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364

St Basile de Césarée
Comm. sur Isaïe, proemium 3
L'Esprit Saint exerce une action spéciale chez tous les hommes qui sont purs dans leurs intentions et leurs affections.

335

Bible - Nouveau Testament
Jean 21, 15-19
Lorsqu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Il lui répondit : "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes agneaux."
Il lui dit une seconde fois : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ?" Pierre lui répondit : "Oui, Seigneur, tu sais bien que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes agneaux."
Il lui dit pour la troisième fois : "M'aimes-tu ?" et il lui répondit : "Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais bien que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes brebis."
"En vérité, en vérité je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas."
Il dit cela, indiquant par quelle mort Pierre devait glorifier Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il ajouta : "Suis-moi".

330

Bible - Nouveau Testament
Colossiens 3, 1-4
Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu ; affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles de la terre : car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire.

284

Bible - Ancien Testament
Osée 2, 16-18 et 21-22

Parole du Seigneur.
Mon épouse infidèle, je vais la séduire,
je vais l'entraîner jusqu'au désert,
et je lui parlerai cœur à cœur.
Et là, je lui rendrai ses vignobles,
et je ferai de la Vallée-du-Malheur
la porte de l'espérance.
Là, elle me répondra
comme au temps de sa jeunesse,
au jour où elle est sortie du pays d'Égypte.
En ce jour-là, déclare le Seigneur,
voici ce qui arrivera :
Tu m'appelleras : « Mon époux »
et non plus : « Mon maître ».
Tu seras ma fiancée,
et ce sera pour toujours.
Tu seras ma fiancée,
et je t'apporterai la justice et le droit,
l'amour et la tendresse ;
tu seras ma fiancée,
et je t'apporterai la fidélité,
et tu connaîtras le Seigneur.

271

St Augustin
Commentaire de la première épître de Jean, traité X, 7

Aimez tous les hommes, même vos ennemis, non parce qu'ils sont vos frères, mais pour qu'ils le deviennent : ainsi brûlerez-vous toujours du feu de la charité fraternelle, soit à l'égard de celui qui est déjà devenu votre frère, soit à l'égard de votre ennemi, afin que votre dilection en fasse un de vos frères. Partout où vous aimez un frère, vous chérissez un ami. Il est déjà avec toi ; vous êtes déjà unis ensemble dans le sein de la grande famille catholique. Si ta conduite est bonne, tu aimes un frère dans la personne de ton ennemi. Mais tu aimes un homme qui ne croit pas encore au Christ, ou qui, s'il y croit, le fait à la manière des démons : tu lui reproches l'inutilité de sa foi. Aime-le, aime-le d'une affection toute fraternelle : il n'est pas encore ton frère, mais tu l'aimes, précisément afin qu'il le devienne. Toute notre charité se réduit donc à aimer, comme des frères, tous les chrétiens, tous les membres du Christ.



260

St Augustin
Traité sur l'évangile de saint Jean, 17, 8
Comme tu ne vois pas encore Dieu, tu mérites de le voir en aimant ton prochain : l’affection que tu portes à ton frère purifie l’œil de ton âme, et le rend capable de contempler Dieu ; car Jean dit en termes formels: « Comment celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » On te dit : Aime Dieu. Si tu me dis à ton tour : Montre-moi celui que je dois aimer, que répondrai-je, sinon ce que Jean lui-même nous enseigne : « Jamais personne n’a vu Dieu ? » Mais ne va pas t’imaginer qu’il te soit complètement impossible de voir Dieu. « Dieu », dit le même Apôtre, « Dieu est charité ; celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu ». Aime donc ton prochain ; puis, examine attentivement pour quel motif tu lui donnes ton affection ; et en lui, tu verras Dieu, autant, du moins, que tu peux le voir. Commence donc par aimer le prochain.

220

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Jean, 19, 1
André étant demeuré avec Jésus, et ayant appris beaucoup de lui, n'a pas gardé ce trésor pour lui ; mais il se hâta de courir auprès de son frère, voulant le faire participer à ses richesses (...). Considérez ce qu'André dit à son frère : "Nous avons trouvé le Messie, c'est-à-dire le Christ". Par là, vous le voyez, il révèle ce qu'il venait d'apprendre en si peu de temps : il fait paraître la vertu et la sagesse du maître qui leur avait donné cette connaissance et les avait persuadés, ainsi que le zèle et la diligence de ceux qui au commencement se sont attachés à connaître Jésus-Christ. En effet, ce que dit et ce que fait André, marque une âme qui désire de tout son cœur l'avènement du Messie, qui espère qu'il viendra du ciel, qui tressaille de joie quand elle apprend qu'il est venu, et se hâte d'annoncer aux autres une si grande nouvelle. C'est montrer une amitié vraiment fraternelle, une affection profonde et un naturel plein de sincérité, que de communiquer ainsi les richesses spirituelles.

204

St Augustin
La Cité de Dieu, 22, 30
Là sera la véritable gloire ; personne n’y sera loué par erreur ou par flatterie ; les vrais honneurs ne seront ni refusés à ceux qui les méritent, ni accordés aux indignes ; d’ailleurs nul indigne n’y prétendra, là où ne seront admis que ceux qui sont dignes. Là régnera la véritable paix où nul n’éprouvera d’opposition ni de soi-même ni des autres. De la vertu, Dieu Lui-même sera la récompense, Lui qui a donné la vertu est S’est promis Lui-même à elle comme la récompense la meilleure et la plus grande qui puisse exister : « Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (Lévitique 26, 12)… C’est aussi le sens des mots de l’Apôtre : « Pour que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15, 28). Il sera Lui-même la fin de nos désirs, Lui que nous contemplerons sans fin, aimerons sans satiété, louerons sans lassitude. Et ce don, cette affection, cette occupation seront assurément, comme la vie éternelle, communs à tous.

151

St Jean Chrysostome
Homélies sur l'évangile de St Matthieu, 44, 3
Jésus-Christ dit à dessein cette parabole à ses disciples, pour les fortifier par avance et pour les avertir que si dans la suite des temps ils voyaient beaucoup de ceux à qui ils auraient prêché l’Evangile, se perdre, ils ne devaient pas pour cela se décourager, puisque la même chose était arrivée à Jésus-Christ, qui, sachant le peu de succès que devait avoir la divine semence, n’avait pas néanmoins laissé de semer.
Mais comment peut-on concevoir, me dites-vous, qu’on sème sur des épines, sur des pierres et dans des chemins ? Je vous réponds que cela serait ridicule à l’égard d’une semence matérielle qu’on jette sur la terre ; mais à l’égard de nos âmes et de la parole de Dieu, c’est une chose qui ne peut être que très louable. On blâmerait très justement un laboureur s’il perdait ainsi sa semence, parce que les pierres ne peuvent devenir de la terre et que les chemins ne peuvent cesser d’être des chemins, ni les épines d’être des épines. Mais il n’en est pas ainsi de nos âmes Les pierres les plus dures peuvent se changer en une terre très fertile. Les chemins les plus battus peuvent n’être plus foulés aux pieds, ni exposés à tous les passants, mais devenir un champ bien préparé et bien cultivé. Les épines peuvent disparaître pour faire place à la semence, afin que le grain croisse et pousse en haut, sans qu’il trouvé rien qui l’empêche de monter.
Si ces changements étaient impossibles, le semeur divin et adorable n’aurait jamais rien semé dans le monde. Et s’ils ne sont pas arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui. Si les hommes, au lieu de correspondre à son ouvrage, l’ont au contraire détruit en eux-mêmes, il n’est pas responsable de leur perfidie, après qu’il a témoigné tant de bonté et tant d’affection envers les hommes.

134

St Bernard
Sermon pour l'octave de l'Assomption, 15
Pour toi, ce fut plus qu'un glaive que cette parole qui, perçant ton âme, atteignit jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit : Femme, voici ton fils. Quel échange ! Jean t'est donné en échange de Jésus, le serviteur en place du Seigneur, le disciple au lieu du Maître ; le fils de Zébédée doit remplacer le Fils de Dieu, un homme rien qu'homme se substituer au vrai Dieu ! Comment ces mots, à les entendre prononcer, n'auraient-ils pas transpercé ton âme si aimante, quand nos cœurs de pierre et de fer se fendent en les entendant rapporter. Ne vous étonnez pas, mes frères, si on dit que Marie subit le martyre en son âme. Pour s'en étonner, il faudrait avoir oublié que saint Paul compte le manque d'affection au nombre des plus odieux crimes dont les Gentils se soient rendus coupables. Cette faute est bien loin du cœur de Marie et devrait l'être aussi du cœur de ses petits serviteurs. Mais on dira peut-être : Ne savait-elle pas d'avance que son Fils devait mourir ? - Assurément. - N'espérait-elle pas qu'il ressusciterait bientôt ? - De toute son âme. Et malgré cela, elle pleurait au pied de la croix ? - A chaudes larmes. Mais qui es-tu, mon frère, et d'où te vient cette sagesse que la compassion de Marie trouble davantage que la passion de son Fils ! Jésus a pu mourir dans son corps, et vous voulez que Marie ne soit pas en même temps morte dans son cœur ? Il a subi la mort du corps, par l'effet d'une telle charité que personne n'en eut jamais de plus grande ; et Marie endura la mort du cœur par une charité telle qu'il n'y en aura plus jamais de semblable.

122

St Clément d’Alexandrie
Stromata, 7, 7
Si la seule présence d’une personne d’un rang élevé et digne d’estime suffit pour que ceux qui sont avec elle améliorent leur conduite, comment se fait-il que la présence de Dieu, qui est constante, répandue partout, connue de nos facultés et aimée avec reconnaissance, ne nous rende pas toujours meilleurs dans toutes nos paroles, dans toutes nos actions et dans tous nos sentiments ?

092

St Jean-Paul II
Lettre aux prêtres, 25-III-2001, n. 10
Il est beau de pouvoir confesser nos péchés, et d'entendre la parole qui est comme un baume qui nous inonde de miséricorde et nous remet en chemin. Seul celui qui a ressenti la tendresse de l'étreinte du Père, telle que l'Évangile la décrit dans la parabole de l'enfant prodigue — "il courut se jeter à son cou et il le couvrit de baisers !" (Lc 15, 20) —, seul celui-là peut transmettre aux autres la même chaleur, quand de destinataire du pardon il en devient le ministre.

091

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 448
Très souvent, dans les Évangiles, des personnes s’adressent à Jésus en l’appelant "Seigneur". Ce titre exprime le respect et la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et qui attendent de lui secours et guérison (cf. Mt 8, 2 ; 14, 30 ; 15, 22 ; e.a.). Sous la motion de l’Esprit Saint, il exprime la reconnaissance du mystère divin de Jésus (cf. Lc 1, 43 ; 2, 11). Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jn 20, 28). Il prend alors une connotation d’amour et d’affection qui va rester le propre de la tradition chrétienne : "C’est le Seigneur !" (Jn 21, 7).
Source : www.vatican.va

021

St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 9
Il faut dire aux impatients que lorsqu’ils négligent de réfréner leur impétuosité ils sont entraînés à travers les abrupts d’injustices qu’ils ne cherchaient pas, parce que la fureur pousse l’âme là où ne l’attirait pas le désir, et que dans son transport elle agit comme inconsciente, ce dont ensuite, consciente, elle s’afflige. Il faut dire aussi aux impatients qu’en se précipitant sous la poussée de leur émoi, ils agissent souvent comme hors d’eux-mêmes, et dès lors, ont peine à se rendre compte du mal commis. En n’opposant aucune résistance à ce qui les trouble, ils dénaturent le bien même qu’ils avaient fait avec une âme tranquille, et ils détruisent, par leur aveugle impulsivité, tout ce qu’ils ont peut-être longuement construit par un clairvoyant labeur.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)