacrements.
C’est Lui, en effet, qui illumine l’esprit, qui réchauffe le cœur de l’éducateur pour qu’il sache transmettre la connaissance et l’Amour de Jésus."

1901

      Benoît XVI
     (Homélie du 8 janvier 2012)

« Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ». (...) Et quelles sont « les sources du Salut » ? Ce sont la Parole de Dieu et les Sacrements. Les adultes sont les premiers à devoir se nourrir à ces sources, pour pouvoir guider les plus jeunes dans leur croissance.
Les parents doivent beaucoup donner, mais pour pouvoir donner, ils ont à leur tour besoin de recevoir, autrement ils se vident, ils s’assèchent.
Les parents ne sont pas la source, de même que nous, Prêtres, ne sommes pas la source: nous sommes plutôt comme des canaux, à travers lesquels doit couler la sève vitale de l’Amour de Dieu.
Si nous nous détachons de la source, nous sommes les premiers à en ressentir les effets négatifs et nous ne sommes plus en mesure d’éduquer les autres.
C’est pourquoi nous nous sommes engagés en disant : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».

1891

     pape François 
(Catéchèse du 8 janvier 2014)
"Le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? C’est une question qu’on peut se poser. Et ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce propos est éclairant :
« Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. » (Rm 6,3-4).
Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même chose, une personne baptisée, ou une personne qui n’est pas baptisée. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères."

1867

     Saint Augustin (354-430) 
     (De la Trinité)
"Et qu'on ne demande pas combien d'amour nous devons à un frère et combien à Dieu ; nous en devons incomparablement plus à Dieu qu'à nous, et autant à un frère qu'à nous-mêmes ; mais nous nous aimons d'autant plus nous-mêmes que nous aimons Dieu davantage. C'est donc par un seul et même amour que nous aimons Dieu et le prochain ; mais nous aimons Dieu pour Dieu, et nous-mêmes et le prochain pour Dieu." 

1866

     Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) 
     (Lettre à Raymond de Capoue)
" Se voyant tant aimée, l'âme ne peut s'empêcher d'aimer aussi. Et alors l'âme devient parfaite ; car ce qu'elle aime, elle l'aime pour Dieu et elle n'aime rien hors de Lui ; et elle devient ainsi un autre Lui-même par ce désir, car elle n'a pas d'autre volonté que celle de Dieu." 

1865

     Guillaume de Saint Thierry (1085-1148) moine cistercien
     (Lettre aux frères du Mont Dieu, 258-259)
« Voici toute la perfection des saints : la ressemblance divine. Or, refuser d’être parfait, c’est faillir. C’est pourquoi il faut sans cesse, en vue de cette perfection, entretenir la volonté, cultiver l’amour ; empêcher la volonté de se disperser sur des réalités étrangères ; veiller sur l’amour, de peur qu’il ne se flétrisse. C’est pour cela seul que nous avons été créés et que nous vivons : pour être semblables à Dieu car c’est à l’image de Dieu que nous avons été créés (cf. Gn 1,26). »

1864

     Guillaume de Saint Thierry (1085-1148) moine cistercien
     (De la contemplation de Dieu)
"Tu t'aimes encore Toi-même en nous, quand Tu envoies dans nos cœurs l'Esprit de ton Fils, qui, par la douceur de l'amour, par la véhémence de la bonne volonté que Tu nous inspires, crie : "Abba, Père ! " Ainsi, Tu fais de nous ceux qui t'aiment ; bien mieux, ainsi Tu t'aimes toi-même en nous." 

1863

     Saint François de Sales (1567-1622)
     (Traité de l'amour de Dieu)
"L'amour est la vie de notre coeur ; et comme le contrepoids donne le mouvement à toutes les pièces mobiles d'une horloge, aussi l'amour donne à l'âme tous les mouvements qu'elle a. Toutes nos affections suivent notre amour, et c'est en fonction de lui que nous désirons, que nous nous délectons, que nous espérons et désespérons, que nous craignons, que nous nous encourageons, que nous haïssons, nous fuyons, nous nous attristons, nous entrons en colère, nous triomphons." 

1862

     Saint Jean-Paul II (1920-2005)
     (Familiaris Consortio)


"Dieu est amour et Il vit en Lui-même un mystère de communion personnelle d'amour. En créant l'humanité de l'homme et de la femme à son image et en la conservant continuellement dans l'être, Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l'amour et à la communion. L'amour est donc la vocation fondamentale et innée de tout être humain." 

1846

     Saint Basile de Césarée
"Dans la nature même de l’homme se trouve inséré un germe qui contient en lui cette aptitude à aimer" 

1831

     pape François 
(Angélus, 1er janvier 2020)
"Jésus n’a pas enlevé le mal du monde mais l’a vaincu à la racine. Son salut n’est pas magique, mais c’est un salut « patient », c’est-à-dire qu’il implique la patience de l’amour, qui prend en charge l’iniquité et lui enlève son pouvoir. La patience de l’amour: l’amour nous rend patients. Si souvent, nous perdons patience; moi aussi, et je vous demande de m’excuser pour le mauvais exemple d’hier. C’est pourquoi, en contemplant la crèche, nous voyons, avec les yeux de la foi, le monde renouvelé, libéré de la domination du mal et placé sous la seigneurie royale du Christ, l’Enfant couché dans la crèche." 

1830

     Saint Augustin
"Dieu qui t'a créé sans toi, ne te sauveras pas sans toi ! "

1828

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car Il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu, lequel ne nous a pas seulement aimés avant que nous existions, mais encore afin que nous existions de façon sainte." 

1820

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Lettre du 16 janvier 1603)
"Ayant une générale et universelle résolution de servir Dieu de la meilleure façon que vous le pourrez, ne vous amusant pas à examiner et éplucher subtilement quelle est la meilleure façon. Vous savez que Dieu veut qu'on le serve en l'aimant par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes : cela suffit, il faut le faire à la bonne foi, sans finesse ni subtilité, comme on le peut en ce monde, où la perfection ne réside pas ; à l'humaine selon le temps, en attendant un jour de le faire à l'angélique et selon l'éternité. L'empressement, l'agitation du dessein n'y sert à rien : le désir en est bon, mais qu'il soit sans agitation."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)